Eowin avait du temps libre, et ça avec elle ça ne pardonne pas. Son groupe avait finalement réussi à se rassembler à quelques lieux de l'escalier. Le camp retranché tenait bon, et fatalement elle commença à regarder autour d'elle et à rever. Cette caverne à quelque lieux de là avait vraiment l'air currieuse. A mis chemin entre un éboulemment et une structure construite, l'ouverture avait largement de quoi exciter la curriosité de n'importe qui. Pour Eowin c'était tout simplement de la provocation. Et on ne la provoquait pas impunément.
- Thranduil, j'ai besoin de me dégourdir les jambes. Tu peux m'accélérer un petit peu. Je ne serais pas longue. Je suis couverte de gelée, et il faut que je me débarbouille.
S'il n'était pas aussi concentré sur la bataille, et surtout s'il n'avait pas été distrait par un basilic géant qui persistait à lui siffler dans les oreilles, Thranduil aurait surement compris à temps. Mais actuellement, ce n'était vraiment pas le moment. Plusieurs gelées étaient sur le point de jaillir, et il était hors de question de se déconcentrer. C'est presque par reflexe qu'il incanta, et ainsi se débarrassa de l'importune.
- Et fais vite, on a besoin de toi ici.
- Je reviens tout de suite. *pom pom pom*
Eowin s'élança à la vitesse d'un cheval au galop et arriva rapidement à destination. Elle commença à marmoner pour elle même.
- Oui c'est bien une porte. C'est vraiment étrange. Et puis une porte, ça va bien quelque part. Oh, tiens, on dirait des inscriptions. "L'Antre du Serpent". Je ne comprends pas vraiment les autres symboles. C'est "Bienvenue" ? A moins que se ne soit "Danger". Bah, de toute façon je ne risque rien à jeter un oeuil. Et puis il existe des tas de serpent qui ne sont pas dangereux d'abord. Evidemment, il faut descendre le puits. Il est glissant et ça ne va pas être simple. Bon Thranduil a dit fais vite. Je ne dois pas perdre de temps à tergiverser.
*Un pas, deux pas* "Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh" *splatch*
A quelque lieux de là, Thranduil lève la tête et cherche Eowin du regard : Rien. C'est tout simplement impossible. Elle ne peux pas ne pas être là. Paniqué, il interroge Merlin.
- Tu as vu la petite ?
- Non pas depuis quelques heures...
La curriosité est un villain défaut
Thranduil commençait sérieusement à s'inquiéter. Celà faisait plusieurs jours qu'Eowin avait disparu. Il savait qu'elle avait confié son lien astral aux bon soins des prètres de l'Hopital voisin. Aussi surveillait il du coin de l'oeuil les portes du temple. Et puis un beau matin, il l'a vit sortir de là. La pauvre fille était en sang. Son teint blanchatre ne laissait rien présager de bon et son élocution difficile semblaient indiquer qu'elle était passé par des situations peu enviable. Une fois soignée par la magie des elfes, et rassurée par la proximité de ses pairs, Eowin commença à sortir quelques mots :
- Affreux. J'ai glissé. Le puit est trop profond. Impossible de le remonter sans corde. j'était coincée. Alors je suis allé de l'avant. Pas trés rassurée.
Le discours d'abord haché commença à se faire de plus en plus fluide au fur et à mesure que les souvenirs affluaient. Les grimaces de douleur sur son visage ne rassurait pas l'auditoire.
- En bas, il y a une trés grande salle. Des colonnes, des statues. C'est trés ancien, oublié des mortels. J'avancais avec prudence et chacun de mes pas résonnait lourd de menace. Je ne voyais aucune créature et j'ai du m'assoupir pour reprendre des forces. J'ai été réveillé par un vacarme assourdissant. Des sifflements de partout, des murs, du plafond, du sol. Partout autour de moi je voyais des serpents. Des petits, des gros, des énormes. Je connais les cobras royaux, et je sais m'en protéger, mais le serpent géant c'est autre chose. Les attaques vicieuses des basilics ressemblent à des caresses comparé à ces monstres. Et puis ils ont quelque chose d'étrange, d'hypnotique, de divin. Même quand tu les vois s'élancer à l'attaque, même si tu te jette de côté, même si leur enorme machoire te rate, l'impact t'envoit rouler au sol.
