
Journal de Merrick
Moi je viens de le trouver ! La suite, la suite la suite ! 

Asuki Matsuma, guerrier elfe,
Metsubo, ado elfe
Site et forum de la Maison d'Azgaran
Tamishâr, bûcheron désoeuvré.
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- Merrick
- Le Taulier
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- Inscription : 18 avr. 2003 14:24
- Localisation : Toulouse
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Delain, temple d'Io le 06 juin.
Me voici de retour au temple d'Io. Je suis maintenant prêt a descendre. Certains pourraient comparer mon caractère à une girouette en plein ouragan, je les comprends. Laissez moi donc vous dire pourquoi j'en suis arrivé là.
Conformément à mes engagements, j'ai quitté le temple avant hier, non sans avoir fait mes adieux à Selena et Ghuails. C'est bizarre, j'ai ressenti à ce moment une pointe dans le cœur, je sentais qu'ils allaient ma manquer. Ma vie itinérante ne me laisse pas beaucoup d'occasions de me faire des amis.
Les prêtres m'ont remis une maigre obole de 100 brouzoufs en considération des services rendus. Cool. Je suis heureux, je vais bien pouvoir faire la fête avec ça pendant, oh, au moins 3 minutes. Il y a des chances que je passe dans les quartiers chauds de Delain un peu plus tard que prévu. Ces dames attendront.
Je suis sorti au petit matin, la ville encore embuée et pas encore réveillée par les premières lueurs de l'aube. Considérant l'avenir que j'avais ici, j'i décidé de me rendre vers les portes de Delain pour reprendre mon ancienne vie.
Tout s'est déroulé très vite. J'ai entendu des pas derrière moi, et j'ai pensé que c'était un noceur qui rentrait chez lui après une soirée bien arrosée, et certainement accompagnée. Je me rappelle l'avoir envié. Puis la douleur.
Je ressentis un coup violent dans le dos qui me fit m'effondrer au sol. Par instinct, je dégainai mon épée et me retournai, mais ils étaient 10 à m'entourer, tous bien armés. Le combat fut bref et inégal. Je me rappelle avoir embroché un de mes assaillants, je pense en avoir assommé un autre , mais des bras virent me saisir, et je me retrouvai emprisonné, incapable de faire le moindre mouvement. Les coups ont plu, je me rappelle avoir vu tomber une de mes dents, j'ai vu les bottes de ces hommes se projeter vers mon visage.
Puis, tout a cessé. On m'a relevé, me tenant toujours sous les aisselles. Il m'était impossible de faire quoi que ce soit, même si mon état me l'avait permis.
Une main me prit le menton et me souleva la tête. Je vis alors émerger un visage que je connaissais. La fille de mon ex patron. Depuis que je la connaissais, je lui avais vu trois visages différents. Le premier, dans la paille, exprimait la joie de vivre d'une jeune fille dans la fleur de l'age, le second, lorsque je tuais son père, l'horreur et l'incompréhension. Le dernier que j'avais en face moi reflétait la haine pure, celle qui est capable de déformer les traits et de laisser dans les yeux une ombre de folie qui ne s'éteindra jamais, même après une vengeance.
"Sombre crétin, je vais te faire payer la mort de mon père !" dit-elle en levant une dague.
Je demandai mentalement pardon à tous mes ancêtres pour ma conduite, me préparant à les rejoindre. Je vis son bras bouger, et le monde se teinta de rouge.
Me voici de retour au temple d'Io. Je suis maintenant prêt a descendre. Certains pourraient comparer mon caractère à une girouette en plein ouragan, je les comprends. Laissez moi donc vous dire pourquoi j'en suis arrivé là.
Conformément à mes engagements, j'ai quitté le temple avant hier, non sans avoir fait mes adieux à Selena et Ghuails. C'est bizarre, j'ai ressenti à ce moment une pointe dans le cœur, je sentais qu'ils allaient ma manquer. Ma vie itinérante ne me laisse pas beaucoup d'occasions de me faire des amis.
Les prêtres m'ont remis une maigre obole de 100 brouzoufs en considération des services rendus. Cool. Je suis heureux, je vais bien pouvoir faire la fête avec ça pendant, oh, au moins 3 minutes. Il y a des chances que je passe dans les quartiers chauds de Delain un peu plus tard que prévu. Ces dames attendront.
Je suis sorti au petit matin, la ville encore embuée et pas encore réveillée par les premières lueurs de l'aube. Considérant l'avenir que j'avais ici, j'i décidé de me rendre vers les portes de Delain pour reprendre mon ancienne vie.
