Délia
Puck offrit une queue de rat à Délia. Quand la petite fille se mit à la mâchonner, sa mère se demanda ce qu’elle pourrait faire pour l’occuper. Elle allait sur ses quatre ans, vu sa taille, et s’ennuyait souvent, durant les longs combats qu’il menait. Comme Athalante le lui avait interdit, elle ne s’éloignait plus de leur groupe, et tournait en rond. Soudain, une idée germa dans l’esprit de la jeune femme. Elle alla trouver Niaiserie Touchante, qui lui fournit un tissu antédiluvien, puis Aerielle. L’elfe fut très intriguée par le projet d’Athalante. La petite humaine décida alors de tout lui montrer et l’entraîna dans sa tente. Elles restèrent là-bas plus d’une heure à bavarder allègrement, et se trouvèrent avec surprise des points communs. A partir de ce dimanche, Athalante ne participa plus aux veillées, mais s’enferma dans sa tente à l’heure du coucher de sa fille, et restaient plusieurs heures à travailler à la lueur d’une chandelle.
Le lundi matin, Duron arriva près d’eux. Sunfire et Athalante se dirent qu’il fallait qu’ils informent Korgrim de l’intégration du nain au sein de leur groupe. Embarrassés, ils décidèrent d’affronter l’orage ensemble. Sunfire et Athalante arrivèrent auprès de Korgrim.
"- Korgrim, on doit t'annoncer un truc....
Délia s'est prise d'affection pour Duron, et elle veut qu'il vienne avec nous. Athalante a accepté. Alors le voilà, mais t'inquiète, le reste de sa clique ne vient pas..."
Et Sun s'éclipsa, laissant Athalante seule face à Korgrim... Elle en resta bouche bée ! Sun venait de se carapater la queue entre les jambes ! Le Paladin se retourna vers Korgrim et déglutit avec difficulté. Sunfire ne perdait pas pour attendre, il allait regretter sa désertion... En attendant, elle fit face à Korgrim et planta son regard dans le sien dans un geste de défi.
Le conseiller, caché par son capuchon, répondit d’un ton sec :
"Pourquoi me demander ça ? Il est déjà là ? La décision est prise il me semble. Il me semblait que c'était vous qui commandiez. Faudrait savoir."
Après les paroles de Korgrim, Athalante se passa brièvement une main sur les yeux. Qu'est-ce qu'il l'agaçait !
"- Je n'ai jamais dit que je souhaitais commander, Seigneur Korgrim. Il ne s'agit pas d'ailleurs de mettre en place un commandement entre nous tous, mais une entente ! Toutefois, je doute que ce mot ait un sens réel pour vous..."
En regardant Athlante et Sunfire, Duron se dit à voix basse pour lui-même, en espérant que personne ne sache lire sur les lèvres :
»- Korgrim le valeureux, Korgrim le valeureux ... plutôt Korgrim le grincheux ouais !!! De toute façon, je ne suis pas la pour lui mais pour Délia ... et Athalante ... et Aerielle. Elles ne doivent pas s'amuser tous les jours avec un boute-en-train pareil. »
Mais Korgrim n’avait visiblement pas ce don, il conclut rapidement :
"- Les choses sont claires je vois ! Mais faites donc..."
Et tourna le dos au Paladin qui fulminait intérieurement.
Pour se faire pardonner de la mère, Sunfire s'approcha de Délia se s'agenouilla à son niveau.
"- Allez, Délia, tu viens avec moi? On va aller un peu aider à faire la cuisine. Tu verras, ce sera drôle."
Il lui prit la main et l'emmena là où certains du groupe préparaient le repas du soir. Ils s’installèrent sur un tapis où traînaient des casseroles et des aliments.
« Alors, Délia, on commence ? »
Sunfire commença à préparer le repas, tout en indiquant à la petite fille comment il fallait faire. Il lui tendit même des aliments et autres herbes parfumées que Délia aidait à mettre dans tel ou tel récipient.
« Ca, ce sont les parts de Duron et de York. Si tu veux, tu peux mettre ça dedans. »
Le Crépusculaire lui tendit quelque chose que Délia mit dans les deux bols.
« Tu verras, ça sera drôle de voir leur tête… Le repas risque d'être... assez pimenté»
Puis il éclaboussa Délia avec de l’eau et se mit à lui dessiner sur le visage avec de la sauce.
Le lendemain, le groupe comptait deux malades, qui avaient passé la nuit à gémir.
Récit raconté par Duron, Athalante, Sunfire, et Korgrim.
Le lundi matin, Duron arriva près d’eux. Sunfire et Athalante se dirent qu’il fallait qu’ils informent Korgrim de l’intégration du nain au sein de leur groupe. Embarrassés, ils décidèrent d’affronter l’orage ensemble. Sunfire et Athalante arrivèrent auprès de Korgrim.
"- Korgrim, on doit t'annoncer un truc....
Délia s'est prise d'affection pour Duron, et elle veut qu'il vienne avec nous. Athalante a accepté. Alors le voilà, mais t'inquiète, le reste de sa clique ne vient pas..."
Et Sun s'éclipsa, laissant Athalante seule face à Korgrim... Elle en resta bouche bée ! Sun venait de se carapater la queue entre les jambes ! Le Paladin se retourna vers Korgrim et déglutit avec difficulté. Sunfire ne perdait pas pour attendre, il allait regretter sa désertion... En attendant, elle fit face à Korgrim et planta son regard dans le sien dans un geste de défi.
Le conseiller, caché par son capuchon, répondit d’un ton sec :
"Pourquoi me demander ça ? Il est déjà là ? La décision est prise il me semble. Il me semblait que c'était vous qui commandiez. Faudrait savoir."
Après les paroles de Korgrim, Athalante se passa brièvement une main sur les yeux. Qu'est-ce qu'il l'agaçait !
"- Je n'ai jamais dit que je souhaitais commander, Seigneur Korgrim. Il ne s'agit pas d'ailleurs de mettre en place un commandement entre nous tous, mais une entente ! Toutefois, je doute que ce mot ait un sens réel pour vous..."
En regardant Athlante et Sunfire, Duron se dit à voix basse pour lui-même, en espérant que personne ne sache lire sur les lèvres :
»- Korgrim le valeureux, Korgrim le valeureux ... plutôt Korgrim le grincheux ouais !!! De toute façon, je ne suis pas la pour lui mais pour Délia ... et Athalante ... et Aerielle. Elles ne doivent pas s'amuser tous les jours avec un boute-en-train pareil. »
Mais Korgrim n’avait visiblement pas ce don, il conclut rapidement :
"- Les choses sont claires je vois ! Mais faites donc..."
Et tourna le dos au Paladin qui fulminait intérieurement.
Pour se faire pardonner de la mère, Sunfire s'approcha de Délia se s'agenouilla à son niveau.
"- Allez, Délia, tu viens avec moi? On va aller un peu aider à faire la cuisine. Tu verras, ce sera drôle."
Il lui prit la main et l'emmena là où certains du groupe préparaient le repas du soir. Ils s’installèrent sur un tapis où traînaient des casseroles et des aliments.
« Alors, Délia, on commence ? »
Sunfire commença à préparer le repas, tout en indiquant à la petite fille comment il fallait faire. Il lui tendit même des aliments et autres herbes parfumées que Délia aidait à mettre dans tel ou tel récipient.
« Ca, ce sont les parts de Duron et de York. Si tu veux, tu peux mettre ça dedans. »
Le Crépusculaire lui tendit quelque chose que Délia mit dans les deux bols.
« Tu verras, ça sera drôle de voir leur tête… Le repas risque d'être... assez pimenté»
Puis il éclaboussa Délia avec de l’eau et se mit à lui dessiner sur le visage avec de la sauce.
Le lendemain, le groupe comptait deux malades, qui avaient passé la nuit à gémir.
Récit raconté par Duron, Athalante, Sunfire, et Korgrim.
Double face
Ca a commencé ce soir là ou nous avons mangé le plat préparé par Sunfire et Délia, je me souviens très bien que le plat avait un gout vraiment bizarre, pour ne pas dire dégueulasse. J'n'ais rien dit pour ne vexer personne.
Ensuite j'ai commencé par être fatigué, ma tête ne marchait plus qu'à moitié, la notion de réel devenait floue. J'me suis retrouvé en sueur, je me suis couché et du monde est venu me voir... Dont Sunfire. J'crois bien me rappeler que mon repas a fait marche arrière pour aller cirer ses santiags, ca n'a pas du lui plaire. Mais ensuite.... trou noir...
Ou plutot non... j'ai eu l'impression de me retrouver dans une autre dimension, comme dans un cauchemard que personne ne voudrais jamais faire. Je voyais Ré-Münde rasée habillée en soubrette, Connu sobre et en costard 2 pièces, tous deux présents au mariage d'Athalante avec Liloo. Les demoiselles d'honneur étaient Jeanne et Siobhan et Sanguin. Démence précoce était de blanc vétue tel une fée et me murmurait des mots doux aux oreilles, et Sunfire léchait avec amour les oreilles de Duron, lui passant tendrement une main dans les cheuveux (peut etre la seule partie réaliste de ce rêve). Dans un coin du temple, Azaghal montrait ses fesses à des morbelins habillés en clowns. Je crois même avoir appercu Charéos faisant la manche à l'entrée.
Le prêtre... le prêtre c'était Malkiar... Nous ne pouvions le voir, non non, mais nous l'entendions clairement... Sa voie grondait dans la salle à nous arracher les tympans. Il répétait des prières vraiment étranges, un nom revenait régulièrement dans chaque couplet : Thanatandril sin Karazlor. Un squelette répondant à ce nom est finalement apparu au devant de nous tous, il était habillé d'une grande toge de mage. Il m'a regardé dans les yeux... Mais l'ensemble de l'assistance l'a fustigé. Mais Malkiar a à nouveau proncé ce nom : Thanatandril sin Karazlor, faisant ainsi sourir le mage malgré l'oprobe de tous les invités.
A ce même moment:
Sunfire : "Et si on lui fichait un coup dans la gueule pour voir comment il réagit?"
Nasty :"Ah oui, la il débloque sévère... Me confondre avec Malkiar, pourquoi pas. Mais avec son papy, faut pas exagérer non plus ! Hé York, ressaisis toi !"
Puis.... Je me suis pris un saut d'eau sur le face. En une fraction de secondes je me suis éveillé et j'ai prononcé, si ce n'est crié, ces trois mots : "Thanatandril sin Karazlor".
Le cauchemard était fini. Athalante, Nastywoks et Sunfire m'entouraient, Athalante épongeant mon front pour apaiser ma tête malade.
Slaine non loin, avait entendu les mots que j'avais crié... il est venu nous voir et dit:"Je connais tout ça, et ce qu'il vient de dire est un nom", Enigmatique était il....
Mais tout aussi étrange, je n'avais plus l'insigne des cdj sur moi... impossible de mettre la main dessus. Apres quelques recherches, je l'ai trouvé aux trois quart consumé dans le feu. Il semble bien que j'ai été somnambule et que j'ai brulé mon propre emblême des CdJ. Il me fallait donc en refabriquer un. Je m'appliquais à cette tache, mais mon travail fut perturbé par l'arrivée de Slaine. Je faisait de mon mieu pour me remettre de cette maladie et de ses conséquences facheuse, lorsqu'il veint me parler de ce Thanatandril, de l'Ordre d'Hermes... de moi...
Mon destin venait de changer de direction... tout ca suite à un jeu idiot lancé par Sunfire. Il me fallait maintenant parler à Athalante pour lui expliquer ce que je pouvais lui expliquer, allait elle comprendre ?
York
Ensuite j'ai commencé par être fatigué, ma tête ne marchait plus qu'à moitié, la notion de réel devenait floue. J'me suis retrouvé en sueur, je me suis couché et du monde est venu me voir... Dont Sunfire. J'crois bien me rappeler que mon repas a fait marche arrière pour aller cirer ses santiags, ca n'a pas du lui plaire. Mais ensuite.... trou noir...
