Balrog a écrit :Le mystérieux diablotin en avait devisé avec Yohman, il était étrange que la cuirasse du Gardien résiste à une telle chaleur. Quand elle éclata sous les coups de Misson, les nains les plus avertis dans l'art de la forge purent constater que les éclats brulant de celle-ci étaient d'un métal leur étant totalement inconnu. Celui-ci avait cependant fini par céder sous l'action de leur coup et problablement du feu du Gardien lui-même.
Sous la cathédrale de pierre, le combat contre le Gardien était à son paroxysme. Les nains encaissaient sans broncher les ondes que déclenchaient le Gardien et le Balrog. Tous savaient qu'ils avaient peu de chance de survivre si ce dernier les prenait pour cible avec leur fouet. Mais aucun ne recula... Leurs frères et soeurs, leurs compagnons avaient péri déchiqueté ou brulés sous leurs yeux. Les cris de douleurs de ceux qui s'étaient effrondés résonnaient encore si pas dans la lugubre pièce dans leur tête. Plus que jamais, ils venaient de prendre conscience de la puissance à laquelle tous dans ses souterrains s'attaquaient. Aucune pitité n'habitait les créatures qu'ils affrontaient ici bas... Au delà des coups, c'était la noirceur, le néant, la pulsion de destruction qui habitaient leurs ennemis qui transperçaient leurs chaires. Plus d'une fois, le Balrog avait laissé l'un d'entre eux souffrir, attendre les soins, se voir prodiguer les premires sorts, pour finalement l'achever quand l'espoir de vivre renaissait en lui...
Mais aujourd'hui, c'était le Gardien qu'ils devaient mettre à bas. Celui qui semblait diriger le monstre. Celui qui était entouré de tant de mystères. Hier déjà, il avait réculé. Etrangement pourtant, il ne s'était pas éloigné pour se régénérer comme les autres fois. Un tel être était-il capable de courage, ou de résignation? Quoiqu'il en soit, les aventuriers saisirent leur chance.
De larges fissures irradiaient autour du Balrog et du Gardien. Une odeurs âcres et ouffrées s'en dégageait. Du sol calciné et brulant, s'élevaient les vapeurs du sang de leurs victimes. Les survivants eux-mêmes n'étaient plus que des êtres fantomatiques... l'organisation du début avait fait place progressivement au découragement... le désespoire les guettait... trop de morts, trop de souffrance... Pourtant, sous les visages noircis et dégoulinant de sueurs, des yeux déterminés fixaient le Gardien. Les machoires étaient serrées, les coeurs fermés et les armes pointées avec haine et rage vers les flammes les défiant. Les ordres fusèrent, séchements... tous savaient qu'ils n'avaient plus droit à beaucoup de temps... aujourd"hui encore plusieurs d'entre eux les quitteraient surement.
Ils mirent toutes leur hargnes, tout leur courage dans cet assaut. Les épées et les haches se tordaient uen fois plongée dans le corp incandescent de l'élémentaire. Ils n'étaient plus que ces morceaux d'acier frappant et frappant encore. L'épuisement et l'ivresse du combat leur faisait oublier toute sensation... Seul le martellement de leurs tempes leur rappelait leur corps en souffrance. Mais aucun ne recula....
Et puis... et puis les lames trouvèrent les failles, les larmes trouvèrent leur vengeance... et la victoire fut leur.
Au service d'Io, roi de la nuit
La mort du Gardien de la Flamme...
1er décembre 2005 - La mort du Gardien de la Flamme...
Nhyima - Preux d'Io au chômage
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
... et la libération du Balrog !
1er décembre 2005 - ... et la libération du Balrog !
Momito, dont l'âme a été récupérée à sa mort par des prêtres d'un dispensaire au sud de l'entrée du château aperçoit de la fenêtre du bâtiment la silhouette massive du Balrog sortir d'un nuage de poussière.Balrog a écrit :Plus aucune flamme n'émanait du Gardien... il n'était plus qu'un bloc de lave en fusion se répandant sur le sol. La température chuta brutalement dans la pièce pour devenir rapidement glaciale. Une dernière protubérance s'extirpa de la masse de lave :
'Comment... comment est-ce possible? Qui va le retenir ? Je... je suis donc le dernier..le dernier Gardien... Hahahahahahaaaa... vous l'avez libérééééééééééééééééé... elles... elles seront seules... si seules... je me sens seul... si seul...'
Misson retira alors son épée du corps du Gardien, qu'il avait tenue ainsi le temps de ces dernières paroles... Il ne fallut que quelques secondes pour que ce qui restait de leur ennemi se désagrège, s'éteigne. Seul restait un petit tas de cendre...
Alors que les derniers restes du Gardien partaient en fumée, de nombreuses runes et armes apparurent dans ce qui ressemblait à présent à un foyer éteint... cela aurait pu être un feu de joie autour duquel dansent les villageois...
Aucun ne proconca un mot, tous se regardaient en silence..quelques sourire s'esquissaient... d'autres tentaient de cacher une larme perlant au coin de l'oeil. Un vent froid parcourait la pièce.
Un rugissement puissant les tira brutalement de leurs réflexions silencieuces... Le Balrog se dressa de toute sa superbe, leva les bras au ciel et poussa un second rugissement. Des chaînes aux maillons enflammés le reliaient par les poignets, les chevillles et la gorge aux extrémités de la pièce. L'apparition ne dura que quelques secondes... déjà, les chaînes terminaient de se consumer et tombaient en cendre. Si quelque chose avait retenu le Balrog jusqu'à présent... il était à présent libre...
Le Démon dévisagea chacun des aventuriers silencieux. De sa gueule ouverte ne sortait qu'un lointain feulement. Il rejetta enfin sa tête en arrière et prononca de sa voix grondante des paroles dans une langues incompréhensible :
'AAäärKatÄÄärrrchhhhh... AAäärKatÄÄärrrchhhhh... AAäärKatÄÄärrrchhhhh'
Une gigantesque colonne de feu se dressa autour de lui, incendiant tous ceux à proximité. Répetant inlassablement les même paroles de plus en plus fort, le Balrog semblait faire gagner celle-ci en puissance. Un torrent de feu percuta ainsi les voûtes de la salle. Les pierres taillées par les nains ne résistèrent pas longtemps et se mirent à tomber lourdement sur le sol. Quand le fracas s'arrêta, un trou béant se tenait au dessus de leurs têtes. Plusieurs mètres de pierres avaient disloqués en quelques secondes.
