[guilde] la Compagnie du Ni
Notre jeune pingouin, lui, était un peu habitué à être regardé bizarrement. Même ici, près des entrées des souterrains peuplés de créature qui n'on comme seule limite que l'imagination des gens, un pingouin détonne toujours. Surtout quand on l'entends parler. Mais il n'avait pas l'habitude, par contre de se retrouver entourer de tant de guerriers !
Perdu, il erra un peu à travers le campement, pour constater le nombres de personnes présentes, et leur disparité...
"Des aventuriers ne ressemblent jamais au commun des mortels, mais cette compagnie là est très disparate... ils ne sont réunis que par des idées communes, laquelle s'abstient de tout sectarisme ou racisme... ce qui est meilleur pour l'Idée... mais qu'en sera-t-il de l'entente au moment crucial ?" songea-t-il...
Puis, se rappellant qu'il n'avait pas été introduit officiellement, se mit en quête de toute personne pouvant l'introduire...
Perdu, il erra un peu à travers le campement, pour constater le nombres de personnes présentes, et leur disparité...
"Des aventuriers ne ressemblent jamais au commun des mortels, mais cette compagnie là est très disparate... ils ne sont réunis que par des idées communes, laquelle s'abstient de tout sectarisme ou racisme... ce qui est meilleur pour l'Idée... mais qu'en sera-t-il de l'entente au moment crucial ?" songea-t-il...
Puis, se rappellant qu'il n'avait pas été introduit officiellement, se mit en quête de toute personne pouvant l'introduire...
Que les femmes seraient merveilleuses si l'on pouvait tomber dans leurs bras sans tomber entre leurs mains... ^_^
Lolita remarqua le pingouin qu'il avait ramené la veille en train d'errer dans le campement. Interrompant ses assouplissements matinaux, il aborda le volatil :
- Bonjour, Pingouin, comment ça va ce matin ?
- Ca va, couina l'oiseau, je cherche le chef de votre compagnie. Je veux partir à l'aventureuhhh !
- Ha oui, sourit Lolita, imaginant le pingouin dans les souterrains sombres et humides de Délain. Viens avec moi, je dois aller présenter mon rapport à Stella, je t'introduirai par la même occasion.
Et les deux compagnons se dirigèrent vers la tente de la Dame du Ni. Lolita appela de l'extérieur :
- Stella ? C'est moi, Lolita ! Je peux te voir ?
La porte de toile de la tente s'ouvrit brusquement et Stella en sortit :
- Lolita ! s'exclama-t-elle, quel bonheur de te voir rentrer sain et sauf ! Tu as l'air ma foi bien fatiguée ! Viens donc te joindre à moi pour le déjeuner, tu me raconteras ce que tu as vu. Puis, en regardant le pingouin : oh, quelle jolie bête tu nous ramènes là !
Le pingouin articula maussadement :
- Je suis pas plus une bête que vous !
Stella sourit, serrant la nageoire du pingouin :
- Oups, fit-elle avec ce petit air contrit que Lolita connaissait bien. Veuillez me pardonnez, messir Pingouin. Si vous le permettez, je voudrais m'entretenir avec Lolita, mais soyez sûre que je prendrai le temps de vous voir ensuite. En attendant, heu... vous avec faim ?
- Oh oui ! répondit le pingouin.
Stella avisa Carnage qui passait dans le coin.
- Carnage, demanda-t-elle, peux-tu te charger de trouver de la nourriture pour notre petit compagnon ?
Carnage aquiessa, entraînant l'oiseau au loin alors que Stella et Lolita disparaissaient sous la tente de la Dame.
- Alors, fit Stella en s'asseyant sur sa couche, cette mission d'éclaireur ?
- Alors, répondit Lolita, comme je l'ai déjà dit à Khrô, il y a beaucoup à faire. Heureusement, d'autres guildes sont déjà sur le terrain et combattent tant bien que mal les monstres qui arrivent.
- Comment ils arrivent, ces monstres ? Et d'abord, de quel genre de monstres s'agit-il ?
- Oh, je n'ai vu que des rats, dont certains semblent faire parti d'une race de géant, et des Morbelins, plus ou moins forts. Mais qui sait ce que recèle les profondeurs ? Tu sais bien que l'on dit que Malkiar lui-même habiterait dans les niveaux les plus profonds...
- Malkiar... soupira Stella. Son nom me rappelle Balla...
Lolita regarda sa Dame désemparée. Balla... celui qui avait asservi leur peuple. Celui qu'ils avaient réussi à fuire... Lolita repensa avec rage à cet être haineux qui était sans doute à l'origine du meurtre de sa mère. Et il pensa amèrement que toute cette rage ne serait pas de trop pour mener le combat contre les démons qui peuplaient les souterrains de Délain.
- Ils surgissent de portails dont la position semblent varier aléatoirement, d'après les informations que j'ai recueillies d'un elfe, dit Lolita poursuivant son rapport. Par contre...
- Par contre ? demanda Stella peu habituée à déceler de l'hésitation dans la voix de son camarade.
- Par contre, j'ai vu que le mal avait contaminé certains que l'on aurait pu croire nos frères, répondit Lolita en tremblant.
- Quoi ? s'exclama Stella, explique-toi !
- Je me suis fait attaqué par un nain et un homme. Même après que je leur ai sommé de cesser le combat au nom du Ni, ils ont continué à me frapper... J'y serait passé si d'autres aventuriers n'étaient venus à ma rescousse. Ils m'ont soigné et raconter que c'était chose courante de par les souterrains. Bref, il faut mieux ne pas rester trop isolé...
- Ni, murmura Stella, aide-nous à montrer ta voix aux égarés...
- Par contre, tu t'inquiétais pour le matériel. De ce côté-là, pas trop de problème. Nos magiciens pourront trouver les ingrédients qui leur sont nécessaires dans les souterrains. Moi-même, j'y ai trouvé une bonne épée.
- Très bien, Lolita, dit finalement Stella. Les informations que tu as recueilli nous seront très précieuses. Mange un peu, repose-toi et fait connaissance avec les nouveaux compagnons. Je pense que nous leverons le camp bientôt. Ces souterrains semblent avoir besoin du Ni !
- Bonjour, Pingouin, comment ça va ce matin ?
- Ca va, couina l'oiseau, je cherche le chef de votre compagnie. Je veux partir à l'aventureuhhh !
- Ha oui, sourit Lolita, imaginant le pingouin dans les souterrains sombres et humides de Délain. Viens avec moi, je dois aller présenter mon rapport à Stella, je t'introduirai par la même occasion.
Et les deux compagnons se dirigèrent vers la tente de la Dame du Ni. Lolita appela de l'extérieur :
- Stella ? C'est moi, Lolita ! Je peux te voir ?
La porte de toile de la tente s'ouvrit brusquement et Stella en sortit :
- Lolita ! s'exclama-t-elle, quel bonheur de te voir rentrer sain et sauf ! Tu as l'air ma foi bien fatiguée ! Viens donc te joindre à moi pour le déjeuner, tu me raconteras ce que tu as vu. Puis, en regardant le pingouin : oh, quelle jolie bête tu nous ramènes là !
Le pingouin articula maussadement :
- Je suis pas plus une bête que vous !
Stella sourit, serrant la nageoire du pingouin :
- Oups, fit-elle avec ce petit air contrit que Lolita connaissait bien. Veuillez me pardonnez, messir Pingouin. Si vous le permettez, je voudrais m'entretenir avec Lolita, mais soyez sûre que je prendrai le temps de vous voir ensuite. En attendant, heu... vous avec faim ?
- Oh oui ! répondit le pingouin.
Stella avisa Carnage qui passait dans le coin.
- Carnage, demanda-t-elle, peux-tu te charger de trouver de la nourriture pour notre petit compagnon ?
Carnage aquiessa, entraînant l'oiseau au loin alors que Stella et Lolita disparaissaient sous la tente de la Dame.
- Alors, fit Stella en s'asseyant sur sa couche, cette mission d'éclaireur ?
- Alors, répondit Lolita, comme je l'ai déjà dit à Khrô, il y a beaucoup à faire. Heureusement, d'autres guildes sont déjà sur le terrain et combattent tant bien que mal les monstres qui arrivent.
- Comment ils arrivent, ces monstres ? Et d'abord, de quel genre de monstres s'agit-il ?