Ou plutot non... j'ai eu l'impression de me retrouver dans une autre dimension, comme dans un cauchemard que personne ne voudrais jamais faire. Je voyais Ré-Münde rasée habillée en soubrette, Connu sobre et en costard 2 pièces, tous deux présents au mariage d'Athalante avec Liloo. Les demoiselles d'honneur étaient Jeanne et Siobhan et Sanguin. Démence précoce était de blanc vétue tel une fée et me murmurait des mots doux aux oreilles, et Sunfire léchait avec amour les oreilles de Duron, lui passant tendrement une main dans les cheuveux (peut etre la seule partie réaliste de ce rêve). Dans un coin du temple, Azaghal montrait ses fesses à des morbelins habillés en clowns. Je crois même avoir appercu Charéos faisant la manche à l'entrée.
Le prêtre... le prêtre c'était Malkiar... Nous ne pouvions le voir, non non, mais nous l'entendions clairement... Sa voie grondait dans la salle à nous arracher les tympans. Il répétait des prières vraiment étranges, un nom revenait régulièrement dans chaque couplet : Thanatandril sin Karazlor. Un squelette répondant à ce nom est finalement apparu au devant de nous tous, il était habillé d'une grande toge de mage. Il m'a regardé dans les yeux... Mais l'ensemble de l'assistance l'a fustigé. Mais Malkiar a à nouveau proncé ce nom : Thanatandril sin Karazlor, faisant ainsi sourir le mage malgré l'oprobe de tous les invités.
A ce même moment:
Sunfire : "Et si on lui fichait un coup dans la gueule pour voir comment il réagit?"
Nasty :"Ah oui, la il débloque sévère... Me confondre avec Malkiar, pourquoi pas. Mais avec son papy, faut pas exagérer non plus ! Hé York, ressaisis toi !"
Puis.... Je me suis pris un saut d'eau sur le face. En une fraction de secondes je me suis éveillé et j'ai prononcé, si ce n'est crié, ces trois mots : "Thanatandril sin Karazlor".
Le cauchemard était fini. Athalante, Nastywoks et Sunfire m'entouraient, Athalante épongeant mon front pour apaiser ma tête malade.
Slaine non loin, avait entendu les mots que j'avais crié... il est venu nous voir et dit:"Je connais tout ça, et ce qu'il vient de dire est un nom", Enigmatique était il....
Mais tout aussi étrange, je n'avais plus l'insigne des cdj sur moi... impossible de mettre la main dessus. Apres quelques recherches, je l'ai trouvé aux trois quart consumé dans le feu. Il semble bien que j'ai été somnambule et que j'ai brulé mon propre emblême des CdJ. Il me fallait donc en refabriquer un. Je m'appliquais à cette tache, mais mon travail fut perturbé par l'arrivée de Slaine. Je faisait de mon mieu pour me remettre de cette maladie et de ses conséquences facheuse, lorsqu'il veint me parler de ce Thanatandril, de l'Ordre d'Hermes... de moi...
Mon destin venait de changer de direction... tout ca suite à un jeu idiot lancé par Sunfire. Il me fallait maintenant parler à Athalante pour lui expliquer ce que je pouvais lui expliquer, allait elle comprendre ?
York
<voix off>
Euh Merrick, je suis désolé. Je m'y mets tout de suite...
<Duron>
Quoi ? C'est toi la voix off ?
<voix off>
Bah oui, je voulais passer incognito
<Duron>
ah ok! Bon alors je ne dirai rien a personne
<voix off>
c'est un poil tard la non ?
<Duron>
Mais non, t'inquiete, de toute façon, personne ne lit cette histoire
<voix off>
Si tu le dis ...
<Duron>
Je veux mon n'veu ! J'y retourne. C'est à moi
Pour moi aussi, je crois que ça a commencé à partir du moment où j'ai croqué ce truc bizarre.
Le plat en lui même n'était pas mauvais, c'était juste cette chose. Je ne me suis pas méfié, j'ai mis en bouche et mordu dedans aussitôt.
C'est seulement à cet instant que je me suis rendu compte que ca bougeait tout seul.
Vous avez deja gouté à de la morve de troll ? Quand j'étais petit, on en trouvait dans les bois sur les feuilles d'avhail. Les trolls devaient s'en servir comme mouchoir. J'étais jeune et pret à tous les défis. Et mon esprit était fertile pour obtenir des faveurs féminines contre des exploits stupides. Et celui-là en était un, exploit stupide : lécher une de ces feuilles souillées pour avoir le droit de toucher les s..... ouais rhummm! bon je m'égare
Donc j'ai gouté à la morve de troll et cette chose dans mon bol me fit penser à ça.
J'aurais pu la recracher et je ne saurais dire si c'est le souvenir de Gwurnu
ou le fait que Délia me regardait mais j'ai avalé la chose.
...
La nuit qui suivit fût d'une détresse indescriptible. Il est parfois des détails qu'il vaut mieux taire.
Mais j'ai regretté de ne pas trouver ses précieuses feuilles d'avhail.
Edit : un peu de fraicheur dans cette histoire, ca ne fera de mal à personne
Euh Merrick, je suis désolé. Je m'y mets tout de suite...
<Duron>
Quoi ? C'est toi la voix off ?
<voix off>
Bah oui, je voulais passer incognito
<Duron>
ah ok! Bon alors je ne dirai rien a personne
<voix off>
c'est un poil tard la non ?
<Duron>
Mais non, t'inquiete, de toute façon, personne ne lit cette histoire
<voix off>
Si tu le dis ...
<Duron>
Je veux mon n'veu ! J'y retourne. C'est à moi
Pour moi aussi, je crois que ça a commencé à partir du moment où j'ai croqué ce truc bizarre.
Le plat en lui même n'était pas mauvais, c'était juste cette chose. Je ne me suis pas méfié, j'ai mis en bouche et mordu dedans aussitôt.
C'est seulement à cet instant que je me suis rendu compte que ca bougeait tout seul.
Vous avez deja gouté à de la morve de troll ? Quand j'étais petit, on en trouvait dans les bois sur les feuilles d'avhail. Les trolls devaient s'en servir comme mouchoir. J'étais jeune et pret à tous les défis. Et mon esprit était fertile pour obtenir des faveurs féminines contre des exploits stupides. Et celui-là en était un, exploit stupide : lécher une de ces feuilles souillées pour avoir le droit de toucher les s..... ouais rhummm! bon je m'égare

Donc j'ai gouté à la morve de troll et cette chose dans mon bol me fit penser à ça.
J'aurais pu la recracher et je ne saurais dire si c'est le souvenir de Gwurnu

...
La nuit qui suivit fût d'une détresse indescriptible. Il est parfois des détails qu'il vaut mieux taire.
Mais j'ai regretté de ne pas trouver ses précieuses feuilles d'avhail.

Edit : un peu de fraicheur dans cette histoire, ca ne fera de mal à personne

Tôt ce jeudi matin, Athalante sortit de sa tente avec Délia. La mère et la fille s'activèrent autour du foyer pour le raviver, puis firent chauffer de l'eau pour tout le monde. Pendant qu'elles grignotaient leur pain, Athalante prit sa fille sur ses genoux et déclara doucement :
"- Ma petite puce, aujourd'hui, cela fait exactement deux mois que tu es née."
La jeune maman caressa tendrement la joue de sa fille, et soupira de façon nostalgique :
"- Que tu grandis vite, ma chérie ! "
Puis un sourire illumina le visage de la jeune femme, elle plongea son regard d'obsidienne dans celui de sa fille et lui tendit un objet. Puis elle dit dans un sourire tendre et maternelle :
"- Pour fêter ce jour, j'ai préparé quelque chose pour toi. Prends-le, ma puce. Et j'espère qu'il te permettra de trouver le temps moins long, lorsque tous les adultes sont occupés et ne peuvent jouer avec toi..."
Oli et Puck s'approchèrent de Délia et Athalante.
"- Hum, bon, euh, on a bricolé un truc avec des écailles de basilics. Allez, Oli, montre à la petite..."
Quand Délia aperçut le cadeau que lui tendait sa mère, elle fit de grands yeux ronds. Puis un large sourire vint illuminer son visage. Elle serra sa poupée contre elle et remercia sa maman :
"- Meci Maman, Déia contente.
Déia aime déjà mini Puck.
Pucky aime Déia aussi."
Elle embrassa Athalante, puis partit vers Puck, "Pucky" recevant déjà ses premières confidences.
"- Oooooh, Déia aime bien menversaire !!!
Puck, garde, c'est Pucky"
Et elle tendit à Puck sa poupée pour montrer. Puis elle attendit ce qu’allait lui tendre Oli avec un regard plein d'espoir ... Mais Puck se raclait la gorge, l’air gêné.
"- hum pourquoi ta poupée a mon nom? En tout cas elle est jolie, ta maman s'est bien occupée d'elle et t'a bien gatée."
Pour lui même:
« - dommage qu'elle ne veuille pas s'occuper de moi... »
"- Allez, Oli, donne-lui notre cadeau, fais pas ton timide!"
Un bizarre sourire éclaira le visage de Niaiserie Touchante lorsqu'elle reconnut le tissu rose qui avait servi à la confection de la tête et des mains de la poupée.
Recit raconté par Athalante, Puck, Délia, Niaiserie Touchante.
"- Ma petite puce, aujourd'hui, cela fait exactement deux mois que tu es née."
La jeune maman caressa tendrement la joue de sa fille, et soupira de façon nostalgique :
"- Que tu grandis vite, ma chérie ! "
Puis un sourire illumina le visage de la jeune femme, elle plongea son regard d'obsidienne dans celui de sa fille et lui tendit un objet. Puis elle dit dans un sourire tendre et maternelle :
"- Pour fêter ce jour, j'ai préparé quelque chose pour toi. Prends-le, ma puce. Et j'espère qu'il te permettra de trouver le temps moins long, lorsque tous les adultes sont occupés et ne peuvent jouer avec toi..."
Oli et Puck s'approchèrent de Délia et Athalante.
"- Hum, bon, euh, on a bricolé un truc avec des écailles de basilics. Allez, Oli, montre à la petite..."
Quand Délia aperçut le cadeau que lui tendait sa mère, elle fit de grands yeux ronds. Puis un large sourire vint illuminer son visage. Elle serra sa poupée contre elle et remercia sa maman :
"- Meci Maman, Déia contente.
Déia aime déjà mini Puck.
Pucky aime Déia aussi."
Elle embrassa Athalante, puis partit vers Puck, "Pucky" recevant déjà ses premières confidences.
"- Oooooh, Déia aime bien menversaire !!!
Puck, garde, c'est Pucky"
Et elle tendit à Puck sa poupée pour montrer. Puis elle attendit ce qu’allait lui tendre Oli avec un regard plein d'espoir ... Mais Puck se raclait la gorge, l’air gêné.
"- hum pourquoi ta poupée a mon nom? En tout cas elle est jolie, ta maman s'est bien occupée d'elle et t'a bien gatée."
Pour lui même:
« - dommage qu'elle ne veuille pas s'occuper de moi... »
"- Allez, Oli, donne-lui notre cadeau, fais pas ton timide!"
Un bizarre sourire éclaira le visage de Niaiserie Touchante lorsqu'elle reconnut le tissu rose qui avait servi à la confection de la tête et des mains de la poupée.
Recit raconté par Athalante, Puck, Délia, Niaiserie Touchante.
Double face
* grommelle dans son coin *
Et voila, c'est encore le nain qu'on ne met pas au courant
Ils ont peur que je parle trop ou quoi ?
Duron, trouve une idée ... Duron, trouve une idée ... Duron, trouve une idée ... Duron, trouve une idée ... Duron, trouve une idée ...