Alors que les mages s'afféraient à soigner les brulés et à éteindre le feu qui les consumaient eux-mêmes, d'un bond, le Balrog se propulsa hors de la pièce...
Nhyima - Preux d'Io au chômage
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
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Vampires et excavation
début décembre 2005 - Vampires et excavation
Entendant le fracas des armes à l'extérieur du dispensaire, j'interrompt pour la première fois depuis 10 jours mes prières pour sortir sur le parvis voir ce qu'il se passe.
A nouveau, c'est un carnage. Nos compagnons morts en combattant le Balrog et ses sbires nettoyaient tranquillement les alentours du dispensaire des morts-vivants qui y rôdent. Ces Vampires qui se disent fan de notre adversaire leur tombent dessus, les tuant les uns après les autres. Ils reparaissent apathiques dans les lits derrière moi, je n'ai même pas besoin de me retourner pour le savoir.
Le lendemain, ma désision est prise. Non que je pense les prières inutiles, mais j'ai toujours ocnsidéré que les dieux ne peuvent d'occuper de tout à notre place, et mieux vaut agir qu'attendre une intervention divine. J'ai eu la chance d'assister à de telles manifestations, mais je suis persuadés que les dieux n'interviennent qu'en dernier recours, et que pour leurs desseins les plus importants.
Je dois rejoindre les autres dans leur combat. Et je ne connais pour cela qu'un seul chemin : le passage de la banque. Certes, il est effondré. Mais peut-être reste-t-il un boyau pratiquable, ou peut-être est-il possible de le dégager ? Le seul moyen de savoir est d'aller voir. Ce que je fais derechef. L'entrée du passage, à cet étage-ci, est intacte. Je m'y aventure, me guidant dans le noir à tâtons le long des parois irrégulières du couloir. Je pose précautionneusement les pieds à terre pour ne pas trébucher. Heureusement, mes yeux s'habituent à l'obscurité.
Sous l'effet de la chaleur des élémentaires, la banque s'est calcinée en quelques minutes, les roches autour se sont effondrées... pour ne former plus qu'un immense tas de lourd gravats noirâtres. J'évalue rapidement les dégats : avec l'aide d'une dizaine de nains le passage pourrait être rapidement dégagé...
Je remonte rapidement à l'air libre. J'écris une missive à mes compagnons restés au dispensaire pour demander de venir déblayer ces gravats, puis j'interpelle les aventuriers nains des environs pour quérir leur aide, mais peu répondent à mon appel. En attendant mes compagnons, je retourne donc au fond commencer l'excavation. Avant de remonter à nouveau, je mets mes mains en porte-voix, et crie, à l'attention de ceux qui sont peut-être encore derrière le mur de gravats :
"- Hooohéééé !! Vous êtes là ? Vous m'entendez ? On va essayer de dégager le passage de ce côté-ci !"
Durlin me répond qu'ils vont y travailler aussi de leur côté, et en bon nain des montagnes, s'y met immédiatement. Je souris : nous y arriverons. D'autant qu'une fois en haut, je constate avec joie que tous les aventuriers de passage n'ont pas été sourds à mes appels, et quelques uns acceptent de perdre quelques heures à nous aider.
Nos efforts conjugués, en creusant des deux côtés commencent à porter leur fruit. On peut à présent s'entendre à travers l'amas de gravat qui sépare encore les deux étages. Quelques heures de labeurs des tunneliers et le passage va pouvoir être à nouveau réemprunter.
A la banque du crâne, nous avons la surprise de recevoir la visite d'un préposé à la banque centrale de Delain. Après s'être lamenté sur les dégâts ocasionnés au passage secret et sur le prix que cela coûtera pour remettre à neuf tout cela, il est néanmoins satisfait de voir que les aventuriers eux-mêmes participent au dégagement. Cependant, il nous annonce qu'il s'agira pour nous d'un simple aller. Le Balrog n'étant plus dans les profondeur, le gouverneur de la banque a décidé que le tunnel sera à nouveau interdit aux aventuriers...
Enfin ! Le passage est suffisament large pour pouvoir s'y glisser. Sans même un regard en arrière, bien que sachant que tout retour sera dorénavant impossible, je n'hésite pas une seconde et je l'emprunte. Plusieurs paires de bras m'aident à m'extirper totalement du passage, à l'autre bout.
Entendant le fracas des armes à l'extérieur du dispensaire, j'interrompt pour la première fois depuis 10 jours mes prières pour sortir sur le parvis voir ce qu'il se passe.
A nouveau, c'est un carnage. Nos compagnons morts en combattant le Balrog et ses sbires nettoyaient tranquillement les alentours du dispensaire des morts-vivants qui y rôdent. Ces Vampires qui se disent fan de notre adversaire leur tombent dessus, les tuant les uns après les autres. Ils reparaissent apathiques dans les lits derrière moi, je n'ai même pas besoin de me retourner pour le savoir.
Le lendemain, ma désision est prise. Non que je pense les prières inutiles, mais j'ai toujours ocnsidéré que les dieux ne peuvent d'occuper de tout à notre place, et mieux vaut agir qu'attendre une intervention divine. J'ai eu la chance d'assister à de telles manifestations, mais je suis persuadés que les dieux n'interviennent qu'en dernier recours, et que pour leurs desseins les plus importants.
Je dois rejoindre les autres dans leur combat. Et je ne connais pour cela qu'un seul chemin : le passage de la banque. Certes, il est effondré. Mais peut-être reste-t-il un boyau pratiquable, ou peut-être est-il possible de le dégager ? Le seul moyen de savoir est d'aller voir. Ce que je fais derechef. L'entrée du passage, à cet étage-ci, est intacte. Je m'y aventure, me guidant dans le noir à tâtons le long des parois irrégulières du couloir. Je pose précautionneusement les pieds à terre pour ne pas trébucher. Heureusement, mes yeux s'habituent à l'obscurité.
Sous l'effet de la chaleur des élémentaires, la banque s'est calcinée en quelques minutes, les roches autour se sont effondrées... pour ne former plus qu'un immense tas de lourd gravats noirâtres. J'évalue rapidement les dégats : avec l'aide d'une dizaine de nains le passage pourrait être rapidement dégagé...
Je remonte rapidement à l'air libre. J'écris une missive à mes compagnons restés au dispensaire pour demander de venir déblayer ces gravats, puis j'interpelle les aventuriers nains des environs pour quérir leur aide, mais peu répondent à mon appel. En attendant mes compagnons, je retourne donc au fond commencer l'excavation. Avant de remonter à nouveau, je mets mes mains en porte-voix, et crie, à l'attention de ceux qui sont peut-être encore derrière le mur de gravats :
"- Hooohéééé !! Vous êtes là ? Vous m'entendez ? On va essayer de dégager le passage de ce côté-ci !"
