Un vieux parchemin poussiéreux...

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Kakita Ryojin
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Message par Kakita Ryojin » 22 déc. 2007 11:37

[HRP] Le 22 décembre, un petit cross-over ici du à Bardamu[/HRP]
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Notsab
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Notsab » 09 juin 2015 16:53

Aenarion lança un regard circonspect sur les runes rassemblées dans sa besace. « Ça me dit quelque chose » pensa-t-il, « ces petites gravures doivent bien signifier quelque chose ». Depuis qu’il avait quitté le poste de garde, tout s’imposait à lui comme une ritournelle de redites. Il avait déjà vu ces essaims agressifs, déjà échappé à l’haleine fétide de ces stupides bipèdes, déjà parcouru ces mornes étendues herbeuses. De ses souvenirs récents ne demeurait qu’un épisode douloureux : une monumentale gueule de bois, une fanfare déjantée installée entre ses deux oreilles et une poignée de substances à l’odeur douteuse nichées au creux de son poing serré.

En quête de réponse, il avait quitté le fossé boueux au sein duquel il s’était réveillé et, mu par une impulsion dont il ne mesurait ni l’origine ni la portée, il s’était aventuré vers un bâtiment décrépi qui se détachait sur une imposante muraille s’étendant à perte de vue. Sans même y réfléchir, il avait traversé la bâtisse et s’était engagé, presque guilleret, au sein d’une vaste carrière parsemée d’une végétation folle et traversé de chemins pierreux grossièrement tracés. « Les Extérieurs » lui avait solennellement déclaré une elfe nommé Gildwen à qui il n’accorda qu’une attention toute relative, absorbé qu’il était par la ritournelle incessante de sensations paramnésiques.

Après s’être méticuleusement adonné à la consommation d’une sélection de produits qu’il trouva dans ses affaires (feuilles séchées, mousse gluante, fragments d'une substance terreuse, etc.), des bribes de souvenirs émergèrent en flot continu et de manière totalement aléatoire. Parfois agréables, parfois d’une brutalité sans nom, ces réminiscences résonnaient toutes comme les échos d’un passé lointain. Un nom revenait cependant sans cesse : De Profundis. Interrogeant les pauvres ères qu’il croisait autour de lui, Aenarion eut tôt fait d’apprendre qu’il s’agissait d’une des plus illustres guildes des souterrains. S’enquérant auprès des représentant des De Profundis – il mesura vite que l’idée même d’un représentant de cette guilde était aussi saugrenue que d’imaginer un morbelin s’adonner au tricot, il finit par en apprendre plus, à la fois sur lui-même et sur ces persistantes impressions de déjà-vu.

Ragaillardi par ces nouvelles, l’elfe finit par rejoindre les siens et se fit la promesse d’honorer leur devise : il s’élança donc vers l’aventure en riant et prêt à oser le meilleur...comme le pire.
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Un jour, j'ai été quelqu'un dans les souterrains !
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 24 juin 2015 15:15

Sept lunes après son retour dans les souterrains, alors qu’Aenarion s’évertuait à associer des runes afin de maximiser sa vitesse de déplacement, il reçut une missive signée de la main de Gildwen. Cette dernière enjoignait plusieurs aventuriers et aventurières récemment arrivés dans les souterrains à s’unir afin de faire face aux créatures infestant les Extérieurs. C’est ainsi qu’une petite troupe se forma alors qu’un combat de longue haleine faisait rage dans la partie septentrionale de l’étage où de nombreux portails déversaient des torrents d’insectes vicieux, de morbelins ahuris, de mammifères affamés et de sorciers dérangés.

Très rapidement, la coterie trouva une rythme de croisière et s’adonna méthodiquement à l’extermination des séides de l’Innommable. Des guerriers et guerrières nains taciturnes faisaient office de ligne de front. On comptait parmi eux Carmelo, Notsab, Kidark, Dunhilda Sighrun et Thane Fugagrum. À leurs côtés, Ankalimë et Delfour, une guerrière et un guerrier elfe, ajoutait la grâce létale des leurs à l’approche brutale des nains. Elfes elles-aussi, Kessandria et Proctologie ne lâchaient pas leur arc et étaient formées par Fano, un humain passé maître dans la maitrise de l’arc court. En support, Espaces, Alendhril et Ranzula, étaient les mages elfiques qui œuvraient à panser les plaies de leurs compagnons et tentaient de leur rendre les combats moins éprouvants.

Heureux à l’idée de faire partie d’un petit groupe si efficace, Aenarion s’adonna méticuleusement à l’apprentissage d’un sort permettant à ses compagnons de gagner temporairement en maitrise martiale. Quelle ne fut pas sa surprise quand, au quatrième lancer, une illumination soudaine s’empara de lui : il avait compris. L’agencement binaire n’était pourtant pas bien compliqué mais, qu’à cela ne tienne, il n’en concevait pas moins une fierté toute débordante. Son engouement monta d’un cran quand, au beau milieu des combats, Aenarion reçu un court pli d’un dénommé Phaleros qui ne tarda pas à rejoindre la coterie.

Autour d’un feu de camp de fortune établi entre deux salves d’apparitions monstrueuses, Phaleros expliqua brièvement à l’elfe qu’il était proche parent d’un illustre membre des De Profundis ayant disparu depuis de longues années. Estomaqué, Aenarion n’en était pas moins ravi. Un accord fut conclu et Phaleros décida d’accompagner la petite troupe pour leur prêter main-forte. Il mettait néanmoins un point d’honneur à suivre la coterie de loin, sans vraiment interférer dans leurs combats afin que leur apprentissage soit le plus efficace possible. Plus tard dans la semaine, les deux comparses eurent une seconde discussion et, en l’honneur des exploits loufoques des De Profundis, décidèrent se fixer une mission à très long terme. Ils se jurèrent d’aller rendre hommage au Premier Rentré, celui qu’on nomme Merrick et dont certains estiment que sa léthargie prolongée l’a transformé en momie, croupissant inerte dans un bâtiment des étages médians. Le pèlerinage de l’opération bandelette avait commencé ! Secrètement, Aenarion concevait l’idée que le slip de Merrick devait être un artefact aux pouvoirs incommensurables.

De jour en jour, l’amoncellement des créatures finit par se tarir et il fut décidé de prendre la route de l’Est. Là, ayant amassé du matériel, les aventuriers firent une halte dans un des magasins du RADIS, s’y délestèrent de leurs trouvailles et eurent l’occasion de baver sur les articles au prix exorbitant que proposait l’échoppe bien achalandée. Certains eurent même l’insigne honneur de converser avec une Dame Cygne et, se délestant de fleurs qu’ils avaient collectées à l’aveuglette, furent ravis de se voir récompensés. Les monstres se montrant particulièrement timides dans le secteur, la coterie pris la route du Sud et rejoignit vite un des petits hameaux des Extérieurs. Il était composé d’un bâtiment administratif où le Royaume d’Hormandre III délivrait des contrats de chasse et payaient les aventuriers pour leurs efforts guerriers, d’un dispensaire, d’une banque et d’une auberge guillerette où la célèbre tournée des tavernes pouvait être entamée.

Alors que chacun s’adonnait à la visite des bâtiments entre l’échoppe et le hameau, des salves de monstres firent leur apparition et les combats reprirent de plus belle. Aenarion constata avec désapprobation que les membres de la coterie s’étaient quelque peu éloignés les uns des autres. Heureusement, sa vue devenait de plus en plus perçante et il lui était possible de garder tout un chacun en vue, tout en tentant de coordonner les mouvements du groupe. Alors qu’il adressait un bref regard à Notsab et Proctologie s’en allant discrètement accomplir leur contrat de chasse sur le front est où ils retrouvèrent Espaces, Delfour et Phaléros, il constata que le reste de la petite troupe s’évertuait à défendre le hameau des assauts des hordes du Vil Rougeaud.

S’étant assuré que le groupe ne risquait pas l’éclatement, Aenarion ramena son attention sur les combats quand une onde d’énergie incroyable alourdit l’atmosphère environnante. Intrigué l’elfe monta à l’étage de l’auberge où ses comparses prenaient des pauses bibitives bien méritées. De là, il pouvait voir au loin et constata avec une surprise teintée de peur l’arrivée d’un gigantesque loup au pelage saturé d’énergie pulsatile.
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 01 juil. 2015 18:16

Soudain, l’animal riva ses yeux dans ceux d’Aenarion et l’elfe put entendre une voix grave vriller ses tempes : « Merrick existe, une de mes femelles vient de le croiser au Pays des Gelées ». Aenarion lança un regard mi-intrigué mi-effrayé en direction de la voix. « Je dois avoir abusé de ce lichen séché, ce....euh...loup me parle » songea-t-il. Dans le doute, l’elfe cria en direction de l’étrange apparition: « Merci pour l’information....puis-je me fendre d’une petite question? ». Sans attendre la réponse de l’esprit, Aenarion continua: « Qu’êtes-vous donc? Je n’ai rien vu de pareil dans les souterrains, qu’il s’agisse de mes vieilles années ou de mon exploration plus récente? Vous n’avez pas l’air.....comment dire? Agressif? N’êtes-vous donc pas un séide de l’Affreux Rouge? Si tant est que vous combattez ces sbires, que faites-vous donc en ces lieux? »
L’immense loup fixa l’elfe et esquissa ce qui semblait être un sourire : « Cher Aenarion, cela fait peu de temps que je suis parmi vous sous cette forme mais j’ai toujours été présent dans les souterrains. On me connaît sous bien des noms, pour chercher à trouver une appellation qui fasse sens dans le langage des mortels, on pourrait dire que je suis un avatar de la Nature primaire. Un noble animal, qui fut gardien du symbole du Loup, me prête son apparence. J’ai apporté récemment mon concours à une quête qui voit pour la première fois depuis votre des lunes, Falis et Ecatis unie. Je me suis sacrifié pour obtenir que le symbole du Loup, porté par un aventurier irresponsable s’étant volontairement mis en transe pour une durée indéterminée, soit réassignée à un gardien qui en serait digne. Actuellement cette quête se poursuit au pays des gelées. Quant à moi... disons que je veille ! En aucune façon le Rouge n’est mon maître ou mon créateur, je le combats fréquemment. Et vous, seriez-vous en quête d’aventure, de défis ? ».
À la mention d’Ecatis et de Falis, Aenarion afficha un léger rictus teinté de peine. Il avait assisté de près à la naissance d’Écate que son amie Nenya d’Effril avait mise au monde au beau milieu d’une guerre sans fin. L’elfe se souvenait également des Chevaliers de Justice et de Ré-Münde Tarazak, la sœur de son meilleur ami Darn qui honorait la Dame de la Justice. Ses amis dorénavant dans les limbes, ces souvenirs n’apportaient que regret au De Profundis. Il se rasséréna néanmoins et adressa un sourire chaleureux à l’esprit de la nature: « À ne rien vous cacher, il m’agrée bien plus d’être en présence d’un avatar de notre Mère à tous que d’entendre parler de cette déesse à deux visages qui n’a engendré que tristesse autour de moi. Cela étant, c’est peut-être la scission originelle d’Ecatis et de Falis qui est à condamner et non les déesses en elles-mêmes....tout cela est bien compliqué ! ».