Ok, j'ai trouvé ! …
* s'approche d'Athalante *
"Athalante, je peux te parler deux secondes ?"
Le nain entraine Athalante à part, sans façon, et lui explose son idée :
"Chere Athalante, ai-je le droit de tenter l'enseignement de la magie pour Délia ? Je ne prétends pas être expert mais ce serait un début. Elle comprendrait peut-être la maitrise pour la suite et par la suite. Qu'en dis-tu ? Je lui fournis les runes nécessaires bien sur."
Athalante se baissa pour mettre son visage souriant au niveau de celui de Duron.
"Seigneur Duron, votre attention est délicate et nulle doute que Délia y prendra plaisir. Mais plus que des runes, je pense que ce dont elle a besoin c'est d'un professeur qui lui apprenne à maîtriser la magie qui est en elle. En effet, elle a des sorts instinctifs apparemment, comme bipbip et Bernardo, mais ne sait pas comment les utiliser. Auriez-vous la patience de les lui apprendre ?" Demanda la jeune femme dans un charmant sourire.
"Ce sera mon cadeau. J'ai hâte de lui faire partager mes humbles compétences en la matière."
Et voila, c'est encore le nain qu'on ne met pas au courant

Ils ont peur que je parle trop ou quoi ?
Duron, trouve une idée ... Duron, trouve une idée ... Duron, trouve une idée ... Duron, trouve une idée ... Duron, trouve une idée ...
Ok, j'ai trouvé ! …
* s'approche d'Athalante *
"Athalante, je peux te parler deux secondes ?"
Le nain entraine Athalante à part, sans façon, et lui explose son idée :
"Chere Athalante, ai-je le droit de tenter l'enseignement de la magie pour Délia ? Je ne prétends pas être expert mais ce serait un début. Elle comprendrait peut-être la maitrise pour la suite et par la suite. Qu'en dis-tu ? Je lui fournis les runes nécessaires bien sur."
Athalante se baissa pour mettre son visage souriant au niveau de celui de Duron.
"Seigneur Duron, votre attention est délicate et nulle doute que Délia y prendra plaisir. Mais plus que des runes, je pense que ce dont elle a besoin c'est d'un professeur qui lui apprenne à maîtriser la magie qui est en elle. En effet, elle a des sorts instinctifs apparemment, comme bipbip et Bernardo, mais ne sait pas comment les utiliser. Auriez-vous la patience de les lui apprendre ?" Demanda la jeune femme dans un charmant sourire.
"Ce sera mon cadeau. J'ai hâte de lui faire partager mes humbles compétences en la matière."
Ils revinrent tous deux vers le cercle que leurs compagnons formaient autour de la petite fille. Cependant, Sunfire arborait une mine mécontente :
« - Ecoute, Duron, si moi j'ai rien, je vois pas pourquoi t'aurais quelque chose. Vu que je suis censé être ton modèle, tu vas rien lui donner. Je veux garder mon avance. »
Et brusquement, le Templier Crépusculaire sauta sur Duron pour le plaquer au sol. Le nain protesta aussitôt :
« - Lâche moi faux frère !!! »
Il essaya de ramper avec Sunfire accroché à ses jambes, les traînant tous les deux.
« - De toute façon, c'est trop tard ! J'ai déjà demandé à Athalante. Même Malkiar n'arriverait pas à m'arrêter. »
"- Moi je suis mieux que Malkiar de toute façon! Et tu me déçois, toi qui te dis si fort, je pensais que tu allais me soulever comme une plume!"
Sun tenta de le retenir par la barbe, mais sa main trouva du vide. C'était un nain imberbe ! Alors il se mit assis et tira la jambe de Duron en arrière pour l'empêcher d'avancer. Le nain répliqua vertement :
"- Arrête, ne me fais pas rire. Je ne savais pas que les plumes avaient de l'embonpoint !!! Et je ne suis pas imberbe, je me rase. C'est te dire le tranchant de mon arme. Et puis lâche-moi ou je te dévisage a coups de pied. Si cela avait été Malkiar, il serait déjà mort. Comme t'es mon pote, je préfère te prévenir avant. »
"- me fais pas marrer, avec tes dires s'il te plait, tu serais encore capable d'en profiter pour me jouer un tour. Toi me balancer des coups de pieds dans le visage? Faudrait déjà que tu sois capable de l'atteindre. Ha ha ha ha ha ha "
Sunfire plongea sur Duron pour lui faire une clé, et tous deux se roulèrent au sol. Puis une fois bien ébouriffés et sales, Sunfire arrêta (parce que Duron semblait avoir du mal, il n'avait plus l'air très frais) et dit à Délia:
"-Pour ton anniversaire, moi et Duron, on t'a fait une représentation de clowns. C'était drôle de voir le nain perdre ?"
Une fois les éclats de rire passés, Délia se rapprocha de Sunfire et Duron :
"- Enco tonton Sunny
Enco tonton Duon
Déia aime bien les cowns"
Une fois que les rires se furent calmés, chacun rassembla ses affaires et rangea le campement. Le groupe se mettait en route vers le Sud. Ils marchèrent ainsi quelques jours avant de se trouver à nouveau confrontés à une nouvelle vague de monstres.
Récit raconté par Sunfire, Délia, Duron et Athalante.
« - Ecoute, Duron, si moi j'ai rien, je vois pas pourquoi t'aurais quelque chose. Vu que je suis censé être ton modèle, tu vas rien lui donner. Je veux garder mon avance. »
Et brusquement, le Templier Crépusculaire sauta sur Duron pour le plaquer au sol. Le nain protesta aussitôt :
« - Lâche moi faux frère !!! »
Il essaya de ramper avec Sunfire accroché à ses jambes, les traînant tous les deux.
« - De toute façon, c'est trop tard ! J'ai déjà demandé à Athalante. Même Malkiar n'arriverait pas à m'arrêter. »
"- Moi je suis mieux que Malkiar de toute façon! Et tu me déçois, toi qui te dis si fort, je pensais que tu allais me soulever comme une plume!"
Sun tenta de le retenir par la barbe, mais sa main trouva du vide. C'était un nain imberbe ! Alors il se mit assis et tira la jambe de Duron en arrière pour l'empêcher d'avancer. Le nain répliqua vertement :
"- Arrête, ne me fais pas rire. Je ne savais pas que les plumes avaient de l'embonpoint !!! Et je ne suis pas imberbe, je me rase. C'est te dire le tranchant de mon arme. Et puis lâche-moi ou je te dévisage a coups de pied. Si cela avait été Malkiar, il serait déjà mort. Comme t'es mon pote, je préfère te prévenir avant. »
"- me fais pas marrer, avec tes dires s'il te plait, tu serais encore capable d'en profiter pour me jouer un tour. Toi me balancer des coups de pieds dans le visage? Faudrait déjà que tu sois capable de l'atteindre. Ha ha ha ha ha ha "
Sunfire plongea sur Duron pour lui faire une clé, et tous deux se roulèrent au sol. Puis une fois bien ébouriffés et sales, Sunfire arrêta (parce que Duron semblait avoir du mal, il n'avait plus l'air très frais) et dit à Délia:
"-Pour ton anniversaire, moi et Duron, on t'a fait une représentation de clowns. C'était drôle de voir le nain perdre ?"
Une fois les éclats de rire passés, Délia se rapprocha de Sunfire et Duron :
"- Enco tonton Sunny
Enco tonton Duon
Déia aime bien les cowns"
Une fois que les rires se furent calmés, chacun rassembla ses affaires et rangea le campement. Le groupe se mettait en route vers le Sud. Ils marchèrent ainsi quelques jours avant de se trouver à nouveau confrontés à une nouvelle vague de monstres.
Récit raconté par Sunfire, Délia, Duron et Athalante.
Double face
Trois jours plus tard, lorsque les aventuriers se rassemblèrent pour dîner rapidement, avant de reprendre les combats, Athalante sortit une lettre reçue dans l'après-midi de son sac. La serrant dans ses mains, elle prit la parole :
"- J'ai reçu aujourd'hui des nouvelles de Connu. C'est l'un des Supérieurs de notre ordre. Il est convalescent d'une longue maladie et se retrouve esseulé dans l'antichambre de l'enfer, avec son amie, Etride. Vous devez la connaître, Seigneur Slaine, elle fait partie de l'Ordre d'Hermes." précisa la jeune femme en dévisageant l'elfe mage. Il me demande de rejoindre notre groupe. Il ne connaît encore notre situation... particulière....J'aimerais avoir votre avis à ce sujet avant de lui répondre. Que pensez-vous de cette demande ?"
Duron se tourna aussitôt vers Slaine.
« - Elle est comment Etride ? »
Il surprit les regards noirs d'Aerielle et Athalante.
« - Enfin, je veux dire, est-elle gentille et ouverte d'esprit ? »
Arriom acquiesça aussitôt :
« - Pour moi, il n'y a pas de problème. »
Cependant, Slaine répondait à la question de Duron :
« - Etride est assez jolie, mais ce n'est pas une nana drôle. Enfin bon, tu dois avoir l'habitude, avec tes adamantiumettes... »
« - Mais non, t'as rien compris, je te demandais si elle était gentille, son physique ne m'intéresse pas.
Beaucoup dans ces souterrains n'aiment pas les nains, alors je préfère être au fait de la chose. »
Sunfire précisa d’un air nonchalant :
« - Connu? J'ai abattu Connu il y a quelques temps, et depuis il veut se venger. Ce ne serait pas bon pour ma santé s'il me croise un jour... »
Korgrim releva la tête et de derrière le groupe demanda :
"Pourquoi ce soudain envie de la part des vôtres de rejoindre votre groupe ? N'est-on pas déjà en nombre suffisant pour tout ceci ? Regardez la petite horde de harpies et les quelques serpents et démons que nous repoussons, ils ne nous font rien. J'ai de plus dans l'idée que certaines de ces personnes ne s'entendraient pas très bien avec certains d'entre nous. Pourquoi prendre le risque de tout gâcher ?"
Et il avala une bouchée de sa mixture avant d'ajouter :
"- Enfin ne faites pas attention, ce n'est pas moi qui prends les décisions ici." Et il fit un geste en direction du groupe avec sa cuillère avant de se reconcentrer sur son bol.
Léger Gâtisme appuya l’avis de Korgrim :
« - Moi je serais aussi d'avis de ne plus accepter d'autres personnes pour le moment. »
Récit raconté par Athalante, Duron, Arriom, Slaine, Sunfire, Korgrim et Léger Gâtisme.
"- J'ai reçu aujourd'hui des nouvelles de Connu. C'est l'un des Supérieurs de notre ordre. Il est convalescent d'une longue maladie et se retrouve esseulé dans l'antichambre de l'enfer, avec son amie, Etride. Vous devez la connaître, Seigneur Slaine, elle fait partie de l'Ordre d'Hermes." précisa la jeune femme en dévisageant l'elfe mage. Il me demande de rejoindre notre groupe. Il ne connaît encore notre situation... particulière....J'aimerais avoir votre avis à ce sujet avant de lui répondre. Que pensez-vous de cette demande ?"
Duron se tourna aussitôt vers Slaine.
« - Elle est comment Etride ? »
Il surprit les regards noirs d'Aerielle et Athalante.
« - Enfin, je veux dire, est-elle gentille et ouverte d'esprit ? »
Arriom acquiesça aussitôt :
« - Pour moi, il n'y a pas de problème. »
Cependant, Slaine répondait à la question de Duron :
« - Etride est assez jolie, mais ce n'est pas une nana drôle. Enfin bon, tu dois avoir l'habitude, avec tes adamantiumettes... »
« - Mais non, t'as rien compris, je te demandais si elle était gentille, son physique ne m'intéresse pas.
