(Début août 2004 - Résurrection)
Lentement, elle reprenait conscience. Elle ne connaissait pas le lieu où elle se trouvait, ni les personnages encapuchonnés qui l'entouraient de leurs soins, mais peu à peu, les souvenirs lui revenaient, qui lui permirent de deviner ce qui lui arrivait.
C'était la première fois qu'elle faisait cette expérience - des prêtres avaient récupéré son corps et étaient parvenus à y ramener son âme par-delà sa mort, et elle gisait maintenant là, dans un dispensaire. Une bien pitoyable mort... tuée par un vulgaire cobra royal alors qu'elle venait juste de pénétrer dans la carrière, point d'entrée des fameux souterrains de Delain. Ce n'était pas ainsi qu'elle ferait honneur à son nom !, songeait-elle...
Elle mesurait maintenant à quel point elle devait encore progresser pour être capable de survivre dans ces lieux qu'elle avait pourtant si ardemment souhaité rejoindre.
Mais que d'agitation aux abords de ce dispensaire ! Outre tous les malchanceux qui avaient connu le même sort qu'elle, il y avait là une autre sorte d'aventuriers, attirés par ces proies faciles... Et en prêtant un peu plus attention au ballet des nombreuses gens qu'elle pouvait voir, d'autres encore semblaient former une compagnie organisée... parmi laquelle elle reconnu avec une grande joie une figure familière, qui lui expliqua ce dont il s'agissait dès qu'elles se furent retrouvées.
L'empoisonnement de l'archidiacre Siméon
(L'escorte du père Siméon d'Urth)
La cour du roi Hormandre III, inquiète de ce qui se tramait dans les souterrains (et notamment de la réincarnation du démon Ingeloakastimillizan suite à une invocation), y avait dépêché un fameux démonologue, l'archidiacre Siméon d'Urth. Le saint homme était chargé d'étudier les manifestations démoniaques pour aider à la lutte contre le redouté Malkiar.
La première phase de sa mission consistait à visiter tous les temples des extérieurs des souterrains afin de recueillir les propos des aventuriers sur les démons et d'entendre les prêtres.
Afin de le protéger, une escorte s'était constituée, forte de bonnes âmes volontaires, certaines expérimentées, d'autres moins, mais toutes très motivées. La protection de l'archidiacre était d'autant plus nécessaire que la tête de l'archidiacre avait été mise à prix par quelque vile puissance...
Tout ce monde autour de ce dispensaire, c'était donc les membres de cette escorte... Et la cause de cette agitation et de cette tension sensible, c'était que... l'archidiacre avait été empoisonné !
Comment, par qui, et surtout, question cruciale s'il en était : comment le guérir ? C'était ce que les escorteurs, devenus pour l'occasion enquêteurs, cherchaient à découvrir par tous les moyens depuis des jours.
La cause séduisit Siobhan. Après en avoir fait la requête, elle avait été rapidement acceptée au sein des escorteurs, impatiente d'avoir l'occasion de prouver sa valeur.
La cour du roi Hormandre III, inquiète de ce qui se tramait dans les souterrains (et notamment de la réincarnation du démon Ingeloakastimillizan suite à une invocation), y avait dépêché un fameux démonologue, l'archidiacre Siméon d'Urth. Le saint homme était chargé d'étudier les manifestations démoniaques pour aider à la lutte contre le redouté Malkiar.
La première phase de sa mission consistait à visiter tous les temples des extérieurs des souterrains afin de recueillir les propos des aventuriers sur les démons et d'entendre les prêtres.
Afin de le protéger, une escorte s'était constituée, forte de bonnes âmes volontaires, certaines expérimentées, d'autres moins, mais toutes très motivées. La protection de l'archidiacre était d'autant plus nécessaire que la tête de l'archidiacre avait été mise à prix par quelque vile puissance...
Tout ce monde autour de ce dispensaire, c'était donc les membres de cette escorte... Et la cause de cette agitation et de cette tension sensible, c'était que... l'archidiacre avait été empoisonné !
Comment, par qui, et surtout, question cruciale s'il en était : comment le guérir ? C'était ce que les escorteurs, devenus pour l'occasion enquêteurs, cherchaient à découvrir par tous les moyens depuis des jours.
La cause séduisit Siobhan. Après en avoir fait la requête, elle avait été rapidement acceptée au sein des escorteurs, impatiente d'avoir l'occasion de prouver sa valeur.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
Plus tard, Siobhan se fit raconter ce qui s'était passé dans les semaines précédentes, avant son arrivée sur les lieux...
(Fin juillet 2004 - L'archidiacre s'étiole)
L'archidiacre visitait alors deux dispensaires jumeaux. Le temple Sud était tenu par le Père Trall, tandis que le temple Nord était peuplé de nonnes obéissant à la Mère Supérieure Lisbeth de Millepertuis. L'archidiacre Siméon logeait dans ce dernier ; il avait besoin de temps pour étudier un grimoire que le Père Pierre de Jonsack, supérieur d'un dispensaire visité précédemment, lui avait confié pour qu'il le lise, car il pourrait l'aider dans ses recherches, pensait-il. Mais cette lecture semblait avoir un effet pernicieux sur lui : il ne trouvait plus le sommeil, des pensées sombres et des impressions funestes le traversaient, la nourriture n'avait plus le moindre goût, et il était particulièrement irascible. De plus, des voix l'enjoignaient de quitter les souterrains pour retourner à la cour d'Hormandre. S'il parvenait à ignorer ces voix grâce à son expérience de telles manoeuvres démoniaques, c'était néanmoins au prix de ses dernières forces.
C'est ainsi que le Père Siméon rejoignit un jour le temple Sud, épuisé et en proie à des vomissements, ce qui inquiéta vivement ses escorteurs.
Les premières pistes qu'ils suggérèrent se révélèrent sans fondement : ce n'était pas de la simple paresse, ni une possession démoniaque due au grimoire de Pierre de Jonsack (ce que ce dernier confirma à Lhaurana qui l'avait interrogé : il l'avait lui-même étudié de longues années sans le moindre problème), et l'archidiacre n'avait pas succombé non plus à ses anciens travers - les supérieurs des deux dispensaires jumeaux étaient formels sur ce point, leurs caves à vins, qu'ils surveillaient d'ailleurs connaissant la faiblesse de Siméon d'Urth, n'avaient pas reçu la visite du saint père...
(Fin juillet 2004 - L'archidiacre s'étiole)
L'archidiacre visitait alors deux dispensaires jumeaux. Le temple Sud était tenu par le Père Trall, tandis que le temple Nord était peuplé de nonnes obéissant à la Mère Supérieure Lisbeth de Millepertuis. L'archidiacre Siméon logeait dans ce dernier ; il avait besoin de temps pour étudier un grimoire que le Père Pierre de Jonsack, supérieur d'un dispensaire visité précédemment, lui avait confié pour qu'il le lise, car il pourrait l'aider dans ses recherches, pensait-il. Mais cette lecture semblait avoir un effet pernicieux sur lui : il ne trouvait plus le sommeil, des pensées sombres et des impressions funestes le traversaient, la nourriture n'avait plus le moindre goût, et il était particulièrement irascible. De plus, des voix l'enjoignaient de quitter les souterrains pour retourner à la cour d'Hormandre. S'il parvenait à ignorer ces voix grâce à son expérience de telles manoeuvres démoniaques, c'était néanmoins au prix de ses dernières forces.
C'est ainsi que le Père Siméon rejoignit un jour le temple Sud, épuisé et en proie à des vomissements, ce qui inquiéta vivement ses escorteurs.
