Le dernier squelette avait fini de frémir, et bientôt les cendres des infants vampires se dispersaient sous le léger vent glacé du -3. Il eut à peine le temps de voir Nenya, que déjà cette dernière donnait ses ordres. Remonter... selon des ordres dont il ne savait encore rien, il fallait prendre la direction du Nord dès à présent.
Il fallait bien s'en douter... Nenya était une femme occupé... une combattante hors pair, et désormais en tout point elle lui était largement supérieur.
"Mais non mon ami... elle a juste eu plus de temps pour s'entraîner...
- Je sais. Tout ce temps perdu...
- Tu t'y feras vite va... nous avons tout notre temps.
- C'est vrai. Attend... on s'approche de moi."
Il rouvrit ses yeux à l'approche de la personne. Un ancien Renard Mercenaire, évidement. Décidément, Nenya avait fondé un ordre nouveau que ralliaient nombre de ses anciens alliés...
Il ne lui laissa pas le temps de poser des questions, il prépara une simple incantation de rapidité. Il fallait marcher vite selon les ordres, et il savait déjà ce que pourrait lui demander Ranzula. Il eut vite fini, et détourna bien vite le regard, essayant même de masquer ses yeux.
Nenya n'avait encore rien vue... elle serait si surprise... peut-être même aurait-elle peur, et ne comprendrait pas ce qui lui était arrivé pendant tout ce temps. Peut-être qu'alors elle le jetterait... après tout, elle était forte, immortelle, et n'avait plus besoin de s'encombrer d'un elfe à peine capable d'esquiver les coups qu'on lui portait.
C'est ainsi qu'il marcha, ruminant ses pensés, laissant le démon réfléchir de son coté à la situation et aux nouvelles données acquises en si peu de temps. Apparemment elle l'aimait toujours, même après tout ce temps. Cela l'avait surpris que cela soit aussi vivace... aussi... puissant. Elle était presque tombé en larme devant lui, elle si fière et si belle dans son armure, son épée de feu à la main.
Il soupira... et arriva en vue d'un attroupement. Plusieurs morts vivant tentaient de convaincre leur adversaire qu'ils étaient déjà mort et que plus rien ne pourrait leur arrivé. Malgré tout, les aventuriers ne l'entendaient pas de cette oreille, et avaient déjà donné une seconde mort, un peu plus sûre cette fois-ci, à tous ces monstres putrides. Parmi eux bien entendu des puissants parmi la Main du Mal. Il remarqua très vite le regard de Sunfire à l'égard de Nenya, puis le regard cette fois ci bien plus mauvais envers sa personne.
Il n'avait pas encore rejoint Nenya, lorsque ce dernier s'approcha de lui, pour lui susurrer quelques mots, entre avertissement, conseil, et menace.
Il ne su pas vraiment comment le prendre, et décida simplement de dire qu'il serait là tant qu'elle le désirerait, pas plus, pas moins, et qu'il ne cherchait pas vraiment à se battre contre quiconque.
"Pfff... encore des ennuis en perspective... je ne sais pas ce qui se passe, mais il y a des forces bien plus grande que celle que tu peux voir ici... et elles sont à l'œuvre depuis déjà un certain temps... méfie toi, de tout le monde, même de tes rêves !
- Hm... oui mon ami, oui."
Espérant n'avoir été entendu par personne, il ressortit son épée du fourreau et s'avança vers de nouveau combat.
---
hrp :
Merci à tout ceux qui ont pensé à moi pendant ces 4 mois où je n'ai pas eu le net dans mon appart...
Voici le premier post que je fais de mon appart, de ma connexion...
To be continued... ^^
[Chronique du Renard II] - Chronique du Déchu -
-
Exirel
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Le combat était tout aussi intense que lorsqu’il avait revu Nenya, mais les aventuriers étaient plus nombreux, et parmi eux, certain était les plus puissants et les plus influents membre de la Main. Mais il y en avait aussi des plus jeunes, et des moins expérimentés... tous combattait une marée putride, un flot incessant de créature ni vivante, ni se soumettant au joug de la faucheuse.
Sunfire semblait contrarié, le regard si froid et dur de Nenya à son égard avait largement contribué à cela. Amaï lui, était totalement indifférent. Machinalement, il combattait, toujours avec cette rage qui l'emportait parfois. Il s'arrêta quelque instant, perdu dans ses pensés, et Nenya en profita pour lui susurrer des mots à l'oreille. Un rapide échange... si rapide, un instant si précieux...
Cela était trop pour lui, et il profita de la fureur des combats pour se glisser entre les deux tourtereaux. Amaï le remarqua, mais il ne le fit pas remarqué...
Le combat s’éternisait... c’était si facile. Et cela le semblait encore plus la jeune vampire, qui ne semblait pas avoir encore avoir remarqué le manège de Sunfire.
"Elle ne voit rien... peut-être avais-tu raison.
- Hm... je ne sais. Je ne comprends pas...
- Moi non plus. Et ce que je crois ne devrait pas te faire plaisir.
- Exact, car j’ai presque l’impression de le croire aussi.
- Fait attention Amaï... fait attention. Tu devrais peut-être lui parler. C’est comme ça que tu faisais, avant, et ça semblait bien fonctionner.
- Je sais. Mais cela ne me semble pas aussi simple. Je suis fatigué... si longtemps que je ne me suis pas reposé... si longtemps que je n’ai pas dormi...
- Tu n’en as pourtant pas besoin... mais j’ai l’impression que depuis un certain temps, le sommeil semble vouloir te prendre... étrange... je n’ai pas confiance... méfie toi...
- Je sais, même de mes rêves... mais je n'en ai pas eut, pour cause, je ne dors pas...
- Oui, raison de plus. Si tu venais à t'endormir... je ne sais pas si je serais là pour t'aider. Et je ne comprends toujours pas ce changement...
- Peut-être que depuis... enfin... depuis ça... peut-être que tu influes moins sur moi, mais aussi moins sur mon corps... et inversement.
- Oui... peut-être... il faudra surveiller... je ne suis pas si sûr que tout vienne de là..."
Encore une fois, il discutait avec le démon. A voix basse, personne ne pouvait l’entendre, mais c’était toujours un risque... surtout avec Sunfire à le surveiller... ou plutôt, à surveiller Nenya.
Que c’était-il passé durant tout ce temps ?
Il resta là, avec ses questions, ses pensés, et continua d’user de son épée... espérant capter à un moment, ou à un autre, le regard de sa douce, qui semblait pas s'en soucier pour le moment, déjà si prise à partie avec des momies et des squelettes, un Sunfire entre eux deux en prime.
Sunfire semblait contrarié, le regard si froid et dur de Nenya à son égard avait largement contribué à cela. Amaï lui, était totalement indifférent. Machinalement, il combattait, toujours avec cette rage qui l'emportait parfois. Il s'arrêta quelque instant, perdu dans ses pensés, et Nenya en profita pour lui susurrer des mots à l'oreille. Un rapide échange... si rapide, un instant si précieux...
Cela était trop pour lui, et il profita de la fureur des combats pour se glisser entre les deux tourtereaux. Amaï le remarqua, mais il ne le fit pas remarqué...
Le combat s’éternisait... c’était si facile. Et cela le semblait encore plus la jeune vampire, qui ne semblait pas avoir encore avoir remarqué le manège de Sunfire.
"Elle ne voit rien... peut-être avais-tu raison.
- Hm... je ne sais. Je ne comprends pas...
- Moi non plus. Et ce que je crois ne devrait pas te faire plaisir.
- Exact, car j’ai presque l’impression de le croire aussi.
- Fait attention Amaï... fait attention. Tu devrais peut-être lui parler. C’est comme ça que tu faisais, avant, et ça semblait bien fonctionner.
- Je sais. Mais cela ne me semble pas aussi simple. Je suis fatigué... si longtemps que je ne me suis pas reposé... si longtemps que je n’ai pas dormi...
- Tu n’en as pourtant pas besoin... mais j’ai l’impression que depuis un certain temps, le sommeil semble vouloir te prendre... étrange... je n’ai pas confiance... méfie toi...
- Je sais, même de mes rêves... mais je n'en ai pas eut, pour cause, je ne dors pas...
- Oui, raison de plus. Si tu venais à t'endormir... je ne sais pas si je serais là pour t'aider. Et je ne comprends toujours pas ce changement...
- Peut-être que depuis... enfin... depuis ça... peut-être que tu influes moins sur moi, mais aussi moins sur mon corps... et inversement.
- Oui... peut-être... il faudra surveiller... je ne suis pas si sûr que tout vienne de là..."
Encore une fois, il discutait avec le démon. A voix basse, personne ne pouvait l’entendre, mais c’était toujours un risque... surtout avec Sunfire à le surveiller... ou plutôt, à surveiller Nenya.
Que c’était-il passé durant tout ce temps ?
Il resta là, avec ses questions, ses pensés, et continua d’user de son épée... espérant capter à un moment, ou à un autre, le regard de sa douce, qui semblait pas s'en soucier pour le moment, déjà si prise à partie avec des momies et des squelettes, un Sunfire entre eux deux en prime.
-- Epilogue --
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
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Exirel
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Profitant d'un moment de répit, Nenya s'approche d'Amaï en silence.
- Il faut que nous parlions mon amour
- Hm ? mmh... oui... j'arrive...
La vampire éteignit sa lame de flammes avec désinvolture et fit quelques pas à l'écart du groupe. Amaï rangea son glaive... ce glaive qu'il croyait ne plus jamais revoir... puis il la suivi, prenant soin que Sunfire fut bel et bien empêtré dans les jambes d'un zombie particulièrement... gluant...
Tout en s'éloignant, elle sorti un lourd grimoire de sa sacoche, et, sans l'ouvrir, le montre à Amaï.
- Cela te dit il quelque chose ?
Il pencha légèrement la tête vers l'imposant livre...
- Hm... peut-être... à moi non, en tout cas...
- Il s'agit en fait du tristement célèbre De Veriis Mysteriis. Il s'agit en fait d'un ouvrage qui m'a échu suite au mal qu'il avait fait à Snakouz.
- Oh ? Snakouz... oui... un Ancien... ?
- Exactement Amaï un ancien renard. Enfin passons il n'est guère important en ce qui nous concerne. Ce livre m'a donc été donné et depuis lors, je suis la proie de vision. J'ai vu des choses ignobles, et parfois sur des personnes qui m'étaient très chères.
Il releva lentement la tête. Son regard avait légèrement changé. Comme avant, il semblait revenir à un état plus humain, au contact de Nenya. Il se rapprocha, une main en avant.
Cette dernière croisa ce regard, et ce qu'elle y entrevu lui fit plaisir. Il ne m'a pas reléguée aux oubliettes… non même après tout ce temps.... Elle senti même poindre en elle comme une sorte de nouvelle force. Il continua de s'approcher d'elle, posa une main sur sa taille, encore fine malgré l'armure, et l'attira à lui, pour embrasser son front.
Elle senti ses larmes couler sur ses joues, qu'elle tenta d'essuyer d'un revers de manche, avant de reprendre son récit, tout en plongeant son regard dans les yeux de son tendre amour.
- J'y ai vu tellement d'horreurs, j'y ai vu Liselle même si je ne comprends pas très bien en quoi le livre la concerne
- Je suis là... maintenant... à défaut d'avoir été là pendant tout ce temps...
- Je sais et cela me donne tant de forces, j'ai l'impression de pouvoir me reposer sur toi, c'est si important en ces heures sombres !
- Tu le peux, autant que tu le voudras, autant qu'il le faudra.
- Mais, de toutes les visions, les plus horribles me concernent.
Il essuya une larme sur la joue de Nenya de sa main gauche.
- As tu entendu parler de cette double divinité mystérieuse Falis-Ecatis ?
- Oui, un petit peu...
- Le livre concerne la partie sombre de cette divinité. Il en est la bible en quelque sorte, il est vivant...
- Uh ??
- Veux tu le voir mon amour ?
- Si cela ne te demande pas d'effort... ce dont... je doute... à t'écouter...
- N'ais crainte, j'y suis habituée.
- Hm... fait comme tu le sens...
Il la libéra de son étreinte, et elle pris le livre bien correctement entre ses mains... elle hésita un instant, puis ouvrit le livre. Mais avant même qu'elle n'ait dit le moindre mot, elle vit son aimé reculer de quelque pas brusquement, le bras devant ses yeux en signe d'auto-protéction.
Puis, lentement, la tête baissée, il rabaissa son bras.
- VOUS.... devez être Nen... Nenya ?
Sa voix avait changé. Radicalement. C'était une voix nasillarde, sortant d'on ne sait quelle infernale abîme... Il releva la tête, dans ses yeux luisait une étrange et brûlante lueur rougeâtre.
- Prévenez... la prochaine fois que vous faites ça...
- Qui... qui êtes vous ? Dit-elle en reculant d'un pas.
- Un ami, simplement, mais je vous rend votre doux prince... lorsque vous aurez refermé ce livre maudit !
- Ainsi tu es celui qui torture Amaï ? Son ton était plus froid, et son regard se fit plus dur.
- Torture ? C'est un bien grand mot... folâtrait gaiement dans son inconscient oui... plus maintenant... en tout cas, il vous racontera de lui même... lorsque...
Il pointa le livre du doigt, et fit un signe avec sa main, évoquant au mieux sa fermeture.
- Tu crois vraiment que je vais te laisser te dicter ma conduite... Démon.
Elle avait tout particulièrement accentué le dernier mot.
- Non, aucunement. Mais je préfère protéger mon ami de l'influence de cette maudite engeance de livre !
- Cela je le comprends. Mais cessez de l'appeler votre ami, il ne l'est nullement ! Il souffre de votre présence ! Comment osez vous vous qualifier d'ami !!
- Bon bon... il m'avait bien dit que les filles étaient pénible... mais à ce point...
Hm... oui ? ah ? non non... oui... non ! bon ça va ! Je m'en vais ! Mais tu vois pas que ? Quoi ? Hein ? Nan...
Il semblait se parler à lui-même... son charabia ne ressemblait à rien, si ce n'est à une suite d'injective peu agréable à certain égard. A un moment pourtant il arrive à demander à Nenya une énième fois de refermer le livre, ce qu'elle fit, en lança une tirade ultime au démon...
- J'aurai ta peau engeance de Malkiar, j'aurai ta peau et tu me supplieras de te laisser la vie sauve, tu ne nuiras pas à Amaï indéfiniment fais moi confiance, tes jours sont comptés !
- Nenya ? Il avait repris son timbre de voix normale. Ses yeux n'étaient plus parcourus de ces étranges lueurs, et il recommençait à s'approcher d'elle, doucement. Nenya relâcha ses muscles, elle se sentait bien mieux en entendant cette voix si familière.
- Tu es de retour Amaï ?
- Oui... oui... excuse le... il n'a voulu que me protéger... il a eut peur.
- Je le hais Amaï ! Qu'il ne s'avise plus de réapparaître devant moi.
- Je... j'aurais du te prévenir... je n'en ai pas eu le temps...
- Je ne t'en veux pas Amaï.
- Je lui dirais de ne pas recommencer...
- Mais il m'a mise hors de moi, je m'excuse...
- Non, ne t'excuse pas... c'est à moi de te faire des excuses, je ne t'ais encore rien dit... il c'est passé... beaucoup de chose...
- Entre toi et lui tu veux dire ?
- Oui... entre autre… disons que... il a sûrement détint sur moi, mais moi de même... il n'est pas très puissant, et pas si mauvais.... que ça... disons que... il a une dent contre Malkiar...