- Oh, je n'ai vu que des rats, dont certains semblent faire parti d'une race de géant, et des Morbelins, plus ou moins forts. Mais qui sait ce que recèle les profondeurs ? Tu sais bien que l'on dit que Malkiar lui-même habiterait dans les niveaux les plus profonds...
- Malkiar... soupira Stella. Son nom me rappelle Balla...
Lolita regarda sa Dame désemparée. Balla... celui qui avait asservi leur peuple. Celui qu'ils avaient réussi à fuire... Lolita repensa avec rage à cet être haineux qui était sans doute à l'origine du meurtre de sa mère. Et il pensa amèrement que toute cette rage ne serait pas de trop pour mener le combat contre les démons qui peuplaient les souterrains de Délain.
- Ils surgissent de portails dont la position semblent varier aléatoirement, d'après les informations que j'ai recueillies d'un elfe, dit Lolita poursuivant son rapport. Par contre...
- Par contre ? demanda Stella peu habituée à déceler de l'hésitation dans la voix de son camarade.
- Par contre, j'ai vu que le mal avait contaminé certains que l'on aurait pu croire nos frères, répondit Lolita en tremblant.
- Quoi ? s'exclama Stella, explique-toi !
- Je me suis fait attaqué par un nain et un homme. Même après que je leur ai sommé de cesser le combat au nom du Ni, ils ont continué à me frapper... J'y serait passé si d'autres aventuriers n'étaient venus à ma rescousse. Ils m'ont soigné et raconter que c'était chose courante de par les souterrains. Bref, il faut mieux ne pas rester trop isolé...
- Ni, murmura Stella, aide-nous à montrer ta voix aux égarés...
- Par contre, tu t'inquiétais pour le matériel. De ce côté-là, pas trop de problème. Nos magiciens pourront trouver les ingrédients qui leur sont nécessaires dans les souterrains. Moi-même, j'y ai trouvé une bonne épée.
- Très bien, Lolita, dit finalement Stella. Les informations que tu as recueilli nous seront très précieuses. Mange un peu, repose-toi et fait connaissance avec les nouveaux compagnons. Je pense que nous leverons le camp bientôt. Ces souterrains semblent avoir besoin du Ni !
"Il faut aimer les gens
Tant qu'ils sont vivants,
Les Jean-Luc, les Jean-Luc"
Jean-Luc le ténia
Tant qu'ils sont vivants,
Les Jean-Luc, les Jean-Luc"
Jean-Luc le ténia
Carnage prend le petit pingouin avec lui, et lui fait visiter les installations du campement qu'il a lui même découvert il n'y a pas si longtemps que ça.
"Alors là tu vois ce sont nos réserves d'armes, en effet nous craignons de nous trouver à court une fois à l'intérieur des souterrains et nous préférons emporter une réserve conséquente d'armes"
"Nous emportons également beaucoup de vivres et c'est préférable car j'ai entendu dire que le morbelin roti est un plat impropre à la consommation"
"Plus important voilà notre réserve de bière.... elle est gardée jour et nuit car nous ne voulons pas qu'un raid morbelin nous prive d'une telle denrée. De plus elle est férocement gardée par notre ami Graat qui en est l'intendant général et qui a toute autorité dessus"
" Ici c'est une tente réservée spécialement pour nos magiciens, je te conseille de ne pas trop t'en approcher car elle est gardée par diverses runes de protections auxquelles il n'est pas bon de se frotter."
Finalement la curiosité l'emporta et Carnage ne put s'empêcher de demander
" Mais vraiment je suis étonné de trouver une telle créature par ici, qui plus est voulant se rendre dans les souterrains. Je pensais que les pingouins étaient des êtres pacifiques. Qu'est il arrivé? Aurais-tu subit une grande perte de la part de Malkiar toi aussi?"
"Alors là tu vois ce sont nos réserves d'armes, en effet nous craignons de nous trouver à court une fois à l'intérieur des souterrains et nous préférons emporter une réserve conséquente d'armes"
"Nous emportons également beaucoup de vivres et c'est préférable car j'ai entendu dire que le morbelin roti est un plat impropre à la consommation"
"Plus important voilà notre réserve de bière.... elle est gardée jour et nuit car nous ne voulons pas qu'un raid morbelin nous prive d'une telle denrée. De plus elle est férocement gardée par notre ami Graat qui en est l'intendant général et qui a toute autorité dessus"
" Ici c'est une tente réservée spécialement pour nos magiciens, je te conseille de ne pas trop t'en approcher car elle est gardée par diverses runes de protections auxquelles il n'est pas bon de se frotter."
Finalement la curiosité l'emporta et Carnage ne put s'empêcher de demander
" Mais vraiment je suis étonné de trouver une telle créature par ici, qui plus est voulant se rendre dans les souterrains. Je pensais que les pingouins étaient des êtres pacifiques. Qu'est il arrivé? Aurais-tu subit une grande perte de la part de Malkiar toi aussi?"
hélas, mes semblables ont été quasiment anihilés par une escouade de morbelins, nous avons suivi la piste jusqu'à l'entrée des souterrains, mais nous n'osions pas poursuivre... moi, je tiens à nous venger, et surtout venger ma petite soeur qui a été atrocement suppliciée... par un nain, m'aurait-on dit... je le trouverais... !
Que les femmes seraient merveilleuses si l'on pouvait tomber dans leurs bras sans tomber entre leurs mains... ^_^
- Stella Artmuir
- Gros bill du forum
- Messages : 1081
- Inscription : 03 nov. 2003 22:15
Au cours de la conversation, Stella s’était approchée de Carnage et de Goriun. Les paroles de Goriun réveillaient en elle des souvenirs qu’elle aurait préféré oublier à tout jamais. Elle pensait pouvoir comprendre l’état d’esprit de Goriun, et somme toute sa perception était loin d’être erronée. Combien de fois ne s’était-elle réveillée en sursaut au milieu de la nuit, avec la tête remplie d’images et de réminiscences des temps de servage. Combien de temps avaient elle passé prostrée dans sa tente, essayant de chasser toute pensée de son esprit, pour trouver un instant de calme et de repos.
Mais aujourd’hui les choses étaient bien différentes pour elle. Le but qu’elle s’était donné, qui impliquait une sorte de responsabilité envers les habitants de cette planète, avait progressivement pris dans sa tête la place que prenait autrefois tous ses cauchemars. Sa détermination remplaçait l’abattement, et le soir au coucher, la satisfaction de ce qu’elle avait accompli, et l’estimation de ce qui lui restait à faire remplaçait le désespoir et la crainte.
Pour elle, vaincre les créatures maléfiques de ce monde reviendrait certainement à définitivement détruire l’image de ses propres démons.
Aussi, les souvenirs qui renaissaient en elle du fait des paroles de Goriun éveillaient certes un peu de peur et de souffrance, mais surtout beaucoup de compassion à l’égard du petit volatile.
« Beaucoup d’entre nous sont en mesure de comprendre ce que vous ressentez en ce moment, Goriun. Cela me ferait plaisir, à moi comme à mes Compagnons, de vous accepter avec nous. Ensemble nous ferons tout pour vous aider dans votre quête. D’ailleurs il est temps de lever le camp. Demain, la Compagnie pénètrera les souterrains. Que le Ni puisse nous protéger et guider nos pas dans notre quête. »
Sur ce, elle les quitta, et se dirigea vers la tente de Lolita.