Durlin me répond qu'ils vont y travailler aussi de leur côté, et en bon nain des montagnes, s'y met immédiatement. Je souris : nous y arriverons. D'autant qu'une fois en haut, je constate avec joie que tous les aventuriers de passage n'ont pas été sourds à mes appels, et quelques uns acceptent de perdre quelques heures à nous aider.
Nos efforts conjugués, en creusant des deux côtés commencent à porter leur fruit. On peut à présent s'entendre à travers l'amas de gravat qui sépare encore les deux étages. Quelques heures de labeurs des tunneliers et le passage va pouvoir être à nouveau réemprunter.
A la banque du crâne, nous avons la surprise de recevoir la visite d'un préposé à la banque centrale de Delain. Après s'être lamenté sur les dégâts ocasionnés au passage secret et sur le prix que cela coûtera pour remettre à neuf tout cela, il est néanmoins satisfait de voir que les aventuriers eux-mêmes participent au dégagement. Cependant, il nous annonce qu'il s'agira pour nous d'un simple aller. Le Balrog n'étant plus dans les profondeur, le gouverneur de la banque a décidé que le tunnel sera à nouveau interdit aux aventuriers...
Enfin ! Le passage est suffisament large pour pouvoir s'y glisser. Sans même un regard en arrière, bien que sachant que tout retour sera dorénavant impossible, je n'hésite pas une seconde et je l'emprunte. Plusieurs paires de bras m'aident à m'extirper totalement du passage, à l'autre bout.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
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Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
Nouvelles interrogations
début décembre 2005 - Nouvelles interrogations
Peu enthousiasmé par la perspective d'une escalade vertigineuse, Foman essaye de trouver par où la Furie a bien pu passer. Mais il a beau ausculter les murs, sonder le sol, danser sur sa tête, aucune trace de passage ne peut être décelée...
Mis au courant de la situation, le Grand Oracle Siméon s'est montré étonné de la tournure inattendue des évènements. Etonné, et surtout très inquiet. Il interprète le cri du Balrog comme signifiant à peu de choses près "Libre !".
Mais il nous parle d'une chose très intéressante. Il n'est pas possible de faire revenir le Gardien de la Flamme à la vie, mais en revanche, le tas de cendres qu'il a laissé en disparaissant pourrait permettre de faire un puissant rituel : un prêtre d'Io peut y mélanger son sang et boire la mixture. Le Gardien parlera alors à travers lui. On pourra lui poser 3 questions, et ainsi envouté, il ne pourra que répondre la vérité. Une question de plus et le Gardien prendrait possession définitivement du prêtre. Même sans cela, celui-ci peut y laisser la vie et souffrir de graves séquelles comme une perte de la vue.
Les risques sont grands, mais c'est là une unique occasion de mieux comprendre ce qu'il se passe que nous ne pouvons laisser échapper. Nous tenterons ce rituel.
Mais il y a plus pressé... nous sommes toujours faits comme des rats !
Peu enthousiasmé par la perspective d'une escalade vertigineuse, Foman essaye de trouver par où la Furie a bien pu passer. Mais il a beau ausculter les murs, sonder le sol, danser sur sa tête, aucune trace de passage ne peut être décelée...
Mis au courant de la situation, le Grand Oracle Siméon s'est montré étonné de la tournure inattendue des évènements. Etonné, et surtout très inquiet. Il interprète le cri du Balrog comme signifiant à peu de choses près "Libre !".
Mais il nous parle d'une chose très intéressante. Il n'est pas possible de faire revenir le Gardien de la Flamme à la vie, mais en revanche, le tas de cendres qu'il a laissé en disparaissant pourrait permettre de faire un puissant rituel : un prêtre d'Io peut y mélanger son sang et boire la mixture. Le Gardien parlera alors à travers lui. On pourra lui poser 3 questions, et ainsi envouté, il ne pourra que répondre la vérité. Une question de plus et le Gardien prendrait possession définitivement du prêtre. Même sans cela, celui-ci peut y laisser la vie et souffrir de graves séquelles comme une perte de la vue.
Les risques sont grands, mais c'est là une unique occasion de mieux comprendre ce qu'il se passe que nous ne pouvons laisser échapper. Nous tenterons ce rituel.
Mais il y a plus pressé... nous sommes toujours faits comme des rats !
Nhyima - Preux d'Io au chômage
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Sauvetage morbelin
mi-décembre 2005 - Sauvetage morbelin
Etait-ce l'écho de notre labeur pour dégager le passage de la banque ? Non, des bruits de pioche, de sol martelé provient d'autre part. Après quelques écoutes attentives, nous constatons que des travaux ont également entreprit au-dessus de leur tête, à l'endroit où le Balrog a troué le plafond. Aigle fer croit même apercevoir l'ignoble petite face d'un morbelin se penchant au dessus du trou...
Pendant que Kipet me donne une nouvelle grande lame parmi celles ramassées sur nos dépouilles, et que je cherche désespérément à récupérer ma cagoule, Foman interpelle les ouvriers morbelins :
"Hééee, toi la haut ! Va chercher l'un de tes chefs, nous avons à discuter de choses très importantes... et surtout très imposantes !"
Comme un morbelin à lunettes étrangement bien vêtu, tenant un plan à la main, vient voir ce qu'il se passe, nous l'interpellons, pour qu'ils nous sortent de ce trou avant de le condamner.
"- Mais quech que ch'est que che raffut encore ???
che dois reboucher cha au plus tot, avec tout che qui chort d'ichi ! Ch'est Notrak qui va pas être content autrement."
Leëmedil donne alors à réfléchir à l'ingénieur morbelin en lui répliquant :
"- Nous ne voulons pas sortir du trou, nous voulons passer à travers."
Pendant ce temps, Grimly puis Fylarwenn tentent l'escalade, mais sans grand succès.
Enfin, suite à une discussion entre Foman et Mishra - une amie des morbelins Fils d'Huruk -, Moklar, un lieutenant de Notrak, accepte de parler à son chef de notre problème. Le Balrog aux portes de leur château les inquiète, aussi consent-il à nous aider, et en premier lieu à nous faire envoyer des cordes par l'ingénieur Vrochlach pour que nous puissions sortir de ce trou.
Quitter cet endroit confiné qui sent encore le souffre est un réel soulagement.