Tout s'est déroulé très vite. J'ai entendu des pas derrière moi, et j'ai pensé que c'était un noceur qui rentrait chez lui après une soirée bien arrosée, et certainement accompagnée. Je me rappelle l'avoir envié. Puis la douleur.
Je ressentis un coup violent dans le dos qui me fit m'effondrer au sol. Par instinct, je dégainai mon épée et me retournai, mais ils étaient 10 à m'entourer, tous bien armés. Le combat fut bref et inégal. Je me rappelle avoir embroché un de mes assaillants, je pense en avoir assommé un autre , mais des bras virent me saisir, et je me retrouvai emprisonné, incapable de faire le moindre mouvement. Les coups ont plu, je me rappelle avoir vu tomber une de mes dents, j'ai vu les bottes de ces hommes se projeter vers mon visage.
Puis, tout a cessé. On m'a relevé, me tenant toujours sous les aisselles. Il m'était impossible de faire quoi que ce soit, même si mon état me l'avait permis.
Une main me prit le menton et me souleva la tête. Je vis alors émerger un visage que je connaissais. La fille de mon ex patron. Depuis que je la connaissais, je lui avais vu trois visages différents. Le premier, dans la paille, exprimait la joie de vivre d'une jeune fille dans la fleur de l'age, le second, lorsque je tuais son père, l'horreur et l'incompréhension. Le dernier que j'avais en face moi reflétait la haine pure, celle qui est capable de déformer les traits et de laisser dans les yeux une ombre de folie qui ne s'éteindra jamais, même après une vengeance.
"Sombre crétin, je vais te faire payer la mort de mon père !" dit-elle en levant une dague.
Je demandai mentalement pardon à tous mes ancêtres pour ma conduite, me préparant à les rejoindre. Je vis son bras bouger, et le monde se teinta de rouge.
- Merrick
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….
J'ouvris les yeux au bout de quelques instants. La douleur était encore présente. J'avais en face de moi le visage de ma meurtrière. Ces deux éléments me firent comprendre que j'avais évité le paradis. Etant donné qu'il n'y pas trois millions de solutions après la mort, je me dis que je devais me préparer à passer une éternité pas très réjouissante.
Quelque chose ne collait pas. Tout d'abord, ce fameux visage. Il y avait une expression que je ne lui connaissais pas encore. La surprise. Une surprise hébétée. Ce n'était pas tout. Quelque chose d'autre clochait. Je compris que cela venait de la pointe de flèche qui dépassait de sa gorge.
Elle toussa, crachant encore du sang, que je reçus une fois de plus sur le visage. Celui qui me tenait le bras à gauche relâcha légèrement son emprise. Alors, dans un mouvement de réflexe de survie hérité de mes ancêtres, du temps lointain où ils vivaient sous l'eau et essayaient d'échapper à leurs prédateurs, je basculai sur le côté, saisis sa dague et lui enfonçai profondément dans la cuisse. Son cri de douleur fut couvert par le cri sauvage, reconnaissable entre mille, d'un nain qui part à la charge.
Deux têtes roulèrent sous la première charge de Ghuails. J'entendis un sifflement, une flèche passa près de mon oreille, et vint crever l'œil d'un troisième agresseur. Les autres s'enfuirent. J'ai juste eu le temps d'égorger sauvagement celui que j'avais blessé à la jambe, avant de m'effondrer. Les coups reçus précédemment m'avaient bien abîmé. Même si j'avais eu de l'argent, ce n'était pas ce soir que j'allais pouvoir aller voir les petites femmes de Delain.
Selena et Ghuails virent me soutenir au moment où je sombrai dans l'inconscience, et je me suis réveillé au temple deux jours plus tard, en pleine forme. Ils étaient tous deux à coté de moi.
….
Certaines personnes ont de la chance, toujours. Ils attirent la chance comme le miel attire les ours. Il leur suffit de joueur à un jeu de hasard pour gagner des sommes astronomiques. Mais la chance est un tout. Elle n'est pas infinie et existe en quantité limitée. Je fais partie de ceux qui sont là pour compenser la chance énorme de ces gens là.
Pour moi, c'est un concept inconnu. Si par hasard, je laisse tomber une pièce dans la rue, elle se posera inévitablement dans mes déjections fraîches qu'un animal quelconque vient de déposer. Si je joue à pile ou face en choisissant pile sur un pièce qui a justement deux côtés pile, la pièce va se poser sur la tranche.