« Lolita, dors-tu ? »
Lolita : « Non, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je repense à ce que j’ai vu dans les souterrains. »
Stella entra, et s’assit en face de Lolita. « C’est à ce propos que je voulais te parler. Demain à l’aube nous plierons bagage, et nous dirigerons vers les souterrains. Combien d’entrées as-tu recensée, les grottes sont elles spacieuses ? »
Lolita : « Il n’y a qu’une entrée. La première grotte est immense. On pourrait marcher plusieurs jours sans en voir la fin, d’après ce que m’en ont dis certaines personnes. A ce niveau, les aventuriers sont très nombreux…et le créatures aussi. »
Stella : « Je ne te comprends pas, tu me parles de la première grotte. Y-en aurait-il plus d’une ? »
Lolita : « En effet, j’ai appris au cours de mes explorations que plusieurs cavernes se superposaient. La ville de Delain devait être particulièrement riche et puissante pour avoir pu façonner ainsi ses souterrains. Pour tout te dire, je suis moi-même allé dans la seconde grotte, que beaucoup nomment le niveau -1. Certains m’ont même affirmé qu’il existait encore d’autres cavernes plus profondes, mais je n’ai pas eu le temps d’aller vérifier par moi-même. »
Stella : « Et comment s’organise la vie dans ces cavernes ? »
Lolita : « C’est bien que tu m’en parles, j’allais sinon oublier de te le dire. Il semblerait qu’une sorte d’organisation existe dans les souterrains. J’ai pu apercevoir plusieurs bâtiments construits à même la roche. Des banques, des centres d’entraînements… J’ai même visité un temple de soins. De puissants prêtres y officient continuellement, afin d’aider les aventuriers en péril. D’autre part, comme je te l’ai dit, il existe beaucoup de guildes déjà présentes dans les souterrains. Certaines sont particulièrement organisées et puissantes. Malheureusement, cela vaut pour les deux cotés. »
Stella : « Les deux côtés, j’imagine que tu parles de ces humains, elfes, et nains qui ont rejoint une voie obscure, et qui attaquent leurs semblables. Je ne puis les comprendre. Les terribles événements qui embrasent les environs devraient tous nous réunir sous une seule et même bannière. La pensée des humains me laisse parfois perplexe. Enfin, ce n’est pas le moment de nous laisser abattre. Quand nous serons entrés, nous monterons le camp, et nous nous renseignerons plus activement sur la vie dans les souterrains. Je te laisse te reposer, demain sera une longue journée, sans doute la dernière fois que nous verrons le soleil d’ici longtemps. »
Mais aujourd’hui les choses étaient bien différentes pour elle. Le but qu’elle s’était donné, qui impliquait une sorte de responsabilité envers les habitants de cette planète, avait progressivement pris dans sa tête la place que prenait autrefois tous ses cauchemars. Sa détermination remplaçait l’abattement, et le soir au coucher, la satisfaction de ce qu’elle avait accompli, et l’estimation de ce qui lui restait à faire remplaçait le désespoir et la crainte.
Pour elle, vaincre les créatures maléfiques de ce monde reviendrait certainement à définitivement détruire l’image de ses propres démons.
Aussi, les souvenirs qui renaissaient en elle du fait des paroles de Goriun éveillaient certes un peu de peur et de souffrance, mais surtout beaucoup de compassion à l’égard du petit volatile.
« Beaucoup d’entre nous sont en mesure de comprendre ce que vous ressentez en ce moment, Goriun. Cela me ferait plaisir, à moi comme à mes Compagnons, de vous accepter avec nous. Ensemble nous ferons tout pour vous aider dans votre quête. D’ailleurs il est temps de lever le camp. Demain, la Compagnie pénètrera les souterrains. Que le Ni puisse nous protéger et guider nos pas dans notre quête. »
Sur ce, elle les quitta, et se dirigea vers la tente de Lolita.
« Lolita, dors-tu ? »
Lolita : « Non, je n’arrive pas à trouver le sommeil. Je repense à ce que j’ai vu dans les souterrains. »
Stella entra, et s’assit en face de Lolita. « C’est à ce propos que je voulais te parler. Demain à l’aube nous plierons bagage, et nous dirigerons vers les souterrains. Combien d’entrées as-tu recensée, les grottes sont elles spacieuses ? »
Lolita : « Il n’y a qu’une entrée. La première grotte est immense. On pourrait marcher plusieurs jours sans en voir la fin, d’après ce que m’en ont dis certaines personnes. A ce niveau, les aventuriers sont très nombreux…et le créatures aussi. »
Stella : « Je ne te comprends pas, tu me parles de la première grotte. Y-en aurait-il plus d’une ? »
Lolita : « En effet, j’ai appris au cours de mes explorations que plusieurs cavernes se superposaient. La ville de Delain devait être particulièrement riche et puissante pour avoir pu façonner ainsi ses souterrains. Pour tout te dire, je suis moi-même allé dans la seconde grotte, que beaucoup nomment le niveau -1. Certains m’ont même affirmé qu’il existait encore d’autres cavernes plus profondes, mais je n’ai pas eu le temps d’aller vérifier par moi-même. »
Stella : « Et comment s’organise la vie dans ces cavernes ? »
Lolita : « C’est bien que tu m’en parles, j’allais sinon oublier de te le dire. Il semblerait qu’une sorte d’organisation existe dans les souterrains. J’ai pu apercevoir plusieurs bâtiments construits à même la roche. Des banques, des centres d’entraînements… J’ai même visité un temple de soins. De puissants prêtres y officient continuellement, afin d’aider les aventuriers en péril. D’autre part, comme je te l’ai dit, il existe beaucoup de guildes déjà présentes dans les souterrains. Certaines sont particulièrement organisées et puissantes. Malheureusement, cela vaut pour les deux cotés. »
Stella : « Les deux côtés, j’imagine que tu parles de ces humains, elfes, et nains qui ont rejoint une voie obscure, et qui attaquent leurs semblables. Je ne puis les comprendre. Les terribles événements qui embrasent les environs devraient tous nous réunir sous une seule et même bannière. La pensée des humains me laisse parfois perplexe. Enfin, ce n’est pas le moment de nous laisser abattre. Quand nous serons entrés, nous monterons le camp, et nous nous renseignerons plus activement sur la vie dans les souterrains. Je te laisse te reposer, demain sera une longue journée, sans doute la dernière fois que nous verrons le soleil d’ici longtemps. »
We are the Knights who say Ni.
- Stella Artmuir
- Gros bill du forum
- Messages : 1081
- Inscription : 03 nov. 2003 22:15
La nuit fut calme au campement. Les compagnons avaient longuement fêté la veille l’arrivée de nouveaux membres. Et l’idée que c’était peut-être la dernière nuit calme d’ici un certains temps avait décidé même les plus méfiants à se reposer.
Le lendemain aux aurores eut lieu la première des séparations de la journée. Il avait été décidé que deux éclaireurs partiraient en avant pour dresser un premier aperçu des souterrains. Lolita et Krhô-le-bô s’étaient portés volontaires. Mais c’est avec crainte que certains les voyaient partir. Au fur et à mesure que la Compagnie se rapprochait des souterrains ces derniers temps, les rumeurs quant aux monstres qui y vivaient s’amplifiaient sans cesse. Cela était parti des animaux d’une taille anormale, jusqu’aux monstres de légende plus récemment.
A vrai dire, dans les tavernes on parlait beaucoup des souterrains, et cela allait des témoignages visiblement objectifs, jusqu’aux racontars dont la véracité était plus difficilement vérifiable, comme par exemple la présence de dragons, ou autres créatures magiques.
Dès leur départ, les compagnons s’attelèrent au démantèlement du camp. Le camp serait monté dans les souterrains, ou devant l’entrée si le contraire n’était pas possible. Tout avait été prévu pour en faire un havre de paix, même dans un endroit qui ne s’y prêterait pas vraiment.
Puis ce fut le moment du départ. Avant de se diriger vers les souterrains, les Compagnons passèrent par le proche village, où ils firent le ravitaillement au maximum de ce que les mules pouvaient porter, en nourriture et en boissons en tout genre.
La route était désormais assez fréquentée, on voyait beaucoup de convois entiers se déplacer lentement vers les souterrains, sans doute de l’approvisionnement pour l’organisation qui semblait s’y développer. Mais il y avait surtout beaucoup de groupes disparates, de toutes origines, montés sur de beaux chevaux harnachés d’or ou allant à pied sobrement vêtus. Au gré des discussions, on pouvait entendre les plus grandes fables que l’ont puisse imaginer a propos des souterrains. Certains même n’étaient pas au courant de la nature maléfique des souterrains, et pensaient simplement partir à la chasse au trésor contre de magnifiques créatures de légendes, dragons et autres licornes.
Au fur et à mesure que l’on approchait des souterrains, les villages rencontrés avaient été fortifiés au plus vite, avec les moyens et les connaissances du bord. Certains villages avaient été abandonnés, voir rasés par les quelques raids morbelins en dehors des souterrains. Mais ce qui contrastait avec la peur ambiante, c’était la joie manifeste de certains commerçants, avec cet afflux nouveau d’aventuriers. Les tavernes étaient pleines, et les artisans forgerons étaient débordés de commandes d’armes et autre équipement militaire.