Etait-ce l'écho de notre labeur pour dégager le passage de la banque ? Non, des bruits de pioche, de sol martelé provient d'autre part. Après quelques écoutes attentives, nous constatons que des travaux ont également entreprit au-dessus de leur tête, à l'endroit où le Balrog a troué le plafond. Aigle fer croit même apercevoir l'ignoble petite face d'un morbelin se penchant au dessus du trou...
Pendant que Kipet me donne une nouvelle grande lame parmi celles ramassées sur nos dépouilles, et que je cherche désespérément à récupérer ma cagoule, Foman interpelle les ouvriers morbelins :
"Hééee, toi la haut ! Va chercher l'un de tes chefs, nous avons à discuter de choses très importantes... et surtout très imposantes !"
Comme un morbelin à lunettes étrangement bien vêtu, tenant un plan à la main, vient voir ce qu'il se passe, nous l'interpellons, pour qu'ils nous sortent de ce trou avant de le condamner.
"- Mais quech que ch'est que che raffut encore ???
che dois reboucher cha au plus tot, avec tout che qui chort d'ichi ! Ch'est Notrak qui va pas être content autrement."
Leëmedil donne alors à réfléchir à l'ingénieur morbelin en lui répliquant :
"- Nous ne voulons pas sortir du trou, nous voulons passer à travers."
Pendant ce temps, Grimly puis Fylarwenn tentent l'escalade, mais sans grand succès.
Enfin, suite à une discussion entre Foman et Mishra - une amie des morbelins Fils d'Huruk -, Moklar, un lieutenant de Notrak, accepte de parler à son chef de notre problème. Le Balrog aux portes de leur château les inquiète, aussi consent-il à nous aider, et en premier lieu à nous faire envoyer des cordes par l'ingénieur Vrochlach pour que nous puissions sortir de ce trou.
Quitter cet endroit confiné qui sent encore le souffre est un réel soulagement.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
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Le rituel
fin décembre 2005 à mi-janvier 2006 - Le rituel
Je m'avance, vêtue d'une longue robe noire au lieu de mes habituels habits de voyage. Les autres prêtres et preux d'Io font cercle autour de moi, murmurant une mélopée de prières au dieu aveugle pour qu'il accorde son patronnage au rituel suggéré par la Grand Oracle Siméon d'Urth.
L'un d'eux s'approche de moi, me présentant un ciboire qui contient les cendres du défunt Gardien de la Flamme, ainsi qu'une dague de cérémonie, dont la lame est faite d'un intriguant métal noir.
Enveloppée des voix gutturales qui psalmodient des chants liturgiques en continu, je m'empare de la dague, et d'un mouvement vif, après une dernière prière silencieuse à Io pour faire taire l'inquiétude qui m'oppresse malgré ma volonté, je m'entaille la paume au-dessus du récipient.
Je serre le poing, mon sang coule sur les cendres qui y reposent. Je ne le rouvre que quand il y en eu assez pour que le mélange soit suffisamment liquide.
Alors je prends à mon frère de religion le ciboire, lui fait décrire quelques cercles pour mieux mélanger mon sang aux cendres, et je le porte enfin à mes lèvres. Lentement, malgré le dégoût que m'inspire la mixture - je réprime un haut-le-coeur -, je bois, jusqu'à la dernière goutte.
Très vite, portée par les envoûtantes incantations nécromantico-divinatoires des prêtres, j'entre en transe : mes yeux se révulsent, mon esprit s'envole, laissant la place à celui d'un autre... l'esprit du Gardien. On peut désormais me - ou devrais-je dire "lui" ? - poser les trois précieuses questions...
Grimly n'en peut plus d'attendre. Il sait que le Balrog est loin désormais, très loin et les combats lui manquent !
Il n'y va pas par quatres chemins. Mon attitude a à peine changée qu'il brise le cercle formé par les prêtres pour se mettre face à moi et me poser la première question :
"- Pour quelles raisons t'a-t-on demandé de garder le Balrog ?"
Sans que je ne bouge les lèvres, une voix gutturale s'échappa du fond de mon être :
"- Je gardais pour qu'Il cesse sa remontée et protège l'entrée de leur domaine."
Voilà qui reste obscur... depuis sa libération, on a en effet appris que le Balrog est remonté dans l'antichambre de l'Enfer. Mais pour quoi faire remonte-t-il ? Et de quel domaine s'agit-il ? Celui de la créature naine qu'on a aperçue et qui l'avait sortit de sa torpeur par son cri ? Et remonte-t-il pour le protéger, ce domaine, ou était-ce le fait d'être enchainé qui constituait une protection ?
Lëemëdil se tourne alors vers moi à son tour, et demande à l'âme tourmentée :
"- Quelles sont, en détails, les relations entre les furies et le Balrog ?"
Une voix caverneuse lui répond, au lieu de la mienne :
"- Enchainé, il les protégeait. Retenu dans sa remonté, il rendait leur sanctuaire inviolable. Gardé ainsi lié par mes soins, il les gardait."
Cette réponse a le mérite d'éclairer la précédente, mais on n'en apprend guère plus... Le choix de l'ultime question est ardu... tant de choses à demander, et qu'une seule question !
Je m'avance, vêtue d'une longue robe noire au lieu de mes habituels habits de voyage. Les autres prêtres et preux d'Io font cercle autour de moi, murmurant une mélopée de prières au dieu aveugle pour qu'il accorde son patronnage au rituel suggéré par la Grand Oracle Siméon d'Urth.
L'un d'eux s'approche de moi, me présentant un ciboire qui contient les cendres du défunt Gardien de la Flamme, ainsi qu'une dague de cérémonie, dont la lame est faite d'un intriguant métal noir.
Enveloppée des voix gutturales qui psalmodient des chants liturgiques en continu, je m'empare de la dague, et d'un mouvement vif, après une dernière prière silencieuse à Io pour faire taire l'inquiétude qui m'oppresse malgré ma volonté, je m'entaille la paume au-dessus du récipient.
Je serre le poing, mon sang coule sur les cendres qui y reposent. Je ne le rouvre que quand il y en eu assez pour que le mélange soit suffisamment liquide.
Alors je prends à mon frère de religion le ciboire, lui fait décrire quelques cercles pour mieux mélanger mon sang aux cendres, et je le porte enfin à mes lèvres. Lentement, malgré le dégoût que m'inspire la mixture - je réprime un haut-le-coeur -, je bois, jusqu'à la dernière goutte.
Très vite, portée par les envoûtantes incantations nécromantico-divinatoires des prêtres, j'entre en transe : mes yeux se révulsent, mon esprit s'envole, laissant la place à celui d'un autre... l'esprit du Gardien. On peut désormais me - ou devrais-je dire "lui" ? - poser les trois précieuses questions...
