Dans l'antre de l'araignée

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Phiona
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Dans l'antre de l'araignée

Message par Phiona » 05 nov. 2012 23:53

[HRP]Texte totalement construit à partir de mon historique sur une dizaine de jours... Les longueurs viennent de ma volonté de coller à l'historique[/HRP]

J'étais en train d’errer à l'étage du Masque de Mort à la recherche de runes qui pourraient me permettre d’enfin apprendre un sort autre que mineur et me sentir enfin une magicienne digne de ce nom.
Tout à coup, je me trouvai face à un sapin de Noël pour mage : Un étalage de runes tel que le père Léno lui-même n'accepterait de donner qu'aux enfants extrêmement sages !

Je fonçai vers ledit sapin sans m'apercevoir que ses branches brillaient curieusement et que le sol à ses pieds n'était qu'un trou béant recouvert de fil d'araignée.
Avant même d’attraper ma première rune, je sentis mes pieds pris dans une espèce de pâte à mâcher et je m’enfonçai comme dans des sables mouvants.
Je ne pourrais pas qualifier la suite de chute, car ma descente fut très lente, ralentie par les fils de la toile. Je me retrouvai au bout de quelques heures de chute lente au centre de l’Antre de l’Araignée.
Il y avait autour de moi huit couloirs, partant chacun dans une direction de la rose des vents et heureusement, aucune Veuve noire à l’horizon.

Ce lieu éveilla en moi des souvenirs malheureux... Des cauchemars qui hantaient mes nuits depuis mon dernier réveil au dispensaire.

La zone sud-ouest, où j'étais, me semblait particulièrement de mauvais augure.

Je décidai donc de m'engouffrer dans le couloir étroit qui filait vers le nord.
J'étais à mi-chemin du premier embranchement, lorsque je croisai ma première araignée : une mygale sanguinaire.

Malgré ma vitesse réduite, et écoutant mon courage qui ne me disait rien, je pris mon courage à deux pieds et tentai un sprint. Elle m’engagea. Je fuis, mais de quelques pas seulement. Elle me rattrapa facilement.

Là, je me réussis à me ressaisir et à me concentrer sur mon adversaire. J'anticipai ses coups et les esquivai. J'entrevis alors une brèche dans ses attaques et réussis à prendre la fuite.
La mygale commença à me suivre, mais par un coup heureux, une de ses pattes s'accrocha dans une toile et j'arrivai à m'éloigner hors de sa vue.

Je suppose qu'elle préféra alors éviter de s'épuiser à pourchasser une cible hors de vue, car je ne la revis plus.

Je continuai mon chemin dans le même couloir.
Avant même l'embranchement suivant, une araignée gargantuesque arriva à ma rencontre.

Ses premiers coups furent maladroits et elle ne me toucha même pas.
Je rompis le combat et continuai sans plus me soucier d'elle.
Rapidement, elle me rattrapa, déchargea sur moi une première dose de poison que je remarquai à peine. Elle enchaîna avec une deuxième dose de poison et des coups d'une violence rare, qui me mirent à mal.

Là, elle avait su attirer mon attention : Ses coups touchaient rarement, certes, mais j'avais intérêt à les esquiver si je voulais survivre.

En outre, sous les effets du poison, mes tentatives de fuite ou de désengagement échouaient lamentablement.
Une tentative de fuite réussit enfin et me permit de reprendre un peu d’avance.
Elle me poursuivit, mais je réussis à rompre l’engagement le temps de lancer un sort de reconstruction que j'avais fort heureusement stocké dans mon réceptacle.

Ce repos ne fut que de courte durée. Une seconde araignée gargantuesque se trouvait face à moi. J’étais prise entre deux feux.
Les coups pleuvaient. Heureusement, les deux araignées n’étaient pas coordonnées et avec leurs 16 pattes, elles se gênaient l'une l'autre et leurs coups me faisaient dorénavant moins mal que leur seul poison.

Malheureusement, même si leurs attaques ne m’occasionnaient guère plus que des éraflures, mes tentatives de fuite échouaient les unes après les autres.
Au final, je décidai donc de désengager les deux araignées l'une après l'autre et je pus enfin me cacher dans une anfractuosité.

Elle se rapprochèrent de moi, mais semblaient ne pas me sentir. Je décidai de m'éloigner le plus délicatement possible, en me coulant le long de la paroi. Là, je sentis dans mes cheveux une corde... pas un fil de toile, mais bien une grosse corde naine, capable de porter un nain en armure de plate complète, avec pioche dans une main et hache à deux mains dans l'autre (je n'ai jamais compris pourquoi ni comment ils grimpaient aux cordes juste avec les dents)...
Toujours est-il que cette corde me permettait de quitter l'antre.
Un dernier regard aux araignées, qui étaient toujours tournées du mauvais coté et je remontai en vie au masque de mort !

Phiona, princesse appelée à régner, mais qui sera passée de la plus haute tour aux souterrains les plus profonds
Speeder-woman dans les moments de fuite
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