Le midi était passé depuis quelque temps quand la Compagnie arrivait en vue du temple de Io, ou toute l’affaire avait commencé d’après la rumeur. L’activité y était frénétique, les prêtres avaient en effet pris à leur charge l’organisation dans les souterrains. C'est-à-dire qu’ils devaient gérer les multiples temples de soins qui avaient été construits à la va vite dans les souterrains, en approvisionnement, ils devaient aussi gérer un roulement dans la présence des prêtres dans les souterrains. En effet, leur travail à l’intérieur était particulièrement éprouvant, tant était important le nombre d’aventuriers à soigner, ou a ressusciter. De plus, ils avaient également monté un semblant d’organisation administrative de recensement des aventuriers dans les souterrains. Ce dernier point montrait qu’il devait y avoir beaucoup d’aventuriers à avoir répondus à l’appel.
Le lendemain aux aurores eut lieu la première des séparations de la journée. Il avait été décidé que deux éclaireurs partiraient en avant pour dresser un premier aperçu des souterrains. Lolita et Krhô-le-bô s’étaient portés volontaires. Mais c’est avec crainte que certains les voyaient partir. Au fur et à mesure que la Compagnie se rapprochait des souterrains ces derniers temps, les rumeurs quant aux monstres qui y vivaient s’amplifiaient sans cesse. Cela était parti des animaux d’une taille anormale, jusqu’aux monstres de légende plus récemment.
A vrai dire, dans les tavernes on parlait beaucoup des souterrains, et cela allait des témoignages visiblement objectifs, jusqu’aux racontars dont la véracité était plus difficilement vérifiable, comme par exemple la présence de dragons, ou autres créatures magiques.
Dès leur départ, les compagnons s’attelèrent au démantèlement du camp. Le camp serait monté dans les souterrains, ou devant l’entrée si le contraire n’était pas possible. Tout avait été prévu pour en faire un havre de paix, même dans un endroit qui ne s’y prêterait pas vraiment.
Puis ce fut le moment du départ. Avant de se diriger vers les souterrains, les Compagnons passèrent par le proche village, où ils firent le ravitaillement au maximum de ce que les mules pouvaient porter, en nourriture et en boissons en tout genre.
La route était désormais assez fréquentée, on voyait beaucoup de convois entiers se déplacer lentement vers les souterrains, sans doute de l’approvisionnement pour l’organisation qui semblait s’y développer. Mais il y avait surtout beaucoup de groupes disparates, de toutes origines, montés sur de beaux chevaux harnachés d’or ou allant à pied sobrement vêtus. Au gré des discussions, on pouvait entendre les plus grandes fables que l’ont puisse imaginer a propos des souterrains. Certains même n’étaient pas au courant de la nature maléfique des souterrains, et pensaient simplement partir à la chasse au trésor contre de magnifiques créatures de légendes, dragons et autres licornes.
Au fur et à mesure que l’on approchait des souterrains, les villages rencontrés avaient été fortifiés au plus vite, avec les moyens et les connaissances du bord. Certains villages avaient été abandonnés, voir rasés par les quelques raids morbelins en dehors des souterrains. Mais ce qui contrastait avec la peur ambiante, c’était la joie manifeste de certains commerçants, avec cet afflux nouveau d’aventuriers. Les tavernes étaient pleines, et les artisans forgerons étaient débordés de commandes d’armes et autre équipement militaire.
Le midi était passé depuis quelque temps quand la Compagnie arrivait en vue du temple de Io, ou toute l’affaire avait commencé d’après la rumeur. L’activité y était frénétique, les prêtres avaient en effet pris à leur charge l’organisation dans les souterrains. C'est-à-dire qu’ils devaient gérer les multiples temples de soins qui avaient été construits à la va vite dans les souterrains, en approvisionnement, ils devaient aussi gérer un roulement dans la présence des prêtres dans les souterrains. En effet, leur travail à l’intérieur était particulièrement éprouvant, tant était important le nombre d’aventuriers à soigner, ou a ressusciter. De plus, ils avaient également monté un semblant d’organisation administrative de recensement des aventuriers dans les souterrains. Ce dernier point montrait qu’il devait y avoir beaucoup d’aventuriers à avoir répondus à l’appel.
We are the Knights who say Ni.
- Stella Artmuir
- Gros bill du forum
- Messages : 1081
- Inscription : 03 nov. 2003 22:15
Et puis, ce fut le moment ou la Compagnie aperçu les escaliers. Désormais, une grande porte fortifiée bloquait l’accès aux souterrains, pour essayer de contenir les hordes démoniaques à l’intérieur. Il était temps d’y pénétrer.
Stella regarda chacun d’entre eux. « Mes chers amis, maintenant commence réellement notre quête. Nous n’aurons de répit que quand cette terrible menace aura disparue. Je vous laisse une heure. Profitons du soleil, et de l’air frais tant que nous le pouvons. Si nous échouons, plus jamais nous ne pourrons admirer la beauté de ce monde.».
Les compagnons se réunirent à l’écart de l’agitation, et pendant une heure, chacun se reposa, pour beaucoup allongés dans l’herbe fraîche (une autre chose qu’ils ne verraient pas d’ici longtemps). Chacun pensa aux motivations qui l’avaient poussé jusqu’ici, réminiscences d’un passé cruel pour certains, promesses d’un avenir brillant pour d’autres.
Lorsque le temps fut écoulé, ils se relevèrent, au début dans un silence total, puis ils commencèrent à rire en se regardant, et a se serrer fraternellement. On n’aurait pu imaginer le bonheur qu’ils éprouvaient, et particulièrement Stella, en ce moment.
Les formalités d’entrée ayant été réglées, la Compagnie s’engagea dans le grand escalier qui s’engouffrait dans les profondeurs de la terre. Chacun désormais était sur ses gardes. Les prêtres à l’entrée les avaient prévenu que les monstres n’étaient pas les seules menaces auxquelles ils devraient résister. Eux aussi faisaient allusion aux humains pervertis par l’humeur maléfique de ces lieux.
Des torches disposées le long des murs laissait apercevoir de vieilles inscriptions à moitié recouvertes par une sorte de lichen. Pour beaucoup, il ne s’agissait que d’une marque du passage de tel ou tel aventurier. Mais parfois, une tache sanglante s’étalait sur le mur. Chose étrange, on pouvait remarquer par endroit une marque sanglante, mais qui semblait volontaire : comme si on avait apposé sa main recouverte de sang contre le mur. Parmi les aventuriers qui descendaient, certains avaient parfois entendu parler d’une organisation appelée la Main du Mal, à laquelle se symbole pourrait bien être lier. Dans l’escalier, on entendait que les pas et les souffles des aventuriers, plus quelques conversations a voix basse. Chacun était en alerte, en proie à une excitation mêlée de peur.
Et puis soudain, un panonceau disposé sur le mur indiqua l’arrivée dans les souterrains. Et au même moment, une clameur retenti d’un peu plus loin. Il semblait qu’un combat fasse rage dans les environs. Des cris de souffrance déchiraient le relatif silence qui régnait jusque la. Des feulements d’animaux, des grognements gutturaux. L’issue des escaliers était relativement éclairée, ce qui permit aux compagnons de rapidement appréhender la scène.
Un énorme rat, entouré de plus petits (mais tout de même anormalement gros) s’acharnait sur un petit groupe d’aventuriers malencontreux. Beaucoup étaient déjà tombés, et les autres combattaient de toute leur rage, aidés par des magiciens qui se tenaient un peu à l’écart.
Il ne fallut que le temps d’un bref coup d’œil entre les compagnons pour que ceux-ci se jettent dans la bataille. Les autres guerriers qui étaient descendus avec la Compagnie fondirent de même sur les monstres. Cet assaut les fit reculer quelque peu, et les aventuriers qui étaient tombés purent être retirés du combat. Alors que la bataille tournait à l’avantage des aventuriers, un terrible feulement emplit la caverne. Sans pouvoir cesser le combat, tous jetèrent de brefs œillades aux alentours. Et c’est avec horreur que les compagnons virent lentement s’avancer une horde d’arachnides monstrueusement grandes. Stella essayait d’organiser la bataille, elle cria aux compagnons de surtout rester groupés. Mais les bruits du combat étouffaient ses paroles. Ceux qui avaient tout de même entendu essayaient de se rapprocher, mais c’était vain, car ils étaient sans cesse assaillis par quelque monstre, et poussé à se décaler d’un autre coté.
Bientôt, Stella n’apercevait plus de ces compagnons que Graat, lequel était depuis le début resté à coté d’elle, taillant sauvagement les pattes des araignées qui approchaient. C’est ainsi que la Compagnie se dispersa pour son malheur dans les souterrains, à peine elle y était entrée.