Heureusement ou malheureusement, ce lieux semble hautement magique, et les sortilèges raisonnent de puissance. Mon premier reflexe fut de m'accélerer et de fuir. je me rendis compte lors de l'incantation de toute la magie qui m'entourait.
Alors j'ai courru de toutes mes forces. Il m'ont rattrapé, je suis reparti et une fois encore ils m'ont ratrapé. A la fin, je ne sentais plus mes jambes, et je tournais en rond. La première fois que je vis des traces de pas sur le sol immaculé je hurlais un appel à l'aide. Mais je me rendis rapidement à l'évidence. J'étais seule, et je suivais mes traces.
J'ai combattu, et j'ai fini par succomber. Il faut condamner ce passage. Que plus personne ne puisse entrer dans ce lieu maudit des dieux. Je n'ai pas tout vu, je ne sais pas tout et j'ignore quel sombre secret reste tapis dans l'ombre là dessous. Mais j'espere qu'il y restera à jamais.
Thranduil regarda autour de lui, et il vit que les renforts arrivaient en masse. Nordock n'était plus seul. Les Bardes d'Anastasia, des amis de toujours, des Chevaliers de justice, fiables en toutes circonstances, le Clan Warlock, toujours d'un grand réconfort, et les Renards mercenaire, toujours présents face au danger. Forcement, les questions affluaient de toutes parts. Thranduil continuait à éluder tout se qui touchait de prés ou de loin à la sombre caverne. Il allait faloir prendre une décision.
- Affreux. J'ai glissé. Le puit est trop profond. Impossible de le remonter sans corde. j'était coincée. Alors je suis allé de l'avant. Pas trés rassurée.
Le discours d'abord haché commença à se faire de plus en plus fluide au fur et à mesure que les souvenirs affluaient. Les grimaces de douleur sur son visage ne rassurait pas l'auditoire.
- En bas, il y a une trés grande salle. Des colonnes, des statues. C'est trés ancien, oublié des mortels. J'avancais avec prudence et chacun de mes pas résonnait lourd de menace. Je ne voyais aucune créature et j'ai du m'assoupir pour reprendre des forces. J'ai été réveillé par un vacarme assourdissant. Des sifflements de partout, des murs, du plafond, du sol. Partout autour de moi je voyais des serpents. Des petits, des gros, des énormes. Je connais les cobras royaux, et je sais m'en protéger, mais le serpent géant c'est autre chose. Les attaques vicieuses des basilics ressemblent à des caresses comparé à ces monstres. Et puis ils ont quelque chose d'étrange, d'hypnotique, de divin. Même quand tu les vois s'élancer à l'attaque, même si tu te jette de côté, même si leur enorme machoire te rate, l'impact t'envoit rouler au sol.
Heureusement ou malheureusement, ce lieux semble hautement magique, et les sortilèges raisonnent de puissance. Mon premier reflexe fut de m'accélerer et de fuir. je me rendis compte lors de l'incantation de toute la magie qui m'entourait.
Alors j'ai courru de toutes mes forces. Il m'ont rattrapé, je suis reparti et une fois encore ils m'ont ratrapé. A la fin, je ne sentais plus mes jambes, et je tournais en rond. La première fois que je vis des traces de pas sur le sol immaculé je hurlais un appel à l'aide. Mais je me rendis rapidement à l'évidence. J'étais seule, et je suivais mes traces.
J'ai combattu, et j'ai fini par succomber. Il faut condamner ce passage. Que plus personne ne puisse entrer dans ce lieu maudit des dieux. Je n'ai pas tout vu, je ne sais pas tout et j'ignore quel sombre secret reste tapis dans l'ombre là dessous. Mais j'espere qu'il y restera à jamais.
Thranduil regarda autour de lui, et il vit que les renforts arrivaient en masse. Nordock n'était plus seul. Les Bardes d'Anastasia, des amis de toujours, des Chevaliers de justice, fiables en toutes circonstances, le Clan Warlock, toujours d'un grand réconfort, et les Renards mercenaire, toujours présents face au danger. Forcement, les questions affluaient de toutes parts. Thranduil continuait à éluder tout se qui touchait de prés ou de loin à la sombre caverne. Il allait faloir prendre une décision.