Marquant une courte pause, Aenarion reprit son souffle. Il n’avait pas vraiment conversé aussi longuement depuis des lunes: « Je suis heureux d’entendre que vous combattez l’Innommable. Je ne connais pas de lutte plus juste. Bien qu’ayant tout oublié depuis ma longue léthargie, j’ai reformé une petite équipe de novices et nous sommes occupés à nous aguerrir. Nous comptons environs quinze membres. Je ne puis évidemment parler pour tous mais il est fort probable que nous soyons disposés à vous aider si tant est que nos maigres compétences puissent vous être utiles. ». L’elfe sembla réfléchir un instant puis continua: « Sachez cependant que je me refuse à entrainer ceux qui m’accordent leur confiance dans un périple qui serait trop périlleux. Ils et elles sont encore frêles et doivent s’endurcir considérablement. La devise des De Profundis n’engage que moi ! »
Souriant de nouveau la créature reprit : « Si nous cheminons de concert, Messire, allez savoir qui aidera qui... Ainsi de jeunes aventuriers ont trouvé en vous un guide ? Voilà de nobles sentiments qui ne m’étonnent guère car à bien des occasions nous avons pu voir de quel bois les De Profundis sont faits. Peut-être aurons-nous l’occasion de construire sur les fondations d’un riche passé, un futur plein de promesses... Des racines et des ailes, comme disent certains de mes amis...Quant à Falis, Ecatis, Délia, Ecate, leurs mères et leurs amis, voilà en vérité une belle et triste histoire dont bien peu, aujourd’hui conservent le souvenir. Qui sait si les deux déesses jumelles ne se sont pas séparées car les cœurs de leurs fidèles étaient divisés... Qui sait si le malheur qui s’est abattu alors aurait pu être évité et si ce n’est la folie des hommes qui en est responsable... Qui sait si, malgré tout, cet arbre ne porte de bons fruits aujourd’hui...Parlez-moi de vos compagnons, voulez-vous ? Et de vos projets à court terme ? »
Tout en s’éloignant pour aller quérir quelques runes, tout en restant à portée de vue de ses compagnons, Aenarion lança à l’Esprit du Loup et assez fort pour que tous ses compagnons puissent l’entendre: « Je n’ai pas la prétention d’être le guide de qui que ce soit mais il est vrai que j’assume aussi bien que je le peux la coordination de notre groupe de fortune. À vrai dire, nous avons été rassemblés grâce à l’aide d’une certaine Gildwen qui, nous voyant empêtrés dans les assauts des séides de l’Innommable, nous a conseillé d’unir nos forces. Suivant ses conseils, nous avons formé une coterie qui, depuis plusieurs lunes, fonctionne à merveille. »

Semblant hésiter quelque peu, l’elfe continua malgré tout: « Laissez-moi vous présenter nos apprenti(e)s mages: Ranzula, Espaces et Alendhril. Évidemment, j’ai l’honneur de faire partie des amateurs du Grand Art. Nos fiers guerriers: Dunhilda Sighrun et son compagnon Thane-au-nom-impossible-à-retenir, Notsab, Carmelo, Kidark, Ankalimë et Delfour ainsi que nos archers en herbe: Fano et Proctologie. Phaléros, un vieil ami pour ainsi dire, largement plus expérimenté que nous, nous fait profiter de sa protection. Qui plus est, j’ai récemment reçu une missive m’annonçant l’arrivée d’anciens amis qui sont en chemin pour nous rejoindre. Deux guerriers nains menés par un vieil ami elfe, Poulain (ou tout du moins, c’est le nom qu’il porte désormais). »

Gesticulant à l’attention des membres de la coterie, Aenarion leur indiqua la direction de l’Esprit du Loup : « Quant à nos projets, pour l’instant, nous envisageons surtout de terminer de nettoyer la zone, de nous regrouper et d’envisager la possibilité d’une descente dans les Premiers Pas. À plus long terme, nous envisageons d’aller rendre honneur à la momie de Merrick, le premier rentré....enfin, ça, c’est plutôt un rêve un peu idiot d’un De Profundis... je ne suis pas sûr que toutes et tous partagent mon entrain en ce sens ! »

______________________________________
Le texte en rouge est de la plume de l'administrateur monstre jouant l'Esprit du Loup
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 01 juil. 2015 19:30

Au loin, le petit Espaces emmitouflé dans sa cape de magicien trop grande pour lui, prêtait attention à la conversation : « Un loup qui parle!!! Mais par quelle magie peut-on faire d’aussi belles peluches ambulantes!!! » Les yeux du petit elfe se mirent à briller de mille feux.

Il n’avait pas tout compris à vrai dire. On ne l’appelait pas Espaces pour rien puisqu’il avait de l’espace à la place de la cervelle mais il resta bouche bée d’admiration devant cette beauté que Dame Nature pouvait offrir. Il décida donc de transmettre ces mots à Sir Aenarion pour qu’il puisse reporter directement ses paroles : « Euh, je m’excuse de m’introduire dans la conversation. Permettez-moi de me présenter, je suis Espaces, novice dans la maîtrise du Lard, oui parce que l’Art des runes c’est comme une recette de cuisine pour moi. Je souhaiterais pouvoir moi aussi vous aider si cela est possible... Il faudrait juste que nous puissions nous entraîner et devenir plus fort avant de commencer des périples je pense, car pour ma part, je me sens si faible dans ce monde rempli de terreur que je ne sais pas si, pour l’instant, je pourrais vous aider de quelque manière que ce soit, surtout si cela demande de la dextérité ou de la force »
Respirant à peine, l’elfe reprit : « Je veux bien répondre à votre demande si l’on m’assure aussi que ma tête ne sautera pas si facilement, non pas que je sois peureux mais par acquis de conscience car c’est ma première aventure et j’ai l’impression que nous cumulons les aventures et je ne voudrais pas voir la coterie s’éclater entre différents défis qui nous éloigneraient de notre volonté première. Je souhaiterais donc que nous définissions un chef ou des sous-groupes ou une certaine hiérarchie de manière plus coordonné. Une personne comme vous Sir Aenarion semble détenir beaucoup de savoir et de connaissance sur ce monde et pourrait nous guider, ce qui nous permettrait de choisir des chemins plus rapidement et d’acquérir des quêtes dans les bons moments ou un groupe de personnes qui pourrait chapeauter les décisions. Après je peux comprendre que certaines personnes préféreraient jouer un peu en solo mais nous pourrions donner justement un rôle tel qu’être en éclaireur? Bref, je voudrais bien rejoindre cette quête mais pour cela je pense qu’il faut mettre de l’ordre dans nos décisions au préalable. »


D’un air nonchalant, Ranzula, qui trainait aux côtés d’Aenarion lui lâcha : « J’ai rien compris mais je suis d’accord ».

Alors que la petite troupe commençait à réagir, le loup reprit la parole : « Bonjour à vous, Espace et Ranzula... Effectivement il s’agit bien d’un seigneur loup... peut-être vous présenterai-je ses semblables quand vous serez prêts ». Il continua, s’adressant plus particulièrement à Aenarion : « Avez-vous entendu dire que des familiers que certains appellent familiers majeurs ont fait leur apparition il y a quelques semaines, et qu’ils sont liés aux serpents, aux scorpions et aux loups ? Nous pourrons reparler de cette légende qui devient réalité ». S’adressant alors à toute la coterie : « Voici ce que je vous propose : traquez ensemble dix sortes de morbelins différents des Extérieurs et de l’étage Premiers Pas. Fournissez moi au fur et à mesure la preuve de vos exploits et quand cela sera achevé... Je vous remettrai un certificat de " Premier exploit de coterie" qui vous permettra de retirer un coffre en un lieu que je vous indiquerai alors. Son contenu vous permettra de poursuivre votre route dans des conditions plus agréables. Deux ou trois étapes préliminaires éventuellement : m’inviter à rejoindre votre coterie, vous organiser et vous regrouper et... commencer une liste des morbelins que vous connaissez et dont vous pensez pouvoir venir à bout. »

À la mention des familiers majeurs, Aenarion eut un haussement d’épaule: « Je n’en ai guère entendu parler. J’ai connaissance des trois antres qui abritaient les médaillons permettant d’ouvrir l’Antichambre, cela a-t-il un rapport? L’affaire m’intrigue au plus haut point. ». Puis, parlant plus haut, à l’intention de tous: « Je suis évidemment très tenté par votre défi et ai hâte que nous le relevions. Je crois pouvoir affirmer que nous avons déjà terrassé des morbelins et des morbelins guerriers mais nous ne manquerons pas de vous en faire la démonstration aussi vite que possible. Les gars, cela ne vous motive-t-il pas au plus haut point? ». Puis, songeant à l’idée que tous s’étaient un peu éparpillés, l’elfe reprit: « Bon les gars, voici ce que je propose: terminez les combats dans lesquels vous êtes engagé(e)s et, dans trois lunes, on se retrouve dans le hameau situé vers l’ouest, on y trouve une banque, une auberge et un bâtiment administratif. Depuis ce point, on se coordonne, on nettoie la zone des monstres qui s’éternisent et on prouve notre capacité à dépiauter les morbelins qui oseront se montrer ». S’adressant à l’Esprit du Loup, Aenarion termina: « Dès que je serai revenu en vue du hameau, je vous inviterai officiellement dans notre groupe, je récupère une rune et devrais vous rejoindre dans la soirée de demain ».

Dès le matin suivant, Fano se baladait fièrement dans l’auberge avec une tête de morbelin guerrier et de morbelin des plaines. Affichant un air dégouté, Ranzula faisait les comptes alors qu’Ankalimë s’adressait à tous avec entrain : « Faisons travailler nos méninges, ouais je sais ça fait mal », puis commença à énumérer une flopée d’espèces de morbelins. D’assez loin, on entendit la petite voix d’Espaces : « Les méninges c’est quoi? C’est ce qu’il me manque. Nous avons, pour notre part, plein de monstre autour de nous, je vais aider Delfour le temps de vous rejoindre, si vous pouvez venir nous prêter main-forte cela ne serait pas de refus. Je suis d’accord pour suivre le plan, ça me convient parfaitement. Juste pour savoir, Monsieur le Loup, si nous suivons votre quête est-ce que cela aura un impact, que ce soit indirect ou direct dans des conflits que nous ne connaissons pas? » Puis agitant ses petits bras en direction d’un passage magique qu’un membre des Veilleurs en vadrouille venait d’ouvrir : « De plus, j’aurais une autre question mais qui s’adresse à tout le monde, pourrais-je connaitre la nature du portail magique qui est apparu juste à côté de moi? Merci d’avance! »

Aenarion répondit prestement à son semblable : « Espaces, Notsab et Proctologie vont aider à nettoyer la zone où tu te trouves mais il faut nous efforcer d’être au rendez-vous comme convenu. On doit prendre de bonnes habitudes et ne pas trop s’éparpiller. Dans les étages inférieurs ça ne pardonne pas. En ce qui concerne ta question, il s’agit du sort passage qui vient d’être lancé. Il te permet de te déplacer plus rapidement et, si ma mémoire est bonne, de passer à travers les obstacles du terrain. Je vais l’emprunter sous peu pour me rapprocher du point de rendez-vous ou je serai d’ici quelques heures ». Prêtant à peine attention aux débats alors qu’il s’évertuait à trucider les séides du Trois Fois Maudit qui l’entouraient, Delfour hurla en direction de l’auberge : « D’où vient cette expression stupide d’ailleurs ? ‘Faire travailler les méninges’...Les méninges ne sont que des enveloppes qui ne travaillent de toute façon pas », puis, il reprit le massacre de plus belle. Il combattait vaillamment un enchanteur maléfique et un gros rat, évitant les crocs de l’un pour taillader l’autre.

Arrivant à l’auberge depuis l’ouest, Poulain envoya une missive à l’attention de sa future coterie. L’ayant parcourue rapidement, Aenarion en fit la lecture à ses compagnons : « Y’a les relents méphitiques d’un canidé chelou qui, pour d’obscures raisons que je veux vraiment pas connaître, commande une taxinomie du scalp des morbelins du coin afin de nous envoyer sur un jeu de piste, ‘ouuuuuuuuh, faites 3 pas à gauche après le puit tordu’ et ça y est, on a du ‘Sir Aenarion’ , de la coordination et des objectifs, des rassemblement et des ordres de marche. Si l’esprit de la nature nous demande de faire pousser des pâquerettes, je propose qu’on mette en place une dictature tiens! ». Le De Profundis afficha un large sourire à la lecture de la missive. « Y’a encore quelqu’un qui a oublié de donner sa tisane à Poulain » lâcha-t-il en ricanant. À ces mots, Espaces se lança dans un long monologue sur le bienfondé de l’organisation et la chance de se voir confier une quête. Aenarion qui le voyait s’approcher de l’auberge se voulait rassurant : « Espaces, n’aies crainte! La tirade de Poulain ne t’était pas particulièrement destinée. Il est d’un naturel critique et cynique (et, souvent à raison, méfiant), il va nous falloir faire avec ! Normalement, ça va mieux quand il boit sa verveine… ».

