La Quête des Ch'Morb

[Lycanus]

Lycanus était un jeune archer, le dernier né de sa famille en quête de gloire et de justice, agacé par l’oppression qu'exerçaient les plus puissants, il avait décidé de de mettre son arc et ses flèches au service des plus faibles...

C'est ainsi qu'après maintes aventures il se retrouva dans les souterrains au sein de la milice d'Homandre pour faire régner la justice...

Un jour comme tant d'autres il s’apprêtait à s'attaquer avec quelques aventuriers rencontrés au fil des combats à un groupe de morbelins qui semait la terreur, habituellement ce genre de troupe morbeline était facile à dérouter tellement leur connaissances des stratégies militaire était limitée, mais ce jour là il en fût autrement, les morbelins étaient bien mieux dirigés que d'habitude, ils faisaient preuve d'une certaine intelligence de combat, des éléments isolés contournaient les guerriers pour s'en prendre aux archers et aux mages, la ligne de défense principale tenait bon, les blessés se repliaient laissant leur place a de nouvelles troupes, un capitaine morbelin paraissait être à la tête de cette meute morbeline...

Le combat durait depuis plusieurs jours, de plus en plus d'aventuriers arrivaient en soutien et les morbelins bien que coriaces finissaient pas succomber un par un sous le nombre, les derniers morbelins s'étaient réunis près de barricades mais l'issu du combat ne laissait plus de place au doute...

Le capitaine s'adresse à ses troupes qui commencent à se masser*

D'autres morbelins vont venir ichi, tenez les pochitions !!

La troupe se réorganise, le capitaine regarde autours et voit de plus en plus d'aventuriers se rendre sur les lieux, il jette un coup d’œil au portail... non décidément il ne pourrait pas fuir par là*

Ses troupes tombaient comme des mouches et peu de dégâts étaient fait aux aventuriers

Le capitaine jeta un regard sur le portail et il fut satisfait que déjà des remplaçants se bousculaient...

Puis il jeta un regard sur ses soldats, pointa du doigt Lycanus et leva le poing

A cet ordre les morbelins se jetèrent sur Lycanus.... ça allait saigner... enfin peut-être pas pour ceux qui croyaient...

Manuelle une aventurière (portugaise?) qui était là depuis le début de l'assaut rompit brièvement son silence après avoir trucidé un archer morbelin. Elle voulu encourager les aventuriers qui se trouvaient à ses côtés...

Courage, nous allons les avoir, ses suppôts de Malkiar !

Le chef des morbelins en fit de même

Ch'est ce que vous dites !!!

Compagnons !!! Choignez vos pochitions !!!

Quelques heures plus tard alors que le portail démoniaque s'était refermé...

Le Capitaine Morbelin regarda autour de lui, partout ses morbelins tombaient...

Compagnons !!! Retenez les je vais chercher des renforts !!!

Les combats continuèrent encore quelques heures mais les morbelins étaient à bout de souffle, un Shaman prit à son tour la parole

Se tournant, le shaman ne voit plus son capitaine....

Compagnons !!! Tenez bon, je vais aller chercher le chef !!!

Un à un, les derniers morbelins restant se regardèrent et suivirent le Shaman...

Quelques lieux plus loin le Capitaine morbelin était satisfait...

J'ai pu leur échapper !!!

En route pour l'autre portail, il faut que je rentre au plus vite

Le capitaine décoche quelques flèches sur un aventurier, plus par réflexe qu'autre chose, puis se mit en route

Lycanus avait aperçut de sa position surplombante du champs de bataille la fuite du chef des morbelins, il décida de le rattraper et de lui tendre une embuscade...

Le capitaine isolé n'avait aucune chance, deux flèches le frappèrent en plein torse sans même qu'il ne puisse voir son agresseur...

Dans un cri déchirant, le Capitaine morbelin tombe à terre...

Non !! pas chi près du but !! pas chi chi près !!!

Ses possessions tombent à terre, il rampe vers un petit objet qui es tombé et tend la main pour l'attraper en vain

Le Shaman morbelin voyant la scène

Chef !!! Chef !!! Vite compagnons, ramachez l'objet et partez !!!

Un Archer morbelin couru vers le corps de son capitaine qui gisait inerte sur le sol, ramassa un petit objet brillant et commença à s'éloigner

Les aventuriers qui avaient suivi la troupe morbelline en fuite eurent vite fait de rattraper l'archer, Mamour un jeune guerrier lui assena les premiers coups, d'autres suivirent Dyos et Ficelle

Ficelle fit un pas pour s'approcher et décocha deux nouvelles salves. L'archer s'effondra laissant échapper l'objet dont il venait de se saisir...