Les premières pistes qu'ils suggérèrent se révélèrent sans fondement : ce n'était pas de la simple paresse, ni une possession démoniaque due au grimoire de Pierre de Jonsack (ce que ce dernier confirma à Lhaurana qui l'avait interrogé : il l'avait lui-même étudié de longues années sans le moindre problème), et l'archidiacre n'avait pas succombé non plus à ses anciens travers - les supérieurs des deux dispensaires jumeaux étaient formels sur ce point, leurs caves à vins, qu'ils surveillaient d'ailleurs connaissant la faiblesse de Siméon d'Urth, n'avaient pas reçu la visite du saint père...
Dernière modification par Evolena le 27 juin 2006 09:49, modifié 1 fois.
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Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
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(Fin juillet 2004 - L'enquête de Nymphalie)
L'archidiacre étant trop faible alors, même pour lire son livre (qu'il refusait cependant de donner à quiconque), il fallait l'autorisation des prêtres du dispensaire pour le voir, et les entretiens étaient restreints à cause de sa fatigue.
C'est Nymphalie, une des plus proches élèves de l'archidiacre Siméon, qui se chargea de solliciter un entretien avec lui auprès du Père Trall. Elle demanda également au Père Supérieur les résultats qu'un examen qu'il aurait pu pratiquer lui-même : celui-ci lui répondit qu'il n'avait détecté qu'une fatigue croissante et une diminution de certaines de ses facultés. Il lui déclara en outre avoir l'intention de pratiquer quelques saignées afin de nettoyer son corps des humeurs néfastes.
L'entretien lui ayant été accordé, Nymphalie, infirmière de choc et de charme, se présenta devant l'archidiacre en début de soirée pour commencer une enquête minutieuse. En pénétrant dans les quartiers du Père Siméon, elle le trouva alité dans une cellule de moine, et un feu brûlait dans l'âtre modeste qui y avait été construit. Son front ruissellait de fièvre, et sa voix était hésitante.
Nymphalie : Très Saint Père, enfin vous voici. Cela fait plus d'une journée que j'essaie de vous rencontrer... Que vous arrive-t-il donc ?
Siméon : Je suis désolé... * tousse tousse * de vous causer tant de souci mes amis, mais je suis incapable de quitter ce lit ! Mes forces semblent me quitter de jour en jour. * tousse tousse - crache *
Nymphalie : Puis-je me permettre de vous poser quelques questions ?
Le Père Trall qui accompagne Nymphalie lui fit savoir qu'il ne fallait pas trop fatiguer l'archidiacre, mais Siméon se dit capable de répondre brièvement à quelques questions.
Nymphalie : A quand remonte votre dernière vraie nuit de sommeil ?
Siméon : La nuit qui précéda mon arrivée au temple Sud je crois. * kof kof *
Nymphalie : Auriez-vous remarqué quelque chose d'insolite qui pourrait expliquer ces malaises ?
Siméon : * tousse - transpire abondamment * Rien qui n'a éveillé mon attention Nymphalie, rien !
Nymphalie : Ou étiez-vous quand cela a commencé ? Et qu'avez-vous mangé ?
Siméon : Les premiers symptômes sont apparus lorsque je me rendais du temple sud au temple nord. * tousse tousse *
Pendant quelques minutes, Siméon divagua et parla d'Hormandre III et de sa cour, puis il reprit ses esprits et, l'air gêné, continua à parler.
Siméon : Je me suis nourri à la salle des repas comme à chaque fois que je visite un temple ! Du lapin je crois. * tousse tousse *
Nymphalie : Depuis combien de temps lisez-vous le livre du Père de Jonsack ? Y auriez-vous senti une puissance magique ? Puis-je voir ce livre ?
Siméon : Je lis ce livre depuis que Pierre me l'a remis. Le livre n'a rien de magique, il parle juste d'anciens rituels et de la nature des fluxs énergétiques de ce monde. Il est écrit en une langue morte ancienne, je doute fort que vous puissiez la comprendre.
Comme il le lui permit, Nhymphalie prit le livre avec des gants et y chercha des traces de poudre, d'huile ou des odeurs bizarres, mais sans détecter rien de particulier - si ce n'était une odeur rance de vieux livre. Elle ne parvint pas à en déchiffrer les caractères.
Nymphalie : Puis-je vous examiner ?
Avant que Siméon n'eût le temps de répondre, il perdit connaissance, et le Père Trall proposa à Nymphalie de repousser l'examen physique au lendemain.
Avant de partir, Nymphalie, qui avait eu dans l'idée de chercher tous signe insolite - taches sur la peau ou au bout des ongles, blessures même minimes -, put constater que l'Archidiacre avait le teint verdâtre et d'énormes cernes sous les yeux.
Ensuite, Nymphalie s'enquit de divers détails concernant le dispensaire. Elle apprit ainsi que le temple sud était constitué d'un cloître entouré des cellules des moines, d'une chapelle, d'un jardin potager, d'une salle des copistes avec bibliothèque, ainsi que de tout ce qui touchait à l'intendance : réserves, écurie, cuisine... sans oublier des pièces liées à la présence permanente de nombreux aventuriers. Le personnel ecclésiastique comprenait, outre le Père Supérieur Trall, une dizaine de novices et une vingtaine de moines. Toutes les cellules étaient occupées, sauf celles réservées aux aventuriers et aux malades. Enfin, la population laïc était composée de trois garçons d'écurie, de quelques gardes avec leur capitaine, et naturellement des aventuriers présents dans le dispensaire.
L'archidiacre étant trop faible alors, même pour lire son livre (qu'il refusait cependant de donner à quiconque), il fallait l'autorisation des prêtres du dispensaire pour le voir, et les entretiens étaient restreints à cause de sa fatigue.
C'est Nymphalie, une des plus proches élèves de l'archidiacre Siméon, qui se chargea de solliciter un entretien avec lui auprès du Père Trall. Elle demanda également au Père Supérieur les résultats qu'un examen qu'il aurait pu pratiquer lui-même : celui-ci lui répondit qu'il n'avait détecté qu'une fatigue croissante et une diminution de certaines de ses facultés. Il lui déclara en outre avoir l'intention de pratiquer quelques saignées afin de nettoyer son corps des humeurs néfastes.
L'entretien lui ayant été accordé, Nymphalie, infirmière de choc et de charme, se présenta devant l'archidiacre en début de soirée pour commencer une enquête minutieuse. En pénétrant dans les quartiers du Père Siméon, elle le trouva alité dans une cellule de moine, et un feu brûlait dans l'âtre modeste qui y avait été construit. Son front ruissellait de fièvre, et sa voix était hésitante.
Nymphalie : Très Saint Père, enfin vous voici. Cela fait plus d'une journée que j'essaie de vous rencontrer... Que vous arrive-t-il donc ?
Siméon : Je suis désolé... * tousse tousse * de vous causer tant de souci mes amis, mais je suis incapable de quitter ce lit ! Mes forces semblent me quitter de jour en jour. * tousse tousse - crache *
Nymphalie : Puis-je me permettre de vous poser quelques questions ?
Le Père Trall qui accompagne Nymphalie lui fit savoir qu'il ne fallait pas trop fatiguer l'archidiacre, mais Siméon se dit capable de répondre brièvement à quelques questions.
Nymphalie : A quand remonte votre dernière vraie nuit de sommeil ?
Siméon : La nuit qui précéda mon arrivée au temple Sud je crois. * kof kof *
Nymphalie : Auriez-vous remarqué quelque chose d'insolite qui pourrait expliquer ces malaises ?