À ces mots, Poulain de l’Ordre d’Hermès passa la porte de l’auberge : « La dernière fois que j’ai fourni un modèle d’organisation à un groupe, Malkiar a été libéré pour la deuxième fois, depuis je peux plus. Mais si vous insistez.... Sinon, je te comprends, l’ectoplasme qui sent le vieux chenil, la petite Ecate, y avait un goût de promesse sous la langue quand on la regardait! Mais bon, il avait fallu se taper toutes les pleurnicheries d’Athalante et Nenya, en plus des gros culs des Chevaliers de Justice. Vous seriez étonnés du peu de bain que prennent ces gens ».

Alors que Notsab ramenait une tête de morbelin qui vint s’ajouter aux trophées de Fano, Espaces se targua d’une missive à l’adresse de Poulain, il y confiait n’y rien comprendre à son charabia. Poulain, après un bref salut à Aenarion, s’approcha d’une des fenêtres de l’auberge et hurla à l’intention du petit elfe : « Mmmh oui Espaces, les gens évitent souvent de me comprendre pour préserver leur santé mentale, j'ai appris à vivre avec. Même quand je dis des choses simples: la dernière fois que j'ai été chef d'un truc, on a libéré cette grosse soupe-au-lait de Malkiar avec une bande de potes. Depuis il pète les couilles. Et donc je me méfie des chefs, surtout si c'est moi qui le suit. Bon sinon à part ça, me voilà dans votre coterie, j'vois bien que avez hâte de profiter de l'aura d'élégance que j'apporterai à votre petite bande déguenillée ».

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Le texte en vert est de la plume d'Espaces
Le texte en rouge de l'administrateur qui joue l'Esprit du Loup
Le texte en jaune de Poulain
Le texte en bleu clair de Delfour
Le texte en rose d'Ankalimë
Le texte en bleu foncé de Ranzula
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 08 juil. 2015 17:49

Dans les jours qui suivirent, l'excitation était à son comble. Dans un ordre tout relatif, il fut décidé de prendre la route du premier sous-sol afin d'y aller chasser les autres types de morbelins restant à abattre. La petite troupe se mis en branle et, très vite, fut en vue des escaliers descendant. S'engouffrant avant tous, l'Esprit du Loup leur signale du bas des marches que les environs étaient relativement sécurisés. Sans attendre plus, Proctologie et Notsab dévalèrent les marches quatre à quatre. Ils furent vite rejoints par Aenarion, excité à l'idée de réunir de nouvelles runes.

Alors que le reste des membres de la coterie arrivait progressivement au pied des marches poussiéreuses, un portail s'ouvrit à quelques lieux plus au Sud. Il commença à déverser des guerriers morbelins farouches, des shamans et des archers. Encouragés par Dunhilda et Ankalimë qui brulaient d'en découdre, tous s'élancèrent dans la mêlée. Très vite, les séides de l'Innommable périrent sous les coups rageurs des aventuriers. Pendant ce temps, Aenarion et Poulain s'étaient un peu éloignés aux trousses d'un enchanteur. Au terme de palabres qui leur parurent interminables, ils finirent par répondre à son énigme alambiquée et, alors que le vieil homme leur apposait les mains sur les épaules, ils sentirent les flux de magie se condenser autour d'eux. Des éléments qui leur paraissaient anodins quelques secondes auparavant leur sautaient désormais au visage comme autant de pièces à manipuler. Ainsi débuta leur apprentissage de la forgeamagie.

Occupée à décocher des traits meurtriers sans discontinuer, Proctologie n'entendit l'elfe qui se présenta à ses côtés et lui tendit un paquet délicatement enveloppé. Elle dévisagea d'abord la nouvelle venue, puis, d'un geste de tête, Phaléros lui fit comprendre qu'il s'agit là d'une connaissance à lui, aussi membre de la guilde des Enfants de T'ren. Proctologie déballa le cadeau à la hâte et n'en cru pas ses yeux. Elle soupesa son nouvel arc avec un air d'approbation, le banda et décocha une première flèche. Elle partit alors d'un rire cristallin: les monstres des souterrains n'avaient qu'à bien se tenir.

Au même moment, observant attentivement l'énergie avec laquelle les aventuriers tentaient de se montrer dignes de son défi, l'Esprit du Loup s'approcha d'Aenarion. Il ouvrit la gueule et déposa une lourde besace dans la main de l'elfe. Cette dernière contenait une trentaine de runes. Le De Profundis partit également d'un' grand rire. Il n’avait jamais vu tant de runes différentes rassemblées. Qui plus est, certaines d’entre elles lui étaient totalement inconnues, elles portaient d’étranges symboles d’animaux. Il salua l’esprit de la Nature d’un geste gracieux et se dirigea vers ses compagnons. Le partage allait être une autre paire de manches.
- "
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 21 juil. 2015 17:38

Une fois les runes partagées, la petite troupe fit un bref passage au village. Leur séjour fut particulièrement consacré à déguster les bières offertes chez Momo mais, alors que ses compagnons s'enfilaient chope après chope, Espaces s'engouffra dans le temple d'Io l'aveugle. Il n'en ressorti que quelques jours plus tard, doté du titre d'augure. Alors qu'il priait, la petite troupe prit la direction du sud-est où l'Esprit du Loup avait suivi la piste d'une forte délégation morbeline. Dotés de l'équipement rutilant que Phaléros, Céphée et Iphicles leur avait rapporté, Notsab, Proctologie et Aenarion prirent l'initiative d'aller au devant des membres de la coterie. En chemin, ils tombèrent nez-à-nez avec l'escouade morbeline occupée à en découdre avec quelques aventuriers visiblement très aguerris.

Très vite, les archers d'élite, capitaines, shamans et autres guerriers croulèrent sous les coups rageurs des aventuriers. Observant nonchalamment le massacre, Aenarion se rendit compte que le sol était littéralement jonché d'objets de tout types. Il exhorta alors ses compagnons à s'en saisir au plus vite d'autant qu'un magasin était proche de la zone des combats. La coterie allait pouvoir se remplir les poches de brouzoufs. Souhaitant faciliter la tâche de Notsab qui s'adonnait avec entrain au ramassage, Aenarion unit une rune femelle et une rune animale. Alors qu'elles se désintégraient en un éclair blanchâtre, l'elfe eut un soubresaut. "Tout était si simple, l'union des deux runes était si élémentaire" songea le De Profundis en riant à gorge déployée. Bientôt, il maitriserait d'avantage de sortilèges et sa mentor - dont le nom lui échappait encore - serait alors à nouveau fière de lui.

Alors que toute la coterie s'employait à récupérer et vendre le butin, Aenarion leur conseilla de prendre à nouveau la route du village. Il devait y délivrer une missive pour le compte de la confrérie marchande et espérait trouver davantage de morbelins au sud-ouest. À cet effet, l'elfe se tourna vers l’esprit de la Nature et lui adressa la parole de manière joviale:

- " Dis voir l’ami. Étant donné que tu as pris la forme d’un canidé à l’odorat réputé, crois-tu qu’il te serait possible de flairer l’odeur fétide des morbelins? Il serait idéal que nous ayons une idée de l’endroit où nous rendre afin de terminer notre chasse. Cela étant, je comprendrais évidemment que la traque fasse partie intégrante de la chasse"
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 16 août 2015 11:36

La réponse de l'Esprit du Loup fut plutôt évasive mais la petite troupe décida néanmoins de prendre la route du nord. Des rumeurs courraient sur l'existence d'un portail immuable, un cloaque putride dont jaillissaient sans discontinuer les sbires de l'Innommable. Au terme d'un bref voyage, la coterie arriva à proximité du lieu maudit. Les combats commencèrent sans tarder. Dunhilda, Thane, Carmelo, Notsab et Ankalimë se jetèrent dans la mêlée alors que les flèches pleuvaient déjà au devant d'eux. Forts de nouvelles maitrises magiques, les mages s'employèrent à leur faciliter la tâche. Aenarion sentait la magie revenir en lui à un rythme de plus en plus effréné. Alors que certains, Proctologie en tête, s’évertuaient à nettoyer la zone de tout le matériel qui la jonchait, les troupes de Malkiar commençaient à s'amenuiser. Les morbelins jetaient des regards craintifs autour d'eux et semblaient regretter amèrement de ne pas pouvoir s'enfuir par la porte maléfique qui les avait amenés.

Soudain, un cri strident retentit, attirant l'attention de tous les combattants. Les morbelins affichèrent alors des rictus malveillants et se laissèrent aller à insulter les aventuriers présents avec bravache. "Un tel revirement ne présage rien de bon" songea Notsab en écrasant violemment son lourd fléau sur le torse d'un shaman. En effet, à peine eut-il le temps de s'assurer d'une bonne prise sur son arme qu'un imposant morbelin armé d'une hache s'élança sur lui en hululant. Entendant le raffut, Proctologie banda son arc presque instinctivement et décocha plusieurs traits meurtriers en direction de l'escarmouche. Les flèches sifflèrent aux oreilles des nains qui commençaient à adopter une formation compacte. Touché en pleine course, le commando morbelin laissa échapper un râle de douleur mais n'en n'arrêta pas pour autant sa charge.

Bien mal lui en prit: le contact avec le mur nain fut des plus douloureux. Les lames sifflèrent, entaillant profondément le cuir buriné du gobelinoïde. Son sang verdâtre et poisseux se mit à couler à gros bouillons. Profitant de l'ouverture, Notsab fit tournoyer pesamment son fléau. Sentant l'imminence du coup, Aenarion laissa fuser la puissance qu'il venait de canaliser dans les flux magiques. La salve de coups brutaux fit reculer le commando qui, désormais, titubait en affichant un air incrédule. Sa consternation ne dura guère: avec élégance, Ankalimë lui perfora la poitrine de plusieurs coups de glaive, un sourire radieux aux lèvres. "Plus qu'un" s'égosilla-t-elle, "plus qu'un type de morbelin et la traque sera victorieuse!".

Quand le champs de bataille se fut calmé et que le portail immuable sembla vaciller quelque peu, Aenarion suggéra qu'on prenne la direction du sud-est où plusieurs portails s'étaient ouverts simultanément. Alors qu'ils s'y rendaient avec une coordination laissant un peu à désirer, le De Profundis se retrouva nez à nez avec un humain qu'il n'aurait jamais espéré retrouver. Avec déférence, l'elfe s'inclina devant le nouvel arrivant: "Sire Althéos ! Voilà qui est inattendu. Vous avez mis un terme à votre exil? Le désir de reprendre le chemin de la chasse était trop fort j'imagine?". Althéos, fondateur de la guile et de l'esprit De Profundis, se contenta de sourire de façon énigmatique et emboita le pas d'Aenarion.
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 21 sept. 2015 17:11

Au terme d’un bref conciliabule, la décision fut finalement prise de passer en zone de non-droit pour continuer la traque. La petite troupe se mit donc en route avec entrain. A peine passé la barricade, les membres de la coterie furent confrontés, à proximité d’un dispensaire, aux vestiges d’une énorme bataille s’étendant à perte de vue. Il fut donc décidé de se servir copieusement et d’aller tout vendre au magasin le plus proche d’autant qu’aucun portail ne semblait vouloir s’ouvrir dans les environs.