Beaucoup dans ces souterrains n'aiment pas les nains, alors je préfère être au fait de la chose. »
Sunfire précisa d’un air nonchalant :
« - Connu? J'ai abattu Connu il y a quelques temps, et depuis il veut se venger. Ce ne serait pas bon pour ma santé s'il me croise un jour... »
Korgrim releva la tête et de derrière le groupe demanda :
"Pourquoi ce soudain envie de la part des vôtres de rejoindre votre groupe ? N'est-on pas déjà en nombre suffisant pour tout ceci ? Regardez la petite horde de harpies et les quelques serpents et démons que nous repoussons, ils ne nous font rien. J'ai de plus dans l'idée que certaines de ces personnes ne s'entendraient pas très bien avec certains d'entre nous. Pourquoi prendre le risque de tout gâcher ?"
Et il avala une bouchée de sa mixture avant d'ajouter :
"- Enfin ne faites pas attention, ce n'est pas moi qui prends les décisions ici." Et il fit un geste en direction du groupe avec sa cuillère avant de se reconcentrer sur son bol.
Léger Gâtisme appuya l’avis de Korgrim :
« - Moi je serais aussi d'avis de ne plus accepter d'autres personnes pour le moment. »
Récit raconté par Athalante, Duron, Arriom, Slaine, Sunfire, Korgrim et Léger Gâtisme.
Double face
L'intervention de Korgrim, soutenu par Léger Gâtisme, ne fut pas du goût de la guerrière. Ses lèvres s'amincirent dans un geste de contrariété, et elle demanda d'une voix cinglante :
"- Pourquoi tout ce qui vient de ceux de mon Ordre vous paraît-il suspect, Seigneur Korgrim ? Je vous ai dit que Connu relève d'une grave maladie ! Il ne sait plus du tout où il en est ! Il a appris que j'étais dans l'antichambre de l'enfer, non loin de lui, et demande naturellement à me rejoindre. Il n'y a aucun complot dans ce geste !"
Elle leva les bras, exaspérée :
"- Connu est mon ami, il n'y a pas de raison de se méfier de lui. De plus, c'est l'un de nos Supérieurs..."
Elle laissa passer un silence, soupira.
"- Mais je vais lui écrire tout de suite, pour lui signifier notre refus."
Et elle se mit à chercher dans son sac son matériel pour écrire.
D'un calme impassible toujours absorbé par son bol de nourriture et assis sur sa pierre derrière le reste du groupe son aiglon sur l'épaule, Korgrim posa ses coudes sur ses genoux et déclara en regardant un morceau du sol sans le voir :
"- Suspect ? Ai-je dis suspect ? J'ai simplement fais remarquer que nous étions déjà nombreux à assurer cette protection et qu'il me paraissait inutile que des personnes supplémentaires se joignent à nous ?"
Et il ajouta sur un ton sec et cassant :
"Et cessez de déformer tout ce que je dis ! Je commence à en avoir marre !!"
Et il reprit tranquillement son déjeuner face à son bol.
Les membres du groupe voyaient d’un œil inquiet une nouvelle dispute éclater entre Korgrim et Athalante. Oli tenta de détendre l’atmosphère :
« - Moi je dis, Connu c'est un nain balaise et sympa... et il n'y a pas beaucoup de nain balaise et sympa !! Voila c'est dit. »
En vain, Puck trouvait ça très drôle, au contraire :
« - Ces deux-là, ils finiront par s’envoyer en l’air. »
Récit raconté par Athalante, Korgrim, Oli et Puck.
"- Pourquoi tout ce qui vient de ceux de mon Ordre vous paraît-il suspect, Seigneur Korgrim ? Je vous ai dit que Connu relève d'une grave maladie ! Il ne sait plus du tout où il en est ! Il a appris que j'étais dans l'antichambre de l'enfer, non loin de lui, et demande naturellement à me rejoindre. Il n'y a aucun complot dans ce geste !"
Elle leva les bras, exaspérée :
"- Connu est mon ami, il n'y a pas de raison de se méfier de lui. De plus, c'est l'un de nos Supérieurs..."
Elle laissa passer un silence, soupira.
"- Mais je vais lui écrire tout de suite, pour lui signifier notre refus."
Et elle se mit à chercher dans son sac son matériel pour écrire.
D'un calme impassible toujours absorbé par son bol de nourriture et assis sur sa pierre derrière le reste du groupe son aiglon sur l'épaule, Korgrim posa ses coudes sur ses genoux et déclara en regardant un morceau du sol sans le voir :
"- Suspect ? Ai-je dis suspect ? J'ai simplement fais remarquer que nous étions déjà nombreux à assurer cette protection et qu'il me paraissait inutile que des personnes supplémentaires se joignent à nous ?"
Et il ajouta sur un ton sec et cassant :
"Et cessez de déformer tout ce que je dis ! Je commence à en avoir marre !!"
Et il reprit tranquillement son déjeuner face à son bol.
Les membres du groupe voyaient d’un œil inquiet une nouvelle dispute éclater entre Korgrim et Athalante. Oli tenta de détendre l’atmosphère :
« - Moi je dis, Connu c'est un nain balaise et sympa... et il n'y a pas beaucoup de nain balaise et sympa !! Voila c'est dit. »
En vain, Puck trouvait ça très drôle, au contraire :
« - Ces deux-là, ils finiront par s’envoyer en l’air. »
Récit raconté par Athalante, Korgrim, Oli et Puck.
Double face
C'était étonnant de voir la petite humaine devenir une boule de colère si vite. Elle semblait sur le point d'exploser quand l'intervention d'Oli la calma quelque peu... mais pas complètement... Elle se dirigea d'abord vers Korgrim et siffla d'une voix vibrante :
"- Je ne déforme pas sans arrêt vos paroles, c'est vous qui voyez complots contre vous et défiance, dès lors qu'on n'appartient pas à la Main du Mal !"
Elle se tourna avec virulence dans la direction de Puck et pointa un doigt accusateur sur lui :
"- Quant à vous, Seigneur Puck, ce n'est pas parce que vos avances n'ont pas abouties, qu'il faut vous croire obligé de répandre des rumeurs ineptes sur mon compte !"
"- Je répands pas de rumeur, c'est ce qu'on constate tous ! Vous croyez que c'est quoi toutes ces disputes? Il y a une tension sexuelle palpable entre vous deux."
La colère d'Athalante gâcha le repas de Korgrim. Aussitôt que la guerrière éclata en vociférant, il lâcha sa cuillère dans le bol, regardant droit devant lui tout en affichant une moue sur son visage. Il soupira longuement toujours sans regarder et ajouta dans un soupir :
"- Asseyez vous... Vous gâchez mon repas... Et au lieu de dire des absurdités, vous feriez mieux de bien écouter ce qu'on vous dit.... Sans interpréter." Ces deux derniers mots tombèrent comme un couperet.
"- Maintenant si vous voulez bien vous calmer et me laissez terminer, j'apprécierais fortement..." Ajouta-t-il dans un sourire forcé et pas très amical.
La jeune femme serrait si fort ses poings que ses ongles s'enfonçaient dans sa chair, et que ses jointures blanchissaient. Elle dévisagea d'un regard mauvais Puck, puis Korgrim, serra les lèvres comme si elle se retenait de cracher sa colère, puis elle se détourna violemment pour partir à l'écart du groupe.
Son geste fut si brusque que sa main fit voler le bol de Korgrim, répandant tout son contenu, en partie sur le sol, en partie sur l'un de ses genoux. La guerrière avait bien senti sa main buter dans quelque chose, mais elle était si furieuse contre eux tous qu'elle n'y avait pris garde.
Cela faisait bien longtemps que York n'avait pas vu son amie dans un tel état. La dernière fois remonte au jour où il l'avait trouvé entourée des Prétoriens suite à sa fuite hors de la compagnie. Elle avait fait une promesse alors, et il était surpris qu'elle la transgresse ainsi.
"- MMmmmmm dans le fond ce n’est peut-être pas si mal" pensa-t-il, elle a besoin de se défouler et tant qu'à faire, autant que ce soit sur les MdM. »
Korgrim garda la cuillère dans sa bouche quelques instants surpris par le geste d'Athalante, était-ce volontaire, ne l'était-ce pas ? Quoi qu'il en soit il sentit la colère monter en lui. Par deux fois il l'avait prévenue de se calmer et elle avait explosé de plus belle. C'en était trop ....
Il se leva d'un bond et déclara bouillant de colère :
"- Non mais qu'est ce qui vous prend ? Maîtrisez vous un peu !!" Il jeta sa cuillère par terre avant de rajouter :
"- Mais qu'est ce qui m'a foutu une telle femme !! Insupportable !! Sun je te jure tu me revaudras ça !!!"
Et il arracha promptement un pansement qu'il avait à la main gauche... Il serra si fort sa main que sa plaie se rouvrit et sa main se mit à saigner.
Et les dents serrées par la colère, il se détourna et partit dans la direction opposée.
Athalante avait tourné la tête quand Korgrim avait parlé, mais son visage restait de marbre, fermé pendant toute la réplique du conseiller. Elle pâlit lorsqu’il arracha le pansement de bandages rouges et que le sang coula de la main du guerrier. Mais les lèvres de l’humaine restèrent closes. Elle alla prendre son écritoire dans un geste rageur et s’isola pour répondre à Connu.
Récit écrit par Korgrim, York, Athalante et Puck.
"- Je ne déforme pas sans arrêt vos paroles, c'est vous qui voyez complots contre vous et défiance, dès lors qu'on n'appartient pas à la Main du Mal !"
Elle se tourna avec virulence dans la direction de Puck et pointa un doigt accusateur sur lui :
"- Quant à vous, Seigneur Puck, ce n'est pas parce que vos avances n'ont pas abouties, qu'il faut vous croire obligé de répandre des rumeurs ineptes sur mon compte !"
"- Je répands pas de rumeur, c'est ce qu'on constate tous ! Vous croyez que c'est quoi toutes ces disputes? Il y a une tension sexuelle palpable entre vous deux."
La colère d'Athalante gâcha le repas de Korgrim. Aussitôt que la guerrière éclata en vociférant, il lâcha sa cuillère dans le bol, regardant droit devant lui tout en affichant une moue sur son visage. Il soupira longuement toujours sans regarder et ajouta dans un soupir :
"- Asseyez vous... Vous gâchez mon repas... Et au lieu de dire des absurdités, vous feriez mieux de bien écouter ce qu'on vous dit.... Sans interpréter." Ces deux derniers mots tombèrent comme un couperet.
"- Maintenant si vous voulez bien vous calmer et me laissez terminer, j'apprécierais fortement..." Ajouta-t-il dans un sourire forcé et pas très amical.
La jeune femme serrait si fort ses poings que ses ongles s'enfonçaient dans sa chair, et que ses jointures blanchissaient. Elle dévisagea d'un regard mauvais Puck, puis Korgrim, serra les lèvres comme si elle se retenait de cracher sa colère, puis elle se détourna violemment pour partir à l'écart du groupe.
Son geste fut si brusque que sa main fit voler le bol de Korgrim, répandant tout son contenu, en partie sur le sol, en partie sur l'un de ses genoux. La guerrière avait bien senti sa main buter dans quelque chose, mais elle était si furieuse contre eux tous qu'elle n'y avait pris garde.
Cela faisait bien longtemps que York n'avait pas vu son amie dans un tel état. La dernière fois remonte au jour où il l'avait trouvé entourée des Prétoriens suite à sa fuite hors de la compagnie. Elle avait fait une promesse alors, et il était surpris qu'elle la transgresse ainsi.
"- MMmmmmm dans le fond ce n’est peut-être pas si mal" pensa-t-il, elle a besoin de se défouler et tant qu'à faire, autant que ce soit sur les MdM. »
Korgrim garda la cuillère dans sa bouche quelques instants surpris par le geste d'Athalante, était-ce volontaire, ne l'était-ce pas ? Quoi qu'il en soit il sentit la colère monter en lui. Par deux fois il l'avait prévenue de se calmer et elle avait explosé de plus belle. C'en était trop ....