Siméon : * tousse - transpire abondamment * Rien qui n'a éveillé mon attention Nymphalie, rien !
Nymphalie : Ou étiez-vous quand cela a commencé ? Et qu'avez-vous mangé ?
Siméon : Les premiers symptômes sont apparus lorsque je me rendais du temple sud au temple nord. * tousse tousse *
Pendant quelques minutes, Siméon divagua et parla d'Hormandre III et de sa cour, puis il reprit ses esprits et, l'air gêné, continua à parler.
Siméon : Je me suis nourri à la salle des repas comme à chaque fois que je visite un temple ! Du lapin je crois. * tousse tousse *
Nymphalie : Depuis combien de temps lisez-vous le livre du Père de Jonsack ? Y auriez-vous senti une puissance magique ? Puis-je voir ce livre ?
Siméon : Je lis ce livre depuis que Pierre me l'a remis. Le livre n'a rien de magique, il parle juste d'anciens rituels et de la nature des fluxs énergétiques de ce monde. Il est écrit en une langue morte ancienne, je doute fort que vous puissiez la comprendre.
Comme il le lui permit, Nhymphalie prit le livre avec des gants et y chercha des traces de poudre, d'huile ou des odeurs bizarres, mais sans détecter rien de particulier - si ce n'était une odeur rance de vieux livre. Elle ne parvint pas à en déchiffrer les caractères.
Nymphalie : Puis-je vous examiner ?
Avant que Siméon n'eût le temps de répondre, il perdit connaissance, et le Père Trall proposa à Nymphalie de repousser l'examen physique au lendemain.
Avant de partir, Nymphalie, qui avait eu dans l'idée de chercher tous signe insolite - taches sur la peau ou au bout des ongles, blessures même minimes -, put constater que l'Archidiacre avait le teint verdâtre et d'énormes cernes sous les yeux.
Ensuite, Nymphalie s'enquit de divers détails concernant le dispensaire. Elle apprit ainsi que le temple sud était constitué d'un cloître entouré des cellules des moines, d'une chapelle, d'un jardin potager, d'une salle des copistes avec bibliothèque, ainsi que de tout ce qui touchait à l'intendance : réserves, écurie, cuisine... sans oublier des pièces liées à la présence permanente de nombreux aventuriers. Le personnel ecclésiastique comprenait, outre le Père Supérieur Trall, une dizaine de novices et une vingtaine de moines. Toutes les cellules étaient occupées, sauf celles réservées aux aventuriers et aux malades. Enfin, la population laïc était composée de trois garçons d'écurie, de quelques gardes avec leur capitaine, et naturellement des aventuriers présents dans le dispensaire.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
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Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
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(Fin juillet 2004 - L'enquête - Dispensaire Sud)
Poldovar se chargea des investigations auprès des cuisines. Le Père Trall l'y accompagna, et à cette heure matinale, elles étaient vides et silencieuses. Le Père lui déclara que les moines ne mangaient pas avant 10h, et que les cuisiniers étaient au nombre de trois. Comme Poldovar lui demandait si l'archidiacre avait eu un repas spécial, puisqu'a priori lui seul avait été malade, le Père Trall répondit que le Père Siméon avait mangé ce que tout le monde mangeait : du lapin chassé dans les Extérieurs et offert par un des voyageurs ; il précisa qu'il avait lui-même inspecté magiquement le rongeur, qui s'était révélé sain. Suspectant un possible empoisonnement des couverts du Saint Père, Poldovar s'enquit ensuite de savoir si l'archidiacre mangeait toujours à la même place, ce qu'il buvait, et s'il avait droit à une cuvée spéciale. Le Père Trall lui expliqua donc que l'archidiacre mangeait toujours à la même place, mais buvait de l'eau car depuis sa sombre période d'alcoolisme, il tentait d'éviter toute goutte de breuvage tentateur. Enfin, la dernière question de Poldovar porta sur d'éventuelles récentes embauches dans le personnel du dispensaire, à quoi le supérieur répliqua que quelques novices étaient bien arrivés récemment, mais qu'il n'y avait rien de notable à ce sujet.
Nymphalie s'étonna que les prêtres laissassent tous les aventuriers loger dans le dispensaire, quelle que soit leur réputation, tout en comprenant leur souci de miséricorde. Elle leur demanda donc s'ils conservaient au moins un historique de ces séjours et des résurections qu'ils effectuaient, et, si c'était le cas, si elle pouvait consulter ceux des quelques jours précédents et suivants l'arrivée de l'archidiacre. Le père Trall lui retorqua que le dispensaire avait pris le parti d'offrir l'anonymat aux personnes qui venaient s'y recueillir, qu'elles fussent viles ou honorables. Néanmoins, il lui assura qu'il avait formé quelques prêtres, parmi ses recrues les plus talentueuses, à surveiller les faquins sans morale qui pullulaient dans le secteur. Par conséquent, aucun d'eux n'avait pu approcher le Père Siméon tant qu'il avait été en leurs murs.
Poldovar se chargea des investigations auprès des cuisines. Le Père Trall l'y accompagna, et à cette heure matinale, elles étaient vides et silencieuses. Le Père lui déclara que les moines ne mangaient pas avant 10h, et que les cuisiniers étaient au nombre de trois. Comme Poldovar lui demandait si l'archidiacre avait eu un repas spécial, puisqu'a priori lui seul avait été malade, le Père Trall répondit que le Père Siméon avait mangé ce que tout le monde mangeait : du lapin chassé dans les Extérieurs et offert par un des voyageurs ; il précisa qu'il avait lui-même inspecté magiquement le rongeur, qui s'était révélé sain. Suspectant un possible empoisonnement des couverts du Saint Père, Poldovar s'enquit ensuite de savoir si l'archidiacre mangeait toujours à la même place, ce qu'il buvait, et s'il avait droit à une cuvée spéciale. Le Père Trall lui expliqua donc que l'archidiacre mangeait toujours à la même place, mais buvait de l'eau car depuis sa sombre période d'alcoolisme, il tentait d'éviter toute goutte de breuvage tentateur. Enfin, la dernière question de Poldovar porta sur d'éventuelles récentes embauches dans le personnel du dispensaire, à quoi le supérieur répliqua que quelques novices étaient bien arrivés récemment, mais qu'il n'y avait rien de notable à ce sujet.
Nymphalie s'étonna que les prêtres laissassent tous les aventuriers loger dans le dispensaire, quelle que soit leur réputation, tout en comprenant leur souci de miséricorde. Elle leur demanda donc s'ils conservaient au moins un historique de ces séjours et des résurections qu'ils effectuaient, et, si c'était le cas, si elle pouvait consulter ceux des quelques jours précédents et suivants l'arrivée de l'archidiacre. Le père Trall lui retorqua que le dispensaire avait pris le parti d'offrir l'anonymat aux personnes qui venaient s'y recueillir, qu'elles fussent viles ou honorables. Néanmoins, il lui assura qu'il avait formé quelques prêtres, parmi ses recrues les plus talentueuses, à surveiller les faquins sans morale qui pullulaient dans le secteur. Par conséquent, aucun d'eux n'avait pu approcher le Père Siméon tant qu'il avait été en leurs murs.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
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L'enquête - Dispensaire Sud, suite
(Fin juillet 2004 - L'enquête - Dispensaire Sud, suite)
Lhaurana, qui n'était pas parvenue à retrouver Nymphalie et les autres à temps, arriva enfin au chevet de l'archidiacre, et sollicita à son tour un entretien avec lui. Après que le Père Trall l'avait conduite près de Siméon, ils patientèrent plusieurs minutes devant l'huis de sa cellule sans qu'il daignât répondre. Inquiète, Lhaurana ouvrit la porte, et ils constatèrent que l'archidiacre était évanoui, et qu'il était impossible de le faire revenir à lui. Il transpirait abondamment, et délirait dans son sommeil (il parlait de Johannes et de ses années austères à l'Académie d'après ce qu'elle put comprendre).