Comme à l’accoutumée, un petit moment de flottement s’empara de la troupe quand l’inactivité se mit à peser : d’aucun se mirent à ramasser avidement les armes et armures jonchant la zone, d’autres prirent la route du sud dans l’espoir d’en découdre avec d’autres morbelins. De leur côté, Aenarion, Notsab et Proctologie firent un détour par le village de la zone de non-droit. On leur avait certifié que la bière y était fameuse et l’expérience se révéla enrichissante.

« C’est pas tous les jours qu’un troll me sert ma bière » éructa Notsab tout en gardant son fléau sous la main.

« Ou qu’un vieux morbelin fripé rachète nos trouvailles » ajouta Proctologie et sirotant doucement l’ale qu’elle avait commandée.

« Ouais, ben vous écrirez un guide de visite et de dégustation un autre jour les filles, le reste de la troupe nous attend, on lève l’ancre immédiatement » conclut Aenarion en vidant d’un trait sa choppe de terre cuite.

Alors qu’ils reprenaient la route du sud, Espaces, resté à proximité du dispensaire, héla Aenarion. Il était en danger. Un portail venait de s’ouvrir et déversait des flots de monstres en continu. N’écoutant que son impulsivité, le De Profundis convainc Notsab et Proctologie de se joindre à la curée. D’abord enthousiastes, ses compagnons tirèrent vite un bien mauvaise mine : la horde des monstres était tout bonnement cataclysmique et un second portail ne tarda pas à s’ouvrir.

« Les morbelins doivent avoir capté qu’on les traque comme des chiens » tenta de plaisanter Aenarion tout en se maintenant péniblement en vie assailli qu’il était par des commandos et des guerriers farouches.

Heureusement, une fois l’appel lancé, la coterie se rassembla petit à petit. Ranzula, Carmelo et Fano furent les premiers sur les lieux. Très vite, Ankalimë, toujours aussi prompte à laisser parler son glaive, Tanatyan et Heaume les rejoignirent. En face, jeunes trolls, rongeurs surexcités, shamans, archers d’élite et enchanteurs maléfiques s’en donnaient à cœur joie. Faisant également face, Thane Fugagrum périt sous les coups rageurs d’un troll. A plusieurs reprises, la coterie faillit voler en éclats sous les assauts répétés des séides de l’Innommable mais, restant soudés, ses membres tinrent bon et, à force d’occire leurs ennemis, ils parvinrent à entamer sérieusement les rangs de leurs adversaires.

Pendant ce temps, plus au sud, Poulain, Althéos et leurs comparses nains, Fripon et Lutinette, s’étaient enlisés dans un autre portail. Delfour qui avait connu un sort sinistre auparavant les y retrouva. Ayant dégagé la zone avec brio, ils prirent la direction de la principale zone de combat et vinrent y renforcer les forces de la coterie qui commença alors à dominer les hordes monstrueuses. C’est à ce moment précis que plusieurs arbalétriers morbelins, dernière cible au palmarès de la coterie, déboulèrent du portail, prêts à en découdre.

Bien qu’ils blessèrent copieusement certains assaillants, ils ne parvinrent pas à renverser la balance et, très vite, la coterie eut raison du plus gros du contingent monstrueux. Au terme de la bataille, les environs du dispensaire étaient jonchés de cadavres de morbelins et d'autres créatures tout aussi viles. Dans le plus grand désordre et dans une joie toute communicative, les membres de la coterie se mirent à se remplir les poches en s'auto-congratulant. Finalement, ivres de victoire et les sacs gorgés de trouvailles, les compagnons se scindèrent en deux groupes : l’un devait se rendre au village pour y commercer et prier, l’autre reprenait la route du sud vers un bâtiment administratif plus proche. Une nouvelle erreur tactique qui aurait pu leur coûter cher !
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 29 sept. 2015 18:06

À peine s'était il engagé sur la route du village qu'Aenarion reçut un pli d'Ankalimë restée sur le champs de bataille à exécuter les derniers morbelins survivants. Elle faisait état de l'arrivée d'un individu de sinistre réputation du nom de Thenshirock qui avait adressé un message lourd de menaces aux aventuriers se trouvant en zone de non-droit. Étant un des responsables des Fils d'Hadès qui lutaient fébrilement contre l'extension de la zone de droit, le nain à la réputation de fléau s'y gaussait des aventuriers qui ne prenaient pas garde à sa venue tout en les rassurant malgré tout sur ses intentions pacifiques dans la mesure où il encadrait certaines de ses jeunes recrues.

Il apparut alors vital au De Profundis de s'adresser à Thenshirock. Enjoignant Notsab à attraper un morbelin chétif qu'il projetait d'utiliser comme messager, l'elfe se mit à réfléchir aux éléments qu'il présenterait au fils d'Hadès afin d'obtenir des laisser-passer en zone de non-droit pour les membres de sa coterie. Si une chose exaspérait Aenarion au plus haut point, c'était les conflits pitoyables entre souverains de la surface pour le contrôle de parties de souterrains. D'après lui, de tels vétilles n'avaient qu'une seule conséquence: elles détournaient les aventuriers de la seule et unique lutte valable, celle opposant les êtres pensant aux hordes décérébrées et violentes de l'Innommable. Aenarion prit alors sa plume et rédigea un texte qu'il espérait clair, soupesant précautionneusement l'équilibre entre demande et proposition concrète.

La réponse de Thenshirock ne se fit pas attendre et l'elfe des De Profundis fut étonné de constater que son interlocuteur était d'un raffinement qui ne correspondait qu'assez peu à se réputation. Il fut encore plus agréablement surpris de constater que sa proposition était visiblement acceptée: lui et les siens allaient pouvoir s'esbaudir en zone de non-droit sans craindre d'attaque de la part des Fils d'Hadès. Ce que Thenshirock évoqua comme potentielle compensation n'apparaissait que du pur bon sens à l'elfe qui, après avoir consulté les membres de la coterie, assura son interlocuteur de l'acceptation pleine et entière des conditions énoncées.

Rassuré, l'elfe reprit alors la route du village alors que Proctologie et Notsab dont il accélérait les pas grâce à la magie runique le devançaient quelque peu. Soudain, ...
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Message par Fanfrelache » 29 sept. 2015 18:32

Et un bruit assourdissant, un imposant morbelin apparait devant vous... RUGO! Le champion morbelin ratier!!

" -Enfin, je vous retrouve!
Comme ça, toi et les tiens, vous revendiquez votre chasse aux morbelins! Tu as tué 10 des miens? Viens donc me faire face si tu l’ose, ou c’est moi qui tuerais 10 des tiens!!

Hahahaha!"

Et le champion d’asséner de puissants coups de glaives à Aenarion.
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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 29 sept. 2015 19:07

... un bruit assourdissant retentit et un imposant morbelin apparut juste derrière le De Profundis. Il était couturé de cicatrices, était vêtu de haillons puants recouvrant une épaisse cotte de mailles et portait un glaive aux tranchants rouillés et ébréchés. D'une voix gutturale, il s'adressa à l'elfe:

- "Enfin, je vous retrouve! Comme ça, toi et les tiens, vous revendiquez votre chasse aux morbelins! Tu as tué 10 des miens? Viens donc me faire face si tu l’ose, ou c’est moi qui tuerais 10 des tiens!! Hahahaha!"

Le champion morbelin au sinistre nom de Rugo se mit alors à asséner de puissants coups de glaives à Aenarion
. Ayant à peine eut le temps de réagir et estomaqué par la puissance des coups, l'elfe fit quelque pas en arrière. Crachant du sang sur les pavés de la voie menant au village, il interpella ses compagnons proches. Il n'avait aucune chance de survivre seul, il fallait impérativement qu'ils se regroupent s'ils voulaient faire face à ce monstre.

Alors que tous commencèrent à converger vers la position d'Aenarion, Poulain ne daignant pas interrompre son combat plus à l'est envoya un pli à Rugo. Un page en livrée de l'Ordre d'Hermès en fit la lecture au morbelin enragé:

- "Ah ben vous voilà enfin... euh noble Rugo! Ca fait des jours qu’on attend votre venue pour vous annoncer la bonne nouvelle, vous arrivez et paf, vous tapez tout le monde. Après tout le travail qu’on a fait pour vous, merci bien! Ben oui, vous pensiez qu’on les tuait pourquoi vos morbelins? Comment-ça, vous êtes pas au courant? Raaah, j’ai toujours dit que c’est ce qui manquait ici, une bonne communication dans le personnel. Enfin bref...donc... oui, nous avons reçu mission d’éliminer une bande de sournois comploteurs qui fomentaient...fomenter? euh, ça veut dit ’qui préparaient’... oui voilà...donc qui préparaient un putsch envers votre personne...qui voulaient en gros vous arracher les yeux, vous chier dans les orbites et puis vous couper la tête...oui dans cet ordre-là! CeLui-Qui-Dort-Tout-En-Bas-Sans-Ronfler en a eu vent et via un de ses lieutenant nous a envoyé faire le ménage. Comme il s’agissait d’une affaire interne au peuple morbelin, il a préféré nous employer. Depuis on vous cherche, il nous a dit que c’est vous qui nous donneriez le paiement qui nous est dû. C’est quand même incroyable que vous ne soyez au courant de rien! Ah oui, notre contrat inclut encore que nous propagerons la nouvelle dans tout l’étage, que VOUS avez détruit la rébellion et êtes le chez incontesté. Aenarion se rend justement à l’auberge pour ce faire. Faut arrêter de le taper-là"

Voyant Aenarion en danger, Notsab s’élança vers le Champion morbelin et lui fit face alors que le De Profundis s’écartait en se tenant le flanc, un rictus de douleur aux lèvres. Alors que le nain allait asséner une série de coups, l’elfe le retint d’un sifflement puis, se tournant vers Rugo, jugea bon d’étoffer le message de Poulain:

- " Voilà voilà ! Ce que vous m’avez pris au dépourvu noble Rugo...votre glaive est aussi acéré que votre verve semble-t-il ! Permettez moi d’abonder dans le sens de mon cher confrère - mais néanmoins ami - Poulain. En effet, ces fieffés comploteurs n’avaient de cesse que de vous conspuer...votre illustre réputation en souffrait évidemment sans parler - et je m’excuse d’ores et déjà de l’infamie dont je m’apprête à vous faire part - de celle de madame votre mère dont ces coquins se plaisaient à vanter la gourmandise....et je ne parle pas de nourriture! Maintenant que justice est faite, je ne peux que me joindre à Poulain en vous certifiant qu’il nous tient à cœur de remplir notre contrat jusqu’au bout...qu’en dites-vous?"

Alors qu'une majorité de la coterie convergeait vers le lieu de la confrontation, Rugo se mit à fixer intensément Aenarion, l'épée en l’air, prêt à frapper martel. Il baissa alors légèrement son épée puis rugit en entendant la fin des paroles de l'elfe:

- "Je connaissais chacun des morbelins que vous avez occis!!! Vous ne me tromperez pas, vils menteurs! Je sais qui vous a mandaté! Je vous tuerai tous un par un, avant de régler son compte une bonne fois pour toute à cet esprit de la nature! Esprit, fuis et cache toi, car ta fin est proche!"

Et d’un grand moulinet, il engagea le combat avec les aventuriers proches.
Ses coups rageurs semblaient impossibles à esquiver ou à parer. Lui faisant vaillamment face, Notsab et Ankalimë furent les premiers à encaisser sa fureur. Très vite, de nombreuses blessures couvrirent leurs corps fourbus par les assauts incessants de Rugo.

S'approchant prudemment des combats, arc au poing, Fano se fendit à son tour d'un petit commentaire:

- "Hey Mr Rugo, saviez-vous que 78% des homicides sont commis par un membre de la famille ou une personne (ou du moins "une bête" dans votre cas) très proche de la victime...à bon entendeur..."

