Comme à l'époque, une guérite, un scribe peu accueillant et des tonnes de paperasses constituent le bureau du recrutement à la préfecture...ca n'a pas vraiment changé, en fait...
"un an et demi...cela fait si longtemps..."
Un an et demi que Sheeha avait quitté son poste de sous préfette et les souterrains apr la même occasion. un an et demi au Dehors... Mais le mal des aventuriers l'avait gagné, et ses pas revenaient inexorablement vers les souterrains.
"Mais où sont-ils ?"
Sheeha ne reconnaissait plus personne...la plupart des miliciens de son époque n'étaient plus ici...étaient-ils morts ? Le préfet ? Les magistrats ? Les stagiaires qu'elle avait elle-même formés ? Globalement, la préfecture était quasiment déserte...
Si quelques survivants de cette époque étaient encore sur place, ils ne la reconnaîtraient sans doute pas. Sheeha n'est plus que l'ombre de ce qu'elle avait été...vetue de haillons, une vieille épée rouillée simplement passée à la ceinture...et cette maigreur...peu de force animaient ces bras qui pourtant avaient tranché plus d'un monstre et plus d'un tueur...
et surtout signé autant d'arrêts et de condamnations, certes.
c'est le moment de se présenter au guichetier.
"Bonjour...je ne sais pas si vous vous souvenez ou si même vous étiez déjà embauché...je souhaiterais réintégrer la milice....Mon nom ? Sheeha."
Advienne que pourra.
De retour...
Quelques une l'avaient reconnue et accueillie en amis...malgré un ent changement de camp...certains avaient pris la voie des menestrels, d'autres avaient vécu de schoses indescriptibles...mais un peu de chaleur humaine est toujours bonne à prendre...
Premiers combats aussi...cela faisait longtemps que le bras de Sheeha n'avait pas brandi d'arme sur quiconque...reprise difficile...
Premiers combats aussi...cela faisait longtemps que le bras de Sheeha n'avait pas brandi d'arme sur quiconque...reprise difficile...
. . .
"Mais quel foutoir..."
Ce fut ma première réflexion à l'entrée dans le vestiaire des miliciens. Des trucs en vrac partout, sans doute laissés là depuis l'abandon de la préfecture par les miliciens et la vague de destruction qui eut lieu au même moment... Les soldats envoyés par Hormandre n'avaient jamais réutilisé cette aile de la préfecture, rare partie encore debout de l'ancienne bâtisse.
Rien à trouver de bon là dedans, que du matériel rouillé.
"Oh, tiens..."
Une pièce venait d'attirer mon attention parmi le bazar ambiant. Un petit bout de métal rond, gravé, tout aussi rouillé et sale que le reste, néanmoins. Un vieil insigne de milicien.
Souvenirs...
"Mais quel foutoir..."
Ce fut ma première réflexion à l'entrée dans le vestiaire des miliciens. Des trucs en vrac partout, sans doute laissés là depuis l'abandon de la préfecture par les miliciens et la vague de destruction qui eut lieu au même moment... Les soldats envoyés par Hormandre n'avaient jamais réutilisé cette aile de la préfecture, rare partie encore debout de l'ancienne bâtisse.
Rien à trouver de bon là dedans, que du matériel rouillé.
"Oh, tiens..."
Une pièce venait d'attirer mon attention parmi le bazar ambiant. Un petit bout de métal rond, gravé, tout aussi rouillé et sale que le reste, néanmoins. Un vieil insigne de milicien.
Souvenirs...
Ca commençait à faire quelques temps que j'avais repris l'entraînement. Rats, morbelins, araignées, abeilles, tout y passait, et de mieux en mieux. Comme aurait dit Takhart à l'époque, "la baston, c'est comme le cheval, ca s'oublie jamais".
Mais se remettre en forme n'était pas tout. Un projet plus ambitieux que l'éviction des monstres commençait à germer. Mais il me faudrait le soutien des vieux amis...
Mais se remettre en forme n'était pas tout. Un projet plus ambitieux que l'éviction des monstres commençait à germer. Mais il me faudrait le soutien des vieux amis...
La remise en forme prenait plus de temps que prévu...l'agilité à l'épée était revenue, mais la force des coups n'entamait que trop peu l'ennemi dès la moindre armure présente...Il fallait y remédier.
Avec de vieux amis, il fallait descendre un peu, affronter plus fort, pour ressortir grandie.
Premiers pas, me revoilà.
Avec de vieux amis, il fallait descendre un peu, affronter plus fort, pour ressortir grandie.
Premiers pas, me revoilà.