Mais aussi frais soient ils, les réflexes sont la, et sont bons. Chlorure a tôt fait de se lancer dans un assaut de front sur la bête, se mouvant avec une rapidité troublante pour un être de sa race, la magie curative de Doujin faisant se refermer presque instantanément la marque des coups du basilic. Nous quatre en profitions pour noyer la bête sous les traits et pierres, le forçant doucement a se mettre a porté des coups de Chlorure. Le combat sera long, larvé, la bête semblant inépuisable, mais la conclusion de celui ci ne laisse plus de doute, le serpent gigantesque tôt ou tard choira a nos pieds, et nous ferons notre son butin.
Cette analyse faite, Azyanne se détend un peu, et c’est alors qu’elle est frappée par un subtil changement dans les alentours… Une odeur, légère encore, mais acre… Une odeur ancienne, riche et en même temps malsaine… Mélanges d’épices, de cendre, de richesses et de vétusté… Une lente mélopée doucement se propage le long des murs de la galerie… Un même mot, un même nom, répété, encore et encore, inlassablement. Un mot prononcé lentement de la voix de ceux qui n’en ont plus… Un nom qui se fera tonnerre d’ici peu car murmuré par une armée…
Longeant les murs, profitant de chaque recoins d’ombre et infractuosités du couloir, Azyanne s’en va voir ce qui se passe réellement… Erreur première… Bien heureux sont ceux qui ignorent la venue de leur mort… Et Azyanne n’en fait dès lors plus partie.
A quelques centaines de mètres devant elle, une vieille stèle de pierre semble brisée, et vomi de poussiéreuses légions… Du complexe souterrain dont elle été le sceau se déverse une armée d’un temps passé, les lames de bronze brillent au feu des torches et des reflets rougeâtres dansent sur les os blanchis des guerriers défins. Surplombant ces derniers des formes humanoïdes enrubannées déversent des flots de magie brute sur les quelques aventuriers malchanceux a leur portée.
Une légion de mâchoires sans gorges scande un même nom… A.. men…Ho.. tep...
Et celui qu’ils appellent tous ne tarde à se montrer… Sortant doucement du caveau, il embrasse son armée d’un regard vide, sans vie, regard qui me gèle alors sur place…
A l’abris derrière un madrier effondré des suites du tremblement de terre, je reste ainsi sans pouvoir bouger, mais tout mon esprit ne me hurle qu’une seule chose… Fuir… FUIR !! Vite et loin !!
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Si cet amenhotep IV est lié a une anim en cours et que mon texte pose un petit pb, n'hesitez pas a me le dire, j'editerai

Merci.
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