Il se leva d'un bond et déclara bouillant de colère :
"- Non mais qu'est ce qui vous prend ? Maîtrisez vous un peu !!" Il jeta sa cuillère par terre avant de rajouter :
"- Mais qu'est ce qui m'a foutu une telle femme !! Insupportable !! Sun je te jure tu me revaudras ça !!!"
Et il arracha promptement un pansement qu'il avait à la main gauche... Il serra si fort sa main que sa plaie se rouvrit et sa main se mit à saigner.
Et les dents serrées par la colère, il se détourna et partit dans la direction opposée.
Athalante avait tourné la tête quand Korgrim avait parlé, mais son visage restait de marbre, fermé pendant toute la réplique du conseiller. Elle pâlit lorsqu’il arracha le pansement de bandages rouges et que le sang coula de la main du guerrier. Mais les lèvres de l’humaine restèrent closes. Elle alla prendre son écritoire dans un geste rageur et s’isola pour répondre à Connu.
Récit écrit par Korgrim, York, Athalante et Puck.
Double face
Ce jeudi matin, comme à son habitude, Athalante se leva la première et prépara le repas pour tout le monde. C’était calme, très calme. Elle regarda un par un les dormeurs installés autour du feu qu’elle avait réactivé. Cela faisait presque quatre semaines qu’ils voyageaient tous ensemble. La petite humaine regarda chacun de ses compagnons et sourit en pensant à la première image qu’elle avait eue d’eux. Le groupe avait bien évolué depuis cette rencontre.
Ainsi, elle n’arrivait plus à voir en Sunfire un tueur machiavélique. Le Chevalier de Justice éprouvait même pour le Templier une affection chaque jour plus grande, appréciant sa bonne humeur et sa franchise, pourtant parfois brutale, mais efficace. Ainsi, il arrivait fréquemment que Sun et Athalante fassent quelques pas à l’écart pour discuter de choses et d’autres. Le Templier étant très direct, il parvenait facilement à obtenir les confidences de la combattante, peut-être trop crédule. Sunfire s’était lié d’amitié avec Duron, un nain venant de chez les Adamantium, et qui les accompagnait désormais. Les deux casanovas rivalisaient entre eux pour tenter de séduire Aerielle ou Athalante, mais lorsqu’ils se trouvaient seuls face à Athalante, ils restaient tous deux d’une courtoisie qui faisait rire sous cape la jeune femme. Puck, et Oli, les deux autres nains, amenaient aussi de la bonne humeur, mais ne sympathisaient pas pour autant. Puck avait une façon de parler si crûe qu’Athalante en était souvent choquée, mais elle le cachait de peur d’attirer les quolibets du nain sur elle. Arriom, lui, ne disait plus rien, et se faisait discret. Il ne semblait pas du tout à l’aise parmi ce groupe hétéroclite. Schyron, le dernier nain présent, demeurait en vase clos avec ses amis, Mortharon et Kharon. Ils s’entendaient très bien, apparemment, et les autres aventuriers les voyaient souvent rire et parler à quelques pas d’eux, ou jouer avec Félindra, la jeune panthère de Mortharon.
Slaine, l’elfe de l’Ordre d’Hermès, avait pris York sous sa protection, depuis que ce dernier avait eu la révélation. Elle les voyait parfois discuter ensemble à voix basse. Mais la guerrière n’avait que peu de contact avec Slaine. Le fait que le mage redoute Délia y était pour beaucoup. Hoeg’ restait souvent à part, ainsi que Nastywoks, et se mêlait peu au groupe. En outre, leur fonction d’archer les éloignait fatalement des combats, ne favorisant pas leur intégration. Mythrion aussi se montrait très discret, à croire que les elfes préféraient le silence à la parole.
Le regard de la jeune femme passa sur la tente d’Aerielle. Elle n’était pas comme les autres elfes du groupe. Athalante éprouvait de la curiosité et de l’admiration pour la gracieuse demoiselle si sûre d’elle. Elles s’étaient retrouvées plusieurs fois dans la tente de l’une ou de l’autre, en journée ou tard dans la soirée, et avaient longuement discuté. Ces conversations étaient précieuses pour l’humaine car être entourée d’autant d’hommes lui pesait, elle qui avait passé son enfance dans un environnement uniquement féminin. Elle ressentait le besoin de parler avec l’elfe, même si leurs échanges n’étaient pas toujours très importants.
Les trois goules, guidées par la Folie, restaient entre elle. La jeune femme respectait leur ardeur au combat et la dextérité de Niaiserie. Les rares répliques de Démence l’étonnaient à chaque fois tant ses paroles semblaient sages, alors qu’il disait lui-même être guidé par la Folie.
Fridorik ne parlait presque jamais, restant souvent à l’arrière du groupe. Seul Sun l’approchait, d’après ce qu’Athalante avait pu constater. Korgrim aussi s’écartait souvent du groupe, mais il se mêlait tout de même aux conversations communes. Il intriguait quelque peu Athalante, à toujours se cacher derrière sa capuche. La veille au soir, elle s’était réveillée durant la nuit et était sortie de sa tente pour se rafraîchir. La petite humaine avait été surprise de voir Korgrim en train de veiller sur le groupe. Ils avaient parlé longuement. Elle sourit en y repensant. C’était bien la première fois qu’ils avaient réussi à parler sans se fâcher à un moment ou à un autre.
Enfin ses yeux tombèrent sur York. Son ami avait changé ces derniers temps, il était troublé, perdu, hésitant quant à son avenir, depuis qu’il avait quitté les Chevaliers de Justice. Athalante et York n’étaient pas d’accord quant à la conduite à tenir envers leurs compagnons. Tandis qu’elle sympathisait facilement et leur faisait confiance, de façon un peu trop crédule, peut-être, York demeurait méfiant et sur ses gardes. Mais ce n’était pas vraiment un souci, d’après la brune humaine.
Dans l’ensemble, une cohésion de groupe parvenait à se dessiner, l’ambiance était moins pesante, moins électrique et cela suffisait pour satisfaire Athalante.
L'humaine fluette sourit et regarda au loin en s’étirant, les deux bras tendus au-dessus de sa tête. Elle décida que ce serait une bonne journée.
Ainsi, elle n’arrivait plus à voir en Sunfire un tueur machiavélique. Le Chevalier de Justice éprouvait même pour le Templier une affection chaque jour plus grande, appréciant sa bonne humeur et sa franchise, pourtant parfois brutale, mais efficace. Ainsi, il arrivait fréquemment que Sun et Athalante fassent quelques pas à l’écart pour discuter de choses et d’autres. Le Templier étant très direct, il parvenait facilement à obtenir les confidences de la combattante, peut-être trop crédule. Sunfire s’était lié d’amitié avec Duron, un nain venant de chez les Adamantium, et qui les accompagnait désormais. Les deux casanovas rivalisaient entre eux pour tenter de séduire Aerielle ou Athalante, mais lorsqu’ils se trouvaient seuls face à Athalante, ils restaient tous deux d’une courtoisie qui faisait rire sous cape la jeune femme. Puck, et Oli, les deux autres nains, amenaient aussi de la bonne humeur, mais ne sympathisaient pas pour autant. Puck avait une façon de parler si crûe qu’Athalante en était souvent choquée, mais elle le cachait de peur d’attirer les quolibets du nain sur elle. Arriom, lui, ne disait plus rien, et se faisait discret. Il ne semblait pas du tout à l’aise parmi ce groupe hétéroclite. Schyron, le dernier nain présent, demeurait en vase clos avec ses amis, Mortharon et Kharon. Ils s’entendaient très bien, apparemment, et les autres aventuriers les voyaient souvent rire et parler à quelques pas d’eux, ou jouer avec Félindra, la jeune panthère de Mortharon.
Slaine, l’elfe de l’Ordre d’Hermès, avait pris York sous sa protection, depuis que ce dernier avait eu la révélation. Elle les voyait parfois discuter ensemble à voix basse. Mais la guerrière n’avait que peu de contact avec Slaine. Le fait que le mage redoute Délia y était pour beaucoup. Hoeg’ restait souvent à part, ainsi que Nastywoks, et se mêlait peu au groupe. En outre, leur fonction d’archer les éloignait fatalement des combats, ne favorisant pas leur intégration. Mythrion aussi se montrait très discret, à croire que les elfes préféraient le silence à la parole.
Le regard de la jeune femme passa sur la tente d’Aerielle. Elle n’était pas comme les autres elfes du groupe. Athalante éprouvait de la curiosité et de l’admiration pour la gracieuse demoiselle si sûre d’elle. Elles s’étaient retrouvées plusieurs fois dans la tente de l’une ou de l’autre, en journée ou tard dans la soirée, et avaient longuement discuté. Ces conversations étaient précieuses pour l’humaine car être entourée d’autant d’hommes lui pesait, elle qui avait passé son enfance dans un environnement uniquement féminin. Elle ressentait le besoin de parler avec l’elfe, même si leurs échanges n’étaient pas toujours très importants.
Les trois goules, guidées par la Folie, restaient entre elle. La jeune femme respectait leur ardeur au combat et la dextérité de Niaiserie. Les rares répliques de Démence l’étonnaient à chaque fois tant ses paroles semblaient sages, alors qu’il disait lui-même être guidé par la Folie.
Fridorik ne parlait presque jamais, restant souvent à l’arrière du groupe. Seul Sun l’approchait, d’après ce qu’Athalante avait pu constater. Korgrim aussi s’écartait souvent du groupe, mais il se mêlait tout de même aux conversations communes. Il intriguait quelque peu Athalante, à toujours se cacher derrière sa capuche. La veille au soir, elle s’était réveillée durant la nuit et était sortie de sa tente pour se rafraîchir. La petite humaine avait été surprise de voir Korgrim en train de veiller sur le groupe. Ils avaient parlé longuement. Elle sourit en y repensant. C’était bien la première fois qu’ils avaient réussi à parler sans se fâcher à un moment ou à un autre.
Enfin ses yeux tombèrent sur York. Son ami avait changé ces derniers temps, il était troublé, perdu, hésitant quant à son avenir, depuis qu’il avait quitté les Chevaliers de Justice. Athalante et York n’étaient pas d’accord quant à la conduite à tenir envers leurs compagnons. Tandis qu’elle sympathisait facilement et leur faisait confiance, de façon un peu trop crédule, peut-être, York demeurait méfiant et sur ses gardes. Mais ce n’était pas vraiment un souci, d’après la brune humaine.
Dans l’ensemble, une cohésion de groupe parvenait à se dessiner, l’ambiance était moins pesante, moins électrique et cela suffisait pour satisfaire Athalante.
L'humaine fluette sourit et regarda au loin en s’étirant, les deux bras tendus au-dessus de sa tête. Elle décida que ce serait une bonne journée.
Double face
En fin de matinée, Athalante vit arriver une mangouste près d'elle. Très étonnée, mais pas forcément contente, elle décrocha la lettre que lui tendait l'animal. Après une caresse à la mangouste, elle décacheta la lettre pour la lire :
« Adieu ma douce Athalante, mon aimée,
J’espère que tu garderas un bon souvenir de moi. Après t’avoir donné tout ce que j’avais jusqu’à ma vie, je t’offre ma mort pour ne plus vous gêner.
Prends soin de notre fille et prends soin de toi.
Délia, je serai toujours près de toi, crois en moi et souviens-toi que je t’aime.
Je vous aime.
Adieu Athalante, adieu Délia,
Charéos, Renard Argenté, père et amant. »
Son visage devint de cendre. Elle froissa la lettre dans sa main. Hébétée, le visage décomposé, elle s'isola des autres et resta debout sans bouger, le reste de la matinée, une expression de regret et de culpabilité peinte sur son visage.