Espaces, de son côté, alors qu'il s'évertuait également à soigner les victimes, agita son bâton en tout sens et le pointa vers Rugo:

- "La vérité est toujours dure à entendre! Surtout quand ce sont des amis proches qui vous trahissent! Faut-il que je continue de vous faire rentrer la véritable tournure des événements à coup de bâton sur votre tête? On dit qu’Io est aveugle, mais vous semblez l’être tout autant! Vous semblez douter du fait que vous commandez! Et vos sous-fifres l’on ressentit, nous avons eu vent de cette affaire et nous n’aimons point les trahisons alors nous avons fait en sorte de vous aider! Et c’est ainsi que vous nous remerciez? Mais ou est donc votre bon sens de l’honneur? Nous nous sommes trompé sur votre grandeur d’âme, et que finalement, ils avait raison?"


À ces mots Rugo eut un sourire malveillant et, tout en continuant ses attaques meurtrières sur Notsab et Ankalimë, rétorqua:

- "Alors, si vous dites vrai, aidez moi à tuer l’Esprit de la Nature, qui est mon ennemi juré, puisque vous paraissez tant décidés à m’aider."

Un autre messager de Poulain arriva alors et prouva une nouvelle fois que le mage de l'Ordre d'Hermès n'avait pas froid aux yeux (ou qu'il était à moitié fou):

- "Putain , mais Aenarion, montre-lui le slip kangourou, c’était pas ça le signe de reconnaissance? " Prenez et tenez ce slip, il sera votre laisser-passer auprès de Rugo" nous a dit de sa grosse voix sombre le sombre émissaire du sombre Malkiar. MET-LE SUR TA TETE!!! Nan mais Rugo, tu passes à côté d’un truc-là. Y avait de la promotion dans l’air pour toi, à ce que j’avais entendu. Vois un peu à long terme bon sang. On t’as occis, quoi...une grosse poignée de rivaux qui, désolé de me répéter, voulaient te chier dans les orbites. Ça peut te filer une conjonctivite du tonnerre ça. Ah non, ça te fait pas rire? Ok ok...Plus sérieusement alors, tu vois un esprit des papillons, des petites fleurs et des gerboises ici? Non! On est entre nous-là, on peut discuter 5 minutes tranquille. Tu crois vraiment qu’on se serait laissé guidé par l’esprit des pissenlits? Soyons sérieux. Tu as devant toi une équipe, jeune, dynamique, pleine d’ambition mais néanmoins respectueuse des ainés, prête à s’investir dans un management de la nation morbeline tout à la fois souple et structuré autour de ta personne. Une équipe de choc au service de tes ambitions. Et toi tu fais quoi? Paf tu tapes. Classique. Va falloir travailler ton angoisse face à l’inconnu mais on est là pour ça, t’inquiète. Mais putain, saisis ta chance, rêve, crois en toi et laisse nos faire nos preuves"

Durant brève distraction produite par le second message délirant de Poulain, et entendant les mots de Rugo, Aenarion fut pris d’un soudain malaise. La perfidie des morbelins n’avaient donc vraiment aucune limite. Tout en soignant Notsab, il se concentra et tenta d’entrer en contact avec l’Esprit du Loup:

- " Oh Esprit, je t’appelle désormais car, après réussi ton épreuve, nous nous trouvons confronté avec une abomination particulièrement retorse du nom de Rugo. Il s’agit d’un champion morbelin ratier d’une force incommensurable qui s’en prend désormais à nous. Nous avons tenté de l’apaiser quelque peu afin de laisser le temps à nos compagnons de se joindre à la curée mais il n’en a cure et a fait preuve d’une violence sans nom. Il vient néanmoins de nous promettre de nous épargner si nous nous joignons à lui pour te traquer et te tuer ! Il va de soi que cela est impensable. Jamais nous n’aiderons un laquais de l’Innommable. Par contre, plus que jamais, nous avons besoin de vos conseils ! Il est sans doute trop dangereux pour vous de venir ici: sa rage à votre égard semble sans limite mais peut-être connaissez vous son point faible?"

La réponse mentale du Loup ne se fit pas attendre et donna l'impression à l'elfe qu'il était tout bonnement à ses côtés:

- "Rugo.... Il est donc revenu.... Il a réussi à nous rejoindre. Je suis dans le temple d’Elian, où je m’entretiens avec ma déesse. Je ne puis malheureusement plus vous aider. De multiples batailles ont été menées, et des antres perverties ont été nettoyées, avec l’aide du peuple loup. Je dois recouvrer mon énergie. Mais, si votre coterie a réussi à relever le défi, c’est qu’elle était à la hauteur de ce qui va se passer. Je connaissais les conséquences de votre exploit. Rugo ne fera pas le poids contre vous."

Alors qu'Aenarion se concentrait pour s'entretenir avec l'Esprit du Loup, Fano et Poulain en remettait une couche dans le baratin visant à temporiser les attaques meurtrières du champion morbelin.

- "Si un contentieux vous oppose à ce Monsieur Esprit de Jenesaisquoi, sachez qu'il existe d'autres voies que la mort pour régler ça. En effet, les statistiques (voir la dernière enquête Ixos) prouvent que la violence dans ces souterrains augmente chaque année de 9.8%. Je vous pose la question: Avons-nous envie de participer à ce continuel massacre, à ce génocide perpétuel? L'utilisation de la violence (même chez les morbelins!) reflète une certaine faiblesse/lâcheté chez l'individu qui s'en sert. J'ai, dans mes nombreuses vies, suivi un Master en médiation sociale et animale. Il vous suffirait de fixer un rendez-vous (assez vite car mon agenda est pas mal chargé) avec votre ami l'Esprit et je vous garanti que dans 10 ans, on en rira! Étant donné les circonstances, mes consultations seront réglées par la Coterie évidemment." plaisanta Fano, un sourire satisfait aux lèvres.

- "Ah ben voilà une proposition concrète: buter l’Esprit du Loup! Ça pourrait être un chouette moment de team bulding! Mais est-ce qu’on pourrait commencer par " vous arrêtez de nous taper dessus" ? Et puis, quelle récompense aviez-vous prévu pour la mort de ce qui est maintenant prouvé, nous sommes tous d’accords n’est-ce pas, était la BANDE DES DIX MORBELINS COMPLOTEUUUUURS?" ânonna le messager de Poulain, presque à court de voix.

Ne prêtant guère plus attention à leurs élucubrations et continuant à attaquer Notsab et Ankalimë sans discontinuer, Rugo se mit à faire de vagues gestes de la main droite. Soudain, six énormes rats apparurent à ses côtés et ses ruèrent sur les mages et les archers qui tentaient tant bien que mal de garder les deux courageux s'étant avancés au devant du champion.

Voyant les rats surgir, Aenarion fut pris d'un violent éclat de rire:

- "Ah ben c’est la totale, moi je croyais qu’un ratier ça tuait les rats pas que ça les élevait par demi-douzaine. Nous voici désormais avec six gros rats sur les talons. Vicieuses ces petites bêtes là ! Bon Rugo, plus sérieusement, tu vas leur faire faire des tours là à tes rats? Je comprends que tes petits copains cassent du sucre sur ton dos si t’es du genre ’danse avec les rats’...t’étais tout seul enfant, c’est ça? T’avais pas d’amis? Ben c’est pas grave, Notsab c’était pareil, il s’esbaudit pas pour autant avec des rongeurs puants. Tu veux qu’on en parle?"

Le morbelin se mit à sourire de toute ses dents en entendant palabrer l'elfe, mais ne répondit cette fois que pas une incantation. Ses rares blessures, occasionnées par les coups de ses assaillants se refermèrent instantanément alors que les aventuriers firent face à une meute de rats de plus en plus nombreuse. Un oeil observateur aurait sans doute remarqué qu’à chaque coup porté, un rat apparaissait. Mais dans le feu de la bataille, personne n'y prêta vraiment attention.

Étonné par la contenance sans borne du morbelin, malgré les salves de coups ravageurs qu’il recevait, Aenarion s’empara d’une poignée d’herbes dans sa besace et les mâchouilla consciencieusement. Envahi par les relents sucrés de la drogue, il afficha un sourire béat et lança à qui voulait bien l’entendre:

- " S’il pond des rats à chaque fois qu’on le frappe et se soigne sans le moindre problème, peut-être qu’on devrait adopter la technique inverse...on latte la tronche de ses rats et ça lui fera peut-être mal?"

A ces mots, il tituba, eut le hoquet puis reprit quelque peu ses esprits:

- " La seule alternative serait qu’on lui mette tellement de coups d’affilée qu’il n’ait pas l’occasion de réagir...mais, pour l’instant, je doute qu’on ait la force de frappe suffisante pour y arriver, hips"

Carmelo ne se fit alors pas prier, il attaqua violemment plusieurs rats qui étaient à sa portée et confirma d'une voix optimiste qu'effectivement, en blessant un des rats, on blessait effectivement tous les autres, tout en affaiblissant Rugo. Fano, Proctologie, Tanatyan, Delfour et Espaces lui emboitèrent donc le pas et commencèrent le massacre. À ce moment, échangeant des regards entendus, les membres de la coterie se ruèrent sur Rugo qui semblait alors totalement se reposer sur sa horde de rats.

Heaume invoqua consécutivement plusieurs salves de projectiles magiques, puis, Ankalimë et Notsab s'élancèrent au combat de concert. Les coups de fléau lourd et de glaive meurtrirent Rugo à un tel point qu'il ploya et se retrouva à genoux. Un sourire sadique aux lèvres, Proctologie lui envoya une salve de flèche alors qu'ayant achevé tous les rats l'entourant, Carmelo planta sa hache dans le crâne du champion et l'acheva.

À cet instant, dans une explosion de viscères et de fumée verdâtre, une pluie de runes s'étala aux pieds des aventuriers. Malheureusement, ils n'eurent pas le temps de s'en réjouir. De la carcasse éventrée de Rugo, une cinquantaine de créatures émergèrent et se mirent à attaquer les membres de la coterie. On comptait dans leurs rangs, des rats noirs, des rats obèses, des rat communs, de gros rats, des rats d’égouts et des farfadets voleurs. Immédiatement, ces derniers se mirent à faire les poches des guerriers se trouvant au cœur du combat. Ce faisant, ils encoururent l'ire de Notsab et furent les premiers à tomber.

Ankalimë hésita alors à se jeter dans les bras d’Aenarion, se ravisa et rangeant son glaive au fourreau le prit malgré tout dans ses bras:

- "Bien joué camarade!"


Un peu surpris, Aenarion tapota l’épaule d’Ankalimë:

- " On a bien travaillé, c’est un fait. Ton glaive est une valeur sûre ! Il ne nous reste plus qu’à survive à ce déluge de rongeurs et de lutins"

Heaume sortit alors de sa besace un vieux bouquin tout pourrissant et feuilleta les pages dégageant des spores qui ne disaient rien de bon aux aventuriers alentours.

- "Alors qu’est ce qu’elle en dit tata??? Ah oui... Recette du barbecue géant de rats et autres créatures. Pour faire un bon barbecue, une femme doit préparer sur le pouce un sanglier fourré de cailloux sur un feu ardent..."

Dépité il referma le bouquin:
- "Mouais toute manière elle était plus qu’à moitié folle tata..."


À ces mots, Aenarion eut un grand sourire et rassembla quelques runes. Très vite, les rats tombèrent sous les coups optimistes des membres de la coterie et la menace fut écartée. Les runes jonchant leurs pieds furent alors ramassées. Une telle richesse était à peine croyable, les mages de la coterie allaient immanquablement pouvoir s'améliorer. Se concentrant à nouveau, le De Profundis annonça leur victoire à l'Esprit du Loup:

- " Esprit, nous venons de triompher de Rugo. Vous êtes désormais à l’abri de son courroux. Malheureusement, en agonisant, il a libéré une horde incroyable de créatures toutes plus repoussantes les unes que les autres. Nous nous sommes employés à les éradiquer tout en ramassant le petit pactole de runes que ce malandrin avait certainement volé durant ces rapines. Une fois cet épisode conclu, j’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir !"