A son dernier soupir, l'archer ne put s’empêcher de tendre la main vers la broche

Lycanus aperçut le petit objet brillant, il se déplaça prestement pour le ramasser, il s'agissait d'une étrange broche finement ouvragée, pour sur, cette broche a de la valeur surement beaucoup de valeur , elle porte deux plumes s'entrecroisant, le tout rehaussé de rubis, il se demandait ce qu'un capitaine morbelin pouvait bien faire d'un tel objet...

Les aventuriers regardèrent la broche quelques instant puis l'un deux dit, nous devons rattraper le Shaman morbelin, peut-être qu'il sait des choses à propos de cette broche, se qu'ils firent aussitôt...

Après avoir courus toute la nuit seulement quelques aventuriers avaient pus rattraper les derniers rescapés de l'escouade morbeline, ils leur tombèrent dessus à l'aube n'épargnant que deux Shamans, l'un des deux fût capturé alors que l'autre s'enfuyait à nouveau...

Lycanus décidait de torturer le shaman morbelin capturé

Parles!!! que faisait ton chef avec cette broche? A quoi lui servait elle? Parles ou on te fait rôtir à la broche !!!

Le shaman bléssé et a bout de force répondit :

JAMAIS vous ne trouverez à quoi cha chert !!!

Mamour qui apparemment aimé bien cuisiner prit la parole :

Personnellement je réussis très bien le morbelin à la bière....
On pourrait organiser un diner presque parfait sur le thème du morbelin, poché, grillé, en croute de sel, croustillant, en ragout...

Le mieux c'est de commencer à enlever la peau quand la bête est encore vivante et ensuite, attendrir la viande avec une bonne massue, la seule précaution c'est de pas éclater le foie, ça donne un goût à la viande...
Pour la cuisson, voyez comme vous la préférez....

Le shaman peut ragoûter à l'idée de se faire cuisiner par Namour baissa la tête et dit :

Ne me tuez pas, je vais le dire, ne me tuez pas !!!

Juste a ce moment un nain Portekoi qui avait été distancé par les autres aventuriers durant la nuit arriva sur les lieux et donna le coup de grâce au Shaman prisonnier...

Le dernier Shaman celui qui avait fuit, s'était caché a proximité pour espionner et ne pu s’empêcher de s'écrier à voix haute :

Jamais vous ne le chaurez !!! Oupss...

Malheureusement pour lui dans son excés de joie, les aventuriers l'avaient repéré et lui tombèrent aussitôt dessus...

Antor lui porta un coup qui mit le Shaman hors d'état de fuir...

Mamour fouilla son inventaire, en sorti un crochet de serpent et une patte de lièvre et répliqua :

J'ai de quoi cuisiner tranquillement le garçon moi !!!

Surtout avant d'égorger la bête, ne pas oublier de retirer les ongles et autres cornes, pas très agréable dans le pâté....

Ah! j'ai oublier une chose essentielle!!!!
vous devez savoir que quand vous tuez du gibier mâle, la première chose à faire c'est ôter la virilité avant que les hormones ne gâchent la viande..??!

Lycanus s'adressa au Shaman :

Tu ne nous échappera plus, tu devrais te mettre à table et parler, avant qu'on te confie à namour pour qu'il te cuisine...

Puis Ficelle à son tour :

Parles si tu ne veux pas subir le sort de tes compagnons. Enfin surtout si tu ne veux pas qu'on prenne notre temps pour te faire aller les rejoindre...

Ce n'était pas dans les habitudes de Ficelle mais la monté d’adrénaline de la poursuite aidant, on pouvait voir une lueur de folie au fond de ses yeux. Elle ne plaisantait pas...

Tremblant, se voyant cerné, le shaman semble se résigner

cha va !! cha va !! dit le Shaman

Il me faudra des brouchouffes pour me faire oublier chinon che ne vais pas leur échapper et autant mourir ichi

Parles !!! dit Lycanus, dis nous ce que tu sais, et je te donnerai ce qu'il te faut, je n'ai qu'une parole...

Le Shaman :

D'accord ...

Je ne chais pas grand choche, il y a quelques lunes de cha, nous chommes allés en dehors de la bordure echterieure

Nous étions beaucoup car nous nous attendions à avoir beaucoup de rechichtance

Lycanus ajouta :

Qui a donné cette broche à ton chef et à quoi devait elle servir?