Grimly n'en peut plus d'attendre. Il sait que le Balrog est loin désormais, très loin et les combats lui manquent !
Il n'y va pas par quatres chemins. Mon attitude a à peine changée qu'il brise le cercle formé par les prêtres pour se mettre face à moi et me poser la première question :
"- Pour quelles raisons t'a-t-on demandé de garder le Balrog ?"
Sans que je ne bouge les lèvres, une voix gutturale s'échappa du fond de mon être :
"- Je gardais pour qu'Il cesse sa remontée et protège l'entrée de leur domaine."
Voilà qui reste obscur... depuis sa libération, on a en effet appris que le Balrog est remonté dans l'antichambre de l'Enfer. Mais pour quoi faire remonte-t-il ? Et de quel domaine s'agit-il ? Celui de la créature naine qu'on a aperçue et qui l'avait sortit de sa torpeur par son cri ? Et remonte-t-il pour le protéger, ce domaine, ou était-ce le fait d'être enchainé qui constituait une protection ?
Lëemëdil se tourne alors vers moi à son tour, et demande à l'âme tourmentée :
"- Quelles sont, en détails, les relations entre les furies et le Balrog ?"
Une voix caverneuse lui répond, au lieu de la mienne :
"- Enchainé, il les protégeait. Retenu dans sa remonté, il rendait leur sanctuaire inviolable. Gardé ainsi lié par mes soins, il les gardait."
Cette réponse a le mérite d'éclairer la précédente, mais on n'en apprend guère plus... Le choix de l'ultime question est ardu... tant de choses à demander, et qu'une seule question !
Nhyima - Preux d'Io au chômage
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
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La dernière question
fin janvier 2006 - La dernière question
Le Grand Oracle Siméon d'Urth apprend alors à mes compagnons une découverte à la fois terrifiante et porteuse d'espoir : tout d'abord, le Balrog n'est qu'un Balrogus Minimus Larvabilis, une larve en quelque sorte, pas un Balrogus Maximus Terribilis. A se demander combien terrible peut être ce dernier... Or s'il remonte à la surface, l'Archidiacre subodore que c'est parce qu'il y est irrémédiablement attiré par une certaine balise d'obsidienne, et qu'une fois la surface atteinte, il opèrera son ultime métamorphose, pour devenir indestructible. Le Saint Père propose donc de trouver et détruire cette balise avant qu'il ne soit trop tard, pour le désorienter, entraver sa marche et l'affaiblir... temporairement.
Trouver cette balise est donc une priorité... et après maints palabres parmi mes compagnons, fera l'objet de l'ultime question.
L'heure est donc maintenant venue de poser la dernière question au Gardien, avant de le relâcher et de le laisser pour un repos éternel. D'un pas déterminé, Kira s'avance et pose la dernière question à l'esprit :
"- La puissance que dégage la balise obsidienne semble irrémédiablement attirer le balrog, le poussant même à arpenter les niveaux supérieurs des souterrains. Révèle nous ce que tu sais à propos de cette mystérieuse balise."
"- Elles ne m'avaient pas encore donné corps quand Il fut invoqué. Je fut créé pour l'intercepter dans sa remonté. Son invocateur, dont j'ignore le nom, mais servant Celui-qui-si-profond-se réveille, du placer ce qui appelle le monstre près de la surface, afin qu'il révèle sa véritable puissance, celle d'un Balrog Maximus, à la lumière du jour. Elles passèrent contrat avec lui et reçurent le droit de le garder enchainer grâce à moi. Mais aujourd'hui, il remonte..."
L'esprit du Gardien, libéré, quitte enfin le mien. Ma transe prend fin brutalement, et je m'effondre, inconsciente et ignorante des réponses obtenues. Quand je reviens à moi, plus tard, je ne ressens aucune grave séquelle, malgré le temps écoulé entre la mort du Gardien et le rituel, malgré la longueur de ce dernier. Je me fais raconter ce que nous avons appris.
Cette dernière réponse confirme les dires du Grand Oracle. Elle nous apprends aussi que le Balrog a été invoqué, mais quant à la localisation de la balise d'obsidienne, nous ne savons toujours qu'une chose : elle est proche de la surface...
Le Grand Oracle Siméon d'Urth apprend alors à mes compagnons une découverte à la fois terrifiante et porteuse d'espoir : tout d'abord, le Balrog n'est qu'un Balrogus Minimus Larvabilis, une larve en quelque sorte, pas un Balrogus Maximus Terribilis. A se demander combien terrible peut être ce dernier... Or s'il remonte à la surface, l'Archidiacre subodore que c'est parce qu'il y est irrémédiablement attiré par une certaine balise d'obsidienne, et qu'une fois la surface atteinte, il opèrera son ultime métamorphose, pour devenir indestructible. Le Saint Père propose donc de trouver et détruire cette balise avant qu'il ne soit trop tard, pour le désorienter, entraver sa marche et l'affaiblir... temporairement.
Trouver cette balise est donc une priorité... et après maints palabres parmi mes compagnons, fera l'objet de l'ultime question.
L'heure est donc maintenant venue de poser la dernière question au Gardien, avant de le relâcher et de le laisser pour un repos éternel. D'un pas déterminé, Kira s'avance et pose la dernière question à l'esprit :
"- La puissance que dégage la balise obsidienne semble irrémédiablement attirer le balrog, le poussant même à arpenter les niveaux supérieurs des souterrains. Révèle nous ce que tu sais à propos de cette mystérieuse balise."
"- Elles ne m'avaient pas encore donné corps quand Il fut invoqué. Je fut créé pour l'intercepter dans sa remonté. Son invocateur, dont j'ignore le nom, mais servant Celui-qui-si-profond-se réveille, du placer ce qui appelle le monstre près de la surface, afin qu'il révèle sa véritable puissance, celle d'un Balrog Maximus, à la lumière du jour. Elles passèrent contrat avec lui et reçurent le droit de le garder enchainer grâce à moi. Mais aujourd'hui, il remonte..."
L'esprit du Gardien, libéré, quitte enfin le mien. Ma transe prend fin brutalement, et je m'effondre, inconsciente et ignorante des réponses obtenues. Quand je reviens à moi, plus tard, je ne ressens aucune grave séquelle, malgré le temps écoulé entre la mort du Gardien et le rituel, malgré la longueur de ce dernier. Je me fais raconter ce que nous avons appris.