L'état de l'archidiacre était tellement préoccupant que le Père Trall décida de rester constamment à ses côtés, et demanda aux escorteurs de l'épauler. Il précisa également que la magie s'était montrée inefficace à traiter Siméon, et qu'il ne croyait pas que des sorts élaborés du quatrième cercle y changeraient quelque chose. Il proposa néanmoins à tout ceux qui le pouvaient de lancer des sorts de soins sans discontinuer sur l'archidiacre, car cela semblait empêcher son état de s'aggraver trop rapidement.
Comme l'archidiacre ne semblait plus en état de répondre aux questions de ses escorteurs, le Père Trall devint alors leur interlocuteur privilégié.
Lhaurana, qui n'était pas parvenue à retrouver Nymphalie et les autres à temps, arriva enfin au chevet de l'archidiacre, et sollicita à son tour un entretien avec lui. Après que le Père Trall l'avait conduite près de Siméon, ils patientèrent plusieurs minutes devant l'huis de sa cellule sans qu'il daignât répondre. Inquiète, Lhaurana ouvrit la porte, et ils constatèrent que l'archidiacre était évanoui, et qu'il était impossible de le faire revenir à lui. Il transpirait abondamment, et délirait dans son sommeil (il parlait de Johannes et de ses années austères à l'Académie d'après ce qu'elle put comprendre).
L'état de l'archidiacre était tellement préoccupant que le Père Trall décida de rester constamment à ses côtés, et demanda aux escorteurs de l'épauler. Il précisa également que la magie s'était montrée inefficace à traiter Siméon, et qu'il ne croyait pas que des sorts élaborés du quatrième cercle y changeraient quelque chose. Il proposa néanmoins à tout ceux qui le pouvaient de lancer des sorts de soins sans discontinuer sur l'archidiacre, car cela semblait empêcher son état de s'aggraver trop rapidement.
Comme l'archidiacre ne semblait plus en état de répondre aux questions de ses escorteurs, le Père Trall devint alors leur interlocuteur privilégié.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
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L'enquête - Dispensaire Nord
(Fin juillet 2004 - L'enquête - Dispensaire Nord)
Leohan le bavard avait quant à lui été questionner les nonnes du dispensaire Nord, dirigé par Lisbeth de Millepertuis. Celles-ci lui avaient rapporté que le Père Siméon était arrivé épuisé entre leurs murs, et leur avait déclaré ne pas avoir dormi depuis son voyage entre les deux dispensaires. Elles n'avaient cependant détecté chez lui aucun symptômes de maladie connue, juste de la fièvre et des vomissements. Elles avaient procédé aux traitements habituels : quelques saignées et des bains d'algues, Siméon ayant affirmé qu'un exorcisme serait inutile.
Pendant ses délires, il parlait essentiellement du Roi Hormandre, de sa mission, d'Ingeloakastimillizan et de l'Académie. Très affaibli, il restait constamment dans sa chambre à lire le grimoire du Père de Jonsack. La seule chose qu'il ait demandée était un dictionnaire de vieil auriach - une langue proche de celle dans laquelle le grimoire était écrit.
Le cuisinier, auquel Leohan avait demandé si l'archidiacre avait mangé quelque chose de particulier, n'avait pas apporté d'élément digne d'être noté.
Enfin, Leohan avait inspecté la chambre dans laquelle Siméon d'Urth avait dormi, à la recherche d'hypothétiques traces d'écritures que le saint Père aurait pu y avoir laissé en tentant de déchiffrer le grimoire ou de signes cabalistiques, mais la chambre avait été nettoyée de fond en comble, et les soeurs lui avaient déclaré n'avoir rien relevé de particulier, ce que la Mère Supérieure Lisbeth avait confirmé.
Leohan le bavard avait quant à lui été questionner les nonnes du dispensaire Nord, dirigé par Lisbeth de Millepertuis. Celles-ci lui avaient rapporté que le Père Siméon était arrivé épuisé entre leurs murs, et leur avait déclaré ne pas avoir dormi depuis son voyage entre les deux dispensaires. Elles n'avaient cependant détecté chez lui aucun symptômes de maladie connue, juste de la fièvre et des vomissements. Elles avaient procédé aux traitements habituels : quelques saignées et des bains d'algues, Siméon ayant affirmé qu'un exorcisme serait inutile.
Pendant ses délires, il parlait essentiellement du Roi Hormandre, de sa mission, d'Ingeloakastimillizan et de l'Académie. Très affaibli, il restait constamment dans sa chambre à lire le grimoire du Père de Jonsack. La seule chose qu'il ait demandée était un dictionnaire de vieil auriach - une langue proche de celle dans laquelle le grimoire était écrit.
Le cuisinier, auquel Leohan avait demandé si l'archidiacre avait mangé quelque chose de particulier, n'avait pas apporté d'élément digne d'être noté.
Enfin, Leohan avait inspecté la chambre dans laquelle Siméon d'Urth avait dormi, à la recherche d'hypothétiques traces d'écritures que le saint Père aurait pu y avoir laissé en tentant de déchiffrer le grimoire ou de signes cabalistiques, mais la chambre avait été nettoyée de fond en comble, et les soeurs lui avaient déclaré n'avoir rien relevé de particulier, ce que la Mère Supérieure Lisbeth avait confirmé.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
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Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
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L'affaire Druldock
(Fin juillet-début août 2004 - L'affaire Druldock)
La suite des évènements relatés à Siobhan étaient quelques peu embrouillée, beaucoup n'ayant qu'une vision parcellaire de l'affaire... mais nul doute que la vérité ne devait pas être loin de cette reconstitution !
Peu de temps après, une oreille discrète surprit une conversation entre deux membres de la guilde Horde du Mal :
Les escorteurs découvrirent également que le puits du dispensaire avait été empoisonné. Le médecin du dispensaire se révélait incapable d'identifier le poison en cause, mais il ne faisait aucun doute, au vu des taches noirâtres récemment détectées par le Père Trall dans l'intérieur de la bouche de l'archidiacre, qu'il avait été contaminé par ingestion du poison... Trall craignait fort que seul un antidote composé sur la base du poison incriminé pourrait sauver Siméon.
Une seconde visite aux cuisines apprit aux enquêteurs qu'un garçon d'écurie avait disparu depuis quelques jours. Les autres garçons d'écurie le décrirent comme un jeune nain crasseux et malpoli, qui semblait déjà savoir beaucoup de choses pour un nouveau venu dans les Extérieurs : il n'était en effet arrivé au dispensaire que depuis un petit mois. Ils ne savaient pas exactement son nom : Drul... quelque chose, et n'avaient aucune iée de la direction qu'il avait pu prendre en partant.
Druldock ayant été retrouvé, deux escorteurs, Aeris et Leohan oeil d'aigle, tentèrent de parlementer avec lui, mais il ne cessait de s'enfuir et de menacer de briser une fiole qu'il portait sur lui si ils approchaient trop de lui ou de ses nouveaux amis de la Horde du Mal. Il prétendait que cette fiole contenait le seul antidote disponible pour guérir l'archidiacre.