La chance me fuit comme un agneau avec un minimum de bon sens fuit le loup affamé.
Selena m'a expliqué pourquoi les hommes qui m'ont agressé étaient si bien entraînés et armés. L'homme que j'ai tué, mon ancien employeur, était en fait un contrebandier. Il était haut placé dans la hiérarchie d'un groupe de truands qui écument le pays depuis des années, groupe connu sous le nom de "Main du mal". J'ai failli avoir droit à la vengeance non pas de sa fille seule, mais aussi de tous ses compères. Ils sont nombreux et ont beaucoup de relations. Ils veulent ma peau, et si je sors, il ne leur faudra pas longtemps pour l'avoir. D'autant que l'épisode d'avant hier n'a pas du arranger nos relations diplomatiques.
Comme je tiens un minimum à la vie, je crois que je n'ai pas d'autre choix que de rentrer dans ces souterrains. Au moins, je ne retrouverai pas les gens de la Main du Mal la dessous, avec un peu de chance…
J'ouvris les yeux au bout de quelques instants. La douleur était encore présente. J'avais en face de moi le visage de ma meurtrière. Ces deux éléments me firent comprendre que j'avais évité le paradis. Etant donné qu'il n'y pas trois millions de solutions après la mort, je me dis que je devais me préparer à passer une éternité pas très réjouissante.
Quelque chose ne collait pas. Tout d'abord, ce fameux visage. Il y avait une expression que je ne lui connaissais pas encore. La surprise. Une surprise hébétée. Ce n'était pas tout. Quelque chose d'autre clochait. Je compris que cela venait de la pointe de flèche qui dépassait de sa gorge.
Elle toussa, crachant encore du sang, que je reçus une fois de plus sur le visage. Celui qui me tenait le bras à gauche relâcha légèrement son emprise. Alors, dans un mouvement de réflexe de survie hérité de mes ancêtres, du temps lointain où ils vivaient sous l'eau et essayaient d'échapper à leurs prédateurs, je basculai sur le côté, saisis sa dague et lui enfonçai profondément dans la cuisse. Son cri de douleur fut couvert par le cri sauvage, reconnaissable entre mille, d'un nain qui part à la charge.
Deux têtes roulèrent sous la première charge de Ghuails. J'entendis un sifflement, une flèche passa près de mon oreille, et vint crever l'œil d'un troisième agresseur. Les autres s'enfuirent. J'ai juste eu le temps d'égorger sauvagement celui que j'avais blessé à la jambe, avant de m'effondrer. Les coups reçus précédemment m'avaient bien abîmé. Même si j'avais eu de l'argent, ce n'était pas ce soir que j'allais pouvoir aller voir les petites femmes de Delain.
Selena et Ghuails virent me soutenir au moment où je sombrai dans l'inconscience, et je me suis réveillé au temple deux jours plus tard, en pleine forme. Ils étaient tous deux à coté de moi.
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Certaines personnes ont de la chance, toujours. Ils attirent la chance comme le miel attire les ours. Il leur suffit de joueur à un jeu de hasard pour gagner des sommes astronomiques. Mais la chance est un tout. Elle n'est pas infinie et existe en quantité limitée. Je fais partie de ceux qui sont là pour compenser la chance énorme de ces gens là.
Pour moi, c'est un concept inconnu. Si par hasard, je laisse tomber une pièce dans la rue, elle se posera inévitablement dans mes déjections fraîches qu'un animal quelconque vient de déposer. Si je joue à pile ou face en choisissant pile sur un pièce qui a justement deux côtés pile, la pièce va se poser sur la tranche.
La chance me fuit comme un agneau avec un minimum de bon sens fuit le loup affamé.
Selena m'a expliqué pourquoi les hommes qui m'ont agressé étaient si bien entraînés et armés. L'homme que j'ai tué, mon ancien employeur, était en fait un contrebandier. Il était haut placé dans la hiérarchie d'un groupe de truands qui écument le pays depuis des années, groupe connu sous le nom de "Main du mal". J'ai failli avoir droit à la vengeance non pas de sa fille seule, mais aussi de tous ses compères. Ils sont nombreux et ont beaucoup de relations. Ils veulent ma peau, et si je sors, il ne leur faudra pas longtemps pour l'avoir. D'autant que l'épisode d'avant hier n'a pas du arranger nos relations diplomatiques.