- Il a au moins servi à te protéger du De Veriis.
- Hm.... semble t'il, j'ai senti son influence avant que tu ne l'ouvres... lui aussi, il a seulement été plus rapide à me protéger que moi à m'enfermer dans mes propres défenses...
- Il faudra que je le revoie peut-être un jour pour parler plus posément.
- Assurément...
- Enfin, si je voulais te montrer l'ouvrage c'est que ce que j'ai à te dire à particulièrement difficile.
- Mais dis toi qu'il n'entend pas et ne vois pas ce que j'entends et ce que je vois.
- Jamais ?
- Plus maintenant, ni l'un, ni l'autre, n'avons accès directement à l'autre...
- C'est une bonne chose, cela m'aurait effrayée de me sentir sans cesse épiée.
- Je sais...
- Amaï ?
- Oui Nenya ?
- Je crois que je vais être enceinte... Dit-elle en regardant le sol, un air gêné sur le visage, alors qu'Amaï avait du mal à garder même cet air qu'il prenait de n'être affecté par rien au monde. Je sais que nous n'avons jamais... mais le livre est formel. Et ce que m'a révélé Athalante aussi. Et...
Amaï semblait l'écouter, avec de l'étonnement. Passé les premiers instants à Blubluter dans sa barbe, il commençait à saisir certaine chose. Alors que Nenya avait toujours les yeux rivés vers le sol, elle vit les pieds d'Amaï se rapprocher d'elle. Il était maintenant tout proche. Il la prenait dans ses bras, dans lesquels elle se laissa presque tombé, les larmes lui montant aux yeux.
- Je... te crois... et... te fais... confiance...
- Je ne veux pas Amaï, je ne l'ai pas choisi.....suis je maudite ?
- Chut... ma Nenya... mon ange...
Il la serra plus fort encore contre lui.
- Nous avons, me semble t'il, du temps à rattraper. Beaucoup. Des choses à se dire.
- Oui, parvint-elle à dire dans un sanglot.
- Tu m'as manqué...
- Toi aussi, tellement !
- Je sais... je m'en veux...
Ils gardèrent le silence quelque instant. Ils se sentaient un peu mieux, là tout les deux, ensembles. L'endroit n'était pas sûr, pourtant à en juger par les regards qu'ils se lançaient, rien ne pourrait leur arriver. Ils s'embrassèrent...
- J'aimerai que l'on s'enfuit tout les deux Amaï... chuchota-t-elle.
- Je suis avec toi, quoi que tu décides... combien de fois avons nous été séparé ?
- Trop....
- J'ai toujours réussi à te retrouver... mais je ne vais pas encore une fois laisser quelqu'un nous séparer, je te suivrais.
- Merci Amaï, de tout cœur... selon Athalante, il s'agirait de l'enfant d'...
Il avait mit un doigt sur ses lèvres avant qu'elle ne parle trop vite.
- Chut. Je vois. Nous verrons. Nous trouverons...
Le lendemain matin, on avait perdu trace des deux templiers Crépusculaires... pas même leurs compagnons ne savaient où ils avaient bien pu aller de la sorte...
- Il faut que nous parlions mon amour
- Hm ? mmh... oui... j'arrive...
La vampire éteignit sa lame de flammes avec désinvolture et fit quelques pas à l'écart du groupe. Amaï rangea son glaive... ce glaive qu'il croyait ne plus jamais revoir... puis il la suivi, prenant soin que Sunfire fut bel et bien empêtré dans les jambes d'un zombie particulièrement... gluant...
Tout en s'éloignant, elle sorti un lourd grimoire de sa sacoche, et, sans l'ouvrir, le montre à Amaï.
- Cela te dit il quelque chose ?
Il pencha légèrement la tête vers l'imposant livre...
- Hm... peut-être... à moi non, en tout cas...
- Il s'agit en fait du tristement célèbre De Veriis Mysteriis. Il s'agit en fait d'un ouvrage qui m'a échu suite au mal qu'il avait fait à Snakouz.
- Oh ? Snakouz... oui... un Ancien... ?
- Exactement Amaï un ancien renard. Enfin passons il n'est guère important en ce qui nous concerne. Ce livre m'a donc été donné et depuis lors, je suis la proie de vision. J'ai vu des choses ignobles, et parfois sur des personnes qui m'étaient très chères.
Il releva lentement la tête. Son regard avait légèrement changé. Comme avant, il semblait revenir à un état plus humain, au contact de Nenya. Il se rapprocha, une main en avant.
Cette dernière croisa ce regard, et ce qu'elle y entrevu lui fit plaisir. Il ne m'a pas reléguée aux oubliettes… non même après tout ce temps.... Elle senti même poindre en elle comme une sorte de nouvelle force. Il continua de s'approcher d'elle, posa une main sur sa taille, encore fine malgré l'armure, et l'attira à lui, pour embrasser son front.
Elle senti ses larmes couler sur ses joues, qu'elle tenta d'essuyer d'un revers de manche, avant de reprendre son récit, tout en plongeant son regard dans les yeux de son tendre amour.
- J'y ai vu tellement d'horreurs, j'y ai vu Liselle même si je ne comprends pas très bien en quoi le livre la concerne
- Je suis là... maintenant... à défaut d'avoir été là pendant tout ce temps...
- Je sais et cela me donne tant de forces, j'ai l'impression de pouvoir me reposer sur toi, c'est si important en ces heures sombres !
- Tu le peux, autant que tu le voudras, autant qu'il le faudra.
- Mais, de toutes les visions, les plus horribles me concernent.
Il essuya une larme sur la joue de Nenya de sa main gauche.
- As tu entendu parler de cette double divinité mystérieuse Falis-Ecatis ?
- Oui, un petit peu...
- Le livre concerne la partie sombre de cette divinité. Il en est la bible en quelque sorte, il est vivant...
- Uh ??
- Veux tu le voir mon amour ?
- Si cela ne te demande pas d'effort... ce dont... je doute... à t'écouter...
- N'ais crainte, j'y suis habituée.
- Hm... fait comme tu le sens...
Il la libéra de son étreinte, et elle pris le livre bien correctement entre ses mains... elle hésita un instant, puis ouvrit le livre. Mais avant même qu'elle n'ait dit le moindre mot, elle vit son aimé reculer de quelque pas brusquement, le bras devant ses yeux en signe d'auto-protéction.
Puis, lentement, la tête baissée, il rabaissa son bras.
- VOUS.... devez être Nen... Nenya ?
Sa voix avait changé. Radicalement. C'était une voix nasillarde, sortant d'on ne sait quelle infernale abîme... Il releva la tête, dans ses yeux luisait une étrange et brûlante lueur rougeâtre.
- Prévenez... la prochaine fois que vous faites ça...
- Qui... qui êtes vous ? Dit-elle en reculant d'un pas.
- Un ami, simplement, mais je vous rend votre doux prince... lorsque vous aurez refermé ce livre maudit !
- Ainsi tu es celui qui torture Amaï ? Son ton était plus froid, et son regard se fit plus dur.
- Torture ? C'est un bien grand mot... folâtrait gaiement dans son inconscient oui... plus maintenant... en tout cas, il vous racontera de lui même... lorsque...
Il pointa le livre du doigt, et fit un signe avec sa main, évoquant au mieux sa fermeture.
- Tu crois vraiment que je vais te laisser te dicter ma conduite... Démon.
Elle avait tout particulièrement accentué le dernier mot.
- Non, aucunement. Mais je préfère protéger mon ami de l'influence de cette maudite engeance de livre !
- Cela je le comprends. Mais cessez de l'appeler votre ami, il ne l'est nullement ! Il souffre de votre présence ! Comment osez vous vous qualifier d'ami !!
- Bon bon... il m'avait bien dit que les filles étaient pénible... mais à ce point...
Hm... oui ? ah ? non non... oui... non ! bon ça va ! Je m'en vais ! Mais tu vois pas que ? Quoi ? Hein ? Nan...
Il semblait se parler à lui-même... son charabia ne ressemblait à rien, si ce n'est à une suite d'injective peu agréable à certain égard. A un moment pourtant il arrive à demander à Nenya une énième fois de refermer le livre, ce qu'elle fit, en lança une tirade ultime au démon...
- J'aurai ta peau engeance de Malkiar, j'aurai ta peau et tu me supplieras de te laisser la vie sauve, tu ne nuiras pas à Amaï indéfiniment fais moi confiance, tes jours sont comptés !
- Nenya ? Il avait repris son timbre de voix normale. Ses yeux n'étaient plus parcourus de ces étranges lueurs, et il recommençait à s'approcher d'elle, doucement. Nenya relâcha ses muscles, elle se sentait bien mieux en entendant cette voix si familière.
- Tu es de retour Amaï ?
- Oui... oui... excuse le... il n'a voulu que me protéger... il a eut peur.
- Je le hais Amaï ! Qu'il ne s'avise plus de réapparaître devant moi.
- Je... j'aurais du te prévenir... je n'en ai pas eu le temps...
- Je ne t'en veux pas Amaï.
- Je lui dirais de ne pas recommencer...
- Mais il m'a mise hors de moi, je m'excuse...
- Non, ne t'excuse pas... c'est à moi de te faire des excuses, je ne t'ais encore rien dit... il c'est passé... beaucoup de chose...
- Entre toi et lui tu veux dire ?
- Oui... entre autre… disons que... il a sûrement détint sur moi, mais moi de même... il n'est pas très puissant, et pas si mauvais.... que ça... disons que... il a une dent contre Malkiar...
- Il a au moins servi à te protéger du De Veriis.
- Hm.... semble t'il, j'ai senti son influence avant que tu ne l'ouvres... lui aussi, il a seulement été plus rapide à me protéger que moi à m'enfermer dans mes propres défenses...
- Il faudra que je le revoie peut-être un jour pour parler plus posément.
- Assurément...
- Enfin, si je voulais te montrer l'ouvrage c'est que ce que j'ai à te dire à particulièrement difficile.
- Mais dis toi qu'il n'entend pas et ne vois pas ce que j'entends et ce que je vois.
- Jamais ?
- Plus maintenant, ni l'un, ni l'autre, n'avons accès directement à l'autre...
- C'est une bonne chose, cela m'aurait effrayée de me sentir sans cesse épiée.
- Je sais...
- Amaï ?
- Oui Nenya ?
- Je crois que je vais être enceinte... Dit-elle en regardant le sol, un air gêné sur le visage, alors qu'Amaï avait du mal à garder même cet air qu'il prenait de n'être affecté par rien au monde. Je sais que nous n'avons jamais... mais le livre est formel. Et ce que m'a révélé Athalante aussi. Et...
Amaï semblait l'écouter, avec de l'étonnement. Passé les premiers instants à Blubluter dans sa barbe, il commençait à saisir certaine chose. Alors que Nenya avait toujours les yeux rivés vers le sol, elle vit les pieds d'Amaï se rapprocher d'elle. Il était maintenant tout proche. Il la prenait dans ses bras, dans lesquels elle se laissa presque tombé, les larmes lui montant aux yeux.
- Je... te crois... et... te fais... confiance...
- Je ne veux pas Amaï, je ne l'ai pas choisi.....suis je maudite ?
- Chut... ma Nenya... mon ange...
Il la serra plus fort encore contre lui.
- Nous avons, me semble t'il, du temps à rattraper. Beaucoup. Des choses à se dire.
- Oui, parvint-elle à dire dans un sanglot.
- Tu m'as manqué...
- Toi aussi, tellement !
- Je sais... je m'en veux...
Ils gardèrent le silence quelque instant. Ils se sentaient un peu mieux, là tout les deux, ensembles. L'endroit n'était pas sûr, pourtant à en juger par les regards qu'ils se lançaient, rien ne pourrait leur arriver. Ils s'embrassèrent...
- J'aimerai que l'on s'enfuit tout les deux Amaï... chuchota-t-elle.
- Je suis avec toi, quoi que tu décides... combien de fois avons nous été séparé ?
- Trop....
- J'ai toujours réussi à te retrouver... mais je ne vais pas encore une fois laisser quelqu'un nous séparer, je te suivrais.
- Merci Amaï, de tout cœur... selon Athalante, il s'agirait de l'enfant d'...
Il avait mit un doigt sur ses lèvres avant qu'elle ne parle trop vite.
- Chut. Je vois. Nous verrons. Nous trouverons...
Le lendemain matin, on avait perdu trace des deux templiers Crépusculaires... pas même leurs compagnons ne savaient où ils avaient bien pu aller de la sorte...
-- Epilogue --
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
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Exirel
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Il venait de discuter avec Nenya, et cette dernière semblait avoir besoin de repos, et d'un peu de temps pour écrire une lettre. Il revenait maintenant vers le groupe, et revint "discrètement" dans la mêlée du combat. Il y vit Sunfire, qui le regardait d'un œil mauvais. Mais plus étrange, ce dernier semblait vouloir lui parler...
Il désignait un rocher un peu à coté, à l'opposé d'où venait Amaï, et où il semblait vouloir l'entretenir d'une affaire importante.
C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent tout deux assis sur un rocher différent, à moins d'un mètre l'un de l'autre, à regarder le combat qui se déroulait encore sous leurs yeux.
- Le sujet du jour sera ta compagne... crois-tu au destin?
- Hm ? Pas plus que ça...
- Soit, moi pas vraiment non plus, mais les dieux ont pour habitude de se mêler de la vie de certaines personnes précises
- Disons que je trouve présomptueux de croire que les mortels puissent le comprendre...
- Contrôlant de loin leur vie.
- Hm...
- Nenya est une élue, les dieux se sont penchés sur elle et ont décidé d'une partie de son futur.
- Oh...
- Hum, comment te dire ça...? Connais-tu Écatis?
- Depuis peu... oui
- Que sais-tu sur elle?
- Beaucoup de chose, et très peu à la fois... celui qui m'accompagne en silence en sait plus que moi en tout cas...
- Et qu'en pense celui qui t'accompagne?
- Tu veux le lui demander ? Dit-il sur un ton des plus sérieux.
- Oui pourquoi pas. Son ton à lui était plus que suspicieux...
Une lueur passa dans les yeux de l'elfe. Il baissa la tête, puis la releva, les yeux irisés d'une lumière bien rouge.
- Oui ? Oh... vous êtes ?? Hm... Sunfire ? C'est ça ? On dirait oui... oui...
- Et vous ?
- Tss... Il a de ces manies celui là... moi ? Et bien... Celui qui accompagne en silence... il est bien poète celui là... l'autre folle m'appelle simplement Démon... appelle moi comme tu veux.
- Quel est votre vrai nom?
- Hey ! Tu veux ma mort gamin ?
- Pourquoi ?
- Allons... tu n'y connais rien toi, en démonologie....
- Non pas vraiment, on en a invoqué qu'un depuis notre arrivé ici.
- Oh... oui, je crois savoir qui en plus... un vieil enfoiré...
- Oui, il est devenu assez connu depuis.
- M'étonne pas… Il fait toujours dans la cohorte de Démon servant ? Traquant tout et n'importe quoi pourvu que ça croque sous la dent ? Mais bon, je suppose que ce n'était pas parler de mes vieux... enfin... camarades... que tu voulais me parler ?
- Écatis. Tu sais quoi sur elle?
- Hm ? Une grande fille... oui ça oui... une Déesse comme on aime pas les embêter... et je crois qu'il y a sa soeur jumelle aussi...
- Ton avis personnel dessus?
- Mon avis ? Et bien... que je préfère ne pas les rencontrés un jour...