Depuis quelque temps, Nastywoks avait pu paraître détaché, distant. Il parlait peu, agissait presque fantomatiquement. Pourtant, ce jour, une mangouste avait apporté une missive, matinalement. Lorsqu'il la revit, la même journée, apporter un pli à Athalante, il comprit que le temps n'était plus à l'isolation.
Il s'approcha de son amie, et lui parla à voie basse.
« - Athalante... Je tiens à m'excuser. J'ai été très distant ces jours ci. Et ce n'est pas comme ça qu'un ami se comporte. Aujourd'hui est un triste jour, pour toi je le sais, pour nous aussi. Je voudrais pouvoir dire quelque chose de long, de beau, mais mon esprit s'embrouille...
Athalante, tu ne doit pas te tenir pour responsable des choix qu'il a fait, et de ceux qu'il n'a pas fait. Les choses sont telles qu'elles sont, et nous n'y pourrons rien changer.
Nous rendrons hommage à la mémoire, mais ne nous y enfermerons pas. Tu as tant de choses à vivre encore, mon amie... Et pour ce faire, il faut toujours regarder de l'avant. »
Ce faisant, il regarda Délia qui jouait innocemment à quelques mètres de là.
Elle regarda Nasty, incrédule :
"- Pas responsable !"
Elle eut un petit rire hystérique en disant cela, puis lui tendit la lettre. Alors que Nasty lisait la lettre de Charéos, un corbeau vint tournoyer au-dessus d'eux. Il se posa sur l'épaule de la jeune femme qui voulut le chasser, mais sa main heurta le foulard grenat que l'oiseau tenait dans son bec. Elle regarda, horrifiée, la large trace de sang qu'avait dessiné le fin tissu sur sa main.
Avec un gémissement, elle se laissa tomber à genoux, prit de la poussière et frotta frénétiquement le dos de sa main pour enlever la marque.
Récit raconté par Nastywoks et Athalante
« Adieu ma douce Athalante, mon aimée,
J’espère que tu garderas un bon souvenir de moi. Après t’avoir donné tout ce que j’avais jusqu’à ma vie, je t’offre ma mort pour ne plus vous gêner.
Prends soin de notre fille et prends soin de toi.
Délia, je serai toujours près de toi, crois en moi et souviens-toi que je t’aime.
Je vous aime.
Adieu Athalante, adieu Délia,
Charéos, Renard Argenté, père et amant. »
Son visage devint de cendre. Elle froissa la lettre dans sa main. Hébétée, le visage décomposé, elle s'isola des autres et resta debout sans bouger, le reste de la matinée, une expression de regret et de culpabilité peinte sur son visage.
Depuis quelque temps, Nastywoks avait pu paraître détaché, distant. Il parlait peu, agissait presque fantomatiquement. Pourtant, ce jour, une mangouste avait apporté une missive, matinalement. Lorsqu'il la revit, la même journée, apporter un pli à Athalante, il comprit que le temps n'était plus à l'isolation.
Il s'approcha de son amie, et lui parla à voie basse.
« - Athalante... Je tiens à m'excuser. J'ai été très distant ces jours ci. Et ce n'est pas comme ça qu'un ami se comporte. Aujourd'hui est un triste jour, pour toi je le sais, pour nous aussi. Je voudrais pouvoir dire quelque chose de long, de beau, mais mon esprit s'embrouille...
Athalante, tu ne doit pas te tenir pour responsable des choix qu'il a fait, et de ceux qu'il n'a pas fait. Les choses sont telles qu'elles sont, et nous n'y pourrons rien changer.
Nous rendrons hommage à la mémoire, mais ne nous y enfermerons pas. Tu as tant de choses à vivre encore, mon amie... Et pour ce faire, il faut toujours regarder de l'avant. »
Ce faisant, il regarda Délia qui jouait innocemment à quelques mètres de là.
Elle regarda Nasty, incrédule :
"- Pas responsable !"
Elle eut un petit rire hystérique en disant cela, puis lui tendit la lettre. Alors que Nasty lisait la lettre de Charéos, un corbeau vint tournoyer au-dessus d'eux. Il se posa sur l'épaule de la jeune femme qui voulut le chasser, mais sa main heurta le foulard grenat que l'oiseau tenait dans son bec. Elle regarda, horrifiée, la large trace de sang qu'avait dessiné le fin tissu sur sa main.
Avec un gémissement, elle se laissa tomber à genoux, prit de la poussière et frotta frénétiquement le dos de sa main pour enlever la marque.
Récit raconté par Nastywoks et Athalante
Double face
Charéos venait de mourir mais avant de partir il délivra un message à Arriom lui demandant de veiller sur Délia et Athalante. Arriom était honoré de cette demande mais la charge était devenue de plus en plus lourde depuis que la MDM avait intégré l'escorte. Arriom avait changé depuis ce moment, il était devenu plus distant des autres car il n'était pas entièrement à l'aise parmi la MDM. Il sentait que les intentions de la MDM n'étaient peut-être pas aussi louables que ceux-ci le disaient. Arriom était convaincu qu'à un moment ou à un autre, les véritables intentions de la MDM seraient dévoilées au grand jour mais qu'il serait peut-être trop tard.
Le fait que la MDM soit contre l'arrivée de Connu au sein de l'escorte avait encore renforcé ce sentiment chez Arriom. Il était distant depuis quelques temps car il était préoccupé par plusieurs choses. Aujourd'hui ce qu'il craignait depuis quelques temps déjà était arrivé. Il s'approcha d'Athalante qui était à genoux et reconnu le foulard grenat qui était taché de sang. Il la releva et lui dit qu'elle pouvait compter sur lui.
Son regard perdu plongé dans celui d'Arriom, la jeune femme se mit à trembler, d'abord ses mains, puis ses bras, puis son corps tout entier. Son regard devint dur, brûlant. Des larmes en coulaient pourtant. De rage, elle brisa un réceptacle. Une épée de feu apparut dans ses mains. Elle se jeta sur le démon qui venait d'arriver, et lui asséna des coups violents, plus pour apaiser le tourbillon qui se déchaînait en elle, que pour blesser véritablement la bête.
Pendant ce temps, certaines personnes de leur groupe voyaient le va-et-vient de la mangouste d’un mauvais œil. Duron se mit même à maugréer contre elle.
« - Wouais bah moi aussi j'en reçois des lettres tous les jours ... et même des milliers de mes admiratrices mais j'en fais pas tout un plat. Bref, y'en a-t-il un pour me mettre au parfum ? »
Personne ne répondit au nain. L’atmosphère s’était tant alourdie que l’air chaud devenait irrespirable. Enervé, Duron eut une nouvelle idée, il appela la mangouste près de lui, et l’acheva d’un coup d’épée.
« - voila, sale bête, fallait m'en apporter une aussi. Tu fais moins la maligne la maintenant.
Et puis vous autres ... JE ... VEUX ... UNE ... EEXXXPLIICAAATTIONNNN !!!!
A part ca, je suis calme, merci. »
Puck se hâta de préciser : « - ben, je pense que le gars à qui appartenait ce foulard doit avoir de gros problèmes, vu que son bien est en sang. Des fois, t'as l'air aussi bête que Liloo. »
Athalante se détacha alors du démon et contempla Duron remuer la mangouste morte à ses pieds. En furie, ses yeux flamboyants elle se précipita sur le nain, son épée à la main. Elle siffla entre ses dents d'une voix venimeuse, les larmes traçant toujours des sillons sur ses joues :
"- Aviez-vous besoin d'achever cette pauvre bête, Seigneur Duron ? Que vous avait-elle donc fait pour mériter votre courroux ? Votre curiosité malsaine est-elle une justification suffisante ?
Vous désirez savoir ? Charéos s'est donné la mort, et l'entière responsabilité de cet acte me revient !!!" Elle avait hurlé cette dernière phrase d'une voix suraiguë, presque hystérique. Mais elle se rendit compte que Délia avait tout entendu. Sa colère retomba aussitôt. Avec une expression désolée, elle attira sa fille contre elle d'une main, et l'emmena à part, la serrant comme si tout dépendait de son enfant. Elle s'assit par terre, Délia sur ses genoux et commença à lui parler à l'oreille en la berçant.
Pour la première fois depuis son arrivée dans ce groupe, Duron quitta son sourire. Son regard se durcit en voyant Athalante se retirer avec sa fille. Il serra les dents de rage et dit à voix basse :
« - Je ne sais pas ce qui m'a retenu de ne pas la gifler, cette idiote. Penser et dire de telles âneries devant sa fille est bien au delà de la bêtise de Liloo. » Puis il ajouta, assez fort pour que tout le monde puisse entendre.
« - Se donner la mort est une chose stupide, et reporter la responsabilité de son acte sur quelqu'un d'autre est une honte et une preuve de lâcheté. Je suis heureux de ne pas connaître un tel homme et encore plus qu'il ne soit plus avec Délia. Pfff ... Quel père digne de confiance en vérité !!! Et quel exemple pour la petite !! Athalante, je te demande de réfléchir a cela. Pense à ta fille, cet homme a préféré son passé à votre avenir. Comment peux-tu pleurer un lâche ? »
Léger Gâtisme de sa démarche étrange s’approcha d’Athalante qui interrompit ses messes basses avec sa fille.
« - Le Seigneur La Mort apporte la coupe de l'oubli dame Athalante. Sa venue est miséricorde. Ne vous en voulez pas trop, là où se trouve votre amant à présent, il est hors de portée des tourments de ce monde. »
Le groupe était agité aujourd'hui. Les mauvaises nouvelles semblaient arriver de partout. La tension montait et était palpable. Le ton montait entre les aventuriers. Sans compter ces sales gelées qui se collaient à leurs bottes. Collantes n'est pas assez représentatif... Elle s'accrochait inlassablement et se séparait toujours à la mort de l'une d'entre elle. Si bien que Korgrim en eut marre et se leva, il fit un signe à Mythrion lui demandant de s'exécuter rapidement au milieu du vacarme de ses compagnons. L'elfe le regarda surpris et lui demanda de confirmer et Korgrim résolu affirma par gestes et par signes de tête la manoeuvre. Et c'est non sans surprise que Mythrion commença à psalmodier le sortilège. Il se renforça tout d'abord, faisant affluer vers lui les flux magiques avant d'enchaîner un autre sortilège. Et une boule de feu luminescente frappa de plein fouet Korgrim et les personnes alentour dans un grondement sourd et dans un déluge de flammes.
"- C'est pas bientôt fini un peu ce vacarme ??" Tonna le guerrier. Il a bien plus important que se chamailler sur Charéos... Regardez Délia que doit-elle penser de tout cela" Et il désigna la fillette.
Pour détendre l’atmosphère, Duron se lança dans une chanson de son crû tout à fait étonnante. Athalante resta avec sa fille dans ses bras le reste de la journée. Le soir, sans avoir pu avaler un morceau du repas, elle se retira tôt dans sa tente, avec Délia. Epuisée par les émotions de la journée, elle se plongea dans un sommeil de plomb bienheureux, là où elle put oublier la culpabilité qui écrasait ses frêles épaules.
Récit raconté par Arriom, Athalante, Duron, Puck, Léger Gâtisme et Korgrim.
Le fait que la MDM soit contre l'arrivée de Connu au sein de l'escorte avait encore renforcé ce sentiment chez Arriom. Il était distant depuis quelques temps car il était préoccupé par plusieurs choses. Aujourd'hui ce qu'il craignait depuis quelques temps déjà était arrivé. Il s'approcha d'Athalante qui était à genoux et reconnu le foulard grenat qui était taché de sang. Il la releva et lui dit qu'elle pouvait compter sur lui.