Le shaman se met à sourire :

Donner ? perchonne n'a donné quoi que che choit... Nouch avons emprunter... chette broche

Beaucoup chont mort, ch'est que la maichon était défendu par des puichants magichiens

3 capitaines ont reuchi à ch'enfuir avec leur troupe :
Le mien qui avait chette broche

Antor un autre aventurier se mit a secouer le Shaman :

Cha va cha va... et les brouchouffes ? il m'en faut pluchieurs chentaines pour echperer me faire oublier pendant quelques temps...

Ficelle prit la parole :

Tu veux nous faire payer une information d'on on ignore la valeur...

Il est de ton intérêt de nous donner l'information rapidement si tu ne veux pas qu'on te renvoi auprès de tes camarades en leur laissant pensé que tu as parlé...

Le Shaman désorienté :

Mais, Lycanuch a promis !!! il a promis !!!

Lycanus :

Une parole est une parole, voici déjà 500 Brouzoufs, dis nous quelque chose d'intéressant et tu en auras encore 3 fois plus, il montra alors une jolie bourse au Shaman...

Le Shaman :

Un autre capitaine, Fnez a un livre, un livre avec deux plumes qui s'entrecroichent

Le dernier capitaine, ch'appelle chyfe, il a un de ches fideles compagnons du nom de Meriappi
Che dernier a un cachque

Che chais que chela a beaucoup de valeur pour les gens a qui nous avons emprunte chela

Ils cheront churement à leur recherche...

Lycanus :

Tiens voilà ce que je t'avais promis, tu peux partir libre, rien d'autre à nous dire avant de t'éloigner?

Le Shaman en se relevant :

Fnez est de loin le plus vichieux, il che trouve au nord d'ichi mais il est tres entouré

Aux dernières nouvelles, Chyfe est devenu un peu folle et ne pouvais plus retenir chon envie de manger des elfes, chans doute que Meriappi a repris le commandement.... je ne chais pas où il est

Merchi, la parole de Lycanuch est d'or, chela chera dit chez les morbelins

[Zorak Brise-genoux]

Le shaman était tout heureux, à la tête de son butin il décidé de rejoindre Fnez car il n'avait pas tout dit et savait où le trouver

Après bien de la marche, il tomba nez à nez avec une horde d'aventuriers sanguinaires qui était en train de décimer les compagnons de Fnez, Fnez succomba et rapidement le shaman le suivit....

Quand à l'autre capitaine.... personne ne savait où il était mais les morbelins affectionnent tout particulièrement les premiers pas...

[L'Inconscience]

Un bruit se mis à se répandre chez les morbelins, le bruit que l'un de leur capitaine les plus méritants avait été tué par des ACHACHINS comme ils ont l'habitude de le dire, des personnes qui étaient en forte supériorité numérique, auraient dupé la confiance du capitaine, pour le trahir et ainsi arrivé à le tuer...

Des êtres fourbes, ne jamais faire confiance à des elfes, des nains ou des humains !!! ce célèbre proverbe amenait l'espoir d'une vie prospère pour un morbelin...

Et pourtant au sud de l'étage du premier contact... non loin du magasin Baton, Baston, accessoires en tous genres. Un morbelin mangeur d'elfe semblait bien différent de tous les autres... la légende morbeline disait vraie, ce morbelin pouvait revenir d'entre les morts !!!!

[L'Inconscience]

Le morbelin mangeur d'elfe était mort, mais chez les morbelins, un bruit courait, un bruit disant que ce morbelin avait levé une malédiction à l'étage du premier contact, une malédiction attirant toutes les incarnations maléfiques des morbelins... Certaines s'étaient manifesté de manière brève, grâce à la tenacité d'aventuriers, d'autres duraient un peu plus faisant un bain de sang...
Bien étrange tout cela...

Tenez voch pochitions !!!
Une voix résonnait dans le sud-est du premier contact, une voix d'un capitaine de fortune qui essayait tant bien que mal de mener ses troupes contre trois aventuriers bien entrainés....

Se tournant vers le sergent en charge des archers
Biappi, il va falloir chonger à laicher du terrain, ches trois là dechiment nos troupes

Biappi essayait de compter les corps mais il y en avait trop à terre
Vouch avez raichon Merriapi, nous nous tiendrons prets à votre chignal

Le grand Shaman qui les accompagnait n'avait pas perdu une miette de la conversation, il regarda les deux et d'une mine entendu, commença à tracer des pentagrammes au sol