La réponse du Loup fut brève:

- "Je sens une grosse perturbation de l’équilibre oui...Des rats sont apparus à l’étage... Des dizaines... Plus d’une centaine même. Merci encore pour votre aide. Et puissiez vous être toujours aussi vaillants."

Tous se mirent alors à prendre la direction du village, qui pour y encaisser sa pochette surprise, qui pour y vendre du matériel, qui pour prier, qui pour s'enfiler des bières jusqu'à plus soif, qui pour aller visiter les activités lubriques des caves de Momo. Là, Aenarion fit un brève visite à l'Esprit du Loup et encouragea ses compagnons à se retrouver à la sortie du village une fois leurs affaires conclues. La traque était terminée mais leurs aventures ne faisaient que commencer et Poulain, resté seul avec Lutinette et Fripon à l'est commençait à avoir besoin d'aide.

[HRP]

Les textes en vert son de la plume de l'admin monstre qui a encadré cette chouette quête (on le remercie vivement)
Les textes en rouge sont de la plume de Poulain
Les textes en bleue clair sont de la plume de Fano
Les textes en bleu foncé sont de la plume d'Espaces
Les textes en orange sont de la plume d'Ankalimë et de Heaume
Yâ bâbâ yâââh ! !

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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 18 nov. 2015 16:12

S'étant remis du combat contre Rugo, les membres de la coterie décidèrent d'un commun accord que l'étage des Premiers Pas ne leur convenait plus. Ils s'y sentaient à l'étroit, les défis leur semblaient mornes et les séides de Malkiar mous du genou. Il fut donc décidé de tenter l'aventure des égouts. S'y étant brièvement égaré lors de la descente initiale du groupe, Kidark en connaissait une des entrées. Alors que la petite troupe se délestait une énième fois du butin de leurs ramassages intempestifs à la boutique du village, Aenarion et ses comparses partirent en éclaireur en compagnie d'Espaces et des ses deux compagnons, Yartashi Crilan and Ishinaru. Une fois le mot de passe à la complexité douteuse composé en runes, le passage secret menant au système d'évacuation des eaux usées des souterrains s'ouvrit.

L'odeur y était repoussante. Les murs, couverts de mousse verdâtre, suintaient d'humeurs visqueuses diverses. Les eaux épaisses et agitées de turbulences n'invitaient guère à la baignade. Très vite Aenarion et ses compagnons repérèrent une échoppe et s'y installèrent en attendant l'arrivée du gros des troupes. Le matériel disponible dans les égouts était des plus intéressant et Proctologie fut heureuse d'enfin pouvoir revêtir une cotte de mailles de bonne facture alors que le De Profundis se saisit d'un sac afin de pouvoir transporter plus de runes. Quand toute la coterie s'approcha de l'entrée, ses membres se rendirent compte avec désarroi que ni Delfour ni Althéos ne pouvaient les suivre. Le premier s'en alla vaquer à ses occupations et ne donna guère plus de nouvelle. Althéos, quant à lui, expliqua à Aenarion ne plus avoir grand chose à faire dans les souterrains, il espérait désormais ouvrir une petite auberge quelque part dans un royaume paisible. Après une brève discussion entre les deux De Profundis, le chef spirituel de la guilde s'en alla sans cérémonie. Aenarion n'entendit plus jamais parler de lui.

Une fois rassemblés dans l'étage puant, la coterie se mis en route. À peine avaient-ils emprunté quelques boyaux étroits et éliminé quelques araignées gargantuesques que, comme par magie, des créatures apparurent de nulle part et se ruèrent sur eux. Halloween avait commencé. Paniqué, Aenarion regarda autour de lui: Ankalimë et Notsab étaient déjà aux prises avec un golem de chair musicien alors que le reste de la petite troupe s'affairait sur un troll à la teinte orangée. Il fut décidé de se concentrer d'abord sur le troll tout en tentant de contenir le golem qui s'acharnait sur les aventuriers à un rythme effréné. Le combat était délicat, d'autant qu'au loin du couloir, on voyait s'avancer d'autres créatures assez peu engageantes.
Yâ bâbâ yâââh ! !

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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 18 nov. 2015 16:21

Alors que Proctologie finissait le troll orangé sur lequel ses compagnons s’étaient évertués depuis quelques lunes, Aenarion contempla avec circonspection le golem dont il avait fait la connaissance quelques jours auparavant. Pour en avoir subi les ardeurs pendant deux jours, il connaissait le pedigree de l’animal. Enhardis par la mort du troll, les guerriers de la petite troupe convergeaient désormais vers le golem.

À plusieurs reprises, l’elfe des De Profundis avait fait appel à une puissante magie pour tenter d’entraver les mouvements de la bête de chair mais cette dernière semblait d’une résistance à toute épreuve. Il eut alors la vague impression que le golem fredonnait par moment tout en s’attelant à marteler ses victimes en cadence. Jetant un œil distrait sur le sac de Carmelo, Aenarion y entrevit un tambourin rudimentaire:

- " Eh gros, t’as pas envie de sortir ton instrument (naaaan, pas celui-là, ton tambourin)? J’ai comme l’impression que cette montagne de viande pourrait y être sensible..."

À ces mots, Aenarion se mit à chantonner à l’intention du golem, tout en s’apprêtant à diminuer à nouveau sa capacité à attaquer (" ne jamais mettre tous ces œufs dans le même panier" , songea l’elfe, " surtout si on n’a pas envie de se les faire briser" )

Espaces se rapprocha pour participer à cette chorale improvisé.

- "Messire le golem souhaitez-vous que l’on entame avec vous une quelconque musique, qui soit à la hauteur de votre malice? Peut être avez-vous par ci ou par là des instruments complémentaires, nous pourrions ainsi solutionner votre audition pour communier avec votre art qui nous est pour l’instant hors de portée! Pour pourriez ainsi partir en paix et heureux d’avoir enfin eut un auditoire compréhensif, c’était surement pour cela que vous étiez contrarié? Ou vous souhaitiez juste récupérer votre instrument perdu?"


Le golem ne sembla pas comprendre ce qu’on lui dit. Ou alors il considéra espaces comme quantité négligeable car il l’ignora royalement.

Par contre, il sembla soudain intéressé par Carmelo et il entreprit de lui donner des coups de poings en suivant le rythme donné par Aenarion.


- Euh, Carmelo, je crois qu’il s’intéresse à ton instrument de musique...naan au pas ton ’instrument de musique’...ton tambourin là ! Tu devrais peut-être en jouer pour lui, voire lui donner histoire qu’il se calme un peu non?" fit Aenarion en s'arrêtant de chanter

Après lui avoir mis une petite claque pour le calmer un peu, Carmelo s’arme de son tambourin et commence à chanter d’une voix de ténor.. ’Il était une golèèmme qui allait au marché! Elle portait sur sa tête,etc..’ En lui montrant le joli tambourin, il lui dit: "c’est ca que tu veux mon ami?"

Le chant ... mélodieux... de carmelo ne sembla pas calmer le golem. Au contraire, a la vue du tambourin, il écarta TANATYAN et tenta à nouveau de réduire Carmelo en bouillie.

Espaces troublé et attristé par si peu d’attention du golem s’en alla chercher un énorme... Clavecin. Ne pouvant plus bouger et croulant sous le poids de l’instrument, il se mit à jouer une mélodie religieuse en espérant attirer le bougre de cette douce musique à corde, malgré le fait qu’il aurait préféré avoir une orgue... Il se mit à crier :
- " Mon doux Golem entend ma foi, écoute ma voix. Viens jouer avec moi, ce doux son ne te laisse le plus guère de choix. Entre le tambourin et le Clavecin, il ne faut pas etre bien malin, seul le plus gros sierra à ta main. Alors n’attend pas demain!" Et sur ce Espaces ce remis à jouer encore espérant attirer l’attention du bougre de golem.


Pour les golems aussi, la taille semble compter. Entre le petit tambourin de carmelo et le gros clavecin d’espaces, le choix fut vite fait.

Le Golem s’extirpa violemment de la cohue pour se retrouver face à face avec Espaces.

Lui jouer le sérénade ne sembla que l’inciter à frapper le joueur de musique.


Espaces joua une douce mélodie mélancolique pour inciter le golem à se calmer. Il espérait même que cela puisse le pousser à réfléchir à ses actions si brutales et malsaines!
Ensuite, il descendit du clavecin, invitant le golem à jouer de la musique.
- "Si vous êtes aussi douer en musique qu’avec vos poings, alors épater nous!


Profitant de la désorientation du golem, Ankalimë, Notsab, Carmelo, Lutinette, Fripon, Tanatyan et Ishinaru se ruèrent sur lui et, à grands renforts de sortilèges combinés, finirent par lui porter le coup de grâce. En plus de la puanteur, les égouts n'étaient décidément pas de tout repos.

-------------------
HRP:

Le texte en bleu est de la plume d'Espaces
Le texte en rouge de la plume de Carmelo
Le texte en vert de la plume de l'animateur jouant le golem
Yâ bâbâ yâââh ! !

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Re: Un vieux parchemin poussiéreux...

Message par Kakita Ryojin » 11 avr. 2016 21:06

Après avoir exploré les égouts de fond en comble, la coterie se décida à regagner le Pays des Pas Perdus. En effet, le marché de Léno allait ouvrir ses portes et tous avaient hâte d'en explorer les échoppes. Suivant péniblement les nains attirés par l'appât du gain et les échanges faciles, Aenarion pénétra dans le premier bâtiment administratif qu'ils rencontrèrent dans les tortueux couloirs du second sous-sol. Quel ne fut pas son étonnement de découvrir la Halle Merveilleuse. Il eut également le bonheur de revoir certains de ses anciens compagnons De Profundis dont Bricogne et Turin qui ne manquèrent pas de lui remettre de nombreuses runes en échange de quelques osselets dont l'elfe n'avait pas le moindre besoin. Pendant ce temps, Proctologie s'adonna à l'alchimie avec brio et finit par apprendre ses premières recettes sous les encouragements de Notsab qui passait le temps à étriper les gelées qui pullulaient dans le jardin de Karra'ch.

Bien que la plupart des membres de la coterie ne restèrent que quelques jours au marché, Aenarion et ses comparses avaient la ferme intention de prendre part au défi de Léno. Il signifia alors à ses amis qu'il les retrouverait une fois le duel terminé. Cette séparation n'eut pas que des conséquences positives, en effet, durant ces semaines de séparation, Ranzula, Fano et Carmelo tombèrent sous les crocs ravageurs de basilics alors qu'Ankalimë, Tanatyan et Heaume furent pris d'une léthargie profonde et sombrèrent dans une inertie totale. Dans la Halle, Notsab, Proctologie et Aenarion prirent part au duel des aguerris et y firent la connaissance de Milamber, Gimlin, Ariana, Sel, Than, Solal, Proserpine, Satanik et Belzebuth. Ensemble, ils luttèrent âprement contre les loups des glaces, les loups-garous et les autres monstruosités que Skadi, la maitresse lupine menait d'une main de fer.

Le combat terrifiant se poursuivit même au-delà de l'arène alors que les quelques membres du petit groupe de fortune étaient téléportés comme par enchantement dans le sanctuaire de la lune d'Apiera où les attendait l'ultime épreuve du duel.