Cette dernière réponse confirme les dires du Grand Oracle. Elle nous apprends aussi que le Balrog a été invoqué, mais quant à la localisation de la balise d'obsidienne, nous ne savons toujours qu'une chose : elle est proche de la surface...
Nhyima - Preux d'Io au chômage
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
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Remontée
CHAPITRE 4 : A la recherche de la balise perdue
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fin janvier 2006 - Remontée
Forts de ces nouvelles informations, nous décidons de rechercher cette balise d'obsidienne. Peut-être permettra-t-elle de diriger la course du Balrog, et de l'attirer loin de la surface, éloignant ainsi le risque de sa transformation en Balrogus Maximus Terribilis.
Longeant les murs du château morbelin, d'assez loin pour ne pas être transformés en pelote d'épingle par les archers et arbalétriers qui en défendent les remparts, sans rencontrer âme qui vive - ni âme en peine, d'ailleurs - nous rejoignons un escalier qui monte vers la chaleur intense de l'antichambre de l'enfer.
Nous ne nous y attardons pas, le grand escalier qui permet de remonter d'une traite sous la nuit étoilée est tout proche. D'une longue traite... ces marches sont interminables !
Mais l'air se fait plus frais, la lumière plus franche. L'air libre, la lumière du soleil, enfin !
Nous restons là, un peu abasourdis par ces sensations que nous savourons, après en avoir été si longtemps privés. Je n'arrive pas à m'endormir, admirant toute la nuit le ballet des étoiles dans le ciel.
Profitons, car une lourde tâche nous attends... chercher une aiguille dans une botte de foin.
Dernière modification par Evolena le 25 juin 2006 18:20, modifié 1 fois.
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Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
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Devin
31 janvier 2006 - Devin
Nous nous séparons pour mieux chercher. Pendant que nombreux sont ceux qui partent explorer des salles perdues dans l'oubli, quelques Cruns Deguns m'accompagnent au temple d'Io, où nous commenceront nos recherches dans les extérieurs. Ce temple où j'ai prononcé mes voeux, liant ma destinée à Son vouloir.
Enfin. Enfin notre quête me mène à nouveau dans un de Ses temples.
Et cette fois, je suis prête.
Cela fait presqu'un an maitenant qu'on m'a annoncé que je pouvais prétendre à l'honneur et à la charge de Devin d'Io.
J'avais alors préféré attendre, car la mission que Sa prêtresse Salicia nous a confiée, à nous les 10 preux, prime avant tout, et j'avais encore trop besoin de progresser pour espérer m'en montrer à la hauteur, sans que la Mort ne me fauche prématurément et inutilement, pour avoir en plus le temps de me consacrer à Le prier quotidiennement comme un Devin se doit de L'honorer.
Mais aujourd'hui je suis prête.
Les longues nuits de prières de ces derniers mois n'ont fait qu'affermir cette décision qui dormait en moi depuis longtemps.
Hier j'ai allumé des cierges dans toute la salle de prière, et j'ai organisé une cérémonie en Son honneur.
Et ce matin, après une nuit de recueillement, les prêtres m'ont accordé l'honneur de Devin, et j'en ai accepté la charge.
J'ai choisi ma voie.
Ce sera la Divination, qui permet de voir au-delà de ce que voient nos simples yeux, qui permet de percer les ténèbres de la Nuit.
2006, évidemment, pas 2005... j'ai quand même pas un an et demi de retard :p
Nous nous séparons pour mieux chercher. Pendant que nombreux sont ceux qui partent explorer des salles perdues dans l'oubli, quelques Cruns Deguns m'accompagnent au temple d'Io, où nous commenceront nos recherches dans les extérieurs. Ce temple où j'ai prononcé mes voeux, liant ma destinée à Son vouloir.
Enfin. Enfin notre quête me mène à nouveau dans un de Ses temples.
Et cette fois, je suis prête.
Cela fait presqu'un an maitenant qu'on m'a annoncé que je pouvais prétendre à l'honneur et à la charge de Devin d'Io.
J'avais alors préféré attendre, car la mission que Sa prêtresse Salicia nous a confiée, à nous les 10 preux, prime avant tout, et j'avais encore trop besoin de progresser pour espérer m'en montrer à la hauteur, sans que la Mort ne me fauche prématurément et inutilement, pour avoir en plus le temps de me consacrer à Le prier quotidiennement comme un Devin se doit de L'honorer.
Mais aujourd'hui je suis prête.
Les longues nuits de prières de ces derniers mois n'ont fait qu'affermir cette décision qui dormait en moi depuis longtemps.
Hier j'ai allumé des cierges dans toute la salle de prière, et j'ai organisé une cérémonie en Son honneur.
Et ce matin, après une nuit de recueillement, les prêtres m'ont accordé l'honneur de Devin, et j'en ai accepté la charge.
J'ai choisi ma voie.
Ce sera la Divination, qui permet de voir au-delà de ce que voient nos simples yeux, qui permet de percer les ténèbres de la Nuit.
2006, évidemment, pas 2005... j'ai quand même pas un an et demi de retard :p
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Divination au temple d'Io
1er février 2006 - Divination au temple d'Io
J'ai parlé avec le prêtre en charge de ce temple de l'objet de nos recherches, avec Style. Tout ce qu'il a pu nous conseiller, c'est de chercher du côté des bâtiments les plus anciens, comme les dispensaires.
Puis j'ai passé la journée à la bibliothèque, où j'ai lu tout ce que j'ai pu trouver sur la lecture dans les étoiles, gravant les complexes figures astrales et leurs interprétations dans mon esprit. Je me souviens des travaux pratiques qui avaient accompagné les cours d'initiation que j'avais suivi ici même il y a plus d'un an, mais plus d'étude ne fais jamais de mal. J'ai lu, jusqu'à ce que les yeux m'en brûlent... fatigue, ou séquelle de ce rituel effectué récemment ?
La nuit a enveloppé le temple. Les cloches sonnent minuit. Je prie Io intensément, comme jamais je ne l'ai encore prié.
Je sors, et m'allonge sur le parvis du temple, sur le dos. Cela faisait si longtemps... et les étoiles sont si belles ! Je m'efforce d'y trouver les conjonctions, les figures des astres qui me permettraient, so Io le veux, de lire une indication sur l'endroit où chercher la balise d'obsidienne, une piste, ou juste un signe du destin...
Mais est-ce mes yeux, est-ce la volonté d'Io, est-ce mon manque de connaissances... je ne vois rien.
Après de longues heures à observer ainsi en vain le ciel étoilé, je finis par me laisser porter par la torpeur qui m'envahit, et je sombre dans le sommeil, ouvrant mon esprit aux rêves inspirés par Silicia dont il est l'écrin.