Stella regarda chacun d’entre eux. « Mes chers amis, maintenant commence réellement notre quête. Nous n’aurons de répit que quand cette terrible menace aura disparue. Je vous laisse une heure. Profitons du soleil, et de l’air frais tant que nous le pouvons. Si nous échouons, plus jamais nous ne pourrons admirer la beauté de ce monde.».
Les compagnons se réunirent à l’écart de l’agitation, et pendant une heure, chacun se reposa, pour beaucoup allongés dans l’herbe fraîche (une autre chose qu’ils ne verraient pas d’ici longtemps). Chacun pensa aux motivations qui l’avaient poussé jusqu’ici, réminiscences d’un passé cruel pour certains, promesses d’un avenir brillant pour d’autres.
Lorsque le temps fut écoulé, ils se relevèrent, au début dans un silence total, puis ils commencèrent à rire en se regardant, et a se serrer fraternellement. On n’aurait pu imaginer le bonheur qu’ils éprouvaient, et particulièrement Stella, en ce moment.
Les formalités d’entrée ayant été réglées, la Compagnie s’engagea dans le grand escalier qui s’engouffrait dans les profondeurs de la terre. Chacun désormais était sur ses gardes. Les prêtres à l’entrée les avaient prévenu que les monstres n’étaient pas les seules menaces auxquelles ils devraient résister. Eux aussi faisaient allusion aux humains pervertis par l’humeur maléfique de ces lieux.
Des torches disposées le long des murs laissait apercevoir de vieilles inscriptions à moitié recouvertes par une sorte de lichen. Pour beaucoup, il ne s’agissait que d’une marque du passage de tel ou tel aventurier. Mais parfois, une tache sanglante s’étalait sur le mur. Chose étrange, on pouvait remarquer par endroit une marque sanglante, mais qui semblait volontaire : comme si on avait apposé sa main recouverte de sang contre le mur. Parmi les aventuriers qui descendaient, certains avaient parfois entendu parler d’une organisation appelée la Main du Mal, à laquelle se symbole pourrait bien être lier. Dans l’escalier, on entendait que les pas et les souffles des aventuriers, plus quelques conversations a voix basse. Chacun était en alerte, en proie à une excitation mêlée de peur.
Et puis soudain, un panonceau disposé sur le mur indiqua l’arrivée dans les souterrains. Et au même moment, une clameur retenti d’un peu plus loin. Il semblait qu’un combat fasse rage dans les environs. Des cris de souffrance déchiraient le relatif silence qui régnait jusque la. Des feulements d’animaux, des grognements gutturaux. L’issue des escaliers était relativement éclairée, ce qui permit aux compagnons de rapidement appréhender la scène.
Un énorme rat, entouré de plus petits (mais tout de même anormalement gros) s’acharnait sur un petit groupe d’aventuriers malencontreux. Beaucoup étaient déjà tombés, et les autres combattaient de toute leur rage, aidés par des magiciens qui se tenaient un peu à l’écart.
Il ne fallut que le temps d’un bref coup d’œil entre les compagnons pour que ceux-ci se jettent dans la bataille. Les autres guerriers qui étaient descendus avec la Compagnie fondirent de même sur les monstres. Cet assaut les fit reculer quelque peu, et les aventuriers qui étaient tombés purent être retirés du combat. Alors que la bataille tournait à l’avantage des aventuriers, un terrible feulement emplit la caverne. Sans pouvoir cesser le combat, tous jetèrent de brefs œillades aux alentours. Et c’est avec horreur que les compagnons virent lentement s’avancer une horde d’arachnides monstrueusement grandes. Stella essayait d’organiser la bataille, elle cria aux compagnons de surtout rester groupés. Mais les bruits du combat étouffaient ses paroles. Ceux qui avaient tout de même entendu essayaient de se rapprocher, mais c’était vain, car ils étaient sans cesse assaillis par quelque monstre, et poussé à se décaler d’un autre coté.
Bientôt, Stella n’apercevait plus de ces compagnons que Graat, lequel était depuis le début resté à coté d’elle, taillant sauvagement les pattes des araignées qui approchaient. C’est ainsi que la Compagnie se dispersa pour son malheur dans les souterrains, à peine elle y était entrée.
We are the Knights who say Ni.
Hein?! Quoi??? mais chuis où là?? keski spasse??? Ah oui j'ai une idée: j'vais ouvrir les yeux..
Attention, à la une, à la deux, à la tr.... AAÏIIIEEUUU!!! bouf... trop gros effort, j'abandonne...
*un temps incertain plus tard*
Hein?! Quoi??? mais chuis où là?? keski spasse???
... ah oui, jme souviens, j'avais essayé d'ouvrir les yeux et ça m'avait fait trop mal alors jme suis rendormi aussi sec. bon deuxième essai:
Attention, à la une, à la deux, à la tr.... AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!! j'y vois rien AU SECOURS JE SUIS AVEUGLE SAUVEZ MOI!!! je pourrais plus jamais boire une bière sans m'en mettre partout dans ma si belle barbe.. ô Ni pourquoi m'a tu abandonné... bouhouhouhouhou.... *snif* *sob* *ouinouin*...
Hé mais keski space?? on me touche non arrêtez, pas le visage, NON!! allez vous-en vile créature et tiens et tiens!! paf paf.. *PAF* ZZzzzzzz
*encore plus tard*
WAAAAAAAAA!!!!!!!!! Je vois!!!! que la vie est belle oh merveille des merveilles!!! Alleluïa!! Alleluïa!!
J'y vois!!!! J'y vois!!!! Gloire au Ni tout puissant!!
-Pour l'instant c'est plutôt à Mars que vous devriez rendre hommage...
Hein? koi? c'est qui ce gars en robe avec un coquard?? il est ridicule
- Et surtout à la patience de ses serviteurs dont je suis qui vous ont enlevé vos bandages au visage malgrés votre résistance dont je porte encore les marques (*montrant son oeil*), je suis désolé vous avez sans doutes mal au crâne mais nous avons été forcé de vous assommer...
Hein? Quoi j'comprend rien?? Et quel est le rapport entre Mars et le fait que j'ai retrouvé la vue?
-[faiblement] mais qu'il est con..
-Toi être dans temple Mars compris?
Ho ça va hein arrêtez de faire votre malin hein? Oui j'ai compris Mars c le dieu Gérisseur des aveugles. Mais ça me dit pas ce que je fous ici ni pourquoi j'étais aveugleun moment... Prenez pas cet air constérné, je sais que j'ai pas rêvé, on en a même profité pour m'attaquer.
-[l'air effectivemlent consterné quoique le mot soit un peu faible] Toi jamais avoir été aveugle, toi avoir eu bandage sur les yeux parce que toi avoir été blessé au visage quand toi avoir été amené ici inconscient.
-Toi pas avoir été attaqué pendant visage bandé, nous avoir voulu retirer pansements et toi t'être débattu comme un couil---. Toi avoir fait moi coquard, nous avoir dû assommer toi pour enlever bandage. Toi compris??
[la tête dans les mains, luttant contre une soudaine et violente migraine] auh oui, je crois, mais vous êtes qui??
le prêtre soupira et se retira
Bob le Chevellu, nain de son état
[/i]
Attention, à la une, à la deux, à la tr.... AAÏIIIEEUUU!!! bouf... trop gros effort, j'abandonne...
*un temps incertain plus tard*
Hein?! Quoi??? mais chuis où là?? keski spasse???
... ah oui, jme souviens, j'avais essayé d'ouvrir les yeux et ça m'avait fait trop mal alors jme suis rendormi aussi sec. bon deuxième essai:
Attention, à la une, à la deux, à la tr.... AAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!! j'y vois rien AU SECOURS JE SUIS AVEUGLE SAUVEZ MOI!!! je pourrais plus jamais boire une bière sans m'en mettre partout dans ma si belle barbe.. ô Ni pourquoi m'a tu abandonné... bouhouhouhouhou.... *snif* *sob* *ouinouin*...
Hé mais keski space?? on me touche non arrêtez, pas le visage, NON!! allez vous-en vile créature et tiens et tiens!! paf paf.. *PAF* ZZzzzzzz
*encore plus tard*
WAAAAAAAAA!!!!!!!!! Je vois!!!! que la vie est belle oh merveille des merveilles!!! Alleluïa!! Alleluïa!!
J'y vois!!!! J'y vois!!!! Gloire au Ni tout puissant!!