- Les Chevaliers de Justice tente de faire venir Falis parmi les vivants.
- Oh... et toi gamin... tu vas me dire que tu veux faire revenir Écatis ici bas ? Moi tout ce que j'en dis, c'est qu'une déesse de plus dans ces souterrains, c'est la merde assuré pour Malkiar... et en fait, c'est même assuré pour tout les autres gens aussi...
- Et que penses-tu de Nenya?
- Nenya ? Je n'ai pas le droit de penser quoi que ce soit sur elle... l'autre est pas d'accord... il a dit "rien que pour moi"... et il est jaloux en plus...
Sunfire eut un petit rire après la remarque du Démon. Tout d'abords méfiants, il avait fini par trouver le dialogue intéressant.
- D'ailleurs... elle est où ? Je la vois pas là...
- Elle doit vagabonder par-ci par-là.
- Hm... Bien... elle ne m'aime pas, ça, c'est sûr !
- N'as-tu pas envie de te venger d'elle?
- Non, pourquoi ? Elle ne m'a encore rien fait...
- Elle te déteste, Amaï refuse que tu penses à elle, tu es un démon.
- Oui et ? Tu es bien un mortel, pas pour ça que je te pleins !
- Trois bonnes raisons valables de s'amuser. Et avoir de l'influence sur une déesse? Avoir le pouvoir ? Elle pourra peut être faire quelque chose pour votre situation...
- Euh... tu t'es déjà frotté à une déesse ?
- Elle doit bien remercier ceux qui l'aident
- Hm... Non, je ne crois pas... surtout pas Écatis...
- J'ai un moyen de pression sur elle, elle nous récompensera, si tu consens à m'aider ainsi que Snakouz.
- Hm... ... pourquoi pas... ...Propose toujours tes idées...
- Je te demande juste de convaincre Amaï de choisir la même route que nous.
- Oh ? C'est vague ça...
- Nenya est l'élue Écatis.
- Hm...
- Elle a été choisie pour sa venue sur terre.
- Sa venue se fera par Nenya.
- Oh... tu m'en diras tant... Amaï sera surpris lorsqu'il apprendra ça... s'il l'apprend un jour...
- Soit par échange d'esprit, soit par fécondation, soit par un objet/formule/autre que Nenya est seule à pouvoir utiliser. Je ne vois que ces possibilités.
- Hmhm... moi j'en vois d'autre...
- Tu es un démon, oui tu dois connaître plus de chose. C'est ton domaine tout ça.
- Tu m'en diras tant...
- Selon toi, que penserait Amaï de tout ça?
- Hm... il ne sera pas d'accord... Ms on peut aisément le manipuler... e sais beaucoup de chose sur lui...
- Il n'aura de toute façon pas vraiment le choix. Contrarier cette déesse fera mal, aussi bien à lui qu'à elle.
- Tu n'imagines pas à quel point elles peuvent savoir se faire comprendre ces demoiselles...
- Tu es déjà au courant du futur sort de Nenya, penses-tu qu'il faille prévenir Amaï ?
- Hm ? Non pas nécessaire... laissez-le mijoter dans son propre jus... il a perdu une certaine part de confiance en Nenya...
- Oui. Et imagine Écatis choisisse la fécondation et qu'Amaï n'y est pour rien. Qu'il croit que cela est arrivé durant votre absence...
- Hmmmm... Il sera fâché... et puis, il n'est pas obligé de savoir quel sera le moyen employé par Écatis... laisse lui croire bien plus que ce que tu ne sais... peut importe la vérité... ce qui compte, c'est ce qu'il verra...
- Nous aurons donc une autre conversion, mas avec lui cette fois-ci. Nous verrons bien où tout cela nous mènera.
- Et sache.... que j'espère bien tirer profit de tout ceci.
- Moi aussi je l'espère...
- Que j'y tire mon profit ? Ben normal...
- Non que moi j'en tire profit, voyons.
- Tsss... ces mortels... tellement terre à terre... s'pèce d'égoïste va !
- Et toi alors ? Coincé dans un corps...
- Oui bon ça va ! Me rappelle pas ma condition minable ! Déjà que l'autre si entend très bien pour me faire comprendre que je suis chez lui, parce qu'il le veut bien....
- Je devais avoir la discussion avec ami. Comment je vais lui dire qu'elle est finie alors que je lui ai juste introduit le sujet ?
- Hm... et bien...
- Je crois que nous devrions y retourner, un portail vient de s'ouvrir juste à côté...
- Ah et bien voilà une bonne excuse pour ne pas continuer la discussion... il ne laissera pas un monstre s'en prendre à sa douce... fait le bouger avant qu'il n'ait le temps de te répondre...
- Fais le revenir et à la prochaine
- Bien bien... au plaisir de te reparler, maître Écatis...
Il se mit à ricaner... un rire qui sembla tout ce qu'il y a de plus démoniaque à Sunfire, qui attendit patiemment que l'elfe redevienne lui-même. Il ne pris pas le temps de lui parler, et montra le portail qui était effectivement en train de s'ouvrir, avant de foncer directement vers les autres pour les soutenir dans leur lutte.
Amaï fit la moue... cela n'allait pas arranger ses affaires. Heureusement, dans la nuit, il réussit à quitter tout ce remue ménage, et à fuir avec Nenya.
-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Voir aussi ici, pour d'autre information : Soul Haven : le Dîner.
Il désignait un rocher un peu à coté, à l'opposé d'où venait Amaï, et où il semblait vouloir l'entretenir d'une affaire importante.
C'est ainsi qu'ils se retrouvèrent tout deux assis sur un rocher différent, à moins d'un mètre l'un de l'autre, à regarder le combat qui se déroulait encore sous leurs yeux.
- Le sujet du jour sera ta compagne... crois-tu au destin?
- Hm ? Pas plus que ça...
- Soit, moi pas vraiment non plus, mais les dieux ont pour habitude de se mêler de la vie de certaines personnes précises
- Disons que je trouve présomptueux de croire que les mortels puissent le comprendre...
- Contrôlant de loin leur vie.
- Hm...
- Nenya est une élue, les dieux se sont penchés sur elle et ont décidé d'une partie de son futur.
- Oh...
- Hum, comment te dire ça...? Connais-tu Écatis?
- Depuis peu... oui
- Que sais-tu sur elle?
- Beaucoup de chose, et très peu à la fois... celui qui m'accompagne en silence en sait plus que moi en tout cas...
- Et qu'en pense celui qui t'accompagne?
- Tu veux le lui demander ? Dit-il sur un ton des plus sérieux.
- Oui pourquoi pas. Son ton à lui était plus que suspicieux...
Une lueur passa dans les yeux de l'elfe. Il baissa la tête, puis la releva, les yeux irisés d'une lumière bien rouge.
- Oui ? Oh... vous êtes ?? Hm... Sunfire ? C'est ça ? On dirait oui... oui...
- Et vous ?
- Tss... Il a de ces manies celui là... moi ? Et bien... Celui qui accompagne en silence... il est bien poète celui là... l'autre folle m'appelle simplement Démon... appelle moi comme tu veux.
- Quel est votre vrai nom?
- Hey ! Tu veux ma mort gamin ?
- Pourquoi ?
- Allons... tu n'y connais rien toi, en démonologie....
- Non pas vraiment, on en a invoqué qu'un depuis notre arrivé ici.
- Oh... oui, je crois savoir qui en plus... un vieil enfoiré...
- Oui, il est devenu assez connu depuis.
- M'étonne pas… Il fait toujours dans la cohorte de Démon servant ? Traquant tout et n'importe quoi pourvu que ça croque sous la dent ? Mais bon, je suppose que ce n'était pas parler de mes vieux... enfin... camarades... que tu voulais me parler ?
- Écatis. Tu sais quoi sur elle?
- Hm ? Une grande fille... oui ça oui... une Déesse comme on aime pas les embêter... et je crois qu'il y a sa soeur jumelle aussi...
- Ton avis personnel dessus?
- Mon avis ? Et bien... que je préfère ne pas les rencontrés un jour...
- Les Chevaliers de Justice tente de faire venir Falis parmi les vivants.
- Oh... et toi gamin... tu vas me dire que tu veux faire revenir Écatis ici bas ? Moi tout ce que j'en dis, c'est qu'une déesse de plus dans ces souterrains, c'est la merde assuré pour Malkiar... et en fait, c'est même assuré pour tout les autres gens aussi...
- Et que penses-tu de Nenya?
- Nenya ? Je n'ai pas le droit de penser quoi que ce soit sur elle... l'autre est pas d'accord... il a dit "rien que pour moi"... et il est jaloux en plus...
Sunfire eut un petit rire après la remarque du Démon. Tout d'abords méfiants, il avait fini par trouver le dialogue intéressant.
- D'ailleurs... elle est où ? Je la vois pas là...
- Elle doit vagabonder par-ci par-là.
- Hm... Bien... elle ne m'aime pas, ça, c'est sûr !
- N'as-tu pas envie de te venger d'elle?
- Non, pourquoi ? Elle ne m'a encore rien fait...
- Elle te déteste, Amaï refuse que tu penses à elle, tu es un démon.
- Oui et ? Tu es bien un mortel, pas pour ça que je te pleins !
- Trois bonnes raisons valables de s'amuser. Et avoir de l'influence sur une déesse? Avoir le pouvoir ? Elle pourra peut être faire quelque chose pour votre situation...
- Euh... tu t'es déjà frotté à une déesse ?
- Elle doit bien remercier ceux qui l'aident
- Hm... Non, je ne crois pas... surtout pas Écatis...
- J'ai un moyen de pression sur elle, elle nous récompensera, si tu consens à m'aider ainsi que Snakouz.
- Hm... ... pourquoi pas... ...Propose toujours tes idées...
- Je te demande juste de convaincre Amaï de choisir la même route que nous.
- Oh ? C'est vague ça...
- Nenya est l'élue Écatis.
- Hm...
- Elle a été choisie pour sa venue sur terre.
- Sa venue se fera par Nenya.
- Oh... tu m'en diras tant... Amaï sera surpris lorsqu'il apprendra ça... s'il l'apprend un jour...
- Soit par échange d'esprit, soit par fécondation, soit par un objet/formule/autre que Nenya est seule à pouvoir utiliser. Je ne vois que ces possibilités.
- Hmhm... moi j'en vois d'autre...
- Tu es un démon, oui tu dois connaître plus de chose. C'est ton domaine tout ça.
- Tu m'en diras tant...
- Selon toi, que penserait Amaï de tout ça?
- Hm... il ne sera pas d'accord... Ms on peut aisément le manipuler... e sais beaucoup de chose sur lui...
- Il n'aura de toute façon pas vraiment le choix. Contrarier cette déesse fera mal, aussi bien à lui qu'à elle.
- Tu n'imagines pas à quel point elles peuvent savoir se faire comprendre ces demoiselles...
- Tu es déjà au courant du futur sort de Nenya, penses-tu qu'il faille prévenir Amaï ?
- Hm ? Non pas nécessaire... laissez-le mijoter dans son propre jus... il a perdu une certaine part de confiance en Nenya...
- Oui. Et imagine Écatis choisisse la fécondation et qu'Amaï n'y est pour rien. Qu'il croit que cela est arrivé durant votre absence...
- Hmmmm... Il sera fâché... et puis, il n'est pas obligé de savoir quel sera le moyen employé par Écatis... laisse lui croire bien plus que ce que tu ne sais... peut importe la vérité... ce qui compte, c'est ce qu'il verra...
- Nous aurons donc une autre conversion, mas avec lui cette fois-ci. Nous verrons bien où tout cela nous mènera.
- Et sache.... que j'espère bien tirer profit de tout ceci.
- Moi aussi je l'espère...
- Que j'y tire mon profit ? Ben normal...
- Non que moi j'en tire profit, voyons.
- Tsss... ces mortels... tellement terre à terre... s'pèce d'égoïste va !
- Et toi alors ? Coincé dans un corps...
- Oui bon ça va ! Me rappelle pas ma condition minable ! Déjà que l'autre si entend très bien pour me faire comprendre que je suis chez lui, parce qu'il le veut bien....
- Je devais avoir la discussion avec ami. Comment je vais lui dire qu'elle est finie alors que je lui ai juste introduit le sujet ?
- Hm... et bien...
- Je crois que nous devrions y retourner, un portail vient de s'ouvrir juste à côté...
- Ah et bien voilà une bonne excuse pour ne pas continuer la discussion... il ne laissera pas un monstre s'en prendre à sa douce... fait le bouger avant qu'il n'ait le temps de te répondre...
- Fais le revenir et à la prochaine
- Bien bien... au plaisir de te reparler, maître Écatis...
Il se mit à ricaner... un rire qui sembla tout ce qu'il y a de plus démoniaque à Sunfire, qui attendit patiemment que l'elfe redevienne lui-même. Il ne pris pas le temps de lui parler, et montra le portail qui était effectivement en train de s'ouvrir, avant de foncer directement vers les autres pour les soutenir dans leur lutte.
Amaï fit la moue... cela n'allait pas arranger ses affaires. Heureusement, dans la nuit, il réussit à quitter tout ce remue ménage, et à fuir avec Nenya.
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Voir aussi ici, pour d'autre information : Soul Haven : le Dîner.
-- Epilogue --
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
-
Exirel
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Eléria avait fait mine d'aller un peu plus en avant que le reste de l'escorte. Nonobstant la présence de quelque MdM, elle avait fait route vers le croisement des différents murs : à gauche une remonté vers le Nord, à droite, l'escalier vers le niveau suivant, et au Sud, la direction d'où elle venait.
Elle regardait avec un certain mépris ces membres de la main... passa rapidement son regard sur chacun d'eux, puis ramena son observation sur l'escalier... elle avait cru voir une forme... en haillon, légèrement grisâtre... mais ce visage... c'était le siens... pas de doute...
Sur l'instant, elle sursauta, sentant monter en elle un mélange de peur et de surprise effrayante... puis elle se ressaisit... et eut peur qu'il la vit.
Elle pris son arc, et pris la poudre d'escampette en direction des autres membres de l'escorte...
Bientôt, elle arrive à hauteur de Siobhan, Galarion était tout proche... son visage était blême, et son pas incertain... elle manqua même de faillir en arrivant à coté de Siobhan, et ne se rattrapa qu'in extremis... Galarion ne manqua pas de voir la scène, même en prise avec des monstres toujours aussi stupides mais de moins en moins nombreux.
Le soir même, Galarion et Eléria se retrouvaient dans le dispensaire. Ils étaient rentrés tout les deux peu de temps avant Nenya d'Effril. La vampire des lords de la Main du Mal...
Alors qu'ils étaient dans un couloir donnant sur le hall, perpendiculaire à la grande porte d'entrée, Eléria entendit les gonds de cette dernière grincer, et un elfe en haillon entrer, lentement.
Elle plaqua Galarion contre l'intérieur du couloir, dans un renfoncement, une main sur sa bouche, lui promettant des explications s'il voulait bien se taire... c'était lui... elle l'avait reconnu et était maintenant totalement sûre de sa présence dans les environs.
Elle manqua de pleurer, mais se ressaisi. Galarion ne comprenait pas vraiment. Comment un être aussi mal habillé, dans un état aussi lamentable, pouvait-il faire peur à Eléria, ou même constituer une réelle menace...
Toujours est-il que le soir même, Eléria fut distante, et préféra rester à l'écart de toute activité.
Le lendemain, elle tenta de masquer son inquiétude. Son filleul allait bientôt arriver, et il ne fallait pas qu'elle donne l'impression d'être aussi faible, quoi qu'il advienne.
