Mélisande a écrit :C'est un bouquin de Paolini. Je dirais "l'Ainé", bien que la deuxième partie de la citation me fasse hésiter avec le tome 3.
C'est la gamine effrayante (je ne sais plus son nom) qu'Eragon a voulu bénir, avec l'aide de Saphira, et qu'il a maudit car il ne maitrise pas assez bien la langue elfique. (Comme quoi, il faut être bon en langues étrangères pour mieux réussir dans la vie

)
Gagné.

Elva.
Eragon veut la bénir pour "la protéger des malheurs", à la demande de la mère du bébé. Mais il lance plutôt le sort pour "protéger des malheurs"... Subtile différence, infime, mais qui dans la langue elfique, devient un sort faisant subir tous les malheurs environnants à la fillette.
Une vraie malédiction.
Et elle est forcée magiquement à les ressentir, et à les soulager en permanence. Du plus petit souci jusqu'à la souffrance, ou encore les minutes d'agonie de chaque mort, et en pleine guerre, c'est pas bien jojo.
Là, c'est le tome 3: Eragon veut lever le sort, mais très délicat, pour la délivrer du fardeau. Mais les capacités de la petite sont un atout pour l'armée du Bien. Et l'une des Reines, voudrait qu'on laisse donc les choses en l'état... Afin d'utiliser le pouvoir d'Elva et sa force à ressentir, contre les armées du Mal.
Eragon "loupe" le nouveau sort, mais en partie seulement. Il s'apprête donc à retenter encore, et Elva le stoppe net pour qu'il ne recommence pas une nouvelle erreur.
Et que finalement, de rester ainsi "à moitié" normale, lui va très bien. Une partie du fardeau est levée, elle ne veut pas risquer un autre "loupé". Et puis aussi, la souffrance devenant ainsi supportable, elle n'est plus "tenue" de servir tout le monde en permanence. Et quand elle comprend qu'elle a enfin le CHOIX d'aider ou de refuser, alors Elva veut enfin garder sa liberté d'agir, et de penser. Qu'on arrête de décider pour elle. Un moment assez effrayant pour les autres. ^^
Non seulement ils perdent un atout, mais sont moralement bien obligés de le faire. Mais en plus ils ne sont pas sûrs de ce qu'Elva acceptera désormais de faire ou non. Et pour couronner le tout, elle peut deviner et connaître toutes leurs propres peurs les plus secrètes et s'en servir contre eux, désormais. Puisque maintenant la souffrance ne l'oblige plus à atténuer le malheur des autres.
Et elle le fait très bien comprendre dans ce passage. Un sacré morceau et retournement de situation.
A toi Mélisande.