Son regard perdu plongé dans celui d'Arriom, la jeune femme se mit à trembler, d'abord ses mains, puis ses bras, puis son corps tout entier. Son regard devint dur, brûlant. Des larmes en coulaient pourtant. De rage, elle brisa un réceptacle. Une épée de feu apparut dans ses mains. Elle se jeta sur le démon qui venait d'arriver, et lui asséna des coups violents, plus pour apaiser le tourbillon qui se déchaînait en elle, que pour blesser véritablement la bête.
Pendant ce temps, certaines personnes de leur groupe voyaient le va-et-vient de la mangouste d’un mauvais œil. Duron se mit même à maugréer contre elle.
« - Wouais bah moi aussi j'en reçois des lettres tous les jours ... et même des milliers de mes admiratrices mais j'en fais pas tout un plat. Bref, y'en a-t-il un pour me mettre au parfum ? »
Personne ne répondit au nain. L’atmosphère s’était tant alourdie que l’air chaud devenait irrespirable. Enervé, Duron eut une nouvelle idée, il appela la mangouste près de lui, et l’acheva d’un coup d’épée.
« - voila, sale bête, fallait m'en apporter une aussi. Tu fais moins la maligne la maintenant.
Et puis vous autres ... JE ... VEUX ... UNE ... EEXXXPLIICAAATTIONNNN !!!!
A part ca, je suis calme, merci. »
Puck se hâta de préciser : « - ben, je pense que le gars à qui appartenait ce foulard doit avoir de gros problèmes, vu que son bien est en sang. Des fois, t'as l'air aussi bête que Liloo. »
Athalante se détacha alors du démon et contempla Duron remuer la mangouste morte à ses pieds. En furie, ses yeux flamboyants elle se précipita sur le nain, son épée à la main. Elle siffla entre ses dents d'une voix venimeuse, les larmes traçant toujours des sillons sur ses joues :
"- Aviez-vous besoin d'achever cette pauvre bête, Seigneur Duron ? Que vous avait-elle donc fait pour mériter votre courroux ? Votre curiosité malsaine est-elle une justification suffisante ?
Vous désirez savoir ? Charéos s'est donné la mort, et l'entière responsabilité de cet acte me revient !!!" Elle avait hurlé cette dernière phrase d'une voix suraiguë, presque hystérique. Mais elle se rendit compte que Délia avait tout entendu. Sa colère retomba aussitôt. Avec une expression désolée, elle attira sa fille contre elle d'une main, et l'emmena à part, la serrant comme si tout dépendait de son enfant. Elle s'assit par terre, Délia sur ses genoux et commença à lui parler à l'oreille en la berçant.
Pour la première fois depuis son arrivée dans ce groupe, Duron quitta son sourire. Son regard se durcit en voyant Athalante se retirer avec sa fille. Il serra les dents de rage et dit à voix basse :
« - Je ne sais pas ce qui m'a retenu de ne pas la gifler, cette idiote. Penser et dire de telles âneries devant sa fille est bien au delà de la bêtise de Liloo. » Puis il ajouta, assez fort pour que tout le monde puisse entendre.
« - Se donner la mort est une chose stupide, et reporter la responsabilité de son acte sur quelqu'un d'autre est une honte et une preuve de lâcheté. Je suis heureux de ne pas connaître un tel homme et encore plus qu'il ne soit plus avec Délia. Pfff ... Quel père digne de confiance en vérité !!! Et quel exemple pour la petite !! Athalante, je te demande de réfléchir a cela. Pense à ta fille, cet homme a préféré son passé à votre avenir. Comment peux-tu pleurer un lâche ? »
Léger Gâtisme de sa démarche étrange s’approcha d’Athalante qui interrompit ses messes basses avec sa fille.
« - Le Seigneur La Mort apporte la coupe de l'oubli dame Athalante. Sa venue est miséricorde. Ne vous en voulez pas trop, là où se trouve votre amant à présent, il est hors de portée des tourments de ce monde. »
Le groupe était agité aujourd'hui. Les mauvaises nouvelles semblaient arriver de partout. La tension montait et était palpable. Le ton montait entre les aventuriers. Sans compter ces sales gelées qui se collaient à leurs bottes. Collantes n'est pas assez représentatif... Elle s'accrochait inlassablement et se séparait toujours à la mort de l'une d'entre elle. Si bien que Korgrim en eut marre et se leva, il fit un signe à Mythrion lui demandant de s'exécuter rapidement au milieu du vacarme de ses compagnons. L'elfe le regarda surpris et lui demanda de confirmer et Korgrim résolu affirma par gestes et par signes de tête la manoeuvre. Et c'est non sans surprise que Mythrion commença à psalmodier le sortilège. Il se renforça tout d'abord, faisant affluer vers lui les flux magiques avant d'enchaîner un autre sortilège. Et une boule de feu luminescente frappa de plein fouet Korgrim et les personnes alentour dans un grondement sourd et dans un déluge de flammes.
"- C'est pas bientôt fini un peu ce vacarme ??" Tonna le guerrier. Il a bien plus important que se chamailler sur Charéos... Regardez Délia que doit-elle penser de tout cela" Et il désigna la fillette.
Pour détendre l’atmosphère, Duron se lança dans une chanson de son crû tout à fait étonnante. Athalante resta avec sa fille dans ses bras le reste de la journée. Le soir, sans avoir pu avaler un morceau du repas, elle se retira tôt dans sa tente, avec Délia. Epuisée par les émotions de la journée, elle se plongea dans un sommeil de plomb bienheureux, là où elle put oublier la culpabilité qui écrasait ses frêles épaules.
Récit raconté par Arriom, Athalante, Duron, Puck, Léger Gâtisme et Korgrim.
Double face
"Bon, je crois que nous avons tous besoin de nous détendre aprés cette journée PENIBLE.
* et Duron appuie sur pénible en regardant Athalante d'un oeil moqueur *
Et ca tombe bien !. En recherchant des runes dans mon sac pour Délia, j'ai retrouvé une chanson de ma composition
* éclaicissement de voix *
Rrrum rrum !!!
Dans les souterrains, se balladent de gros vilains
des soudards et des charognards, dont le chef est un certain Malkiar
Mais il y a en a une, "belle", coriace et casse-burne
qui PMise les grands comme les petits, j'ai nommé la harpie.
Les harpies sont mes amies.
Leurs banderilles sont des broutilles.
Leurs attaques vous laissent intact.
Un jour de grande bourre, alors que les combats faisaient rage autour,
l'une d'elles sans doute moins gourde, vint me crier aux esgourdes :
"Mon petit ami Duron, je vais te faire bouffer tes roustons" ( )
Béni soit ce grand jour, car s'en suivit une grande histoire d'amour.
Les harpies sont mes amies.
Leurs banderilles sont des broutilles.
Leurs attaques vous laissent intact.
Des jours durants, elle me fit montre de ses talents
Et moi en nain galant, l'encourageais devant tant d'acharnement.
Malheureusement pour la bougresse, loin de me donner du stress,
ses tentatives répétées, continuaient de me faire progresser
Les harpies sont mes amies.
Leurs banderilles sont des broutilles.
Leurs attaques vous laissent intact.
Alors ? Dites ? J'ai du talent n'est-ce pas ?
Chanson chanté par moi tout seul
* et Duron appuie sur pénible en regardant Athalante d'un oeil moqueur *
Et ca tombe bien !. En recherchant des runes dans mon sac pour Délia, j'ai retrouvé une chanson de ma composition
* éclaicissement de voix *
Rrrum rrum !!!
Dans les souterrains, se balladent de gros vilains
des soudards et des charognards, dont le chef est un certain Malkiar
Mais il y a en a une, "belle", coriace et casse-burne
qui PMise les grands comme les petits, j'ai nommé la harpie.
Les harpies sont mes amies.
Leurs banderilles sont des broutilles.
Leurs attaques vous laissent intact.
Un jour de grande bourre, alors que les combats faisaient rage autour,
l'une d'elles sans doute moins gourde, vint me crier aux esgourdes :
"Mon petit ami Duron, je vais te faire bouffer tes roustons" ( )
Béni soit ce grand jour, car s'en suivit une grande histoire d'amour.
Les harpies sont mes amies.
Leurs banderilles sont des broutilles.
Leurs attaques vous laissent intact.
Des jours durants, elle me fit montre de ses talents
Et moi en nain galant, l'encourageais devant tant d'acharnement.
Malheureusement pour la bougresse, loin de me donner du stress,
ses tentatives répétées, continuaient de me faire progresser
Les harpies sont mes amies.
Leurs banderilles sont des broutilles.
Leurs attaques vous laissent intact.
Alors ? Dites ? J'ai du talent n'est-ce pas ?
Chanson chanté par moi tout seul

Ce même soir, Sunfire attendait patiemment qu'Athalante s'endorme dans sa tente, avec sa fille. Il s'assura que tous les autres membres du groupe s'étaient endormis, se leva et s'approcha silencieusement de la tente. Il dénoua délicatement la cordelette qui fermait les deux pans de l'entrée, et se glissa sans un bruit dans la tente...
Accroupi dans l'entrée de la tente (elle n'était pas haute de plafond), Sunfire aperçut, par les lueurs des murs de lave qui éclairait l'intérieur d'une lumière feutrée et rougeoyante, la petite fille endormie sur sa droite, son Pucky serrée contre son nez. Sur la gauche, Athalante dormait sur le côté. Ses cheveux noirs repoussés derrière sa tête, une seule mèche jetait une tâche sombre sur son épaule nue qui dépassait hors de la couverture. Sur sa main droite brillait doucement son anneau. Malgré ses yeux cernés de marques rouges, sa respiration lente indiquait un sommeil profond. Un étroit passage rendait le cheminement possible entre les deux endormies. Au fond de la tente, s'entassaient leurs sacs.
Il se déplaça très doucement, tel un voleur expert, entre les deux corps, jusqu'à la tête d'Athalante, et sortit doucement une dague. Il s'immobilisa et regarda si elle dormait toujours aussi profondément... Il prit délicatement une mèche de cheveux, sans tirer dessus, et coupa un petit bout avec sa dague. Il la rangea, ainsi que son butin, et se dirigea lentement vers la sortie, non sans s'étonner qu'Athalante dorme probablement nue...
Récit raconté par Sunfire et Athalante.
Accroupi dans l'entrée de la tente (elle n'était pas haute de plafond), Sunfire aperçut, par les lueurs des murs de lave qui éclairait l'intérieur d'une lumière feutrée et rougeoyante, la petite fille endormie sur sa droite, son Pucky serrée contre son nez. Sur la gauche, Athalante dormait sur le côté. Ses cheveux noirs repoussés derrière sa tête, une seule mèche jetait une tâche sombre sur son épaule nue qui dépassait hors de la couverture. Sur sa main droite brillait doucement son anneau. Malgré ses yeux cernés de marques rouges, sa respiration lente indiquait un sommeil profond. Un étroit passage rendait le cheminement possible entre les deux endormies. Au fond de la tente, s'entassaient leurs sacs.
Il se déplaça très doucement, tel un voleur expert, entre les deux corps, jusqu'à la tête d'Athalante, et sortit doucement une dague. Il s'immobilisa et regarda si elle dormait toujours aussi profondément... Il prit délicatement une mèche de cheveux, sans tirer dessus, et coupa un petit bout avec sa dague. Il la rangea, ainsi que son butin, et se dirigea lentement vers la sortie, non sans s'étonner qu'Athalante dorme probablement nue...
Récit raconté par Sunfire et Athalante.
Double face
Le lendemain matin, Athalante s'approcha de Sunfire :
"- J'ai reçu des nouvelles de Siobhan, hier soir, Sun. Elle va bien. Mais elle ne veut pas nous rejoindre."
Sunfire releva lentement la tête de son petit-déjeuner.
"Je n'en suis pas surpris, ne t'avais-je pas dit que j'étais moi aussi maudit?"