-Pour l'instant c'est plutôt à Mars que vous devriez rendre hommage...
Hein? koi? c'est qui ce gars en robe avec un coquard?? il est ridicule
- Et surtout à la patience de ses serviteurs dont je suis qui vous ont enlevé vos bandages au visage malgrés votre résistance dont je porte encore les marques (*montrant son oeil*), je suis désolé vous avez sans doutes mal au crâne mais nous avons été forcé de vous assommer...
Hein? Quoi j'comprend rien?? Et quel est le rapport entre Mars et le fait que j'ai retrouvé la vue?
-[faiblement] mais qu'il est con..
-Toi être dans temple Mars compris?
Ho ça va hein arrêtez de faire votre malin hein? Oui j'ai compris Mars c le dieu Gérisseur des aveugles. Mais ça me dit pas ce que je fous ici ni pourquoi j'étais aveugleun moment... Prenez pas cet air constérné, je sais que j'ai pas rêvé, on en a même profité pour m'attaquer.
-[l'air effectivemlent consterné quoique le mot soit un peu faible] Toi jamais avoir été aveugle, toi avoir eu bandage sur les yeux parce que toi avoir été blessé au visage quand toi avoir été amené ici inconscient.
-Toi pas avoir été attaqué pendant visage bandé, nous avoir voulu retirer pansements et toi t'être débattu comme un couil---. Toi avoir fait moi coquard, nous avoir dû assommer toi pour enlever bandage. Toi compris??
[la tête dans les mains, luttant contre une soudaine et violente migraine] auh oui, je crois, mais vous êtes qui??
le prêtre soupira et se retira
Bob le Chevellu, nain de son état
[/i]
c'est signer
ça n'a ni queue ni tête son histoire...
*le nain referma les yeux puis se relva d'un coup en sursaut*
AAAAAAAAAAARRRRRRRRRHRHHHHHHH
*le prêtre revint*
LAAA BIERRRREEE!!!!!!
*le prêtre repartit*
NON RESTEZ!!! LA BIERE!!! JE SUIS SUR QUE JAVAIS DE LA BIERE!!!!!
*une voix au loin répondit* non vous n'aviez pas de bière en arrivant, vous n'aviez rien que vos cou----- entre les mains ou du moins ce qu'il en restait...
*jetant un regard à son entrejambe comme pour se rassurer* VOLEUR! MENTEUR! MA BIERE!!
*il se leva alors et partit en courant dans la direction d'où venait la voix du saint homme, ou du moins, voulut-il le faire car il se prit les pieds dans ses draps et se réassomma sur le carelage marbré du temple*
Du sommeil très agité qui suivit, il garde les images nettes d'un rêve, non, trop réaliste pour un rêve, plutôt d'un souvenir, celui d'une entrée dans un monde nouveau et par la même occasion dans le chaos le plus complet. Un réflexe: sauver la bière (peut-être aller prendre une arme eut-il été plus judicieux), arriver au chariot trop tard, déjà des créatures étranges en sont maîtres, un cri dans la furie "LES MORBELINS!!!", foncer quand même, ramener au moins un tonneau, argg!!! des pates griffues, un rat sur son visage et puis après plus rien
*plus tard, le nain se réveille*
ça y'es je me souviens!!! on est à delain!!
-dans les souterrains plus précisémment -fis la voix du prêtre- puisque vous semblez vous être enfin totallement remi, je vous invite à quitter les lieux et à essayer de survivre, je ne me fais pas de souci, si vous êtes assez prudent: j'ai vu de quoi vos petits bras son capables...
Et comment que je m'en vais!! petit bras toi même, voleur de bière, prêtre de mes deux.
*sur ce, le nain se fit jeter dehors*
*moralité: un [temple de] Mars et ça repart]*
*autre moralité, la patience des prêtres est légendaire, mais la gratitude des nains n'est qu'une légende*
*le nain referma les yeux puis se relva d'un coup en sursaut*
AAAAAAAAAAARRRRRRRRRHRHHHHHHH
*le prêtre revint*
LAAA BIERRRREEE!!!!!!
*le prêtre repartit*
NON RESTEZ!!! LA BIERE!!! JE SUIS SUR QUE JAVAIS DE LA BIERE!!!!!
*une voix au loin répondit* non vous n'aviez pas de bière en arrivant, vous n'aviez rien que vos cou----- entre les mains ou du moins ce qu'il en restait...
*jetant un regard à son entrejambe comme pour se rassurer* VOLEUR! MENTEUR! MA BIERE!!
*il se leva alors et partit en courant dans la direction d'où venait la voix du saint homme, ou du moins, voulut-il le faire car il se prit les pieds dans ses draps et se réassomma sur le carelage marbré du temple*
Du sommeil très agité qui suivit, il garde les images nettes d'un rêve, non, trop réaliste pour un rêve, plutôt d'un souvenir, celui d'une entrée dans un monde nouveau et par la même occasion dans le chaos le plus complet. Un réflexe: sauver la bière (peut-être aller prendre une arme eut-il été plus judicieux), arriver au chariot trop tard, déjà des créatures étranges en sont maîtres, un cri dans la furie "LES MORBELINS!!!", foncer quand même, ramener au moins un tonneau, argg!!! des pates griffues, un rat sur son visage et puis après plus rien
*plus tard, le nain se réveille*
ça y'es je me souviens!!! on est à delain!!
-dans les souterrains plus précisémment -fis la voix du prêtre- puisque vous semblez vous être enfin totallement remi, je vous invite à quitter les lieux et à essayer de survivre, je ne me fais pas de souci, si vous êtes assez prudent: j'ai vu de quoi vos petits bras son capables...
Et comment que je m'en vais!! petit bras toi même, voleur de bière, prêtre de mes deux.
*sur ce, le nain se fit jeter dehors*
*moralité: un [temple de] Mars et ça repart]*
*autre moralité, la patience des prêtres est légendaire, mais la gratitude des nains n'est qu'une légende*
c'est signer
- Stella Artmuir
- Gros bill du forum
- Messages : 1081
- Inscription : 03 nov. 2003 22:15
Noir. Totalement noir.
Mes yeux sont-ils vraiment ouverts ? Je le crois bien. Je n’en suis plus très sure après tout.
Toute cette noirceur.
Je ne vois rien, soit, mais je sent. Qu’est-ce que cela sent ? Tient. C’est… c’est…
Noir. Intégralement noir.
Cette odeur. Elle me glace le sang. Une odeur noire, mauvaise.
Noire ou rouge ? Je ne sais plus. Elle me glace le sang. Mon sang ?
Oui, mon sang, et un autre, et encore un autre. Une infinité. Je sais.
Cet endroit sent la mort.
Ma mort peut-être. Comment pourrais-je le savoir.
Noir. Infiniment noir.
Et ce bourdonnement que j’entends. Sourd, grave, profond. Cela vient de ma propre tête, à l’évidence. Mais rien d’autre, rien.
Je vais essayer de toucher. Je pose mes mains à côté de moi.
D’un côté, une pierre froide, glaciale même. Noire. De l’autre, un peu de chaleur. Chaleur éphémère. Elle s’en va. C’est un corps. Un corps mort !
J’ôte rapidement mes mains, et je les pose sur mes genoux. Cette chaleur. Si douce.
Noir.
Je ne veux plus bouger. Je ne veux plus voir, plus entendre. Je ne veux plus sentir la mort qui m’entoure. Qui m’agresse, de toute part. Qui me cherche. Qui m’emporte…
Mes yeux sont-ils vraiment ouverts ? Je le crois bien. Je n’en suis plus très sure après tout.
Toute cette noirceur.
Je ne vois rien, soit, mais je sent. Qu’est-ce que cela sent ? Tient. C’est… c’est…
Noir. Intégralement noir.
Cette odeur. Elle me glace le sang. Une odeur noire, mauvaise.
Noire ou rouge ? Je ne sais plus. Elle me glace le sang. Mon sang ?
Oui, mon sang, et un autre, et encore un autre. Une infinité. Je sais.
Cet endroit sent la mort.
Ma mort peut-être. Comment pourrais-je le savoir.
Noir. Infiniment noir.
Et ce bourdonnement que j’entends. Sourd, grave, profond. Cela vient de ma propre tête, à l’évidence. Mais rien d’autre, rien.
Je vais essayer de toucher. Je pose mes mains à côté de moi.