Là, la Louve Blanche leur fit signe de prendre leurs places, au lieu qui leur conviendrait le mieux. Pendant ce temps, l’esprit de Skadi se reposait, les yeux fermés, auprès de quelques autres personnes en repos également. De sublimes gelées décoraient les lieux, alternant couleurs comme une mosaïque endormie, ronflant quelques notes...Sur les murs, l’on reconnaissait des peintures de loups, de Loups-Garous également. Des aventuriers étaient dessinés, certains parfois vous rappelaient quelque chose, un souvenir familier. Les fresques répétaient toujours la même histoire: entrée des héros, rayons lunaires ensuite qui se déposaient sur eux, parfois quelques variantes, et enfin un affrontement entre héros et Loups divers, comme une épreuve rituelle. Le dénouement était ensuite la réception d’objets ou de dons, offerts par la Louve Blanche, ou par l’un des Loups-Garous...

Blue accompagné de son frère et de sa soeur s’était assis calmement.
Ce n’était pas la première fois qu’il se retrouvait soudain dans un lieu inconnu, les magies de ces souterrains semblaient devenir des habitudes.

Néanmoins une certaine fébrilité le parcourait.
Comme cette lumière qui l’attirait, semblait le.........dominer étrangement sans raison.

Green devait constamment le ramener à la réalité.


Adrianna avec ses confrères aventuriers n’étaient plus guère surpris pas la magie surtout ces derniers temps, avec l’affrontement contre Baltazard, et leur téléportation aux halles. Beaucoup de choses c’etait passer. Elle ne sentait qu’une seule chose, l’appelle de l’aventure! Elle se sentaient capable de surmonter n’importe quelle épreuve tant que ces compagnons seraient a ces cotés.

Elle attendaient de pied ferme cette épreuve et saurait la surpasser


*proserpine regarda s’éloigner Ishan d’un air amusé*
hi hi hi, si on les écrase toutes, à votre avis, ça donne une gelée " ocre" ??
*et s’éloigne elle aussi jusqu’à la hauteur d’un golem inoffensif de brouzouf*
allez fafa ! entraine toi !
*quelques coups, une implosion faisant quelques dégâts... apparemment...*
whaou ! sacrement solide celui là ! même pas égratigné !
mais quel est donc ce lieu ? c’est joli, mais cela ne ne dit rien qui vaille !


Aenarion contempla le temple d’un œil distrait. Les clapotis des gelées emplissaient la grande salle. Il eut un haussement d’épaules et fit un geste à l’intention de Notsab et Proctologie. Ses deux comparses comprirent immédiatement. Ils sortirent du temple et s’emparèrent de leurs armes. Ce calme n’allait pas durer, il allait falloir en découdre.

Avant de quitter le bâtiment, le De Profundis regarda les fresques avec attention. Toutes les scènes semblaient se répéter à l’infini. Un indice s’y trouvait peut-être...

L’une des fresques intrigua Aenarion: contrairement aux autres, elle indiquait un groupe d’aventuriers qui priait, priait... Beaucoup de dévotions à Apiera, la Déesse de la Lune. D’ailleurs, à y penser, l’on trouvait bien vers le centre de la salle une statue la représentant dans ses trois visages, une statue triple.

Après avoir beaucoup prié, les aventuriers de la fresque étaient entrés ici, par le passage magique, au milieu de mille formes blanches. Mais en laissant derrière eux toutes leurs armes, armures, casques... Seules les tuniques avaient été conservées pour le groupe qui était entré ce jour-là. L’équipement ayant été gardé par une autre partie du groupe restée en arrière. Un masque particulier semblait aussi dessiné sur cette scène. L’une des aventurières était ensuite repartie avec.

Le lieu se mit finalement à chanter une harmonie, qui résonnait entre les colonnes.
Des quatre coins de la salle, divers loups firent leur apparition. Le combat semblait pouvoir commencer.
La Louve Blanche fit signe de son museau pour vous montrer que l’épreuve de bravoure commençait et vous attendait.


Vortex:
" Et Night, y a ton frère qui va encore faire des siennes, allez on y va"
" Les jeunes, vous avez besoin de sorts particuliers avant que je m’occupe de mon frère ?"

Ishan
" Hey, le gros, tu veux pas me préter quelques dents que je pourrais monter en collier"


*Belze’ se souvient du conseil qu’il avait formulé voilà quelques temps déjà, lors d’un autre combat*
Les loups garous ! ciblez les loups garous en premier ! De plus, et ça c’est pas bon, ils préparent des sortilèges ! Mais pour ce point là, ma frangine peut vous aider...

*pendant ce temps, Sat’, fan de golem, continua à taper sur celui qu’il avait sous la main ! et regarda autours de lui*
Rhâââ ! Apiera ! Apiera ! Apiera ! non mais ! il manquait pus qu’ça ! vais t’appendre ce que c’est un vrai dieu !

*Proser’, sagement attendit la suite des événements, d’un oeil toujours aussi amusé de voir les petiots se démener*
hi hi hi, quelle jeunesse ! quelle hargne !
*regarda Vortex*
alors qu’est ce que l’on fait de beau aujourd’hui, une charge héroïque ou, un sit-in ? on s’installe on regarde ! faut bien qu’ils en suent les petiots !


Aenarion interpella Vortex:

Je crois qu’il va falloir qu’on gère le tout comme des grands. Le plus capital pour nous sera d’encaisser les loup-garous tout en nettoyant leur saloperie de malédiction. Pour le reste, on tentera de tenir. On va tenter de se coordonner au mieux et, en cas de gros pépin, on pleurnichera pour que vous reveniez nous soigner...

*satanik secoua fortement le golem qui se désagrégea*
HiHiHi ! surprise ! mais même pas une chopinette ! rhâ !

*se mit en route vers le second golem...*
...et lui voyons voir ce qu’il a dans le bide !

*se retourne vers Ishan...*
un coup de main peut être ?


Blue et son frère et sa soeur se sentaient de plus en plus lourds, leurs ardeurs au combat évanouies, ils sombraient dans une torpeur surnaturelle.

La Louve apporta une petite amulette à Blue, en forme de Loup. Une très ancienne amulette. En saisissant l’objet tenu entre les crocs, Blue ressentit un léger choc. Cela réveilla un instant sa torpeur, et les yeux dans le vague, sembla transporter son âme en d’autres espaces.

Puis tout redevint normal. Les doigts de Blue relâchèrent l’amulette, et la Louve fit demi-tour. Après quelques pas, plus rien ne subsistait de l’amulette qui avait complètement disparu.


Alors le loup tu t’amenes ?

La Dame des Loups-Garous sortit de son sommeil, et inclina la tête, à la manière des anciennes courtoisies de duels. Le moment de bravoure était venu. Elle fit signe qu’une fois le duel terminé, elle retournerait dans son sommeil éternel, se reposer de tous ces combats.

Il semble que le loup blanc n’ait pas apprécié l’attaque d’Ishan face au grand loup
Et celui-ci a méchamment mordu Ishan jusqu’à faire exploser de sang son torse !
Ishan semble prendre plaisir à tout ca mais les deux autres frères plus réfléchis s’empressent de venir l’aider et contiennent les autres loups


La grande Skadi, maîtresse des loups avait fait juste un geste et tout était devenu blanc. Transporté au coeur d’une brume de givre, les groupe fut transporté dans une belle salle aux murs magnifiquement ornés de peintures.

Stupéfaite, Sel observa attentivement cet endroit dont elle n’avait jamais entendu parler. Ces souterrains recelaient encore bien des secrets, et plusieurs vies ne seraient pas de trop pour en explorer les mystères.

Comme Aenarion, elle observa attentivement les dessins sur les murs, qui semblaient abriter un message. Cette salle était de toute évidence un temple, dédié à Apiera, la plus insaisissable des déesses. Elle restait immobile, en contemplation alors que ces compagnons se lançaient déjà à l’attaque des loups-garous qui les encerclaient.

Des hommes combattant des loups, des hommes priant. Elle n’avait jamais choisi de Dieu, mais Apiera était la plus proche d’elle et de son ami Than, qui lui aussi, captivé, ne pouvait détacher ses yeux de la fresque.
Son nom, Sel, venait d’ailleurs de Sélène, dans une langue ancienne qui célébrait la déesse Lune.
La lune, ses cycles qui rythment le temps et déclenchent des forces mystérieuse. La Lune, les loups, les loups-garous.
Son regard croisa celui de Than à travers la pièce, et l’étrange transmission de pensée qui leur était habituelle se produit une fois de plus. Ils se comprirent en un regard et Than s’avança vers l’autel dont il était tout proche et s’adressa à la déesse :
" Apiera, déesse Lune, déesse du changement, entends ma prière"

Il se tourna vers les autres et bafouilla:
" Heu, en fait, je ne sais pas prier, je lui dis quoi ?"


Skadi sembla entendre la prière de Sel. En se retournant vers l’aventurière, elle fit un geste. Qui fit déplacer Sel à travers les dalles.
Mais la Dame des loups ne l’attaqua pas pour autant une fois arrivée aussi près de ses griffes.


Lorsqu’il vit Sel transportée du temple vers l’extérieur par la simple volonté de Skadi, Aenarion ne pu s’empêcher de penser à l’arrivée progressive de gelées qui n’allaient pas tarder à engluer ses compagnons. Un frisson d’effroi lui parcourut l’échine quand il se rappelle la horde multicolore qui remplissait les nefs du temple. Il eut l’impression que quelque chose leur échappait.

" Sel, je crois qu’il y a plus d’une manière de triompher de ce défi. Apiera n’est elle pas déesse des illusions et des faux semblants ? On peut se borner à attaquer Skadi mais j’ai un pressentiment dérangeant.... Cette marée de gelées ne me dit rien qui vaille"

Transportée devant Skadi, Sel tentait de comprendre ce qu’elle devait faire maintenant.
Oui, Aenarion lui aussi avait compris que cet endroit était plus un lieu d’initiation qu’une simple arène de combat.
Skadi, maîtresse des loups-garous, loups maudits, peut-être était-elle aussi victime d’une malédiction dont elle cherchait la délivrance.
Il faut lever la malédiction et se libéré des gelées... Les gelées, le gel, le froid.
Un de ses compagnons ne venait-il pas de parler d’une chaleur guérissante, ou avait-elle rêvé, elle ne parvenait pas à retrouver ses souvenirs. En revanche, des bribes de pensées étranges tournaient dans sa tête :
Ses pensées sont des fleurs de cristal gelé.
Libérée, délivrée, le froid est pour elle le prix de la liberté.

Un sort d’Apiera pourrait la délivrer ? Ils n’avaient plus le temps maintenant d’apprendre les sorts divins, même si Than, penché vers l’autel d’Apiera marmonnait des bribes de phrases en boucle dont ressortait " Et délivre-nous des loups-garous !"

" Au moins, il ne prie pas pour que les fourrures soient précieuses, c’est déjà ça...

Attendez un peu avant de l’attaquer, dit-elle à ses compagnons, débarrassons-nous plutôt de ces gelées et des autres monstres. Il n’y avait vraiment rien d’autre comme indice sur les murs Aenarion, tu as tout regardé ? Personne n’a une idée ?"

Puis elle plongea ses yeux dans ceux de la Dame des Loups pour tenter d’y lire des réponses.


Aenarion fit signe à ses compagnons de ne plus s’en prendre à Skadi mais au reste des créatures ...

A la lumière des torches, Ishan frappait sauvagement ses adversaires dans le coin est de la salle ...
Pourtant les loups ne semblaient pas très offensifs ...

Vortex s’exclama
" Attendez mes frères, retenez vos coups pour un temps ... mais que veulent ces loups ? Ishan je ne suis pas sur qu’il s’agisse d’une épreuve de force ..."


Certaines créatures continuèrent le combat, d’autres non...
Une sensation d’illusion pouvait permettre de dénouer réalité et faux semblants, même lorsque cela paraissait des plus réels. Y compris pour le corps trompé et abusé qui peut réellement croire à certaines illusions des plus coriaces.