Et il se remit à manger en silence. Il fallait donc commencer le plan... Désolée par la tristesse de son ami, la jeune femme s'assit à côté de lui :
"- Ce n'est qu'un début, Sun. Lorsqu'elle te connaîtra comme je te connais, nulle doute qu'elle ne pourra que succomber à ton charme." Elle finit sa phrase sur un sourire encourageant. Il tiqua sur les paroles d'Athalante :
Non, elle ne pouvait pas dire ça. Il avait trahi sa confiance l'autre nuit. Elle ne le connaissait pas aussi bien qu'elle le croyait ! Son coeur se serra.
« - Mince, voilà que j'ai des remords à force de traîner avec eux. » pensa-t-il.
« -Je suis désolé..." reprit le Templier à voix haute. Athalante ne comprit pas de quoi il parlait.
"- Désolé ? Il ne faut pas être désolé, Sun ! Voyons, tu ne vas pas perdre espoir pour si peu ! Toi qui es toujours si plein d'entrain, tu ne dois pas te laisser aller à la défaite. Je suis sûre qu'un jour elle t'aimera, Sun, j'en suis certaine.»
"- Je ne m'excuse pas pour ça, je... rien"
Sunfire se prit la tête entre les mains. Un conflit avait lieu au fond de lui. Il ne savait pas quoi faire...
"- Quel est l'objet de ton tracas, Sun ? Est-ce que je peux t'aider ?" en disant cela, le Chevalier posa une main amicale sur l'épaule du Templier. Mais ils furent interrompus par l'arrivée d'une colombe qui tendit une lettre à Athalante. Curieuse, elle décacheta le parchemin. Son sourcil se fronça à la lecture de la lettre. Elle laissa Sun sur place et entra sous sa tente un moment. Puis elle revint, la lettre à la main. Son visage était fermé, son regard froid.
Elle tendit la lettre à Sunfire en lui demandant :
"- Explique-moi cela Sun :
"Athalante,
Ce que tu me dis m'attriste beaucoup. Ca n'a pas l'air d'aller bien, aussi bien le groupe dans son ensemble, que toi surtout. Fais attention à toi... J'espère que cette situation ne durera pas trop longtemps. En tout cas, je te remercie d'avoir songé à moi en ne me demandant pas ce que je ne peux me résoudre à faire.
Mais que m'apprends-tu au sujet de York ? Je n'étais pas au courant... il ne m'en a rien dit dans la lettre que je viens de recevoir. J'espère qu'il retrouvera son équilibre...
Amicalement,
Siobhan
PS. Je viens de recevoir un message de Sunfire, contenant ……………………………. Il menace de s'en prendre à toi et à Délia si je ne viens pas...................................."
La fin de la missive était mal écrite, d’une main tremblante, visiblement, et certaines parties étaient illisibles.
Il fallait réagir vite! Siobhan avait donc prévenu Athalante. Sun était assez bon pour se sortir des ennuis et même si son action lui procurait des remords, il ne pouvait pas perdre l'amitié de la Paladine. Il trouva donc quoi dire:
"C'est de ça que je voulais m'excuser. J'ai écrit cette lettre pensant que Siobhan viendrait. Tu sais, j'ai fait ça juste pour essayer de la voir. Je pensais qu'elle allait prendre son devoir de Chevalier à coeur et venir te "secourir". Mais je ne vous aurais jamais rien fait à toi et la petite."
Il se leva et la regarda droit dans les yeux.
"Oui, tu vas dire que j'ai trahi ta confiance, et c'est le cas. Peut être ne me pardonneras-tu jamais, mais je ferai mon possible pour me racheter. Tu sais, je t'aime bien, et je n’ai pas envie de perdre ton amitié."
Son visage reflétait de la tristesse et était presque implorant. Athalante soupira, et s'assit en baissant la tête.
"- Mais Sun, je sais bien que tu ne nous ferais jamais de mal. J'ai confiance en toi. Mais te rends-tu compte de l'image de toi-même que tu renvoies à Siobhan ? Comment veux-tu qu'elle t'apprécie si elle a une telle opinion de toi ?" acheva-t-elle en levant son regard vers celui de Sun.
"- Oui je sais, mais c'est la seule solution que j'ai trouvée. Et c'était mon ultime idée. Sauf si je dois capturer Carole, une de ses amies qui va arriver au -5, pour la faire venir. Ou alors passer par Liselle."
Il ramassa un caillou.
"- Et puis bon, elle est avec Galarion au Masque de Mort. Depuis le début, des bruits courent comme quoi elle aurait des sentiments pour lui. Je me souviens même que moi et Liloo nous étions moqués de Galarion pour ça."
Il jeta de rage le caillou dans le feu.
"- Ils voyagent ensemble depuis l'arrivée de Siobhan dans les souterrains. Et je suis un de vos ennemis. J'ai tué cent personnes et je me suis même introduit dans sa chambre. Ca ne fait pas de moi le potentiel gagnant dans cette histoire.
On n'est pas si différent après tout. Je suis aussi destiné à être malheureux."
La petite humaine posa à nouveau une main apaisante sur le bras qui avait lancé ce caillou.
"- Sun, tu ne dois pas te désespérer. Si vraiment Siobhan était amoureuse de Galarion, ne crois-tu pas qu'elle aurait succombé, depuis presque un an ? A mon avis, pour qu'elle résiste encore et toujours à son cousin, c'est qu'elle n'a pas pour lui les sentiments que tu espères pour toi.
Ne te résigne pas, Sun, tant qu'elle sera en vie, tu auras un espoir..."
"- Tu sais, je préfère ma façon de penser, ça évite les mauvaises surprises. Elle préfère de toute façon Galarion à moi, et ça tout le monde le sait. On n'est pas du même monde. Mais changeons de sujet."
Il hésita à poser cette question, pour détendre l'atmosphère, car elle pourrait énerver la jeune mère:
"Dis donc, tu dors nue sous la couverture?"
"- J'ai reçu des nouvelles de Siobhan, hier soir, Sun. Elle va bien. Mais elle ne veut pas nous rejoindre."
Sunfire releva lentement la tête de son petit-déjeuner.
"Je n'en suis pas surpris, ne t'avais-je pas dit que j'étais moi aussi maudit?"
Et il se remit à manger en silence. Il fallait donc commencer le plan... Désolée par la tristesse de son ami, la jeune femme s'assit à côté de lui :
"- Ce n'est qu'un début, Sun. Lorsqu'elle te connaîtra comme je te connais, nulle doute qu'elle ne pourra que succomber à ton charme." Elle finit sa phrase sur un sourire encourageant. Il tiqua sur les paroles d'Athalante :
Non, elle ne pouvait pas dire ça. Il avait trahi sa confiance l'autre nuit. Elle ne le connaissait pas aussi bien qu'elle le croyait ! Son coeur se serra.
« - Mince, voilà que j'ai des remords à force de traîner avec eux. » pensa-t-il.
« -Je suis désolé..." reprit le Templier à voix haute. Athalante ne comprit pas de quoi il parlait.
"- Désolé ? Il ne faut pas être désolé, Sun ! Voyons, tu ne vas pas perdre espoir pour si peu ! Toi qui es toujours si plein d'entrain, tu ne dois pas te laisser aller à la défaite. Je suis sûre qu'un jour elle t'aimera, Sun, j'en suis certaine.»
"- Je ne m'excuse pas pour ça, je... rien"
Sunfire se prit la tête entre les mains. Un conflit avait lieu au fond de lui. Il ne savait pas quoi faire...
"- Quel est l'objet de ton tracas, Sun ? Est-ce que je peux t'aider ?" en disant cela, le Chevalier posa une main amicale sur l'épaule du Templier. Mais ils furent interrompus par l'arrivée d'une colombe qui tendit une lettre à Athalante. Curieuse, elle décacheta le parchemin. Son sourcil se fronça à la lecture de la lettre. Elle laissa Sun sur place et entra sous sa tente un moment. Puis elle revint, la lettre à la main. Son visage était fermé, son regard froid.
Elle tendit la lettre à Sunfire en lui demandant :
"- Explique-moi cela Sun :
"Athalante,
Ce que tu me dis m'attriste beaucoup. Ca n'a pas l'air d'aller bien, aussi bien le groupe dans son ensemble, que toi surtout. Fais attention à toi... J'espère que cette situation ne durera pas trop longtemps. En tout cas, je te remercie d'avoir songé à moi en ne me demandant pas ce que je ne peux me résoudre à faire.
Mais que m'apprends-tu au sujet de York ? Je n'étais pas au courant... il ne m'en a rien dit dans la lettre que je viens de recevoir. J'espère qu'il retrouvera son équilibre...
Amicalement,
Siobhan
PS. Je viens de recevoir un message de Sunfire, contenant ……………………………. Il menace de s'en prendre à toi et à Délia si je ne viens pas...................................."
La fin de la missive était mal écrite, d’une main tremblante, visiblement, et certaines parties étaient illisibles.
Il fallait réagir vite! Siobhan avait donc prévenu Athalante. Sun était assez bon pour se sortir des ennuis et même si son action lui procurait des remords, il ne pouvait pas perdre l'amitié de la Paladine. Il trouva donc quoi dire:
"C'est de ça que je voulais m'excuser. J'ai écrit cette lettre pensant que Siobhan viendrait. Tu sais, j'ai fait ça juste pour essayer de la voir. Je pensais qu'elle allait prendre son devoir de Chevalier à coeur et venir te "secourir". Mais je ne vous aurais jamais rien fait à toi et la petite."
Il se leva et la regarda droit dans les yeux.
"Oui, tu vas dire que j'ai trahi ta confiance, et c'est le cas. Peut être ne me pardonneras-tu jamais, mais je ferai mon possible pour me racheter. Tu sais, je t'aime bien, et je n’ai pas envie de perdre ton amitié."
Son visage reflétait de la tristesse et était presque implorant. Athalante soupira, et s'assit en baissant la tête.
"- Mais Sun, je sais bien que tu ne nous ferais jamais de mal. J'ai confiance en toi. Mais te rends-tu compte de l'image de toi-même que tu renvoies à Siobhan ? Comment veux-tu qu'elle t'apprécie si elle a une telle opinion de toi ?" acheva-t-elle en levant son regard vers celui de Sun.
"- Oui je sais, mais c'est la seule solution que j'ai trouvée. Et c'était mon ultime idée. Sauf si je dois capturer Carole, une de ses amies qui va arriver au -5, pour la faire venir. Ou alors passer par Liselle."
Il ramassa un caillou.
"- Et puis bon, elle est avec Galarion au Masque de Mort. Depuis le début, des bruits courent comme quoi elle aurait des sentiments pour lui. Je me souviens même que moi et Liloo nous étions moqués de Galarion pour ça."
Il jeta de rage le caillou dans le feu.
"- Ils voyagent ensemble depuis l'arrivée de Siobhan dans les souterrains. Et je suis un de vos ennemis. J'ai tué cent personnes et je me suis même introduit dans sa chambre. Ca ne fait pas de moi le potentiel gagnant dans cette histoire.
On n'est pas si différent après tout. Je suis aussi destiné à être malheureux."
La petite humaine posa à nouveau une main apaisante sur le bras qui avait lancé ce caillou.
"- Sun, tu ne dois pas te désespérer. Si vraiment Siobhan était amoureuse de Galarion, ne crois-tu pas qu'elle aurait succombé, depuis presque un an ? A mon avis, pour qu'elle résiste encore et toujours à son cousin, c'est qu'elle n'a pas pour lui les sentiments que tu espères pour toi.
Ne te résigne pas, Sun, tant qu'elle sera en vie, tu auras un espoir..."
"- Tu sais, je préfère ma façon de penser, ça évite les mauvaises surprises. Elle préfère de toute façon Galarion à moi, et ça tout le monde le sait. On n'est pas du même monde. Mais changeons de sujet."
Il hésita à poser cette question, pour détendre l'atmosphère, car elle pourrait énerver la jeune mère:
"Dis donc, tu dors nue sous la couverture?"
Double face