Mais ce doit être la volonté d'Io de ne pas nous éclairer.
J'ai parlé avec le prêtre en charge de ce temple de l'objet de nos recherches, avec Style. Tout ce qu'il a pu nous conseiller, c'est de chercher du côté des bâtiments les plus anciens, comme les dispensaires.
Puis j'ai passé la journée à la bibliothèque, où j'ai lu tout ce que j'ai pu trouver sur la lecture dans les étoiles, gravant les complexes figures astrales et leurs interprétations dans mon esprit. Je me souviens des travaux pratiques qui avaient accompagné les cours d'initiation que j'avais suivi ici même il y a plus d'un an, mais plus d'étude ne fais jamais de mal. J'ai lu, jusqu'à ce que les yeux m'en brûlent... fatigue, ou séquelle de ce rituel effectué récemment ?
La nuit a enveloppé le temple. Les cloches sonnent minuit. Je prie Io intensément, comme jamais je ne l'ai encore prié.
Je sors, et m'allonge sur le parvis du temple, sur le dos. Cela faisait si longtemps... et les étoiles sont si belles ! Je m'efforce d'y trouver les conjonctions, les figures des astres qui me permettraient, so Io le veux, de lire une indication sur l'endroit où chercher la balise d'obsidienne, une piste, ou juste un signe du destin...
Mais est-ce mes yeux, est-ce la volonté d'Io, est-ce mon manque de connaissances... je ne vois rien.
Après de longues heures à observer ainsi en vain le ciel étoilé, je finis par me laisser porter par la torpeur qui m'envahit, et je sombre dans le sommeil, ouvrant mon esprit aux rêves inspirés par Silicia dont il est l'écrin.
Mais ce doit être la volonté d'Io de ne pas nous éclairer.
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Informations
1 février 2006 - Informations
Pendant ce temps, les lettres fusent.
Le Capitaine Bolandre, de je ne sais plus quelle garde Delainienne, a certes beaucoup parcouru les souterrains, mais il n'a guère fait attention à ce qu'il voyait.
Onya l'Architecte nous dresse une liste des bâtiments des extérieurs, et nous apprend qu'il existe aux premiers sous-sols des endroits où des puits naturels, ou artificiels, des failles, des intertices peuvent laisser passer des raies de lumières, selon l'inclinaison du soleil. Elle nous décrit aussi sa découverte d'une grotte peuplée d'Uruk qui était tombée dans l'oubli, et où subsistent encore de vieux bâtiments.
La piste est tentante. Les Plopeurs, une moitié des Cruns Deguns et la Nainmicale de la Taverne des Braves s'y rendent. Nous restons quelques uns, avec les Fils de Degun, à rester explorer les bâtiments des extérieurs. Il ne faut négliger aucune piste, mais c'est si grand...
Et pendant ce temps toujours, le Balrog ravage tout sur son passage au pays des gelées... il faut trouver cette balise pour l'arrêter !
Pendant ce temps, les lettres fusent.
Le Capitaine Bolandre, de je ne sais plus quelle garde Delainienne, a certes beaucoup parcouru les souterrains, mais il n'a guère fait attention à ce qu'il voyait.
Onya l'Architecte nous dresse une liste des bâtiments des extérieurs, et nous apprend qu'il existe aux premiers sous-sols des endroits où des puits naturels, ou artificiels, des failles, des intertices peuvent laisser passer des raies de lumières, selon l'inclinaison du soleil. Elle nous décrit aussi sa découverte d'une grotte peuplée d'Uruk qui était tombée dans l'oubli, et où subsistent encore de vieux bâtiments.
La piste est tentante. Les Plopeurs, une moitié des Cruns Deguns et la Nainmicale de la Taverne des Braves s'y rendent. Nous restons quelques uns, avec les Fils de Degun, à rester explorer les bâtiments des extérieurs. Il ne faut négliger aucune piste, mais c'est si grand...
Et pendant ce temps toujours, le Balrog ravage tout sur son passage au pays des gelées... il faut trouver cette balise pour l'arrêter !
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Echéance
3 février 2006 - Echéance
Cette nuit, alors que nous prions Io, nous tous, nous seuls, l'entendons. Tous, aussi éloignés sommes-nous les uns des autres. Seuls, adorateurs d'Io. Une douce mélopée qui s'élève dans les airs. La voix de Salicia.
Cette nuit, alors que nous prions Io, nous tous, nous seuls, l'entendons. Tous, aussi éloignés sommes-nous les uns des autres. Seuls, adorateurs d'Io. Une douce mélopée qui s'élève dans les airs. La voix de Salicia.
Contrairement aux craintes de certains, elle ne nous a pas totalement abandonnés. Mais le temps nous est compté, plus que jamais !Salicia a écrit :'La lune par une fois encore rira pleinement.
Trente soleils se lèveront.
Un rayon le frolera.
Tous périront.'
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Fouille sonique au dispensaire
6 février 2006 - Fouille sonique au dispensaire
Nous sommes arrivés au dispensaire autrefois nommé temple de Mars. Nous avons posé nos questions au prêtre qui dirige l'établissement, mais il n'a rien pu nous apprendre.
Nous fouillons tout le bâtiment. Nous sondons les murs à la recherche d'espaces creux, ou de mécanismes, nous examinons tous les ornements du dispensaire : gravures et fresques au cas où la balise y soit représentée, scupltures qui pourraient la dissimuler.
Enfin, je sonde le bâtiment aux ultra-sons. Malheureusement, à part un sifflement désagréable dans les oreilles pendant le reste de la journée et la nuit suivante, l'expérience n'est pas concluante.
Et il ne reste plus que 27 nuits.
Nous sommes arrivés au dispensaire autrefois nommé temple de Mars. Nous avons posé nos questions au prêtre qui dirige l'établissement, mais il n'a rien pu nous apprendre.
Nous fouillons tout le bâtiment. Nous sondons les murs à la recherche d'espaces creux, ou de mécanismes, nous examinons tous les ornements du dispensaire : gravures et fresques au cas où la balise y soit représentée, scupltures qui pourraient la dissimuler.
Enfin, je sonde le bâtiment aux ultra-sons. Malheureusement, à part un sifflement désagréable dans les oreilles pendant le reste de la journée et la nuit suivante, l'expérience n'est pas concluante.
