Hommage aux disparus

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essaion78
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Hommage aux disparus

Message par essaion78 » 13 nov. 2016 13:44

Gutz

Les larmes coulaient le long de son visage, sans jamais sembler vouloir se tarir. Debout face à la tombe de son ami disparu, il pleurait sans retenu, se demandant comment la vie pourrait continuer sans lui.

On l'avait pourtant prévenu. Ne t'y attache pas, leurs vies sont souvent courte, ce n'est pas fait pour durer... Mais touts ces avertissements s'étaient perdus, tant l'habitude de l'avoir à ses cotées lui avaient donné un sentiment d'immortalité.

Jusqu'au bout il avait été un ami fidèle. Sur qui il avait pu compter. Il n'avait jamais hésité, ne s'était jamais plein, n'avait jamais rien demandé.

Hier encore, il avait virevolté dans les airs, abattant coup sur coup chauves souris sur chauves souris, dans un balai aérien d'une grâce absolu. Comme un cadeau d'adieu, ce dernier combat avait permit à Gutz de finaliser son contrat de chasse, qui lui permettrait également de devenir alchimiste par la suite.

Il ne l'avait pas remercier pour çà. Pourquoi l'aurait-il fait? L'avenir semblait pleine de promesses d'autres victoires et d'actes valeureux

Il l'avait quitté la veille. plein d'allant et vigoureux.

Le lendemain matin, il l'avait retrouvé là, aplati, rabougri, comme vidé de sa substance... Mort de la la plus horrible des manières. Il n'avait pas émis une plainte pendant la nuit, comme si il ne voulait pas déranger, fidèle à son maître jusqu'à la fin.

Gutz songeait qu'il serait bien ici, sous cette arbre, en haut de cette colline, d'où lever et coucher du soleil étant facile à discerner. Peut être un jour, s'il devait lui aussi mourir, il demanderait à se faire enterrer ici, à ses côtés.

Il avait creusé une tombe et dressé une pierre tombale. Si celle-ci, on pouvait lire:

"Ci_git Bâhlon Morbelin du Delain-Bol. Hier encore 1d10 de dégât, aujourd'hui 1D1. Nous ne t'oublieront jamais."

Gutz resta un moment à se recueillir, puis décida qu'il était temps de s'en aller. Il récupéra sa Fronde de qualité qui était rangé dans son sac, la mit à sa ceinture, et se prépara à partir.

Puis, dans un élan d'affection et d'inquiétude, il la repris dans ses mains, la serra fort contre son corps, lui chuchotant:

- "Pourvu qu'à toi, il ne te fasse pas de mal..."

Il parti sans se retourner.
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