Leohan tenta de se faire passer pour un membre de la Main du Mal que le Conseil aurait chargé de récupérer la fiole que détenanit Druldock, pour la mettre en sécurité, mais le nain semblait disposer d'information que les propos, même s'ils étaient habiles, de Leohan ne permettaient pas d'infirmer. Par conséquent, il ne lui céda pas la fiole, et s'en alla en faisant un geste privilégiant un des doigts de la Main...
De nouveles questions posées aux prêtres du dispensaire révélèrent que Druldock était sans famille et avait été engagé évidemment par le Père Supérieur Trall. Une fouille des écuries et une recherche d'objets magiques permettant d'informer ou d'espionner ne donnèrent aucun résultat. En revanche, Trall avait sévèrement réprimandé le garçon d'écuries une quinzaine de jours auparavant, car il était saoûl et chantait des chansons paillardes dans le cloître en pleine nuit.
La suite des évènements relatés à Siobhan étaient quelques peu embrouillée, beaucoup n'ayant qu'une vision parcellaire de l'affaire... mais nul doute que la vérité ne devait pas être loin de cette reconstitution !
Peu de temps après, une oreille discrète surprit une conversation entre deux membres de la guilde Horde du Mal :
A l'évidence, c'était de l'archidiacre qu'ils parlaient...J'espère que le poison fera vite son effet.
Les escorteurs découvrirent également que le puits du dispensaire avait été empoisonné. Le médecin du dispensaire se révélait incapable d'identifier le poison en cause, mais il ne faisait aucun doute, au vu des taches noirâtres récemment détectées par le Père Trall dans l'intérieur de la bouche de l'archidiacre, qu'il avait été contaminé par ingestion du poison... Trall craignait fort que seul un antidote composé sur la base du poison incriminé pourrait sauver Siméon.
Une seconde visite aux cuisines apprit aux enquêteurs qu'un garçon d'écurie avait disparu depuis quelques jours. Les autres garçons d'écurie le décrirent comme un jeune nain crasseux et malpoli, qui semblait déjà savoir beaucoup de choses pour un nouveau venu dans les Extérieurs : il n'était en effet arrivé au dispensaire que depuis un petit mois. Ils ne savaient pas exactement son nom : Drul... quelque chose, et n'avaient aucune iée de la direction qu'il avait pu prendre en partant.
Druldock ayant été retrouvé, deux escorteurs, Aeris et Leohan oeil d'aigle, tentèrent de parlementer avec lui, mais il ne cessait de s'enfuir et de menacer de briser une fiole qu'il portait sur lui si ils approchaient trop de lui ou de ses nouveaux amis de la Horde du Mal. Il prétendait que cette fiole contenait le seul antidote disponible pour guérir l'archidiacre.
Leohan tenta de se faire passer pour un membre de la Main du Mal que le Conseil aurait chargé de récupérer la fiole que détenanit Druldock, pour la mettre en sécurité, mais le nain semblait disposer d'information que les propos, même s'ils étaient habiles, de Leohan ne permettaient pas d'infirmer. Par conséquent, il ne lui céda pas la fiole, et s'en alla en faisant un geste privilégiant un des doigts de la Main...
De nouveles questions posées aux prêtres du dispensaire révélèrent que Druldock était sans famille et avait été engagé évidemment par le Père Supérieur Trall. Une fouille des écuries et une recherche d'objets magiques permettant d'informer ou d'espionner ne donnèrent aucun résultat. En revanche, Trall avait sévèrement réprimandé le garçon d'écuries une quinzaine de jours auparavant, car il était saoûl et chantait des chansons paillardes dans le cloître en pleine nuit.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
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L'affaire Druldock, suite
(Fin juillet-début août 2004 - L'affaire Druldock, suite)
Face à l'échec des précédentes tentatives de négociation puis d'intimidation, une nouvelle action fut entreprise pour récupérer la précieuse fiole en possession de Druldock : l'hypnotiser. Nymphalie, une des meilleures apprenties de l'archidiacre, fut choisie pour cette délicate mission. Malheureusement, Druldock, en bon nain, bloqua le sort, et dans la confusion et la précipitation qui s'en suivirent, Aeris et Leohan oeil d'aigle l'abattirent de leurs flèches.
A la mort du garçon d'écurie, les deux escorteurs s'étaient emparés de la fiole, et ne purent résister à l'envie de l'examiner plus avant. C'est un sentiment d'horreur qui s'empara d'eux quand une odeur désagréable monta à leurs narines, une odeur familière malgré tout, âcre... une odeur d'urine !!
Topgun blue recontacta ensuite Druldock, dont l'âme avait été récupérée par les prêtres d'un dispensaire voisin, pour lui demander s'il voulait une rançon en échange de l'endroit où il aurait caché la fiole d'antidote - une fouille minuieuse du dispensaire avait été ordonnée. Pour seule réponse, le nain envoya un appel au secours, il semblait souffrir de la poitrine et affirmait vouloir revenir au dispensaire de Trall... avait-il été empoisonné lui aussi, et cherchait-il à récupérer la fiole d'antidote ?
Berg Del'Armgo le pris en charge, lui dispensant quelques soins et tentant de sympathiser avec lui. Il apprit ainsi que Druldock était paniqué, et que la Horde du Mal lui avait promis de le protéger de la personne qui le terrorisait ainsi. Berg Del'Armgo dut ensuite s'éloigner, car bien que Druldock ait tranquilliser ses amis à son sujet, ceux-ci faisaient le ménage autour de leur protégé avec beaucoup (trop ?) de zèle...
Eliminer ses protecteurs pour que, désemparé, Druldock se mette sous la protection de l'escorte était plus difficile à faire qu'à dire, en raison des forces en présence... les renforts attendus des Gilead ne seraient pas superflus.
Cependant, Berg continuait à discuter avec Druldock, qui lui dit :
Par la suite, Druldock, qui avait été manipulé, fut conduit par Maître Sanguin à l'auberge de Momo, où il pourrait tenir compagnie à Averell Dalton. Le malheureux semblait ne pas être en pleine possession de ses facultés :
Face à l'échec des précédentes tentatives de négociation puis d'intimidation, une nouvelle action fut entreprise pour récupérer la précieuse fiole en possession de Druldock : l'hypnotiser. Nymphalie, une des meilleures apprenties de l'archidiacre, fut choisie pour cette délicate mission. Malheureusement, Druldock, en bon nain, bloqua le sort, et dans la confusion et la précipitation qui s'en suivirent, Aeris et Leohan oeil d'aigle l'abattirent de leurs flèches.
A la mort du garçon d'écurie, les deux escorteurs s'étaient emparés de la fiole, et ne purent résister à l'envie de l'examiner plus avant. C'est un sentiment d'horreur qui s'empara d'eux quand une odeur désagréable monta à leurs narines, une odeur familière malgré tout, âcre... une odeur d'urine !!
Topgun blue recontacta ensuite Druldock, dont l'âme avait été récupérée par les prêtres d'un dispensaire voisin, pour lui demander s'il voulait une rançon en échange de l'endroit où il aurait caché la fiole d'antidote - une fouille minuieuse du dispensaire avait été ordonnée. Pour seule réponse, le nain envoya un appel au secours, il semblait souffrir de la poitrine et affirmait vouloir revenir au dispensaire de Trall... avait-il été empoisonné lui aussi, et cherchait-il à récupérer la fiole d'antidote ?