Et il ne reste plus que 27 nuits.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
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Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
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Farfouille
8 février 2006 - Farfouille
Plus bas, dans cet étage tombé dans l'oubli, Foman s'interroge. Ils sont arrivés dans une salle où il n'y a... absolument rien. Quelle idée de creuser la roche ainsi sans qu’il n’y ait aucune fonction à l’endroit… ou alors c’est que peut-être il y a eu quelque chose il y a de cela bien longtemps !
Ils cherchent une fracture dans la voûte, pouvant laisser passer un rayon de soliel, auscultent le sol pour trouver des anciennes fondations, une trappe, observent la nature du sol pour découvrir un remblai, enfin quelque chose qui puisse signaler un endroit potentiel où la balise se situe...
Tous se mettent à fouiller, à creuser.
Mais toujours rien, qu'un squelette d'ork déséché.
"ssssskkkkkkrrrrrrriiiiiiiiiii,ssssskkkkkkkkkkiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"...
Après avoir tenté de discuter avec un capitain orc puis une chauve souris, Kipu tente d'entrer en communication avec un rat geéant qui abite l'endroit...
"kri kri kirk ki caillouuuu ki noir???kirk ki, troussss kirk kir par terre kirk toi avoir vurrrr?"
Ses frères nains se moquent doucement d'elle car elle adopte les postures des bestioles pour tenter de les amadouer, et avec sa bouche fait des torsions vilaines.
Ni trous , ni fissures ne lui apparaissent, et encore moins la balise tant cherchée, alors elle porte ses espoirs sur la coopération des "monstres".
Mais ses espoirs se révèlent infondés.
Et il ne reste plus que 25 nuits.
Plus bas, dans cet étage tombé dans l'oubli, Foman s'interroge. Ils sont arrivés dans une salle où il n'y a... absolument rien. Quelle idée de creuser la roche ainsi sans qu’il n’y ait aucune fonction à l’endroit… ou alors c’est que peut-être il y a eu quelque chose il y a de cela bien longtemps !
Ils cherchent une fracture dans la voûte, pouvant laisser passer un rayon de soliel, auscultent le sol pour trouver des anciennes fondations, une trappe, observent la nature du sol pour découvrir un remblai, enfin quelque chose qui puisse signaler un endroit potentiel où la balise se situe...
Tous se mettent à fouiller, à creuser.
Mais toujours rien, qu'un squelette d'ork déséché.
"ssssskkkkkkrrrrrrriiiiiiiiiii,ssssskkkkkkkkkkiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii"...
Après avoir tenté de discuter avec un capitain orc puis une chauve souris, Kipu tente d'entrer en communication avec un rat geéant qui abite l'endroit...
"kri kri kirk ki caillouuuu ki noir???kirk ki, troussss kirk kir par terre kirk toi avoir vurrrr?"
Ses frères nains se moquent doucement d'elle car elle adopte les postures des bestioles pour tenter de les amadouer, et avec sa bouche fait des torsions vilaines.
Ni trous , ni fissures ne lui apparaissent, et encore moins la balise tant cherchée, alors elle porte ses espoirs sur la coopération des "monstres".
Mais ses espoirs se révèlent infondés.
Et il ne reste plus que 25 nuits.
Dernière modification par Evolena le 20 nov. 2006 14:54, modifié 1 fois.
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A la banque
10 février 2006 - A la banque
Continuant notre chemin, nous sommes arrivés à une banque. Je me souviens du passage qui reliait celle du sud du Masque de Mort à celle de l'antre du Balrog... Peut-être que... ? Onya l'architecte n'avait-elle pas évoqué un réseau de tels passages entre les différentes banques des souterrains ?
Malheureusement, je me heurte à des fonctionnaires obtus qui réclament un document officiel de leur hiérarchie pour m'autoriser à visiter l'arrière du bâtiment. Et naturellement, je ne trouve rien dans les parties accessibles au public. En revanche, les ultra-sons révèlent la présence de plusieurs espaces sous le sol. Il me faut cette fichue autorisation pour aller vérifier cela !
J'écris donc au Comte-Evêque Varifus.
Et il ne reste plus que 23 nuits.
Continuant notre chemin, nous sommes arrivés à une banque. Je me souviens du passage qui reliait celle du sud du Masque de Mort à celle de l'antre du Balrog... Peut-être que... ? Onya l'architecte n'avait-elle pas évoqué un réseau de tels passages entre les différentes banques des souterrains ?
Malheureusement, je me heurte à des fonctionnaires obtus qui réclament un document officiel de leur hiérarchie pour m'autoriser à visiter l'arrière du bâtiment. Et naturellement, je ne trouve rien dans les parties accessibles au public. En revanche, les ultra-sons révèlent la présence de plusieurs espaces sous le sol. Il me faut cette fichue autorisation pour aller vérifier cela !
J'écris donc au Comte-Evêque Varifus.
J'écris également au Grand Oracle Siméon pour qu'il appuie ma requête.Monseigneur Evêque Comte Varifus,
Je me nomme Nhyima, et participe à la lutte contre le Balrog. Vous n'ignorez sans doute pas que cette terrible créature est en train de remonter vers les extérieurs, attirée par une certaine balise d'obsidienne, et que si elle atteint la lumière du jour, elle se métamorphosera en un être plus puissant encore, menaçant ainsi sans doute non seulement les souterrains, mais le royaume de Delain tout entier.
Afin d'éviter cela, nous devons donc chercher activement cette balise, pour la neutraliser ou attirer ailleurs la créature oubliée et la combattre pour la détruire.
Or en explorant une banque tenue par l'administration de votre royaume, je me suis vu refuser l'accès à certaines zones dignes d'intérêt, faute d'autorisation officielle.
J'ai donc deux requêtes à vous soumettre, pour le bien du royaume :
Pourriez-vous nous accorder, à moi et à mes compagnons Cruns Deguns et Plopeurs Fous, de telles autorisations pour les bâtiment gérés par votre administration (dispensaires, banques, comptoirs administratifs,...) ?
Ou, mieux, auriez-vous l'obligence de bien vouloir faire fouiller méthodiquement ces-dits bâtiments par les personnels qui les ont en gérance ?
Vous pourrez, je pense, demander de plus amples renseignements sur cette affaire à l'Archidiacre Siméon d'Urth, Démonologue royal envoyé en ces lieux par votre souverain Hormandre III.
Veuillez m'excuser si je dis "votre", je suis originaire d'une lointaine contrée !
En vous remerciant par avance de l'attention que vous voudrez bien accorder à ma requête, veuillez aggréer, Monseigneur, l'expression de mes salutations respectueuses,
Que la puissance d'Io nous révèle le chemin,
Nhyima
Et il ne reste plus que 23 nuits.
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