Comme je tiens un minimum à la vie, je crois que je n'ai pas d'autre choix que de rentrer dans ces souterrains. Au moins, je ne retrouverai pas les gens de la Main du Mal la dessous, avec un peu de chance…
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- Habitué
- Messages : 157
- Inscription : 08 déc. 2003 17:15
Elle se révellait ivre de douleur... Elle comtempla effrayée le sang qui se répendait autour d'elle, les têtes qui l'entourait et passa sa main sur son visage... Couverts de sang eux aussi... Le scélérat s'en était bien tiré...
Elle se releva doucement constatant avec rage que sa dague était profondément enfoncée dans la cuisse de Farougne... Elle venait de perdre douze compagnons... La mémoire de son Père n'avait pas été vengée... Elle savait désormais que son destin était scellé... Elle avait toujours voulu s'écarter de cette vie de crimes et de douleurs. Elle avait tenté de se reconstruire, en attendant le jour où elle aurait enfin le choix.
Son Père avait toujours tant attendu de sa relève. Elle était son seul espoir de voir un jour la domination de sa famille s'installer sur le marché noir du port de Kâar... maintenant tou cela n'avait plus de sens. Sa vie était confrontée à cette incompréhensible trahison, celle de l'être aimé, celle de celui en qui elle plaçait tous ses espoirs. Aujourd'hui il fallait concentrer sa Haine, aujourd'hui elle devait trouver la force de tout reprendre à zéro, en assumant totalement son héritage.
Au moment où une larme coulait sur sa joue alors qu'elle retirait sa dague et la renganait, elle se demandait pourquoi Merrick avait agi ainsi... Elle nettoyait tant bien que mal le poupre sur son visage lorsqu'en passent sur son cou elle senti une longue flèche qui la traversait de part en part... Prise de panique, elle saisi la flèche de toute ses forces et la vit soudianement s'effriter comme une poussière des milles morts que son père lui apportait parfois de ses expéditions lorsqu'elle n'était qu'une enfant...
Une lumière rouge scintilla de son Annulaire... Elle observa sa main avec stupéfaction, l'agathe s'enflamma, rayonna avant de doucement se vider de son énergie... Son père lui avait offert à ses dix huit ans et lui avait demandé de la conserver avec soin... Il avait donné à sa fille une deuxième vie, à travers cet anneau de régénération... Il l'aimait plus que tout, elle n'en doutait plus... Les abscences, cette rudesse, l'avoir élevé comme un fils, le dedain pour sa mère morte pendant qu'il négociait des armes... Tout cela n'enlevait rien à son geste. S'il avait conservé cet anneau, il serait encore en vie...
Qui avait donc pu lui donner cet artefact si rare... En marchant vers sa maison du quartier marchand de Delainville, sa conviction de ne pas négliger l'aide qu'elle s'était refusé jusque là s'accentuait... Cette initiative lui coûterait son âme et sa liberté, mais elle se serait damné pour retrouver son amant terrible... Par sa faute son père était mort... Elle devait faire appel aux puissances capables de l'aider à accomplir sa vengeance...
Elle prit un bain, rapidement, s'offrant une dernière delicatesse... Elle ouvrit le coffre où était encore l'armure et les armes de son père, prit le temps d'ajuster la cape et la tunique... Elle prendrait le chemin de l'échoppe de Balkhom le forgeron pour les derniers détails...
Elle s'assit alors devant son bureau et prit une plume, une peau de Morbelin et commença à écrire...
Chers vénérables et puissants membres du Conseil,
j'ai besoin de votre aide et je vous demande réparation au nom de mon père qui vous a servi loyalement toute sa vie... Je suis prête à en payer le prix et me soumettre à vos volontés...
Alors qu'une frénésie s'emparait d'elle, elle retenait les larmes qu'elle sentait venir en elle... Elle n'aurait plus jamais l'occasion de pleurer...
Elle se releva doucement constatant avec rage que sa dague était profondément enfoncée dans la cuisse de Farougne... Elle venait de perdre douze compagnons... La mémoire de son Père n'avait pas été vengée... Elle savait désormais que son destin était scellé... Elle avait toujours voulu s'écarter de cette vie de crimes et de douleurs. Elle avait tenté de se reconstruire, en attendant le jour où elle aurait enfin le choix.
Son Père avait toujours tant attendu de sa relève. Elle était son seul espoir de voir un jour la domination de sa famille s'installer sur le marché noir du port de Kâar... maintenant tou cela n'avait plus de sens. Sa vie était confrontée à cette incompréhensible trahison, celle de l'être aimé, celle de celui en qui elle plaçait tous ses espoirs. Aujourd'hui il fallait concentrer sa Haine, aujourd'hui elle devait trouver la force de tout reprendre à zéro, en assumant totalement son héritage.