La rencontre se passa très bien... Thingol n'était pas venu seul, mais était accompagné de sa douce et belle Belzelatar. Tous deux étaient des archers, encore novices, et espéraient bien intégrer les rangs des De Profundis. Pour le moment, ils portaient les couleurs des Cadets, et déjà ils commençaient tous deux à en prendre les habitudes : faire des blagues complètement stupide, boires, chanter et rire ensemble, combattre et s'entraîner, toujours ensemble.
Cela fit beaucoup de bien à la jeune Marraine. Des responsabilités... voilà ce qu'elle n'avait jamais vraiment eut, tout du moins, pas de manière officielle. Cela était beaucoup, vraiment beaucoup, quelque chose des plus important pour elle. Marraine, elle avait maintenant à Filleul. Un filleul à qui elle devait apprendre les rudiments du bon De Profundis et de ces immondes souterrains.
Mais le soir, elle ne participa pas aux festivités des jeunes recrues, et Galarion commença à sérieusement s'inquiéter... il alla la trouver... elle était près d'un mur, pensive, triste apparemment. Lorsqu'elle le vit, elle se mit à sourire faiblement, mais ses yeux trahissaient son inquiétude.
- Tu voulais me parler ?
- Oui... je... Elle soupira légèrement.
Il est revenu...
- Qui donc ? Demanda-t-il prudemment.
- Tu le sais... tu savais... et tu ne m'as rien dit...
Il se mit à repenser à l'incident du dispensaire "Mince j'ai raté quelque chose... Amaï était là ??
- Amaï !!! Cria-t-elle presque, en se tournant vers lui.
- Il était là ? Il fit semblant de ne pas avoir remarquer le ton si agressif de sa filleule, et chercha faussement du regard quelqu'un dans la foule.
- Tu savais ce qu'il était devenu ! Pourquoi tu ne m'as rien dit ??
- Pas vraiment... Disons que j'avais entendu des rumeurs... Tout comme toi je pense
- Avec plusieurs mois de retard !
- Certes... Disons que je n'ai pas eu l'occasion de lancer le sujet... et j'ai si peu d'information...
Il se senti gêné. Comment aurait-il pu lui annoncer une telle nouvelle ? "Tient au fait Amaï est devenu un MdM. Dis tu en penses quoi de mon armure rose ?". Elle sécha une larme.
- J'ai eu si peur...
- Peur ?
- Je l'ai vu arriver par l'escalier... il était... Oh mon dieu Galarion... pourquoi...
- Je ne sais pas... Je n'en sais rien. Je ne le connaissais pas... Mais peut-être est-ce l'occasion de l'apprendre... Sans doute avait-il une bonne raison ?
Il attendit vainement une réponse de sa par, puis continua.
- Veux-tu que je te mette en contact avec Liselle ? Elle en saura peut-être davantage...
- Non... je ne pense pas que ce soit nécessaire... je... je ne sais pas moi même ce que je vais faire... cet elfe en haillon... c'était lui... l'ancien Chef des Renards Mercenaires... celui qui m'a sauvé la vie tellement de fois...
Galarion la regarda, incrédule... " ah oui forcément je risquais pas de le remarquer "
- Celui qui a été si longtemps mon ami... Pourquoi...
- Il l'est peut-être toujours ?
Elle se rapprocha de lui tout doucement, et posa sa tête contre son épaule.
- Il n'y a pas vraiment de raison pour qu'il t'en veuille pour quoi que ce soit.
- Je ne sais pas. J'ai si peur qu'il ait changé... tu as vu peut-être celle qui l'accompagne ?
- Nenya ? Oui je l'ai vu.
- Oui, elle-même. Tu as vu... comme elle était belle, son armure si propre, son regard si intense, son aura si... si... étrange...
- Si morte... La beauté d'une vampire n'est pas naturelle... Oh, calme toi...
Elle était repartie à sangloter.
- Elle est belle la Marraine... encore à pleurer...
- Ne t'en fait pas, il te voit pas là...
- Pourquoi ici... pourquoi maintenant...
- Ne te laisse pas abattre.
- J'essaye.
- C'est peut-être mieux ici, non ? Peut-être trouveras-tu des réponses.
- Je ne sais pas. Je voulais partir, aller au -3, essayer de le retrouver, et vérifier par moi-même. Et me voilà incapable d'affronter ne serait-ce que son regard...
- T'en fais pas on est là ! Et déjà tu voulais partir ?
- Déjà ? Je ne savais rien ! Des rumeurs, voilà tout !
- Non... mais... tu voulais déjà nous quitter.
Elle réfléchit quelque instant à ce qu'il venait de dire.
- Pardonne moi Galarion. Quand j'ai appris qu'il était peut-être tout proche. Cet escalier, qui était à quelque dizaine de mètre de moi...
- Bah c'est pas plus mal qu'il soit monté finalement.
- Mais à croire que le destin se joue de moi. Oui, c'est lui qui est arrivé...
- C'est mieux ainsi, tu n'es pas seule.
- Merci... je ne comprends pas... tu sais ce qui a pu lui arriver ?
- Pas vraiment. Je sais que Nenya et lui sont entrés à la Main tous les deux en même temps. Adara m'a dit les avoir croisé juste avant, et ils semblaient un peu seuls au monde. Etrangement distant.
- Cela remonte à si longtemps déjà.
- J'en ai bien peur...
- Je ne le savais même pas.
- Mais était-ce tout ce que tu voulais me dire ?
- Je voulais te mettre en garde... et...
Elle se senti tout d'un coup si sotte d'avoir voulu lui parler. Elle ne comprenait que trop bien ce qu'il lui disait. Elle commençait à peine à se rendre compte de tant de chose... et ce en si peu de temps. Finalement, elle réussit enfin à articuler quelques mots. Difficilement.
- Je ne sais pas... je me sentais si mal... dans le dispensaire, je ne voulais pas qu'il me voit... qu'il nous voit... ensuite... j'avais peur... que tu ne le rencontres... j'ai peur de toute rencontre qui pourrait se produire entre lui et quelqu'un que je connais... je sais... c'est idiot... mais... je ne sais pas... je n'arrive pas à comprendre... il semble intéressé par l'Archidiacre en plus...
- T'en fais pas pour moi va
- Ce n'est pas pour toi que je m'en fais !
- Bah pour lui non plus pour lui ! Depuis le temps...
- Depuis le temps que ?
- Bah je ne sais pas... qu'il a choisi sa voix ! Il a sans doute eu de bonne raison pour cela !
Eléria j'avoue que je ne comprends pas bien ce que tu crains... Ce n'est qu'un homme comme un autre... Il a certes dû changer... et...
- Non !!
Elle lui coupa violement la parole.
- Moi je l'a... moi je... m... ...
Elle reparti à pleurer de plus belle. Galarion passa son bras autour de son épaule, sans réaction de sa filleule. Au bout de quelque temps, elle fini par se calmer, et Galarion reprit d'une voix douce et calme.
- Tu ne l'as jamais oublié hein ?
- Ja... jamais... Répondit-elle entre deux sanglots. Pa.. pardon... done moi... Galarion...
- Je ne vois pas ce que j'aurais à te pardonner... Pleure... ça te fera du bien
- Pourquoi... tu es si gentil Galarion ?
- Euh pourquoi cette question ?
- J'ai été horrible avec toi... quand je pense à tout... tout ça...
- Non tu n'étais pas bien c'est tout...
- Mais ce n'était pas une raison !
- J'ai la chance de pas avoir trop de problème depuis que je suis dans ces souterrains... alors j'essaie de t'aider à supporter les tiens.
- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait qui le mérite... plutôt le contraire...
- Bah pourquoi pas ? T'es ma filleule ? Et puis n'est pas le but dans la vie d'un chevalier que d'aider la veuve (ce que tu n'es pas) et l'orpheline ?
- L'orpheline que je suis...
Cela la fit presque sourire. Presque.
- Ainsi... toujours là... chevalier servant...
- C'est mon boulot.
- Pauvre Thingol... il va devoir me supporter maintenant que je suis sa Marraine attitrée. Et hors de question que je pleure devant lui...
- Bof... Je crois qu'il a l'habitude avec Belzelatar.
- Oui... je crois bien... ils sont bien tout les deux... Belzelatar n'a pas un passé agréable... mais Thingol me semble être une bonne personne pour elle. Els forment un beau couple, tu ne trouves pas ?
- Sans doute !
- En tout cas, j'ai déjà promis un rendez-vous en tête à tête avec Thingol. J'aimerais mieux le connaître... mon Filleul... moi... Marraine...
- T'en es fière hein ?
- Disons que ça me fait tout drôle... hm.... oui... un petit peu....
- Bah y a de quoi. Bon j'avoue je l'aimais bien aussi et ça m'aurait bien dit d'avoir un second filleul mais toi t'es encore plus motivée.
- Tsss... un second Filleul... pour remplacer la Filleule qu'arrête pas de te causer des misères hein ?
Son ton moqueur fit plaisir à Galarion, qui répondit sur les mêmes tons, un peu plus enjoué et joyeux qu'avant.
- Pas pour remplacer voyons !
- Non... je te taquine... halala... mon Parrain... toujours tu me redonnes le sourire...
Merci... même si c'est ton rôle, tout ça tout ça... je t'admire toujours autant pour ce que tu fais... Hey ! Rougit pas gran... Parrain !
Il se passa quelque instant sans qu'ils ne disent un seul mot. Observant simplement les alentours de leur poste d'observation. Puis enfin il reprit la parole...
- Alors dis moi... tu sais ce que tu vas faire pour Amaï ?
Elle regardait avec un certain mépris ces membres de la main... passa rapidement son regard sur chacun d'eux, puis ramena son observation sur l'escalier... elle avait cru voir une forme... en haillon, légèrement grisâtre... mais ce visage... c'était le siens... pas de doute...
Sur l'instant, elle sursauta, sentant monter en elle un mélange de peur et de surprise effrayante... puis elle se ressaisit... et eut peur qu'il la vit.
Elle pris son arc, et pris la poudre d'escampette en direction des autres membres de l'escorte...
Bientôt, elle arrive à hauteur de Siobhan, Galarion était tout proche... son visage était blême, et son pas incertain... elle manqua même de faillir en arrivant à coté de Siobhan, et ne se rattrapa qu'in extremis... Galarion ne manqua pas de voir la scène, même en prise avec des monstres toujours aussi stupides mais de moins en moins nombreux.
Le soir même, Galarion et Eléria se retrouvaient dans le dispensaire. Ils étaient rentrés tout les deux peu de temps avant Nenya d'Effril. La vampire des lords de la Main du Mal...
Alors qu'ils étaient dans un couloir donnant sur le hall, perpendiculaire à la grande porte d'entrée, Eléria entendit les gonds de cette dernière grincer, et un elfe en haillon entrer, lentement.
Elle plaqua Galarion contre l'intérieur du couloir, dans un renfoncement, une main sur sa bouche, lui promettant des explications s'il voulait bien se taire... c'était lui... elle l'avait reconnu et était maintenant totalement sûre de sa présence dans les environs.
Elle manqua de pleurer, mais se ressaisi. Galarion ne comprenait pas vraiment. Comment un être aussi mal habillé, dans un état aussi lamentable, pouvait-il faire peur à Eléria, ou même constituer une réelle menace...
Toujours est-il que le soir même, Eléria fut distante, et préféra rester à l'écart de toute activité.
Le lendemain, elle tenta de masquer son inquiétude. Son filleul allait bientôt arriver, et il ne fallait pas qu'elle donne l'impression d'être aussi faible, quoi qu'il advienne.
La rencontre se passa très bien... Thingol n'était pas venu seul, mais était accompagné de sa douce et belle Belzelatar. Tous deux étaient des archers, encore novices, et espéraient bien intégrer les rangs des De Profundis. Pour le moment, ils portaient les couleurs des Cadets, et déjà ils commençaient tous deux à en prendre les habitudes : faire des blagues complètement stupide, boires, chanter et rire ensemble, combattre et s'entraîner, toujours ensemble.
Cela fit beaucoup de bien à la jeune Marraine. Des responsabilités... voilà ce qu'elle n'avait jamais vraiment eut, tout du moins, pas de manière officielle. Cela était beaucoup, vraiment beaucoup, quelque chose des plus important pour elle. Marraine, elle avait maintenant à Filleul. Un filleul à qui elle devait apprendre les rudiments du bon De Profundis et de ces immondes souterrains.
Mais le soir, elle ne participa pas aux festivités des jeunes recrues, et Galarion commença à sérieusement s'inquiéter... il alla la trouver... elle était près d'un mur, pensive, triste apparemment. Lorsqu'elle le vit, elle se mit à sourire faiblement, mais ses yeux trahissaient son inquiétude.
- Tu voulais me parler ?
- Oui... je... Elle soupira légèrement.
Il est revenu...
- Qui donc ? Demanda-t-il prudemment.
- Tu le sais... tu savais... et tu ne m'as rien dit...
Il se mit à repenser à l'incident du dispensaire "Mince j'ai raté quelque chose... Amaï était là ??
- Amaï !!! Cria-t-elle presque, en se tournant vers lui.
- Il était là ? Il fit semblant de ne pas avoir remarquer le ton si agressif de sa filleule, et chercha faussement du regard quelqu'un dans la foule.
- Tu savais ce qu'il était devenu ! Pourquoi tu ne m'as rien dit ??
- Pas vraiment... Disons que j'avais entendu des rumeurs... Tout comme toi je pense
- Avec plusieurs mois de retard !
- Certes... Disons que je n'ai pas eu l'occasion de lancer le sujet... et j'ai si peu d'information...
Il se senti gêné. Comment aurait-il pu lui annoncer une telle nouvelle ? "Tient au fait Amaï est devenu un MdM. Dis tu en penses quoi de mon armure rose ?". Elle sécha une larme.
- J'ai eu si peur...
- Peur ?
- Je l'ai vu arriver par l'escalier... il était... Oh mon dieu Galarion... pourquoi...
- Je ne sais pas... Je n'en sais rien. Je ne le connaissais pas... Mais peut-être est-ce l'occasion de l'apprendre... Sans doute avait-il une bonne raison ?
Il attendit vainement une réponse de sa par, puis continua.
- Veux-tu que je te mette en contact avec Liselle ? Elle en saura peut-être davantage...
- Non... je ne pense pas que ce soit nécessaire... je... je ne sais pas moi même ce que je vais faire... cet elfe en haillon... c'était lui... l'ancien Chef des Renards Mercenaires... celui qui m'a sauvé la vie tellement de fois...
Galarion la regarda, incrédule... " ah oui forcément je risquais pas de le remarquer "
- Celui qui a été si longtemps mon ami... Pourquoi...
- Il l'est peut-être toujours ?
Elle se rapprocha de lui tout doucement, et posa sa tête contre son épaule.
- Il n'y a pas vraiment de raison pour qu'il t'en veuille pour quoi que ce soit.
- Je ne sais pas. J'ai si peur qu'il ait changé... tu as vu peut-être celle qui l'accompagne ?
- Nenya ? Oui je l'ai vu.
- Oui, elle-même. Tu as vu... comme elle était belle, son armure si propre, son regard si intense, son aura si... si... étrange...
- Si morte... La beauté d'une vampire n'est pas naturelle... Oh, calme toi...
Elle était repartie à sangloter.
- Elle est belle la Marraine... encore à pleurer...
- Ne t'en fait pas, il te voit pas là...
- Pourquoi ici... pourquoi maintenant...
- Ne te laisse pas abattre.