Berg Del'Armgo le pris en charge, lui dispensant quelques soins et tentant de sympathiser avec lui. Il apprit ainsi que Druldock était paniqué, et que la Horde du Mal lui avait promis de le protéger de la personne qui le terrorisait ainsi. Berg Del'Armgo dut ensuite s'éloigner, car bien que Druldock ait tranquilliser ses amis à son sujet, ceux-ci faisaient le ménage autour de leur protégé avec beaucoup (trop ?) de zèle...
Eliminer ses protecteurs pour que, désemparé, Druldock se mette sous la protection de l'escorte était plus difficile à faire qu'à dire, en raison des forces en présence... les renforts attendus des Gilead ne seraient pas superflus.
Cependant, Berg continuait à discuter avec Druldock, qui lui dit :
Ses dires semblaient ainsi confirmer les soupçons que les escorteurs commençaient à nourrir à l'encontre du Père Trall... D'autant que Druldock affirma que le prêtre en question était haut placé, et le plus vieux du dispensaire ; mais il ne connaissait pas son nom.J'avons bien l'impression d'être empoisonné par celui même qui m'a ordonnée de le faire ! J'sommes condamné, c'est pour sûr ! J'aurions jamais dû écouter c'prêtre !
Par la suite, Druldock, qui avait été manipulé, fut conduit par Maître Sanguin à l'auberge de Momo, où il pourrait tenir compagnie à Averell Dalton. Le malheureux semblait ne pas être en pleine possession de ses facultés :
Druldock tremble comme une feuille, et, ne semble plus être en mesure de parler.
Ses pupilles sont dilatées, et, il transpire abondamment.
Nhyima - Preux d'Io au chômage
Siobhan - Chevalière de Justice, Ordre de la Croix Blanche
Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
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Premiers soupçons
(Début août 2004 - Premiers soupçons)
Parallèlement à l'affaire Druldock, les enquêteurs commencèrent à avoir des soupçons envers le père Trall et ses prêtres : en effet, l’eau du puits avait été empoisonnée mais aucun prêtre ne semblait avoir été contaminé... c’est donc qu’ils étaient au courant. Quelques questions posées aux responsables d'autres temples renforcèrent ces soupçons, car s'ils avaient déjà entendu parler du Père de Jonsack ou de l'archidiacre Siméon, le nom du Père Trall n'évoquait strictement rien en eux. Pierre de Jonsack mis à disposition des escorteurs son meilleur herboriste, Ferdinand, afin qu'il aide de son mieux au rétablissement du Père d'Urth. Les révélations de Druldock vinrent donc encore étayer la thèse de la traîtrise du Père Trall.
Une tentative de reconstitution du dîner au cours duquel le poison avait dû être administré à l'archidiacre montra que Druldock n'avait pas pu en être à l'origine. En effet, il n'avait jamais mis les pieds dans le réfectoire alors que Siémon, un hôte de marque, y était. De plus, il était difficile d'approcher Siméon tant que le Père Trall veillait sur lui. Le repas avait eu lieu dans une atmosphère pieuse, le silence régnait, et personne ne s'atait levé pour se déplacer. C'était donc nécessairement un de ses voisins qui avait administré le poison au Père Siméon. Un novice facilement impressionable finit par répondre, par peur du ton bourru de l'escorteur qui l'interrogea, que l'archidiacre était entouré du Père Trall et de Lisbeth, Mère Supérieure du dispensaire nord.
Jamais trop tard pour finir... surtout quand en fait c'est déjà écrit...
Parallèlement à l'affaire Druldock, les enquêteurs commencèrent à avoir des soupçons envers le père Trall et ses prêtres : en effet, l’eau du puits avait été empoisonnée mais aucun prêtre ne semblait avoir été contaminé... c’est donc qu’ils étaient au courant. Quelques questions posées aux responsables d'autres temples renforcèrent ces soupçons, car s'ils avaient déjà entendu parler du Père de Jonsack ou de l'archidiacre Siméon, le nom du Père Trall n'évoquait strictement rien en eux. Pierre de Jonsack mis à disposition des escorteurs son meilleur herboriste, Ferdinand, afin qu'il aide de son mieux au rétablissement du Père d'Urth. Les révélations de Druldock vinrent donc encore étayer la thèse de la traîtrise du Père Trall.
Une tentative de reconstitution du dîner au cours duquel le poison avait dû être administré à l'archidiacre montra que Druldock n'avait pas pu en être à l'origine. En effet, il n'avait jamais mis les pieds dans le réfectoire alors que Siémon, un hôte de marque, y était. De plus, il était difficile d'approcher Siméon tant que le Père Trall veillait sur lui. Le repas avait eu lieu dans une atmosphère pieuse, le silence régnait, et personne ne s'atait levé pour se déplacer. C'était donc nécessairement un de ses voisins qui avait administré le poison au Père Siméon. Un novice facilement impressionable finit par répondre, par peur du ton bourru de l'escorteur qui l'interrogea, que l'archidiacre était entouré du Père Trall et de Lisbeth, Mère Supérieure du dispensaire nord.
Jamais trop tard pour finir... surtout quand en fait c'est déjà écrit...
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Eldarielle - Mage de l'Ordre d'Hermès
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Enquête sur les supérieurs
(Début août 2004 - Enquête sur les supérieurs)
Lorsque les escorteurs proposèrent au Père Trall que les disciples de l'archidiacre s'occupent exclusivement de lui, car ils n'étaient pas sûrs que Druldock n'ait pas encore un complice au dispensaire, le Père Trall n'eût d'autre réaction que d'acquiescer, en déclarant avoir complètement oublié le garçon d'écurie et en demandant de ses nouvelles. Des questions posées aux novices sur leur supérieur (Depuis combien de temps était-il ici ? Avaient-ils remarqué quelque chose de particulier ? Etait-il un bon Père Supérieur ?) furent mal accueillies, car considérées comme irrespectueuses et déplacées. L'auteur des questions fut jugé un peu rustre et suspicieux, et les novices interrogés n'étaient pas prêts à lui reparler à nouveau... Pendant que le même escorteur occupait le Père Trall en lui parlant de sujets aussi intéressant que la place de la hache dans la théologie naine, de la sancification de la bière, et de l'importance d'accorder un jour saint à la bière et spécialement à la naine (s'accordant les reproches courroucés du Père Trall...), la chambre du Père Supérier fit l'objet d'une fouille, qui ne permit que la découverte, parmi des babioles et des livres pieux, d'un volume intitulé "Docte édit sur les méfaits de l'Académie".
Al-Khalin, qui retourna enquêter au dispensaire tenu par Lisbeth de Millepertuis, n'obtint aucun renseignement valable sur les faits et geste de la Mère Supérieurs, mais put pénétrer dans ses quartiers à l'heure des vêpres. Il n'y trouva rien de particulier, à part un ouvrage intitulé "Docte édit sur les méfaits de l'Académie"...
Ce livre avait l'air assez vieux, comme tous les autres, mais ne comportait pas la moindre annotation. Son auteur était un dénommé Friedriech Ruthbörn.
Lorsque les escorteurs proposèrent au Père Trall que les disciples de l'archidiacre s'occupent exclusivement de lui, car ils n'étaient pas sûrs que Druldock n'ait pas encore un complice au dispensaire, le Père Trall n'eût d'autre réaction que d'acquiescer, en déclarant avoir complètement oublié le garçon d'écurie et en demandant de ses nouvelles. Des questions posées aux novices sur leur supérieur (Depuis combien de temps était-il ici ? Avaient-ils remarqué quelque chose de particulier ? Etait-il un bon Père Supérieur ?) furent mal accueillies, car considérées comme irrespectueuses et déplacées. L'auteur des questions fut jugé un peu rustre et suspicieux, et les novices interrogés n'étaient pas prêts à lui reparler à nouveau... Pendant que le même escorteur occupait le Père Trall en lui parlant de sujets aussi intéressant que la place de la hache dans la théologie naine, de la sancification de la bière, et de l'importance d'accorder un jour saint à la bière et spécialement à la naine (s'accordant les reproches courroucés du Père Trall...), la chambre du Père Supérier fit l'objet d'une fouille, qui ne permit que la découverte, parmi des babioles et des livres pieux, d'un volume intitulé "Docte édit sur les méfaits de l'Académie".