D’un côté, une pierre froide, glaciale même. Noire. De l’autre, un peu de chaleur. Chaleur éphémère. Elle s’en va. C’est un corps. Un corps mort !
J’ôte rapidement mes mains, et je les pose sur mes genoux. Cette chaleur. Si douce.
Noir.
Je ne veux plus bouger. Je ne veux plus voir, plus entendre. Je ne veux plus sentir la mort qui m’entoure. Qui m’agresse, de toute part. Qui me cherche. Qui m’emporte…
We are the Knights who say Ni.
- Stella Artmuir
- Gros bill du forum
- Messages : 1081
- Inscription : 03 nov. 2003 22:15
Journal d’Ilivair Tenilië, prêtresse de la Maison de la Nature.
Cette journée fut rude. Aussi rude que la précédente, celle d’avant, celle d’encore avant également. Cela fait longtemps que cela dure. Et j’ai bien peut que cela ne finisse pas de sitôt.
Il nous a été proposé des « échanges » avec les temples extérieurs. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas vu la lumière du jour, autrement que ces raies qui transparaissent de la voûte terreuse. Le travail ici est très fatiguant, physiquement comme moralement.
Mais les voyages jusqu’à l’extérieur sont rares et difficiles. Beaucoup des accès ont été coupés. Et les routes ici bas sont à l’opposé d’êtres sures, même pour nous autres prêtresses et prêtres.
Aujourd’hui, c’est la résurrection d’une femme qui m’a marquée. Quand je me suis emparée de son âme, et ramené son corps, elle m’a semblée si tourmentée.
Elle était toute recroquevillée sur elle-même. Son âme commençait à être envahie par la noirceur ambiante. Je ne crois pas qu’elle a souffert physiquement. Mais son esprit…
Je pense qu’elle vient de pénétrer les souterrains. Cela doit être la première fois. Qu’y fait-elle ? Ces lieux ne sont pas fait pour de jeunes femmes comme elle. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je vois cela. Ce sont des fois de vrais gamins que nous accueillons dans notre temple. Enfin bon…
Cette jeune dame, son esprit était fermé, isolé sur lui-même. Elle est morte seule. Cela m’a troublé, un peu plus que les gens que l’on reçoit habituellement. Celle-là s’est éteinte lentement, elle n’était que légèrement blessée. Mais elle s’est laissée aller, ses blessures étaient psychiques.
Elle a mis longtemps à revenir à elle. Bien après que la vie ait à nouveau pénétré son corps.
Elle était toujours crispée, recueillie sur elle-même. Au bout d’un certain temps, elle commença à parler, d’une voix faible. Mais dans le silence de l’alcôve où nous l’avions placée, ces murmures emplissaient un vide, comme une sorte de bruissement de feuilles.
Incompréhensible au début, puis, çà et là, des bribes de phrases apparaissaient. Un sens sortait de ce chaos verbal.
Ses compagnons, elle avait perdu ses compagnons, tous sans exception. C’est cela qui l’avait marqué, bien plus que l’attaque qu’elle avait subie.
Plusieurs noms étaient répétés. Des allusions bizarres à une compagnie… du ni ? Un jardinet ?
J’essayais de calmer ses délires, en lui tenant les mains, en lui parlant posément et clairement, en la réconfortant autant que je le pouvais.
Elle se rendormit lentement, son corps se décrispa. Bientôt, elle s’endormait sereinement, son corps semblait calme et reposé. Nul n’aurait pu imaginer en la voyant ce qu’elle venait de vivre.
Cette journée fut rude. Aussi rude que la précédente, celle d’avant, celle d’encore avant également. Cela fait longtemps que cela dure. Et j’ai bien peut que cela ne finisse pas de sitôt.
Il nous a été proposé des « échanges » avec les temples extérieurs. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas vu la lumière du jour, autrement que ces raies qui transparaissent de la voûte terreuse. Le travail ici est très fatiguant, physiquement comme moralement.
Mais les voyages jusqu’à l’extérieur sont rares et difficiles. Beaucoup des accès ont été coupés. Et les routes ici bas sont à l’opposé d’êtres sures, même pour nous autres prêtresses et prêtres.
Aujourd’hui, c’est la résurrection d’une femme qui m’a marquée. Quand je me suis emparée de son âme, et ramené son corps, elle m’a semblée si tourmentée.
Elle était toute recroquevillée sur elle-même. Son âme commençait à être envahie par la noirceur ambiante. Je ne crois pas qu’elle a souffert physiquement. Mais son esprit…
Je pense qu’elle vient de pénétrer les souterrains. Cela doit être la première fois. Qu’y fait-elle ? Ces lieux ne sont pas fait pour de jeunes femmes comme elle. Pourtant, ce n’est pas la première fois que je vois cela. Ce sont des fois de vrais gamins que nous accueillons dans notre temple. Enfin bon…
Cette jeune dame, son esprit était fermé, isolé sur lui-même. Elle est morte seule. Cela m’a troublé, un peu plus que les gens que l’on reçoit habituellement. Celle-là s’est éteinte lentement, elle n’était que légèrement blessée. Mais elle s’est laissée aller, ses blessures étaient psychiques.
Elle a mis longtemps à revenir à elle. Bien après que la vie ait à nouveau pénétré son corps.
Elle était toujours crispée, recueillie sur elle-même. Au bout d’un certain temps, elle commença à parler, d’une voix faible. Mais dans le silence de l’alcôve où nous l’avions placée, ces murmures emplissaient un vide, comme une sorte de bruissement de feuilles.
Incompréhensible au début, puis, çà et là, des bribes de phrases apparaissaient. Un sens sortait de ce chaos verbal.
Ses compagnons, elle avait perdu ses compagnons, tous sans exception. C’est cela qui l’avait marqué, bien plus que l’attaque qu’elle avait subie.
Plusieurs noms étaient répétés. Des allusions bizarres à une compagnie… du ni ? Un jardinet ?
J’essayais de calmer ses délires, en lui tenant les mains, en lui parlant posément et clairement, en la réconfortant autant que je le pouvais.
Elle se rendormit lentement, son corps se décrispa. Bientôt, elle s’endormait sereinement, son corps semblait calme et reposé. Nul n’aurait pu imaginer en la voyant ce qu’elle venait de vivre.
We are the Knights who say Ni.
- Stella Artmuir
- Gros bill du forum
- Messages : 1081
- Inscription : 03 nov. 2003 22:15
inter-mèdhe
Il court, il court, le nain.
Du haut de sa fière carrure, il regarde le monde autour de lui.
Il court, il court dans la caverne. Ses pas majestueux résonnent dans l’immensité obscure des souterrains. Les échos s’entrechoquent, se mêlent, se combinent pour former une douce mélopée qui ravit les oreilles de chacun.
C’est qu’il chante aussi. En courant, il chante. Des chansons douces, qu’auraient pu nous chanter nos mamans. Des chansons poétiques sur l’ivresse de la vie, de l’alcool de chez Momo. Sur l’amour d’un jour, l’amour bohème, qui transperce nos cœurs, mais fuis quiconque souhaiterait le dompter. Il chante aussi la mort. Des mélodies tristes, abouties dans leur interprétation de cette mort, et de la transfiguration qui s’ensuit.
Désormais, il est en vue. Ses capteurs extérieurs ont détectés la présence de cavitations à une centaine de mètres à 12h. Il passe en mode actif, et se locke sur sa cible. C’est devenu un vrai boulet de canon. Son centre de gravité très proche du sol lui permet une meilleure stabilité. Et sa faible prise au vent accroît la puissance de son inertie. Il prépare sa requête diplomatique, la serrant fermement à deux mains au niveau du manche. Quand il arrive à portée de voix, il déclenche bruyamment une sorte de sonar actif, et crie un puissant : « taiault ! ». D’aucuns en ce moment oseraient lui répondre de la fermer.
Et là, c’est le drame, tout s’enchaîne… pour le pauvre morbelin.
Issu d’une famille nombreuse, Gruhar Kroll vis la mort de ses parents alors qu’il avait 3 mois. Il n’oublia jamais le basilic qui négligemment attrapa sa mère par un pied, et l’avala comme on aspire un spaghetto bien saucé. Et son père, voyant cela, qui mourra héroïquement d’une rupture d’anévrisme en fuyant le monstre reptilien. Placé dans une famille d’accueil trolle, avec ses 16 frères, sœurs et autres, il eu beaucoup de difficultés pour s’affirmer au sein de cette fratrie.