- J'essaye.
- C'est peut-être mieux ici, non ? Peut-être trouveras-tu des réponses.
- Je ne sais pas. Je voulais partir, aller au -3, essayer de le retrouver, et vérifier par moi-même. Et me voilà incapable d'affronter ne serait-ce que son regard...
- T'en fais pas on est là ! Et déjà tu voulais partir ?
- Déjà ? Je ne savais rien ! Des rumeurs, voilà tout !
- Non... mais... tu voulais déjà nous quitter.
Elle réfléchit quelque instant à ce qu'il venait de dire.
- Pardonne moi Galarion. Quand j'ai appris qu'il était peut-être tout proche. Cet escalier, qui était à quelque dizaine de mètre de moi...
- Bah c'est pas plus mal qu'il soit monté finalement.
- Mais à croire que le destin se joue de moi. Oui, c'est lui qui est arrivé...
- C'est mieux ainsi, tu n'es pas seule.
- Merci... je ne comprends pas... tu sais ce qui a pu lui arriver ?
- Pas vraiment. Je sais que Nenya et lui sont entrés à la Main tous les deux en même temps. Adara m'a dit les avoir croisé juste avant, et ils semblaient un peu seuls au monde. Etrangement distant.
- Cela remonte à si longtemps déjà.
- J'en ai bien peur...
- Je ne le savais même pas.
- Mais était-ce tout ce que tu voulais me dire ?
- Je voulais te mettre en garde... et...
Elle se senti tout d'un coup si sotte d'avoir voulu lui parler. Elle ne comprenait que trop bien ce qu'il lui disait. Elle commençait à peine à se rendre compte de tant de chose... et ce en si peu de temps. Finalement, elle réussit enfin à articuler quelques mots. Difficilement.
- Je ne sais pas... je me sentais si mal... dans le dispensaire, je ne voulais pas qu'il me voit... qu'il nous voit... ensuite... j'avais peur... que tu ne le rencontres... j'ai peur de toute rencontre qui pourrait se produire entre lui et quelqu'un que je connais... je sais... c'est idiot... mais... je ne sais pas... je n'arrive pas à comprendre... il semble intéressé par l'Archidiacre en plus...
- T'en fais pas pour moi va
- Ce n'est pas pour toi que je m'en fais !
- Bah pour lui non plus pour lui ! Depuis le temps...
- Depuis le temps que ?
- Bah je ne sais pas... qu'il a choisi sa voix ! Il a sans doute eu de bonne raison pour cela !
Eléria j'avoue que je ne comprends pas bien ce que tu crains... Ce n'est qu'un homme comme un autre... Il a certes dû changer... et...
- Non !!
Elle lui coupa violement la parole.
- Moi je l'a... moi je... m... ...
Elle reparti à pleurer de plus belle. Galarion passa son bras autour de son épaule, sans réaction de sa filleule. Au bout de quelque temps, elle fini par se calmer, et Galarion reprit d'une voix douce et calme.
- Tu ne l'as jamais oublié hein ?
- Ja... jamais... Répondit-elle entre deux sanglots. Pa.. pardon... done moi... Galarion...
- Je ne vois pas ce que j'aurais à te pardonner... Pleure... ça te fera du bien
- Pourquoi... tu es si gentil Galarion ?
- Euh pourquoi cette question ?
- J'ai été horrible avec toi... quand je pense à tout... tout ça...
- Non tu n'étais pas bien c'est tout...
- Mais ce n'était pas une raison !
- J'ai la chance de pas avoir trop de problème depuis que je suis dans ces souterrains... alors j'essaie de t'aider à supporter les tiens.
- Mais pourquoi ? Je n'ai rien fait qui le mérite... plutôt le contraire...
- Bah pourquoi pas ? T'es ma filleule ? Et puis n'est pas le but dans la vie d'un chevalier que d'aider la veuve (ce que tu n'es pas) et l'orpheline ?
- L'orpheline que je suis...
Cela la fit presque sourire. Presque.
- Ainsi... toujours là... chevalier servant...
- C'est mon boulot.
- Pauvre Thingol... il va devoir me supporter maintenant que je suis sa Marraine attitrée. Et hors de question que je pleure devant lui...
- Bof... Je crois qu'il a l'habitude avec Belzelatar.
- Oui... je crois bien... ils sont bien tout les deux... Belzelatar n'a pas un passé agréable... mais Thingol me semble être une bonne personne pour elle. Els forment un beau couple, tu ne trouves pas ?
- Sans doute !
- En tout cas, j'ai déjà promis un rendez-vous en tête à tête avec Thingol. J'aimerais mieux le connaître... mon Filleul... moi... Marraine...
- T'en es fière hein ?
- Disons que ça me fait tout drôle... hm.... oui... un petit peu....
- Bah y a de quoi. Bon j'avoue je l'aimais bien aussi et ça m'aurait bien dit d'avoir un second filleul mais toi t'es encore plus motivée.
- Tsss... un second Filleul... pour remplacer la Filleule qu'arrête pas de te causer des misères hein ?
Son ton moqueur fit plaisir à Galarion, qui répondit sur les mêmes tons, un peu plus enjoué et joyeux qu'avant.
- Pas pour remplacer voyons !
- Non... je te taquine... halala... mon Parrain... toujours tu me redonnes le sourire...
Merci... même si c'est ton rôle, tout ça tout ça... je t'admire toujours autant pour ce que tu fais... Hey ! Rougit pas gran... Parrain !
Il se passa quelque instant sans qu'ils ne disent un seul mot. Observant simplement les alentours de leur poste d'observation. Puis enfin il reprit la parole...
- Alors dis moi... tu sais ce que tu vas faire pour Amaï ?
-- Epilogue --
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
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Exirel
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Eléria avait demandé à don filleul de garder l'alcôve pour la nuit. Pauvre de lui… devoir faire le piquet pour sa première nuit, ça ne ressemblait pas vraiment à ses aspirations d'entrer chez les De Profundis.
Mais bon, elle avait besoin que quelqu'un garde l'entré, et quelqu'un d'autre que son Parrain. La rencontre avec son ancien ami était assez difficile pour elle, pas la peine de brasser encore plus d'ennuis.
Ainsi donc, elle entra sans faire de bruit, refermant soigneusement le rideau derrière elle. Elle resta là, quelque instant, le dos tourné. Elle n'avait pas osé lui demander l'entrevue elle-même, mais avait envoyé un novice avec un message cacheté. L'elfe était juste derrière elle, en tailleur, sur le matelas mal rembourré servant de lit. Il ne disait rien, restait dans l'ombre des bougies éclairant la toute petite pièce, sans bouger.
L'alcôve était petite, à peine quelque mètre carré. Il n'y avait qu'un petit lit, une toute petite table de chevet, où reposaient une cruche et un gobelet de terre cuite, et un renfoncement dans le mur où reposait quelque objet d'un culte dont beaucoup ignorait tout.
- Je... dirent-ils en même temps. Pardon mais... je voulais... bon...
Ils n'arrivaient pas à prendre la parole sans que l'autre ne la prenne au même moment. Eléria poussa un soupir, avant de baisser la tête. Puis elle se retourna, lentement, pour observer Amaï.
Il avait tellement changé... depuis tout ce temps. Il était devenu plus... comment dire... plus sombre. Mais il n'avait pas perdu de son sublime, sous ses cernes de fatigues et ses habits poussiéreux. Il restait, quelque part, tel qu'il l'avait été au temps des Renards Mercenaires.
Elle osa s'avancer de quelque pas dans sa direction, ce qui l'amena presque directement à distance de ses bras. Il ne bougea pas, et continua de regarder le sol d'un air mi-assoupi, mi-gêné. Aucun des deux ne savaient quoi dire...
- Assied-toi là.
Elle s'exécuta prestement. S'asseyant en bout de lit, elle posa ses mains sur ses genoux, et garda le silence.
- Tu es toujours aussi belle.
La jeune archère rougit, et garda le regard baissé. Elle respira profondément, et releva une mèche de cheveux sales de ses yeux et la ramena derrière ses oreilles.
- Merci... Amaï...
- Oui Eléria ?
- Que t'est-t-il arrivé ? Qu'est-ce qui a fait de toi un serviteur de la Main ?
- Je ne sais pas Eléria. Je ne suis pas vraiment comme tous ceux de la Main. Disons que... j'ai trouvé mon avantage à être dans un groupe qui acceptait ce que je porte en moi. Peu de gens sont capables de le comprendre.
- Mais tu aurais pu rester avec moi ! J'aurais pris soin de toi ! Et Nenya aurait pu nous accompagner ! Et...
- Chut... allons... je sais tout ça. J'aurais pu. Mais c'était au dessus de mes forces, et trop loin de ce qu'était capable d'accepter certaines personnes. J'ai fais des choix, il m'on éloigné de toi, et je le regrette aujourd'hui...
- Mais... Elle soupira. Elle voulait lui dire tant de chose, mais ses mots restaient coincé au fond de sa gorge, mourrant sous une tristesse qu'elle avait du mal à retenir.
Ils gardèrent de nouveau le silence. Sans bouger, ni l'un, ni l'autre.
Puis enfin, au bout d'interminable minute, Amaï reprit enfin.
- Je m'excuse Eléria. Je... n'ai pas su rester celui que j'étais. Je n'ai pas réussit à ramener Math, et j'ai été incapable de faire ce dont je rêvais pour les Renards. J'ai échoué, lamentablement...
- Non... ne dis pas ça Amaï. Tu n'as pas à t'excuser... j'aurais du être là pour toi, moi aussi, comme tu l'as été là si souvent pour moi par le passé... je m'en veux...
Il soupira.
- Nous avons beaucoup de chose... à nous faire pardonner. L'un à l'autre. Viens...
Il ouvrit les bras, elle ne se fit pas prié. Elle avait peur, et tremblait légèrement. Il l'a serra contre lui, et caressa ses cheveux.
- Raconte moi donc tout ce que tu as fait... pendant tout ce temps...
- Et bien... c'est une longue histoire... je ne voudrais pas t'ennuyer avec ça.
- Non non. Aucunement.
- Et bien...
Et elle lui raconta tout. Du -4, au moment où ils s'étaient vus pour la dernière fois, jusqu'à aujourd'hui. Tout… le -5, Ingo, le -6, les nuits de vieilles avec Galarion, le Prince Morbelin, sa maladie, son familier, puis sa rechute, et tout ce qui suivit... jusqu'au moment où elle se réveilla au dispensaire, puis le village, la rencontre avec Siobhan, la perte de son familier, les discutions avec Galarion... ce qu'elle avait alors réalisé, sur elle, et sur ses sentiments... la rencontre avec l'Archidiacre, la descente au -2... jusqu'à aujourd'hui, ce moment précis...
Elle ne lui épargna aucun détail, pleurant à certain endroit, souriant à d'autre, plus rarement, tout... absolument tout. Et il l'écouta. Sans rien dire. Pas un mot ne sorti de sa bouche alors qu'elle se livrait à lui de la sorte. Même lorsqu'elle lui avouait ce qu'elle avait ressenti pour Galarion, ce qu'elle ressentait peut-être encore pour son Parrain, et ce qu'elle ressentait encore pour lui, au fond d'elle-même. Son récit terminé, elle posa sa tête contre son épaule, et ferma les yeux, alors qu'il se remit à lui caresser les cheveux.
- Et voilà... tu sais tout. Depuis tout ce temps... j'ai eu si peur en te revoyant... j'avais appris ça d'une rumeur de couloir, je ne voulais pas y croire... j'ai eu si peur Amaï...
- Pourquoi ? Je n'oserais jamais te faire de mal... jamais.
- Je ne sais pas... j'ai eu peur... j'ai aussi vu Nenya... elle était si belle... mais elle dégageait une aura si... étrange... que j'ai pris peur, que j'ai crus en te voyant, que vous étiez devenu... oh Amaï pardonne moi...
- Je comprends. Ne t'inquiètes pas. Je ne connais encore personne qui n'ai cru que nous n'étions le mal... nous portons le symbole d'une organisation du mal, nous avons tous deux notre différence qui ne différencie des autres, et aucun ordre de Paladin ne serait capable de tel chose, et pour seul rédemption offrirait la mort. Mais je n'ai pas peur. Je suis avec Nenya... ensemble nous tentons de survivre... malgré les épreuves qui nous restent encore à traverser...
- Mais tu sais, maintenant tu auras des alliés... soit en sûr ! Je ferais tout ce que je pourrais pour vous aider... Amaï !
- Chut... je sais, tu veux m'aider. Mais tu ne pourras pas... ce qui nous arrive est beaucoup trop dangereux pour toi.
- Mais... qu'il y a-t-il de si terrible ? Depuis tout à l'heure tu n'as de cesse de me cacher quelque chose... Elle avait haussé le ton de sa voix, s'en aperçut, et continua en chuchotant presque. Je voudrais t'aider, mais toi aussi, racontes moi tout...
- Hm... et bien... c'est aussi une longue histoire. Je vais essayer de faire cour. Après notre séparation, il y eut le tremblement de terre. Enfin, je me suis retrouvé avec Nenya. Je t'épargne certains détails, je préfère ça. Toujours est-il que nous avons passé beaucoup de temps ensemble, essayant de tracer notre route sans intervenir dans les conflits, sans s'intéresser au futur... Chaque jour, le démon devenait plus dur à combattre... par la suite, nous avons rejoint la Main du Mal. Mon fardeau était trop lourd à porter...
Il lui raconta ses accès de rage, cette impression terrible de vouloir tout détruire, de vouloir la mort, le goût du sang... ses visions d'horreurs, et les différents tourment du démon qui tentait de s'infiltrer en lui.
- Puis, au bout d'un moment, ce fut le point de rupture... je savais que si je continuais ainsi, ce serait la fin pour moi. Il me fallait du repos. C'est ainsi que je suis allé dans un dispensaire, dans un des niveaux inférieurs. J'ai aujourd'hui oublié le lieu où se trouve ce dispensaire... qui m'a servi de prison pendant plusieurs mois. A peu près au même moment où tu étais malade d'ailleurs. Enfin bref... de si long mois, à réfléchir, seul et enchaîné. Les prêtres n'avaient pas réellement apprécié certain débordement de ma personne lorsqu'elle ne se contrôlait plus vraiment. Puis un jour, le démon en a eu mare, apparemment. Lui aussi avait réfléchi. Et compris certaine chose... il avait trouvé certain avantage, en contrepartie de l'abandon de ses objectifs premiers. Il m'a raconté son histoire... je sais beaucoup de chose de lui, j'ai même pu sonder une partie de son esprit... c'est édifiant. Une expérience que je ne conseils à personne. Et c'est ainsi qu'un marché a été conclu. Maintenant, il est là, toujours au fond de moi, mais ni l'un ni l'autre ne tente de sortir l'autre de mon corps. C'est un accord qui m'arrange aussi... il fait peur à beaucoup, mais je m'en accommode... bien sûr, il faut toujours faire attention, mais pour l'instant, chacun trouve ce qu'il cherche. Et j'ai désormais toute latitude pour penser plus clairement à mon avenir... qui me semble si sombre pourtant... surtout maintenant.
- Pourquoi maintenant ? Que se passe-t-il ?
- Et bien... je ne t'ai toujours pas dis pourquoi nous étions ici...
- Non... j'avoue que tout le monde se pose la même question. Mais si tu ne veux pas me répondre, je comprendrais...
- Hm. Je ne sais pas. Je verrais bien. Je vais te faire confiance.
- Merci...
- Nous sommes ici... c'est pour parler de l'enfant de Nenya...