Au moment où une larme coulait sur sa joue alors qu'elle retirait sa dague et la renganait, elle se demandait pourquoi Merrick avait agi ainsi... Elle nettoyait tant bien que mal le poupre sur son visage lorsqu'en passent sur son cou elle senti une longue flèche qui la traversait de part en part... Prise de panique, elle saisi la flèche de toute ses forces et la vit soudianement s'effriter comme une poussière des milles morts que son père lui apportait parfois de ses expéditions lorsqu'elle n'était qu'une enfant...
Une lumière rouge scintilla de son Annulaire... Elle observa sa main avec stupéfaction, l'agathe s'enflamma, rayonna avant de doucement se vider de son énergie... Son père lui avait offert à ses dix huit ans et lui avait demandé de la conserver avec soin... Il avait donné à sa fille une deuxième vie, à travers cet anneau de régénération... Il l'aimait plus que tout, elle n'en doutait plus... Les abscences, cette rudesse, l'avoir élevé comme un fils, le dedain pour sa mère morte pendant qu'il négociait des armes... Tout cela n'enlevait rien à son geste. S'il avait conservé cet anneau, il serait encore en vie...
Qui avait donc pu lui donner cet artefact si rare... En marchant vers sa maison du quartier marchand de Delainville, sa conviction de ne pas négliger l'aide qu'elle s'était refusé jusque là s'accentuait... Cette initiative lui coûterait son âme et sa liberté, mais elle se serait damné pour retrouver son amant terrible... Par sa faute son père était mort... Elle devait faire appel aux puissances capables de l'aider à accomplir sa vengeance...
Elle prit un bain, rapidement, s'offrant une dernière delicatesse... Elle ouvrit le coffre où était encore l'armure et les armes de son père, prit le temps d'ajuster la cape et la tunique... Elle prendrait le chemin de l'échoppe de Balkhom le forgeron pour les derniers détails...
Elle s'assit alors devant son bureau et prit une plume, une peau de Morbelin et commença à écrire...
Chers vénérables et puissants membres du Conseil,
j'ai besoin de votre aide et je vous demande réparation au nom de mon père qui vous a servi loyalement toute sa vie... Je suis prête à en payer le prix et me soumettre à vos volontés...
Alors qu'une frénésie s'emparait d'elle, elle retenait les larmes qu'elle sentait venir en elle... Elle n'aurait plus jamais l'occasion de pleurer...
L'Histoire s'écrit à rebours... Je vois dans vos yeux l'impatience de connaitre la suite...
- little grey
- Pilier
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- Inscription : 31 oct. 2003 00:23
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Je t'ai connu dans d'autres styles ... Un peu plus légers, un peu plus alambiqués ... Surement un peu plus litteraires ...
Mais je dois dire que c'est un tres beau texte et que finalement tu peux tout faire, bravo
PS : "Le conteur" ca me rappelle vaguement un/une joueur/joueuse qui accumulait les pseudos : Sheria/Shania and Co mais je ne vais pas t'en tenir rigueur
... Et ca m'empecheras pas de continuer a suivre ca de pres 
Mais je dois dire que c'est un tres beau texte et que finalement tu peux tout faire, bravo

PS : "Le conteur" ca me rappelle vaguement un/une joueur/joueuse qui accumulait les pseudos : Sheria/Shania and Co mais je ne vais pas t'en tenir rigueur


- Merrick
- Le Taulier
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Et non ! Le conteur ce n'est pas moi, mais bel et bien un autre joueur qui a continué l'histoire ! Bien essayé !PS : "Le conteur" ca me rappelle vaguement un/une joueur/joueuse qui accumulait les pseudos : Sheria/Shania and Co mais je ne vais pas t'en tenir rigueur... Et ca m'empecheras pas de continuer a suivre ca de pres
![]()
Et compare moi encore à Sheria/Shania et tu vas voir ce que tu vas prendre !

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- Habitué
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*Message vide, a virer s'il vous plait*
je suis un savant, j'ai enfin une signature
Pour guérir il faut avoir mal, moi j'ai choisi
je suis maso et toujours en bonne santé
Romarin©
Forum des Aventurier Aventureux
Pour guérir il faut avoir mal, moi j'ai choisi
je suis maso et toujours en bonne santé

Romarin©
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