Al-Khalin, qui retourna enquêter au dispensaire tenu par Lisbeth de Millepertuis, n'obtint aucun renseignement valable sur les faits et geste de la Mère Supérieurs, mais put pénétrer dans ses quartiers à l'heure des vêpres. Il n'y trouva rien de particulier, à part un ouvrage intitulé "Docte édit sur les méfaits de l'Académie"...
Ce livre avait l'air assez vieux, comme tous les autres, mais ne comportait pas la moindre annotation. Son auteur était un dénommé Friedriech Ruthbörn.
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Soupçons confirmés
(Début août 2004 - Soupçons confirmés)
Une lettre fut donc adressée à la cour du roi Hormandre III, afin de demander si Trall et Lisbeth avaient bel et bien suivi l'enseignement de l'Académie, s'ils avaient terminé leurs études dans les règles et si les postes qu'ils occupaient à la tête des deux dispensaires jumeaux leurs avaient bien été attribués par qui de droit. La lettre demandait également une description complète de ces deux personnes, afin de pouvoir vérifier qu'ils avaient affaire aux bonnes personnes. Enfin, la missive mentionnait également la possibilité qu'il existât une conspiration de prêtres non alignés sur la doctrine théologico-politique du grand directoire royal des Prêtres et de son antichambre l'Académie, en citant le "Docte édit sur les méfaits de l'Académie", afin de voir si cet ouvrage y était connu.
La réponse permit de confirmer les soupçons nourris les derniers jours : le Père Trall était un imposteur !!
Siobhan était donc arrivée sur ces entrefaits. Il fallait surveiller le Père Trall, afin qu'il ne puisse pas s'enfuir à l'insu des escorteurs, aussi se proposa-t-elle pour cette tâche. Le dispensaire était en outre gardé par un important détachement de la guilde alliée Gilead.
Une lettre fut donc adressée à la cour du roi Hormandre III, afin de demander si Trall et Lisbeth avaient bel et bien suivi l'enseignement de l'Académie, s'ils avaient terminé leurs études dans les règles et si les postes qu'ils occupaient à la tête des deux dispensaires jumeaux leurs avaient bien été attribués par qui de droit. La lettre demandait également une description complète de ces deux personnes, afin de pouvoir vérifier qu'ils avaient affaire aux bonnes personnes. Enfin, la missive mentionnait également la possibilité qu'il existât une conspiration de prêtres non alignés sur la doctrine théologico-politique du grand directoire royal des Prêtres et de son antichambre l'Académie, en citant le "Docte édit sur les méfaits de l'Académie", afin de voir si cet ouvrage y était connu.
La réponse permit de confirmer les soupçons nourris les derniers jours : le Père Trall était un imposteur !!
Siobhan était donc arrivée sur ces entrefaits. Il fallait surveiller le Père Trall, afin qu'il ne puisse pas s'enfuir à l'insu des escorteurs, aussi se proposa-t-elle pour cette tâche. Le dispensaire était en outre gardé par un important détachement de la guilde alliée Gilead.
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Visite des caves
(Début août 2004 - Visite des caves)
Quand le père Trall prétendit que les sous-sols du dispensaire était fermés pour cause de travaux, Leohan le bavard et Moradin décidèrent de vérifier si c’était vrai, en proposant leur aide aux ouvriers du monastère : ils descendirent discrètement et commencèrent leur exploration : il ne leur fallut que peu de temps pour dénicher une salle secrète, destinée à des rituels : mais ils n’eurent pas le temps de fouiller davantage, un bruit se fit entendre près de l’escalier principal et une quinzaine de prêtres en toges noires apparurent devant eux : une lourde porte en acier leur coupait toute retraite et les deux escorteurs se retrouvèrent prisonniers...
Quand le père Trall prétendit que les sous-sols du dispensaire était fermés pour cause de travaux, Leohan le bavard et Moradin décidèrent de vérifier si c’était vrai, en proposant leur aide aux ouvriers du monastère : ils descendirent discrètement et commencèrent leur exploration : il ne leur fallut que peu de temps pour dénicher une salle secrète, destinée à des rituels : mais ils n’eurent pas le temps de fouiller davantage, un bruit se fit entendre près de l’escalier principal et une quinzaine de prêtres en toges noires apparurent devant eux : une lourde porte en acier leur coupait toute retraite et les deux escorteurs se retrouvèrent prisonniers...
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Liselle dîne avec le Père Trall
(Début août 2004 - Liselle dîne avec le Père Trall)
[Pour en savoir plus sur le livre de Liselle.]
Liselle, qui était venue dans l'espoir de consulter l'archidiacre Siméon au sujet d'un livre qu'elle détenait, avait reçu une invitation à dîner du Père Supérieur Trall. Bien que soupçonnant quelque piège, au vu des soupçons qui pesaient sur lui, elle accepta, espérant pouvoir le confondre, en prenant cependant la précaution de confier son précieux livre à son chevalier servant Assassin.
Au cours du dîner, Trall évita soigneusement de rentrer dans le vif du sujet, semblant même essayer de gagner du temps... jusqu'à ce qu'une femme, qu'il présenta comme Lisbeth de Millepertuis, pénétrât dans la pièce par une porte dissimulée derrière une tenture, qui n'était pas surveillée par les escortuers de l'archidiacre.
Liselle n'osait réagir trop vivement... Les deux complices déclarèrent alors avoir des projets pour elle. Mais d'abord Trall se présenta : Fridriech Ruthbörn... l'auteur du "Docte édit sur les méfaits de l'Académie" lui-même ! Puis il voulu montrer à Liselle une boule translucide, garante de son silence selon lui. Liselle tenta alors de crier pour appeler à l'aide, mais de la puissant magie qui émanait d'elle, Lisbeth l'en empêcha. Ruthbörn lui montra donc sa boule, et elle y vit Leohan et Moradin, deux escorteurs partis explorer les sous-sols du dispensaire, prisonniers...
Ensuite, Lisbeth prit les traits de la jeune femme médusée ! Lisbeth parviendrait-elle à tromper Assassin, le chevalier servant de Liselle ? Cette dernière tenta de les bluffer, en déclarant qu'elle était en fait alliée à la Main du Mal, et que Ash Mo s'inquiéterait de ne pas recevoir ses rapports journaliers... malheureusement, cela ne prit pas comme elle l'aurait espéré - même si les deux complices ne savaient plus trop que croire -, et Trall s'enfuit, affirmant au passage que sans ses bons soins pour le maintenir dans son état, l'archidiacre Siméon se remettrait vite... et c'était tout ce que Liselle souhaitait savoir.
Liselle fut donc entravée dans une cave aux côtés des deux autres prisonniers. Ils se racontèrent chacun comment ils en étaient arrivés là, puis cherchèrent un plan pour se sortir de là. Liselle avait bien une idée, mais quelle prise de risque ! Il s'agissait pour Leohan de lancer son sort inné, Attaque sur Moradin, afin qu'il se libère de ses fers devenus tranchants en se coupant les mains... aussitôt, Liselle le soignerait de sa puissante magie curative, après s'être bien concentrée sur le sortilège, puis lui lancerait un sort de célérité.