Elle sursauta presque à l'annonce de la nouvelle.
- Nenya ?? Enceinte ? Et... ça veut dire que... tu...
- Non. Nenya est encore vierge. Mais nous avons beaucoup de raison de penser qu'Ecatis la déesse noire soit tout à fait capable de donner un enfant à Nenya. Démon pense que c'est tout à fait possible, surtout pour une déesse de son envergure, et je le crois aussi. Nous pensons qu'en parler au Père Siméon sera une bonne chose. Nous verrons bien... nous sommes seul... contre tous ou presque. Nous avons fuit nos compagnons de la Main sans prévenir. Nous avons tous quitté, dans l'espoir de trouver des réponses. Je ne sais pas encore ce que nous allons faire après, si nous nous retrouvons sans aucune solution.
Eléria commença à ingurgiter tout ce qu'il lui avait dit. Cela faisait beaucoup de chose... le démon... Nenya enceinte... quant à lui, il en revenait à se draper de silence. Cela dura plusieurs minutes qui leur parurent interminable. Chacun pensant à ce qui venait d'être dit, cherchant les liens entre les questions et les réponses données...
Il déposa un baiser sur le front d'Eléria.
- Nenya ne va pas être...
- Jalouse ? Non ne t'inquiète pas. Je lui expliquerais, elle comprendra. Et elle n'est pas obligée de tout savoir. Tu sais, même si elle est tout pour moi en ce moment, je ne peux pas tout lui dire. Certaines choses ne peuvent être raconté à la personne qu'on aime.
- Je sais... j'en ai fait la douloureuse expérience.
- Ma pauvre petite... je regrette quelque part de ne pas avoir été là pour t'aider dans tous tes problèmes.
- Non tu n'as rien à te reprocher... j'ai fais des choix, des erreurs... mais je n'étais pas seul en définitive... toi si. A part Nenya et le Démon, tu n'as personne à qui parler. Je comprends mieux ce que tu ressens...
Elle versa une larme qui coula sur sa joue, atterrie sur la poitrine d'Amaï contre laquelle elle reposait toujours.
- Ne soit pas triste. C'est ainsi, et personne n'y peut rien. J'ai pris l'habitude depuis déjà longtemps d'être seul.
- Je sais, tu as toujours été là pour Herdek et pour moi. Tu as été comme un père, un frère... et Herdek était un oncle parfait.
- Je me demande bien ce que ce Nain peut faire aujourd'hui... je n'ai plus aucune nouvelle depuis longtemps.
- Et bien... je crois qu'il est reparti... il a réussit à fuir les souterrains, je ne sais toujours pas pourquoi, ni comment, ni ce qui lui est arrivé. Peut-être qu'un jour j'en saurais plus...
- Préviens moi...
- Mais comment te joindre ?
- Il te suffira de penser à moi très fort, lorsque tu seras dans un lieu où tu peux rester au calme. Un lieu sûr et protégé. Tu comprendras vite.
Elle ne posa pas de question. Elle n'avait plus envie d'en poser. Elle se rendait compte à quel point il était seul, à quel point elle ne pouvait l'aider... elle ne lui apporterait sûrement jamais autant de réconfort que sa douce Nenya. Et jamais elle ne pourrait le remercier assez pour tout ce qu'il avait fait pour lui auparavant.
Elle continua à réfléchir, et à verser des larmes de temps en temps. Puis le sommeil l'emporta au pays des rêves. Il l'embrassa une dernière fois sur le front, avant de la déposer, tendrement et le plus doucement possible, sur le lit, de manière à ce qu'elle puisse dormir correctement. Il remit la couverture sur elle, pour qu'elle n'ait pas froid, puis il pris ses quelques affaires déposé au coin du matelas, et s'en alla en soulevant le lourd rideau servant de séparation.
Mais bon, elle avait besoin que quelqu'un garde l'entré, et quelqu'un d'autre que son Parrain. La rencontre avec son ancien ami était assez difficile pour elle, pas la peine de brasser encore plus d'ennuis.
Ainsi donc, elle entra sans faire de bruit, refermant soigneusement le rideau derrière elle. Elle resta là, quelque instant, le dos tourné. Elle n'avait pas osé lui demander l'entrevue elle-même, mais avait envoyé un novice avec un message cacheté. L'elfe était juste derrière elle, en tailleur, sur le matelas mal rembourré servant de lit. Il ne disait rien, restait dans l'ombre des bougies éclairant la toute petite pièce, sans bouger.
L'alcôve était petite, à peine quelque mètre carré. Il n'y avait qu'un petit lit, une toute petite table de chevet, où reposaient une cruche et un gobelet de terre cuite, et un renfoncement dans le mur où reposait quelque objet d'un culte dont beaucoup ignorait tout.
- Je... dirent-ils en même temps. Pardon mais... je voulais... bon...
Ils n'arrivaient pas à prendre la parole sans que l'autre ne la prenne au même moment. Eléria poussa un soupir, avant de baisser la tête. Puis elle se retourna, lentement, pour observer Amaï.
Il avait tellement changé... depuis tout ce temps. Il était devenu plus... comment dire... plus sombre. Mais il n'avait pas perdu de son sublime, sous ses cernes de fatigues et ses habits poussiéreux. Il restait, quelque part, tel qu'il l'avait été au temps des Renards Mercenaires.
Elle osa s'avancer de quelque pas dans sa direction, ce qui l'amena presque directement à distance de ses bras. Il ne bougea pas, et continua de regarder le sol d'un air mi-assoupi, mi-gêné. Aucun des deux ne savaient quoi dire...
- Assied-toi là.
Elle s'exécuta prestement. S'asseyant en bout de lit, elle posa ses mains sur ses genoux, et garda le silence.
- Tu es toujours aussi belle.
La jeune archère rougit, et garda le regard baissé. Elle respira profondément, et releva une mèche de cheveux sales de ses yeux et la ramena derrière ses oreilles.
- Merci... Amaï...
- Oui Eléria ?
- Que t'est-t-il arrivé ? Qu'est-ce qui a fait de toi un serviteur de la Main ?
- Je ne sais pas Eléria. Je ne suis pas vraiment comme tous ceux de la Main. Disons que... j'ai trouvé mon avantage à être dans un groupe qui acceptait ce que je porte en moi. Peu de gens sont capables de le comprendre.
- Mais tu aurais pu rester avec moi ! J'aurais pris soin de toi ! Et Nenya aurait pu nous accompagner ! Et...
- Chut... allons... je sais tout ça. J'aurais pu. Mais c'était au dessus de mes forces, et trop loin de ce qu'était capable d'accepter certaines personnes. J'ai fais des choix, il m'on éloigné de toi, et je le regrette aujourd'hui...
- Mais... Elle soupira. Elle voulait lui dire tant de chose, mais ses mots restaient coincé au fond de sa gorge, mourrant sous une tristesse qu'elle avait du mal à retenir.
Ils gardèrent de nouveau le silence. Sans bouger, ni l'un, ni l'autre.
Puis enfin, au bout d'interminable minute, Amaï reprit enfin.
- Je m'excuse Eléria. Je... n'ai pas su rester celui que j'étais. Je n'ai pas réussit à ramener Math, et j'ai été incapable de faire ce dont je rêvais pour les Renards. J'ai échoué, lamentablement...
- Non... ne dis pas ça Amaï. Tu n'as pas à t'excuser... j'aurais du être là pour toi, moi aussi, comme tu l'as été là si souvent pour moi par le passé... je m'en veux...
Il soupira.
- Nous avons beaucoup de chose... à nous faire pardonner. L'un à l'autre. Viens...
Il ouvrit les bras, elle ne se fit pas prié. Elle avait peur, et tremblait légèrement. Il l'a serra contre lui, et caressa ses cheveux.
- Raconte moi donc tout ce que tu as fait... pendant tout ce temps...
- Et bien... c'est une longue histoire... je ne voudrais pas t'ennuyer avec ça.
- Non non. Aucunement.
- Et bien...
Et elle lui raconta tout. Du -4, au moment où ils s'étaient vus pour la dernière fois, jusqu'à aujourd'hui. Tout… le -5, Ingo, le -6, les nuits de vieilles avec Galarion, le Prince Morbelin, sa maladie, son familier, puis sa rechute, et tout ce qui suivit... jusqu'au moment où elle se réveilla au dispensaire, puis le village, la rencontre avec Siobhan, la perte de son familier, les discutions avec Galarion... ce qu'elle avait alors réalisé, sur elle, et sur ses sentiments... la rencontre avec l'Archidiacre, la descente au -2... jusqu'à aujourd'hui, ce moment précis...
Elle ne lui épargna aucun détail, pleurant à certain endroit, souriant à d'autre, plus rarement, tout... absolument tout. Et il l'écouta. Sans rien dire. Pas un mot ne sorti de sa bouche alors qu'elle se livrait à lui de la sorte. Même lorsqu'elle lui avouait ce qu'elle avait ressenti pour Galarion, ce qu'elle ressentait peut-être encore pour son Parrain, et ce qu'elle ressentait encore pour lui, au fond d'elle-même. Son récit terminé, elle posa sa tête contre son épaule, et ferma les yeux, alors qu'il se remit à lui caresser les cheveux.
- Et voilà... tu sais tout. Depuis tout ce temps... j'ai eu si peur en te revoyant... j'avais appris ça d'une rumeur de couloir, je ne voulais pas y croire... j'ai eu si peur Amaï...
- Pourquoi ? Je n'oserais jamais te faire de mal... jamais.
- Je ne sais pas... j'ai eu peur... j'ai aussi vu Nenya... elle était si belle... mais elle dégageait une aura si... étrange... que j'ai pris peur, que j'ai crus en te voyant, que vous étiez devenu... oh Amaï pardonne moi...
- Je comprends. Ne t'inquiètes pas. Je ne connais encore personne qui n'ai cru que nous n'étions le mal... nous portons le symbole d'une organisation du mal, nous avons tous deux notre différence qui ne différencie des autres, et aucun ordre de Paladin ne serait capable de tel chose, et pour seul rédemption offrirait la mort. Mais je n'ai pas peur. Je suis avec Nenya... ensemble nous tentons de survivre... malgré les épreuves qui nous restent encore à traverser...
- Mais tu sais, maintenant tu auras des alliés... soit en sûr ! Je ferais tout ce que je pourrais pour vous aider... Amaï !
- Chut... je sais, tu veux m'aider. Mais tu ne pourras pas... ce qui nous arrive est beaucoup trop dangereux pour toi.
- Mais... qu'il y a-t-il de si terrible ? Depuis tout à l'heure tu n'as de cesse de me cacher quelque chose... Elle avait haussé le ton de sa voix, s'en aperçut, et continua en chuchotant presque. Je voudrais t'aider, mais toi aussi, racontes moi tout...
- Hm... et bien... c'est aussi une longue histoire. Je vais essayer de faire cour. Après notre séparation, il y eut le tremblement de terre. Enfin, je me suis retrouvé avec Nenya. Je t'épargne certains détails, je préfère ça. Toujours est-il que nous avons passé beaucoup de temps ensemble, essayant de tracer notre route sans intervenir dans les conflits, sans s'intéresser au futur... Chaque jour, le démon devenait plus dur à combattre... par la suite, nous avons rejoint la Main du Mal. Mon fardeau était trop lourd à porter...
Il lui raconta ses accès de rage, cette impression terrible de vouloir tout détruire, de vouloir la mort, le goût du sang... ses visions d'horreurs, et les différents tourment du démon qui tentait de s'infiltrer en lui.
- Puis, au bout d'un moment, ce fut le point de rupture... je savais que si je continuais ainsi, ce serait la fin pour moi. Il me fallait du repos. C'est ainsi que je suis allé dans un dispensaire, dans un des niveaux inférieurs. J'ai aujourd'hui oublié le lieu où se trouve ce dispensaire... qui m'a servi de prison pendant plusieurs mois. A peu près au même moment où tu étais malade d'ailleurs. Enfin bref... de si long mois, à réfléchir, seul et enchaîné. Les prêtres n'avaient pas réellement apprécié certain débordement de ma personne lorsqu'elle ne se contrôlait plus vraiment. Puis un jour, le démon en a eu mare, apparemment. Lui aussi avait réfléchi. Et compris certaine chose... il avait trouvé certain avantage, en contrepartie de l'abandon de ses objectifs premiers. Il m'a raconté son histoire... je sais beaucoup de chose de lui, j'ai même pu sonder une partie de son esprit... c'est édifiant. Une expérience que je ne conseils à personne. Et c'est ainsi qu'un marché a été conclu. Maintenant, il est là, toujours au fond de moi, mais ni l'un ni l'autre ne tente de sortir l'autre de mon corps. C'est un accord qui m'arrange aussi... il fait peur à beaucoup, mais je m'en accommode... bien sûr, il faut toujours faire attention, mais pour l'instant, chacun trouve ce qu'il cherche. Et j'ai désormais toute latitude pour penser plus clairement à mon avenir... qui me semble si sombre pourtant... surtout maintenant.
- Pourquoi maintenant ? Que se passe-t-il ?
- Et bien... je ne t'ai toujours pas dis pourquoi nous étions ici...
- Non... j'avoue que tout le monde se pose la même question. Mais si tu ne veux pas me répondre, je comprendrais...
- Hm. Je ne sais pas. Je verrais bien. Je vais te faire confiance.
- Merci...
- Nous sommes ici... c'est pour parler de l'enfant de Nenya...
Elle sursauta presque à l'annonce de la nouvelle.
- Nenya ?? Enceinte ? Et... ça veut dire que... tu...
- Non. Nenya est encore vierge. Mais nous avons beaucoup de raison de penser qu'Ecatis la déesse noire soit tout à fait capable de donner un enfant à Nenya. Démon pense que c'est tout à fait possible, surtout pour une déesse de son envergure, et je le crois aussi. Nous pensons qu'en parler au Père Siméon sera une bonne chose. Nous verrons bien... nous sommes seul... contre tous ou presque. Nous avons fuit nos compagnons de la Main sans prévenir. Nous avons tous quitté, dans l'espoir de trouver des réponses. Je ne sais pas encore ce que nous allons faire après, si nous nous retrouvons sans aucune solution.
Eléria commença à ingurgiter tout ce qu'il lui avait dit. Cela faisait beaucoup de chose... le démon... Nenya enceinte... quant à lui, il en revenait à se draper de silence. Cela dura plusieurs minutes qui leur parurent interminable. Chacun pensant à ce qui venait d'être dit, cherchant les liens entre les questions et les réponses données...
Il déposa un baiser sur le front d'Eléria.
- Nenya ne va pas être...
- Jalouse ? Non ne t'inquiète pas. Je lui expliquerais, elle comprendra. Et elle n'est pas obligée de tout savoir. Tu sais, même si elle est tout pour moi en ce moment, je ne peux pas tout lui dire. Certaines choses ne peuvent être raconté à la personne qu'on aime.
- Je sais... j'en ai fait la douloureuse expérience.
- Ma pauvre petite... je regrette quelque part de ne pas avoir été là pour t'aider dans tous tes problèmes.
- Non tu n'as rien à te reprocher... j'ai fais des choix, des erreurs... mais je n'étais pas seul en définitive... toi si. A part Nenya et le Démon, tu n'as personne à qui parler. Je comprends mieux ce que tu ressens...
Elle versa une larme qui coula sur sa joue, atterrie sur la poitrine d'Amaï contre laquelle elle reposait toujours.
- Ne soit pas triste. C'est ainsi, et personne n'y peut rien. J'ai pris l'habitude depuis déjà longtemps d'être seul.