Le corps ensanglanté, les chairs corrompues par le venin et la malédiction que lui avait infligée le loup-garou, Aenarion eut un hoquet de douleur. Sans même y penser, il fit appel à un sortilège pour dissiper le venin, seule la maladie lui rongeait encore les entrailles. Les sorts de Sel étaient restés sans effet sur lui, l’affliction était trop forte. À ses côtés, un des familiers fut annihilé par les créatures dans un râle de douleur.

Voyant leur ami en piteux état, Notsab et Proctologie se démenèrent pour le débarrasser des gelées qui entravaient sa route. Se joignant à la danse meurtrière, le familier de Notsab en tua également. L’elfe des De Profundis s’élança alors tant bien que mal en direction du temple. Même s’il se savait presque condamné, la soif de vivre était trop forte et il voulait en avoir le cœur net: un pressentiment l’avait saisi dès son entrée dans l’étrange étage. Il lui restait à peine assez de vie que pour résister à la maladie. Il le savait d’expérience, il avait déjà contracté ce mal.

Il se jeta à genoux dans le temple et commença une litanie en l’honneur d’Apiera, la déesse aux milles masques: " Dame de l’éther et du changement, je vous supplie d’apporter votre concours à mes amis. Donnez leur la force ! Rendez moi la mienne que je puisse retourner les aider."

Puis, voyant ses compagnons lutter pour leur survie, une idée lui vint à l’esprit: " Dame, vous qui inspirez les poètes, les savants et les fous, je vous en supplie, permettez moi de comprendre, permettez moi de voir, aidez moi à distinguer le vrai du faux...comment pouvons nous apaiser le courroux des créatures qui hantent votre sanctuaire ! Je serai votre bras, donnez moi un signe, je vous en prie !"

Pendant ce temps, Proctologie se rapprocha de Milamber avec la ferme intention de l’aider à survivre, la mort d’un familier était déjà une chose horrible, il fallait éviter à tout prix que cela se reproduise !

Sentant la lumière chaude l’engloutir, Aenarion continua à prier. Il avait désormais la certitude que tuer Skadi ne les mènerait à rien. Elle n’était que trop semblable à l’Esprit de la Nature qui les avait guidé lui et ses compagnons à leur entrée dans les souterrains.

-" Que pouvons nous faire pour nous rendre utile auprès de vous Dame Skadi? Quels actes pourrions nous poser pour apaiser votre courroux. Nous sommes prêts à vous prêter notre concours, énoncez seulement votre volonté. Elle sera faite!"

Skadi continua de soigner les plaies ouvertes.
Puis elle imita un des Apprentis des Ténèbres en train de manier son épée... A dire vrai, cela ressemblait plutôt au Maître des Apprentis. Elle le désigna d’ailleurs, là, à côté dans la salle suivante, endormi. Peut-être voulait-elle le ramener à la vie, comme elle le fut par la Louve Blanche et Apiera.


" C’est à n’y rien comprendre" fit Aenarion dont les blessures n’étaient plus qu’un douloureux souvenir, " nous voilà reclus dans ce temple perdu, sans la moindre idée de ce que l’on peut faire" .

" Je m’emmerde" lâcha Notsab d’un ton morne, " j’ai envie de retrouver nos amis et de laminer du basilic" .

" On ne peut quand même pas repartir sans comprendre ce qui nous a mené ici et ce qu’on peut faire pour amener notre concours à la Maîtresse des Loups" rétorqua Proctologie dont les yeux n’avaient pas quitté Skadi depuis leur arrivée dans l’étrange étage.

L’elfe des De Profundis se dirigea alors résolument vers Skadi. Il fit un petit geste de salut en s’en approchant et désigna le Maître des Apprentis qu’avait semblé indiqué la Maîtresse des Loups:

" Est-ce cette engeance que nous devons combattre? Souhaitons simplement que nous quittions les lieux? Voulez vous nous confier une mission hors de ces murs? Par pitié, pour Apiera, faites nous savoir ce que vous voulez de nous...j’ai peur que l’inaction ne rendent mes compagnons totalement fous..."

La situation avait été bien maîtrisée par les aventuriers: ils avaient compris que les monstres réagissaient s’il étaient attaqués. )
Et lorsque les attaques stoppaient, l’esprit réalisait qu’ils n’étaient que des illusions.

L’heure venait donc de terminer l’apprentissage. Certaines réponses ne pouvaient pas s’obtenir ici en cette heure, soulevant parfois de nouvelles questions... Avancer dans les mystères des Loups-Garous signifiait bien cheminer à travers les mystères d’Apiera, Déesse de le Lune et des Illusions. Déesse des voyages également. Peut-être d’autres indices viendraient en d’autres temps et d’autres lieux.

Une chose était sûre: cette épreuve était terminée et réussie. Puisque tous les Loups-Garous avaient été démasqués dans leur illusion.


Dans la nuit précédent leur départ du Sanctuaire de la Lune, le petit familier de Sel, si prometteur, succomba sous les gelées. Son petit corps se couvrit de givre multicolore, qui passait du vert au jaune, puis orange et rouge, et ses beaux yeux noirs profonds se voilèrent.
Puis son corps disparut, mais on sentait encore son esprit flotter.
Le Familier de Solal, grattait la terre autour de l’endroit où il avait disparu, avec ses pauvres petites pattes sans griffes en poussant des cris plaintifs.

Than se tourna alors vers l’autel d’Apiera et recommença ses prières pour demander à la déesse si elle pourrait encore une fois intervenir. faire fondre cette marée de gelées, et rendre de la chaleur au pauvre familier..


*Proserpine, regarda cette déferlante de gelée, et se dit qu’elle avait bien fait de quasiment toujours éviter leur étage, se remémorant la perte du familier de satanik, dans de pareille circonstance*
*Elle leva le bras, une fois, deux fois et en deux mouvements annihila toutes cette gelée*
*Elle était triste que son compagnon de fortune perdit encore son familier, si au moins elle s’était levé avant, mais elle était léthargique, épuisée, avait grandement envie de dormir...*


Milamber vit tous les familiers succomber les uns après les autres. Le sien mouru encore sous l’assaut des gelés. Ces pauvres familiers n’avaient aucune chance... Il se dit qu’il n’irait pas souvent voir l’étage des gelées !
Ce soir il se décida et il ira organisé une cérémonie en faveur d’Apiera et ce joindre aux prières de sel et demander la résurrection de nos familiers tout mignon... Qui nous aide sans rien demander en échange !


Aenarion tournait en tout sens, il n’en pouvait plus de cette attente. Il se mit à fouiller dans son sac et en sortit quelques herbes séchées et du lichen. Il avala le tout après avoir méthodiquement mâchonné la mixture ainsi créée. Très vite des images hallucinantes se mirent à danser devant ses yeux.

" Merde" fit Notsab, " Aenarion reprend ses mauvaises habitudes et se défonce a nouveau. Faut vraiment qu’on sorte d’ici !"

*satanik regarda ça du coin de l’oeil*

bni hiiiii ::::!!!! je peux moi ??? ausssssiiii en AvOiR ???


D’un geste lent Aenarion tendit sa besace a Satanik: " fais toi plaisir mec, fais toi plaisir !"

*Satanik tendit un petit bout de bois, taillé, vidé, creux, en forme de pipe*
-Va y ! bourre !

*puis sur un air connu, commença avec son tamtam :
♪♫
One love, one heart
Let’s get together and feel alright
Hear the children crying (one love)
Hear the children crying (one heart)
Sayin’: " Give thanks and praise to the Lord and I will feel alright" ...♪♪♫♫

*tout bon menestrel ce doit de faire ça !
belze’ prit à son tour son Banjo sépulcral et suivi...

♪♪
Sayin’: " Let’s get together and feel alright"
Let them all pass all their dirty remarks (one love)
There is one question I’d really love to ask (one heart)
Is there a place for the hopeless sinner
Who has hurt all mankind just to save is own?♫♫♪♫

*Proser suivi... en lançant un sortilège " Chant du Barde" *
plouf ! bide....

ce n’était pas pour ça ? chanter mieux ?

*les vapeurs de le pipe de fortune commencère à lui faire effet !*


Des rubans de fumées tourbillonnaient maintenant autour de nos amis, ça faisait un drôle de tableau antre les gelées translucides et multicolores.

Than tendit une peau de loup-garou sur son casque retourné. Ensuite, il disposa sur le sol divers ingrédients, puis sortit ses baguettes de voleur et improvisa un petit solo. : Plink ! le crane, Tonk ! la citrouille, Cling ! la bouteille de cognac, Cracht le bouquet de fleur.
C’est quand même beau les fleurs, hein ?
" changer les âmes
changer les cœurs avec des bouquets de fleurs
la guerre au vent
l’amour devant
grâce à des fleurs des champs "
Le cognac aussi c’est pas mal, dit-il en débouchant la bouteille.


Milamber était en train de pleurer son familier et de prier pour que la déesse réponde à son appel. Et puis il entend Than et Belzebuth faire les pitre à côté !" face palme"
Heuresement que mes coéquipiers ne sont pas aussi infentin ! Ce dit il ! Juste au moment où Gimlin arrive et dit :" ahhhhh mais le s’amuse sans à ce que je vois ! Faire passer la bouteille !!!! " Milamber face palm encore... Il commence à avoir mal à la tête...
Gimlin cria :" Adrianna !!! Rejoins nous petite humaine !!! "
Milamber ce dit quand même Adrianna elle elle sait ce tenir !
Mais contrairement ce qu’il pense celle ci répond :" mais oui ! On a gagné ! Et puis j’ai un magnifique arc elfique ! Il fait fêter ça !! "
Et la Milamber ce dit :" ahhhh c’est la déchéance dans ce groupe !!! " et bie’ tant cas faire moi aussi tien !!!


Et Aenarion de sourire, heureux que sa petite préparation ait aidé à détendre l’atmosphère. Pendant ce temps, Proctologie improvise une danse chaloupée sur la musique de Belzébuth

Sel réalisa d’un coup qu’elle voyait des petites notes de musique s’élever dans la fumée autour de Satanik et Belzebuth ! Des petites notes de musique, ça alors, c’est dingue, on voit des trucs incroyables dans ce sanctuaire, mais comment font-ils ça ?

*dans la nuit sombre, quelques bruit de gelées à peine imperceptible ne vinrent même pas troubler l’endormissement de nos aventuriers...*

Spatch !
Flock...

Gné héhé ! enc’re z’une de moiiiins.... *fit satanik avant de tomber raide ! terrassé... non sans avoir lutté farouchement contre la bonne herbe qu’il fumait depuis quelques heures...*

*belze, que l’on entendait de moins en moins...*

♪♪♪♫♫♪
Believe me ♫♫♪

One love, (What about the one heart) ♫
One heart, (What about love) ♪
♫♫ Let’s get together and feel all right
As it was in the beginning (One love)
So shall it be in the end (One heart)
Alright, " Give thanks and praise to the Lord and I will feel all right." ♫
Sayin’, " Let’s get together and feel all right."
♪ One more thing ♪

*Morphée fit son arrivée...*


"Je veux sortir ....................de ma tête" ! Fit Aenarion

Une chanson aux notes de lune résonna, métallique et fluide comme l’eau en même temps. ♪

Dans le Temple, deux musiciens attirés par les notes et chants, ou prières, firent leur apparition. Ils entonnèrent une mélodie étrange, sur un instrument dont nul n’avait encore eu connaissance. ♪ ♪♪

Sur ce, un portail se fit jour et peu à peu chacun disparut à travers un nuage de brume blanche...


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En bleu, Skadi, la Maitresse des Loups-Garous (admin quête)
En rose, Topgun
En vert, Sel
En bleu clair, Milamber
En orange, Satanik
En mauve, Ishan Shade
Yâ bâbâ yâââh ! !

Tu sais compter jusqu'à dix? Viens tapoter pour Delain ici: Image
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