Contre toute attente, Moradin accepta ce plan, qui fut donc mis à exécution. Liselle fit semblant de vouloir jeter un sort puissant sur un Leohan qui jouait l'affolement à la perfection, ce qui fit entrer dans la pièce les geôliers, permettant à Moradin de s'éclipser dans la confusion qui régnait. Mais ce qu'ils n'avaient pas prévus... c'était la rage de leurs geôliers une fois la ruse découverte, ce qui valu aux deux prisonniers restants de douloureuses tortures.
[Pour en savoir plus sur le livre de Liselle.]
Liselle, qui était venue dans l'espoir de consulter l'archidiacre Siméon au sujet d'un livre qu'elle détenait, avait reçu une invitation à dîner du Père Supérieur Trall. Bien que soupçonnant quelque piège, au vu des soupçons qui pesaient sur lui, elle accepta, espérant pouvoir le confondre, en prenant cependant la précaution de confier son précieux livre à son chevalier servant Assassin.
Au cours du dîner, Trall évita soigneusement de rentrer dans le vif du sujet, semblant même essayer de gagner du temps... jusqu'à ce qu'une femme, qu'il présenta comme Lisbeth de Millepertuis, pénétrât dans la pièce par une porte dissimulée derrière une tenture, qui n'était pas surveillée par les escortuers de l'archidiacre.
Liselle n'osait réagir trop vivement... Les deux complices déclarèrent alors avoir des projets pour elle. Mais d'abord Trall se présenta : Fridriech Ruthbörn... l'auteur du "Docte édit sur les méfaits de l'Académie" lui-même ! Puis il voulu montrer à Liselle une boule translucide, garante de son silence selon lui. Liselle tenta alors de crier pour appeler à l'aide, mais de la puissant magie qui émanait d'elle, Lisbeth l'en empêcha. Ruthbörn lui montra donc sa boule, et elle y vit Leohan et Moradin, deux escorteurs partis explorer les sous-sols du dispensaire, prisonniers...
Ensuite, Lisbeth prit les traits de la jeune femme médusée ! Lisbeth parviendrait-elle à tromper Assassin, le chevalier servant de Liselle ? Cette dernière tenta de les bluffer, en déclarant qu'elle était en fait alliée à la Main du Mal, et que Ash Mo s'inquiéterait de ne pas recevoir ses rapports journaliers... malheureusement, cela ne prit pas comme elle l'aurait espéré - même si les deux complices ne savaient plus trop que croire -, et Trall s'enfuit, affirmant au passage que sans ses bons soins pour le maintenir dans son état, l'archidiacre Siméon se remettrait vite... et c'était tout ce que Liselle souhaitait savoir.
Liselle fut donc entravée dans une cave aux côtés des deux autres prisonniers. Ils se racontèrent chacun comment ils en étaient arrivés là, puis cherchèrent un plan pour se sortir de là. Liselle avait bien une idée, mais quelle prise de risque ! Il s'agissait pour Leohan de lancer son sort inné, Attaque sur Moradin, afin qu'il se libère de ses fers devenus tranchants en se coupant les mains... aussitôt, Liselle le soignerait de sa puissante magie curative, après s'être bien concentrée sur le sortilège, puis lui lancerait un sort de célérité.
Contre toute attente, Moradin accepta ce plan, qui fut donc mis à exécution. Liselle fit semblant de vouloir jeter un sort puissant sur un Leohan qui jouait l'affolement à la perfection, ce qui fit entrer dans la pièce les geôliers, permettant à Moradin de s'éclipser dans la confusion qui régnait. Mais ce qu'ils n'avaient pas prévus... c'était la rage de leurs geôliers une fois la ruse découverte, ce qui valu aux deux prisonniers restants de douloureuses tortures.
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Une Liselle changée...
(Début août 2004 - Une Liselle changée...)
[Pendant ce temps, Lisbeth, sous les traits de Liselle, ressortait de la pièce avec le Père Trall...]
A sa sortie, Assassin accueillit Liselle, visiblement fort soulagé. Elle lui proposa derechef d'aller inspecter le dispensaire du Nord pour voir si Lisbeth était ou non une menace. La manière dont elle s'adressa à lui en lui disant cela lui fit lever le sourcil... jamais auparavant ils ne s'étaient tutoyés...
Liselle prit ensuite la parole devant tous les escorteurs pour leur faire son compte rendu : elle dit que le Père Trall était très peiné des soupçons formés à son encontre, et qu'elle le jugeait sincère. En revanche, lui soupçonnait Lisbeth de Millepertuis... Quant au blocage des caves du dispensaire, c'était pour éviter qu'un danger ne se propage dans le dispensaire ; en effet, il était persuadé que ses efforts pour soigner l'archidiacre Siméon restaient vains à cause d'une force malveillante qui pouvait provenir de ces souterrains... Aux questions sur le "Docte édit...", Liselle répondit qu'ils n'avaient pas eu le temps d'aborder tous les sujets lors de l'entretien.
Pendant ce temps, Assassin observait attentivement sa compagne : il la trouvait changée, sans réussir à déterminer en quoi. Ses doutes furent confirmés quand Sanguin, marchand de la Caravane allié de l'escorte, vint le trouver pour lui faire part de ses soupçons : il trouvait Liselle changée, lui aussi, depuis son dîner avec Trall. Aurait-elle été envoûtée ? Cependant, ils décidèrent de se limiter à continuer à la surveiller, en attendant d'avoir plus d'éléments...
Au lever du jour, Liselle s'apprêta, comme elle l'avait annoncé, à partir vers le dispensaire Nord. Assassin ne cessait de l'observer, en proie à l'inquiétude...
[Pendant ce temps, Lisbeth, sous les traits de Liselle, ressortait de la pièce avec le Père Trall...]
A sa sortie, Assassin accueillit Liselle, visiblement fort soulagé. Elle lui proposa derechef d'aller inspecter le dispensaire du Nord pour voir si Lisbeth était ou non une menace. La manière dont elle s'adressa à lui en lui disant cela lui fit lever le sourcil... jamais auparavant ils ne s'étaient tutoyés...
Liselle prit ensuite la parole devant tous les escorteurs pour leur faire son compte rendu : elle dit que le Père Trall était très peiné des soupçons formés à son encontre, et qu'elle le jugeait sincère. En revanche, lui soupçonnait Lisbeth de Millepertuis... Quant au blocage des caves du dispensaire, c'était pour éviter qu'un danger ne se propage dans le dispensaire ; en effet, il était persuadé que ses efforts pour soigner l'archidiacre Siméon restaient vains à cause d'une force malveillante qui pouvait provenir de ces souterrains... Aux questions sur le "Docte édit...", Liselle répondit qu'ils n'avaient pas eu le temps d'aborder tous les sujets lors de l'entretien.
Pendant ce temps, Assassin observait attentivement sa compagne : il la trouvait changée, sans réussir à déterminer en quoi. Ses doutes furent confirmés quand Sanguin, marchand de la Caravane allié de l'escorte, vint le trouver pour lui faire part de ses soupçons : il trouvait Liselle changée, lui aussi, depuis son dîner avec Trall. Aurait-elle été envoûtée ? Cependant, ils décidèrent de se limiter à continuer à la surveiller, en attendant d'avoir plus d'éléments...
Au lever du jour, Liselle s'apprêta, comme elle l'avait annoncé, à partir vers le dispensaire Nord. Assassin ne cessait de l'observer, en proie à l'inquiétude...
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