- Je sais, tu as toujours été là pour Herdek et pour moi. Tu as été comme un père, un frère... et Herdek était un oncle parfait.
- Je me demande bien ce que ce Nain peut faire aujourd'hui... je n'ai plus aucune nouvelle depuis longtemps.
- Et bien... je crois qu'il est reparti... il a réussit à fuir les souterrains, je ne sais toujours pas pourquoi, ni comment, ni ce qui lui est arrivé. Peut-être qu'un jour j'en saurais plus...
- Préviens moi...
- Mais comment te joindre ?
- Il te suffira de penser à moi très fort, lorsque tu seras dans un lieu où tu peux rester au calme. Un lieu sûr et protégé. Tu comprendras vite.
Elle ne posa pas de question. Elle n'avait plus envie d'en poser. Elle se rendait compte à quel point il était seul, à quel point elle ne pouvait l'aider... elle ne lui apporterait sûrement jamais autant de réconfort que sa douce Nenya. Et jamais elle ne pourrait le remercier assez pour tout ce qu'il avait fait pour lui auparavant.
Elle continua à réfléchir, et à verser des larmes de temps en temps. Puis le sommeil l'emporta au pays des rêves. Il l'embrassa une dernière fois sur le front, avant de la déposer, tendrement et le plus doucement possible, sur le lit, de manière à ce qu'elle puisse dormir correctement. Il remit la couverture sur elle, pour qu'elle n'ait pas froid, puis il pris ses quelques affaires déposé au coin du matelas, et s'en alla en soulevant le lourd rideau servant de séparation.
-- Epilogue --
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
Thingol faisait route vers Eléria, Galarion et Lysandre qui étaient tout proche, en compagnie de sa douce Belzelatar et suivi de près par son ami Loric. Tous les trois venaient de se faire accepter chez les Cadets De Profundis et il était impatient de rencontrer enfin sa Marraine Eléria et Belzelatar son Parrain Lysandre.
Il avait été averti que ses trois aînés accompagnaient l’escorte du Père Siméon, l’histoire du combat de celui-ci face à Altias le Noir puis l’intervention de Galarion et finalement celle de Silicia lui était parvenu. Il savait donc à quoi s’attendre mais fut tout de même impressionné d’arriver en vue de toute cette troupe. Il venait à peine d’arriver dans ces souterrains que déjà il allait vivre des aventures incroyable et côtoyer des personnalités importantes.
Le moment de la rencontre arriva enfin et il y avait également une jeune femme, Siobhan, qui était présente avec les De Profundis. Il s’avança vers eux avec Belzelatar à ses côtés, content de les rencontrer.
Marraine Eléria, Dame Siobhan, Galarion, enfin nous voilà réuni, je suis content d'être arrivé là parmis vous.
Mais d'abord comme promis ....
Il s’avança vers Eléria et l’embrassa amicalement.
Dame Siobhan, je ne peux m’en empêcher …
Faisant de même.
Galarion … he he désolé, je vous ai fait peur n’est-ce pas ?
Et ainsi s’en suivirent les présentations avec Belzelatar, puis Eléria s’adressa à son Filleul.
Thingol... ma fois tu es un bien bel elfe... j'en connais une qui a de la chance ... jetant une petit regard vers Belzelatar ... Je suis contente de te voir si tôt. C'est un réel plaisir. Tiens, ne traînons pas, allons au dispensaire, que vous fassiez recommander vos âmes aux dieux neutre...
En effet, ils étaient entrés dans un endroit où mieux valait prendre toutes ses précautions, surtout pour des aventuriers aussi peu expérimentés qu’eux.
Eléria se tenait assez droite, plutôt fière. Son teint était encore un peu pale, mais ça devait passer... elle l'espérait en tout cas. Cependant, Thingol remarqua que sa Marraine ne semblait pas aussi à l'aise qu'elle ne voulait le paraître. Ainsi avant de partir pour le dispensaire, il s’adressa à elle sur le ton de la dérision
Tout vas bien Marraine ? Ce n'est quand même pas notre première rencontre qui vous fait cet effet ? Vous n'êtes pas non plus en train d'imaginer de cruelles épreuves à me faire subir j'espère ?
Tentant ainsi de détendre l’atmosphère, sans connaître alors ce qui tourmentait véritablement sa Marraine. Elle lui rendit son sourire mais ne prononça aucune parole, laissant à Thingol tous ses doutes la concernant. Puis lui intima l’ordre d’aller au dispensaire s’inscrire avec Belzelatar.
Thingol
Eléria
Il avait été averti que ses trois aînés accompagnaient l’escorte du Père Siméon, l’histoire du combat de celui-ci face à Altias le Noir puis l’intervention de Galarion et finalement celle de Silicia lui était parvenu. Il savait donc à quoi s’attendre mais fut tout de même impressionné d’arriver en vue de toute cette troupe. Il venait à peine d’arriver dans ces souterrains que déjà il allait vivre des aventures incroyable et côtoyer des personnalités importantes.
Le moment de la rencontre arriva enfin et il y avait également une jeune femme, Siobhan, qui était présente avec les De Profundis. Il s’avança vers eux avec Belzelatar à ses côtés, content de les rencontrer.
Marraine Eléria, Dame Siobhan, Galarion, enfin nous voilà réuni, je suis content d'être arrivé là parmis vous.
Mais d'abord comme promis ....
Il s’avança vers Eléria et l’embrassa amicalement.
Dame Siobhan, je ne peux m’en empêcher …
Faisant de même.
Galarion … he he désolé, je vous ai fait peur n’est-ce pas ?
Et ainsi s’en suivirent les présentations avec Belzelatar, puis Eléria s’adressa à son Filleul.
Thingol... ma fois tu es un bien bel elfe... j'en connais une qui a de la chance ... jetant une petit regard vers Belzelatar ... Je suis contente de te voir si tôt. C'est un réel plaisir. Tiens, ne traînons pas, allons au dispensaire, que vous fassiez recommander vos âmes aux dieux neutre...
En effet, ils étaient entrés dans un endroit où mieux valait prendre toutes ses précautions, surtout pour des aventuriers aussi peu expérimentés qu’eux.
Eléria se tenait assez droite, plutôt fière. Son teint était encore un peu pale, mais ça devait passer... elle l'espérait en tout cas. Cependant, Thingol remarqua que sa Marraine ne semblait pas aussi à l'aise qu'elle ne voulait le paraître. Ainsi avant de partir pour le dispensaire, il s’adressa à elle sur le ton de la dérision
Tout vas bien Marraine ? Ce n'est quand même pas notre première rencontre qui vous fait cet effet ? Vous n'êtes pas non plus en train d'imaginer de cruelles épreuves à me faire subir j'espère ?
Tentant ainsi de détendre l’atmosphère, sans connaître alors ce qui tourmentait véritablement sa Marraine. Elle lui rendit son sourire mais ne prononça aucune parole, laissant à Thingol tous ses doutes la concernant. Puis lui intima l’ordre d’aller au dispensaire s’inscrire avec Belzelatar.
Thingol
Eléria
Cadet De Profundis
Thingol eu deux chocs en arrivant au dispensaire. D’un côté il y avait l’Archidiacre avec des membres de son escorte, et de l’autre deux membres de la MdM reconnaissable à leurs emblèmes. Il y avait un grand Elfe avec des habits poussiéreux et une très jolie femme qui semblait garder précieusement une grosse sacoche. Il était à la fois impressionné par la présence de l’Archidiacre et étonné de la présence des deux MdMs qui ne semblaient pas inquiéter les autres, il se sentait tout petit face à tout ce monde et se dirigea donc discrètement vers les prêtes.
Après avoir discuter avec eux des modalités de leurs service, il alla parler un peu à l’écart avec des aventuriers qui pourraient le renseigner sur la présence des deux MdMs.
Thingol était parti ensuite retrouver sa compagne pour lui raconter tout ce qu’il avait appris, notamment concernant la présence des MdMs au dispensaire et qui plus est qui s'intéressaient à l'Archidiacre de manière pacifique, quand Eléria vint lui demander un service. Le soir approchait et il pensait enfin pouvoir se reposer du long voyage qui l’avait mené jusqu’ici mais il allait vite déchanter.[
Pardonnez moi... je vais avoir besoin de votre aide. J'ai demandé à avoir une alcôve privé... cela m'a été accordée. Mais j'ai besoin de votre aide... je n'aimerais pas que quelqu'un vienne nous déranger... Je vous expliquerais. Belzelatar, si tu ne veux pas, aucun problème. Par contre toi Filleul tu ne couperas pas à la corvée... aller viens, suis moi s'il te plait...
Elle semblait à la fois déterminée, anxieuse et impatiente. Et ça n’était pas pour rassuré Thingol qui avait remarqué l’état de sa Marraine.
Belzelatar accepta d’accompagner Thingol pour ne pas être séparée de lui ainsi ils suivirent Eléria. Elle leur montra l’alcôve en question en leur demandant de ne laisser passer personne pendant qu’elle serait à l’intéreur. Lorsqu’elle entra, avant que le rideau ne se ferme, ils purent voir quelqu'un dans la pénombre, mal habillé, et poussiéreux mais n’eurent pas le temps de le reconnaître.
Pour passer le temps, Thingol repris sa discussion avec Belzelatar sur les évènements qu’il avait appris pendant l’après-midi, quand Lysandre, digne représentant de sa guilde pour le coup, arriva. Il avait réussi à s’approcher sans se faire remarquer, pris par surprise les deux gardes d’un soir et voulu voir ce qu’il se tramait dans l’alcôve.
Non m'sieur Lysandre ! vous ne devez pas entrer !
Mais Belzelatar fut plus rapide que lui et sauta au cou de son parrain pour l’arrêter.
Lysandre, parrain, enfin... non non pas par là, vous ne pouvez entrer, allez ouste dehors parrain, allons discuter plus loin... Thingol, je vais un peu plus loin dans le couloir, il y a visiblement un passage que nous ne connaissons pas par lequel Lysandre est arrivé et je vais y monter la garde avec lui.
Passant son bras sous celui de Lysandre, Belzelatar l'emmena à l’écart doucement mais fermement. Elle laissa ainsi Thingol seul, à rester debout jusqu’au matin, pour sa première nuit avec les De Profundis. Il avait espéré mieux ...
Thingol
Eléria
Belzelatar
Après avoir discuter avec eux des modalités de leurs service, il alla parler un peu à l’écart avec des aventuriers qui pourraient le renseigner sur la présence des deux MdMs.
Thingol était parti ensuite retrouver sa compagne pour lui raconter tout ce qu’il avait appris, notamment concernant la présence des MdMs au dispensaire et qui plus est qui s'intéressaient à l'Archidiacre de manière pacifique, quand Eléria vint lui demander un service. Le soir approchait et il pensait enfin pouvoir se reposer du long voyage qui l’avait mené jusqu’ici mais il allait vite déchanter.[
Pardonnez moi... je vais avoir besoin de votre aide. J'ai demandé à avoir une alcôve privé... cela m'a été accordée. Mais j'ai besoin de votre aide... je n'aimerais pas que quelqu'un vienne nous déranger... Je vous expliquerais. Belzelatar, si tu ne veux pas, aucun problème. Par contre toi Filleul tu ne couperas pas à la corvée... aller viens, suis moi s'il te plait...
Elle semblait à la fois déterminée, anxieuse et impatiente. Et ça n’était pas pour rassuré Thingol qui avait remarqué l’état de sa Marraine.
Belzelatar accepta d’accompagner Thingol pour ne pas être séparée de lui ainsi ils suivirent Eléria. Elle leur montra l’alcôve en question en leur demandant de ne laisser passer personne pendant qu’elle serait à l’intéreur. Lorsqu’elle entra, avant que le rideau ne se ferme, ils purent voir quelqu'un dans la pénombre, mal habillé, et poussiéreux mais n’eurent pas le temps de le reconnaître.
Pour passer le temps, Thingol repris sa discussion avec Belzelatar sur les évènements qu’il avait appris pendant l’après-midi, quand Lysandre, digne représentant de sa guilde pour le coup, arriva. Il avait réussi à s’approcher sans se faire remarquer, pris par surprise les deux gardes d’un soir et voulu voir ce qu’il se tramait dans l’alcôve.
Non m'sieur Lysandre ! vous ne devez pas entrer !
Mais Belzelatar fut plus rapide que lui et sauta au cou de son parrain pour l’arrêter.
Lysandre, parrain, enfin... non non pas par là, vous ne pouvez entrer, allez ouste dehors parrain, allons discuter plus loin... Thingol, je vais un peu plus loin dans le couloir, il y a visiblement un passage que nous ne connaissons pas par lequel Lysandre est arrivé et je vais y monter la garde avec lui.
Passant son bras sous celui de Lysandre, Belzelatar l'emmena à l’écart doucement mais fermement. Elle laissa ainsi Thingol seul, à rester debout jusqu’au matin, pour sa première nuit avec les De Profundis. Il avait espéré mieux ...
Thingol
Eléria
Belzelatar
Cadet De Profundis
Au petit matin, Thingol était encore là .. inactif et le regard dans le vide certes mais toujours là, à faire le piquet comme le lui avait demandé sa Marraine. Mais quand le rideau se leva enfin, ce fut pour laisser sortir un elfe aux traits tirés, à la mine fatigué et poussiéreuse, le teint gris. Il remarqua la présence de Thingol et le toisa de haut. Il se baissa enfin, et lui donna deux paires de baffes.
Réveille toi idiot ! Allez calme toi gamin...
Avant même que Thingol n’ai eu le temps de répondre, il se releva, et lui dit rapidement :
Elle dort, ne la réveillez pas. Continuez de la veiller ainsi.
Sur ces mots, il s’en alla, laissant Thingol tout à sa surprise, bouche bée et les yeux écarquillée, de voir que la personne mystérieuse n’était autre que le MdM qu’il avait vu de loin la veille. Il avait failli répondre sur le coup de la colère mais maintenant il ne savait plus quoi faire. Mais que faisait donc sa Marraine avec quelqu’un comme lui ? Tout en essayant de reprendre ses esprits, Thingol fit un rapide résumé des événements qu’il venait de vivre.
Décidément, c’était une journée "superbe" qui commençait pour Thingol.
D'abord sa première mission donnée par sa Marraine qui l'a obligé à rester toute la nuit debout devant l'alcôve, le privant d’une nuit de repos, à l'abris des bras réconfortant habituels de sa douce.
Ensuite la discussion que vient d’avoir sa Marraine avec l'étranger, le ton ne s'est jamais élevé mais il a pourtant bien entendu quelques sanglots.
Entre temps, l'arrivée impromptue de Lysandre qui l'a pris par surprise, risquant ainsi de le discréditer aux yeux de sa Marraine par un presque échec de sa première mission. Et avec la soirée qu'elle a passé, comment allait-elle le prendre ?
Et voilà que cet étranger le gifle, comme s'il n'était qu'un vulgaire laquais, et comble de tout, c'est un de ces 2 MdMs ! Mais qu’est-ce que tout cela voulait-il bien dire ?
C'est donc avec la mine la plus étonnée qui soit et une humeur pas très encourageante que Thingol rabattit le rideau sur l'alcôve où s'était endormie Eléria. Puis après une long moment, s'assurant que sa Marraine ne serait plus dérangée, il sorti du dispensaire pour prendre l'air et réfléchir un peu sur tout cela.
Ses aventures chez les De Profundis commençaient on ne peut mieux !
Amai
Réveille toi idiot ! Allez calme toi gamin...