Quand il découvrit sa voie, la peinture expressionniste, cela bizarrement ne sembla pas convaincre son père adoptif, lequel ne pratiquait la peinture que pour les ravalements annuels des souterrains, à coups de masse sur les crânes humains. Placé de force dans une académie, il commença ses études difficilement, et les conclu rapidement, par manque de budget familial. Bref, tout ça pour dire que le pauvre morbelin lui ne connaissait que les préceptes de la diplomatie à une main.
Il est emporté par la puissance et la véracité des arguments du nain. Il lâche du lest, fait des concessions. Un bref coup de PigeonPostalTeleporté au ministère des affaires étrangères de son pays natal lui fait comprendre qu’il est seul dans le conflit. Son ministre, M. Balin, ne pourra sur ce coup ne lui être d’aucune aide car il est déjà entrain de s’occuper d’une obscure histoire de démons mineurs au niveau 0.
Les concepts de la diplomatie naine à deux mains se sont déjà profondément ancrés dans sa tête quand il se dit qu’il pourrait trouver un arrangement à l’amiable.
Mais il est trop tard. Il est déjà mort, et il commence vraiment à le savoir.
Après coup, le nain procède à une profonde remise en question philosophique : « faut-il essuyer l’épée sur les vêtements du morbelin, sur ses propres vêtements, ou ne pas l’essuyer ? »
Cette question rempli son esprit quelques temps, le submergeant de dilemmes insolubles et de réponses sans questions. Suivant l’approche employée pour régler le problème, des solutions très différentes voire un peu étranges s’offrent à lui.
C’est quand il aborde le problème selon une raison lacanienne qu’il entrevoit la possibilité qui lui convient : « le morbelin est mort, et l’épée toute de sang tachée, donc les oiseaux chantent dans le ciel pourpre. Selon l’implication de la raison dans l’analogie quadratique, il s’agira donc de tronquer le dilemme suivant une distribution gaussienne inverse, ce qui à terme, après plusieurs transformations, impliquera que le nain doit aller boire une bière.
Il court, il court, le nain.
Du haut de sa fière carrure, il admire le monde au dessous de lui. Dans sa course folle, son poil soyeux volette au vent. Tout cela grâce à son alimentation équilibrée.
Ne donnez son royal qu’au nain.
fin de l'inter-mèdhe
Il court, il court, le nain.
Du haut de sa fière carrure, il regarde le monde autour de lui.
Il court, il court dans la caverne. Ses pas majestueux résonnent dans l’immensité obscure des souterrains. Les échos s’entrechoquent, se mêlent, se combinent pour former une douce mélopée qui ravit les oreilles de chacun.
C’est qu’il chante aussi. En courant, il chante. Des chansons douces, qu’auraient pu nous chanter nos mamans. Des chansons poétiques sur l’ivresse de la vie, de l’alcool de chez Momo. Sur l’amour d’un jour, l’amour bohème, qui transperce nos cœurs, mais fuis quiconque souhaiterait le dompter. Il chante aussi la mort. Des mélodies tristes, abouties dans leur interprétation de cette mort, et de la transfiguration qui s’ensuit.
Désormais, il est en vue. Ses capteurs extérieurs ont détectés la présence de cavitations à une centaine de mètres à 12h. Il passe en mode actif, et se locke sur sa cible. C’est devenu un vrai boulet de canon. Son centre de gravité très proche du sol lui permet une meilleure stabilité. Et sa faible prise au vent accroît la puissance de son inertie. Il prépare sa requête diplomatique, la serrant fermement à deux mains au niveau du manche. Quand il arrive à portée de voix, il déclenche bruyamment une sorte de sonar actif, et crie un puissant : « taiault ! ». D’aucuns en ce moment oseraient lui répondre de la fermer.
Et là, c’est le drame, tout s’enchaîne… pour le pauvre morbelin.
Issu d’une famille nombreuse, Gruhar Kroll vis la mort de ses parents alors qu’il avait 3 mois. Il n’oublia jamais le basilic qui négligemment attrapa sa mère par un pied, et l’avala comme on aspire un spaghetto bien saucé. Et son père, voyant cela, qui mourra héroïquement d’une rupture d’anévrisme en fuyant le monstre reptilien. Placé dans une famille d’accueil trolle, avec ses 16 frères, sœurs et autres, il eu beaucoup de difficultés pour s’affirmer au sein de cette fratrie.
Quand il découvrit sa voie, la peinture expressionniste, cela bizarrement ne sembla pas convaincre son père adoptif, lequel ne pratiquait la peinture que pour les ravalements annuels des souterrains, à coups de masse sur les crânes humains. Placé de force dans une académie, il commença ses études difficilement, et les conclu rapidement, par manque de budget familial. Bref, tout ça pour dire que le pauvre morbelin lui ne connaissait que les préceptes de la diplomatie à une main.
Il est emporté par la puissance et la véracité des arguments du nain. Il lâche du lest, fait des concessions. Un bref coup de PigeonPostalTeleporté au ministère des affaires étrangères de son pays natal lui fait comprendre qu’il est seul dans le conflit. Son ministre, M. Balin, ne pourra sur ce coup ne lui être d’aucune aide car il est déjà entrain de s’occuper d’une obscure histoire de démons mineurs au niveau 0.
Les concepts de la diplomatie naine à deux mains se sont déjà profondément ancrés dans sa tête quand il se dit qu’il pourrait trouver un arrangement à l’amiable.
Mais il est trop tard. Il est déjà mort, et il commence vraiment à le savoir.
Après coup, le nain procède à une profonde remise en question philosophique : « faut-il essuyer l’épée sur les vêtements du morbelin, sur ses propres vêtements, ou ne pas l’essuyer ? »
Cette question rempli son esprit quelques temps, le submergeant de dilemmes insolubles et de réponses sans questions. Suivant l’approche employée pour régler le problème, des solutions très différentes voire un peu étranges s’offrent à lui.
C’est quand il aborde le problème selon une raison lacanienne qu’il entrevoit la possibilité qui lui convient : « le morbelin est mort, et l’épée toute de sang tachée, donc les oiseaux chantent dans le ciel pourpre. Selon l’implication de la raison dans l’analogie quadratique, il s’agira donc de tronquer le dilemme suivant une distribution gaussienne inverse, ce qui à terme, après plusieurs transformations, impliquera que le nain doit aller boire une bière.
Il court, il court, le nain.
Du haut de sa fière carrure, il admire le monde au dessous de lui. Dans sa course folle, son poil soyeux volette au vent. Tout cela grâce à son alimentation équilibrée.
Ne donnez son royal qu’au nain.
fin de l'inter-mèdhe
We are the Knights who say Ni.
Fait trembler la terre autant il te plaît démon... Envoi nous tes brumes encore si tu l'ose.. Mais sache que chacun des sorts que je subis, ma chair les retient, mes cellules les apprennent et m'on esprit n'aura de cesse de travailler à savoir les répéter avant que je ne t'aie expulsé de ton trou à coup de tremblement de terre..
Roger le caillou :newburn:
Roger le caillou :newburn:
c'est signer
-
- Newbie
- Messages : 1
- Inscription : 08 mars 2004 22:50
- Contact :
Pendant ce temps dans la campagne......
Dans un lit miteux du dortoir commun de l'auberge du Gnou argneux de Vieux-Bourg, un humain rêve d'aventure....
C'est le Maître Friedrich Von BloomFish, maître marchant il est le seul notaire embulant de la region. Certain disent que c'est un escroc, d'autres que c'est un menteur, la vérité c'est que c'est un artiste du commerce.
Pour le moment il dort et dans ses rêve il entend une voix qui lui montre un chemin. C'est un chemin tracé d'aventure, d'honeur et d'or. Un chemin de joie et de paix. Le chemin du Grand Ni.
Mais pour le moment il dors alors....shuuuutt
Dans un lit miteux du dortoir commun de l'auberge du Gnou argneux de Vieux-Bourg, un humain rêve d'aventure....
C'est le Maître Friedrich Von BloomFish, maître marchant il est le seul notaire embulant de la region. Certain disent que c'est un escroc, d'autres que c'est un menteur, la vérité c'est que c'est un artiste du commerce.
Pour le moment il dort et dans ses rêve il entend une voix qui lui montre un chemin. C'est un chemin tracé d'aventure, d'honeur et d'or. Un chemin de joie et de paix. Le chemin du Grand Ni.
Mais pour le moment il dors alors....shuuuutt
Gloire au NI