Avant même que Thingol n’ai eu le temps de répondre, il se releva, et lui dit rapidement :
Elle dort, ne la réveillez pas. Continuez de la veiller ainsi.
Sur ces mots, il s’en alla, laissant Thingol tout à sa surprise, bouche bée et les yeux écarquillée, de voir que la personne mystérieuse n’était autre que le MdM qu’il avait vu de loin la veille. Il avait failli répondre sur le coup de la colère mais maintenant il ne savait plus quoi faire. Mais que faisait donc sa Marraine avec quelqu’un comme lui ? Tout en essayant de reprendre ses esprits, Thingol fit un rapide résumé des événements qu’il venait de vivre.
Décidément, c’était une journée "superbe" qui commençait pour Thingol.
D'abord sa première mission donnée par sa Marraine qui l'a obligé à rester toute la nuit debout devant l'alcôve, le privant d’une nuit de repos, à l'abris des bras réconfortant habituels de sa douce.
Ensuite la discussion que vient d’avoir sa Marraine avec l'étranger, le ton ne s'est jamais élevé mais il a pourtant bien entendu quelques sanglots.
Entre temps, l'arrivée impromptue de Lysandre qui l'a pris par surprise, risquant ainsi de le discréditer aux yeux de sa Marraine par un presque échec de sa première mission. Et avec la soirée qu'elle a passé, comment allait-elle le prendre ?
Et voilà que cet étranger le gifle, comme s'il n'était qu'un vulgaire laquais, et comble de tout, c'est un de ces 2 MdMs ! Mais qu’est-ce que tout cela voulait-il bien dire ?
C'est donc avec la mine la plus étonnée qui soit et une humeur pas très encourageante que Thingol rabattit le rideau sur l'alcôve où s'était endormie Eléria. Puis après une long moment, s'assurant que sa Marraine ne serait plus dérangée, il sorti du dispensaire pour prendre l'air et réfléchir un peu sur tout cela.
Ses aventures chez les De Profundis commençaient on ne peut mieux !
Amai
Cadet De Profundis
Décidément, les choses allaient très vite, trop vite pour mettre tout ce qui se bousculait dans sa tête en ordre, mais comment pourraît il en être autrement dans ces lieux.
Après la précipitation pour venir ici, cette envie irrépressible de mourrir en combattant bravement ici, tout avait basculé.
Il y a eu cette rencontre, au hasard d'un combat, cet appel de dame Kettricken, qui disait qu'un de ses amis était aux prises avec un jeune troll... La découverte d'un sentiment oublié, quelqu'un avec qui on se sent en confiance. De cette rencontre peu à peu, le désir de mourrir a disparu.
C'étaient ses premiers pas vers le réveil. Après dame Kettricken, c'est Loric que Belzelatar apprit à connaître un peu. Au moment de descendre, un autre compagnon les a rejoint, Thingol. Comme Bel avait un peu d'avance et quelque équipement devant elle, elle est partie ramasser pour ses compagnons ce qu'il leur fallait. Mais lors de ce déplacement, le manque de leur présence le soir se fit sentir. C'est un peu déprimée qu'elle vit arriver dame Kettricken à ses côtés, préveue par Thingol, qui avait senti ce désarroi. C'est là qu'elle comprit que son destin basculait après ces années de folie. Elle apprit à connaître chacun, et se découvrit rapidement des sentiments bien plus profonds pour Thingol, toujours si prévenant, doux, malgré les fréquentes sautes d'humeur...
Et puis il y eut ce combat pour l'escalier tenu par des morbelins. Qui nous a tous séparés quelques temps, avec la découverte de la chute dans ces lieux... Ce temps, elle put le mettre à profit pour réfléchir. Sa gaieté était revenue avec ses sentiments pour ses compagnons... Il était temps de franchir le pas... Lysandre lui avait parlé rapidement des De Profundis en le croisant... Rejoindre cette guilde lui avait tout de suite plu, mais oserait elle? Devrait elle abandonner ses compagnons? Quand elle aborda le sujnet avec Loric et Thingol, ils furent tous les deux paratnt pour cette aventure, mais celà impliquait de laisser au moins pour un temps dame Kettricken. En vérité ce fût un choix difficile, mais que son amie depuis son entrée par ses paroles réconfortantes lui permit de faire, en se promettant de reprendre la route ensemble plus tard.
L'aventure prenait donc un autre tournant, rejoindre son parrrain, Lysandre et la marraine de Thingol, Eleria Doucepluie, Loric Senjak devant les rejoindre sous peu.
C'est là que le choc fût le plus rude, non seulement elle rejoignait les De Profundis pour son apprentissage chez les Cadets, mais de plus, elle se trouvait mêmée à l'escorte du père Siméon... A ses côtés même dans le dispensaire où il menait de nombreuses discussions... Son passé l'avait rejointe plus vite qu'elle ne le pensait...
Serait elle à la hauteur? Il le fallait bien, elle ne pouvait décevoir ni Thingol, ni les De Profundis.
C'est dans cet état d'esprit qu'elle partit à la suite des De Profundis, à la fois mêmée de joie et de crainte, mais aussi de l'envie furieuse de vivre et de rire des aventures qui leur arriveraient.
Après la précipitation pour venir ici, cette envie irrépressible de mourrir en combattant bravement ici, tout avait basculé.
Il y a eu cette rencontre, au hasard d'un combat, cet appel de dame Kettricken, qui disait qu'un de ses amis était aux prises avec un jeune troll... La découverte d'un sentiment oublié, quelqu'un avec qui on se sent en confiance. De cette rencontre peu à peu, le désir de mourrir a disparu.
C'étaient ses premiers pas vers le réveil. Après dame Kettricken, c'est Loric que Belzelatar apprit à connaître un peu. Au moment de descendre, un autre compagnon les a rejoint, Thingol. Comme Bel avait un peu d'avance et quelque équipement devant elle, elle est partie ramasser pour ses compagnons ce qu'il leur fallait. Mais lors de ce déplacement, le manque de leur présence le soir se fit sentir. C'est un peu déprimée qu'elle vit arriver dame Kettricken à ses côtés, préveue par Thingol, qui avait senti ce désarroi. C'est là qu'elle comprit que son destin basculait après ces années de folie. Elle apprit à connaître chacun, et se découvrit rapidement des sentiments bien plus profonds pour Thingol, toujours si prévenant, doux, malgré les fréquentes sautes d'humeur...
Et puis il y eut ce combat pour l'escalier tenu par des morbelins. Qui nous a tous séparés quelques temps, avec la découverte de la chute dans ces lieux... Ce temps, elle put le mettre à profit pour réfléchir. Sa gaieté était revenue avec ses sentiments pour ses compagnons... Il était temps de franchir le pas... Lysandre lui avait parlé rapidement des De Profundis en le croisant... Rejoindre cette guilde lui avait tout de suite plu, mais oserait elle? Devrait elle abandonner ses compagnons? Quand elle aborda le sujnet avec Loric et Thingol, ils furent tous les deux paratnt pour cette aventure, mais celà impliquait de laisser au moins pour un temps dame Kettricken. En vérité ce fût un choix difficile, mais que son amie depuis son entrée par ses paroles réconfortantes lui permit de faire, en se promettant de reprendre la route ensemble plus tard.
L'aventure prenait donc un autre tournant, rejoindre son parrrain, Lysandre et la marraine de Thingol, Eleria Doucepluie, Loric Senjak devant les rejoindre sous peu.
C'est là que le choc fût le plus rude, non seulement elle rejoignait les De Profundis pour son apprentissage chez les Cadets, mais de plus, elle se trouvait mêmée à l'escorte du père Siméon... A ses côtés même dans le dispensaire où il menait de nombreuses discussions... Son passé l'avait rejointe plus vite qu'elle ne le pensait...
Serait elle à la hauteur? Il le fallait bien, elle ne pouvait décevoir ni Thingol, ni les De Profundis.
C'est dans cet état d'esprit qu'elle partit à la suite des De Profundis, à la fois mêmée de joie et de crainte, mais aussi de l'envie furieuse de vivre et de rire des aventures qui leur arriveraient.
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Exirel
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Quelque jour plus tard après son entretient privé avec le crépusculaire, Eléria semblait avoir retrouvé de ses couleurs. Oh bien sûr, elle était restée distante et pensive en tout instant, lui donnant un air de légèreté, de rêveuse... mais au moins elle semblait aller mieux.
Galarion lui avait posé plein de question, il voulait savoir ce qu’ils s’étaient dit au sujet de leur venue. Pourquoi était-il là ? La discussion fut assez courte et plutôt calme. Eléria ne devait pas être dans un état normal pour ne pas provoquer de crise, que ce soit de pleur, de colère, ou tout autre chose de particulièrement agaçant dont son parrain avait l’habitude.
Le groupe de Cadet continuait pendant ce temps de se chamailler joyeusement, Loric tentant de compter fleurette à toutes les demoiselles du coin, il osa même avec la chef des Escorteurs, ignorant son rang pour ses formes...
Toujours est-il qu’il ramassa le titre officiel de l’homme ayant accumulé le plus de râteau... à son grand désarroi, et aux rires de Belzelatar et de son charmant Thingol, ainsi qu’au grand dam de Galarion, devenu légèrement dépressif depuis qu’il était devenu le nounou de toute cette troupe...
Troupe qu’il décida d’ailleurs d’emmener au –3. L’objectif était assez simple : accompagner Siobhan à rejoindre les siens, maintenant qu’elle était devenu une véritable Chevalier de Justice, et faire profiter aux Cadets d’un entraînement de choc pour les préparer à devenir de véritable De Profundis.
C’est ainsi que tous se retrouvèrent en marche. Enfin, tous... il eut bien des fois où Loric et Lysandre se comportèrent en parfait boulet, l’un lançant un bipbip en même temps que Galarion, l’autre en reculant ou en allant dans les mauvaises directions. Comme quoi tel parrain tel filleul. Mais c’est ainsi, bon gré mal gré, que tous se retrouvèrent au sud-ouest du crâne, après un tour au dispensaire, à combattre les hordes de Malkiar à grand coup de flèche passant à coté et de coup d’épée dans l’eau. Décidément, le rôle de Nounou n’était pas de tout repos.
Galarion lui avait posé plein de question, il voulait savoir ce qu’ils s’étaient dit au sujet de leur venue. Pourquoi était-il là ? La discussion fut assez courte et plutôt calme. Eléria ne devait pas être dans un état normal pour ne pas provoquer de crise, que ce soit de pleur, de colère, ou tout autre chose de particulièrement agaçant dont son parrain avait l’habitude.
Le groupe de Cadet continuait pendant ce temps de se chamailler joyeusement, Loric tentant de compter fleurette à toutes les demoiselles du coin, il osa même avec la chef des Escorteurs, ignorant son rang pour ses formes...
Toujours est-il qu’il ramassa le titre officiel de l’homme ayant accumulé le plus de râteau... à son grand désarroi, et aux rires de Belzelatar et de son charmant Thingol, ainsi qu’au grand dam de Galarion, devenu légèrement dépressif depuis qu’il était devenu le nounou de toute cette troupe...
Troupe qu’il décida d’ailleurs d’emmener au –3. L’objectif était assez simple : accompagner Siobhan à rejoindre les siens, maintenant qu’elle était devenu une véritable Chevalier de Justice, et faire profiter aux Cadets d’un entraînement de choc pour les préparer à devenir de véritable De Profundis.
C’est ainsi que tous se retrouvèrent en marche. Enfin, tous... il eut bien des fois où Loric et Lysandre se comportèrent en parfait boulet, l’un lançant un bipbip en même temps que Galarion, l’autre en reculant ou en allant dans les mauvaises directions. Comme quoi tel parrain tel filleul. Mais c’est ainsi, bon gré mal gré, que tous se retrouvèrent au sud-ouest du crâne, après un tour au dispensaire, à combattre les hordes de Malkiar à grand coup de flèche passant à coté et de coup d’épée dans l’eau. Décidément, le rôle de Nounou n’était pas de tout repos.
-- Epilogue --
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
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Exirel
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Le flot était incessant. De toute part, les monstres assaillaient le dernier carré formé par les De Profundis et leurs jeunes Cadets tout fraîchement débarqué au –3.
Ici Belzelatar devait survire à l’assaut de plusieurs guerriers squelettes, là c’était Loric qui se retrouvait sous la hargne d’une momie aux odeurs de bandelettes défraîchies.
Mais tous tinrent bon ! Tous agirent en De Profundis : Panache, Courage et Audace face aux dangers des sbires de Malkiar.
Ce ne fut pas sans peine ni perte... un soir malheureusement se fut Loric... puis bientôt Belzelatar, après un réveil brutal des monstres.
Eléria faibli pendant un moment, et se retrouva incapable d’aider son filleul Thingol, qui périt à son tour...
Mais bientôt, ils reprirent le dessus ! Et toujours chantant et plein de joie, ils purent enfin festoyer, n’ayant plus autant d’ennemis à combattre à la fois. Chacun pu prendre un peu de repos...
Mais laissons là ces quelques actes héroïques, pour suivre la trace de cet elfe tourmenté...
C’est au –4 qu’il se retrouve aujourd’hui, ballotté en tous sens par un amas de gelée particulièrement attachante. Il se met à sombre dans une sorte d’inconscient, combattant de façon sporadique, se laissant bientôt recouvrir par la masse.
- Elle ne me regarde plus...
- En effet.
- Tu t’en fous...
- Je ne saurais dire. D’un coté elle me hait, d’un autre je fini par l’apprécier, un peu comme toi.
- Je sais. Je le ressens aussi.
- Et oui, nous sommes liés, surtout maintenant.
- Oui. Quelque part, ce n’est pas désagréable.
- Nous y trouvons chacun un avantage certain.
- ...
- Tu l’aimes ?
- J’en ai peur.
- C’est triste. Et cela fini par m’atteindre aussi.
- Je sais.
- Et donc tu te sens seul ?
- Tu le ressens aussi.
- Oui. Une profonde solitude, et une grande tristesse.
- J’ai l’impression d’avoir tout perdu. Même elle en ce jour ne s’intéresse plus à moi. Elle était la seule à m’aimer... à essayer de me comprendre... je ne sais même plus quoi faire. Elle sait que je suis là quand elle à besoin de quelqu’un, mais non. Elle ne semble avoir besoin de personne. Elle est si forte. Si... enfin... je me sens inutile.
- Evite de mourir tout de même... et... *Il fit une pause.*
- Oui ?
- Je ne sais pas. Cela m’affecte aussi. Cela deviendrait presque... gênant.
- Je sais.
Ils ne dirent mots ni l’un ni l’autre pendant un bon moment, chacun réfléchissant à ce qui se passait autour d’eux, de lui.
Il avait se sentiment si fort d’être totalement abandonné. Il avait pu l’observer pendant tout ce temps : elle s’était montré forte, et sa seule volonté guidait ses pas et celle de ses compagnons. Elle prenait toutes les décisions. Choisissait sa route sans même lui demander son avis. Elle ne s’approchait même plus de lui lorsqu’elle avait le temps.
Il ne comprenait plus. De plus en plus la vie lui semblait totalement inutile.
Il lâcha son glaive. Celui qu’il lui avait donné, et qu’aujourd’hui elle lui avait rendu le temps qu’il trouve une autre arme. Mais il n’avait plus envie de se battre. Pourquoi faire ? Pour qui ? Pas même pour lui. Quelle importance ? Il croyait avoir trouver quelqu’un à aimer. Il n’avait désormais plus rien.
Pourquoi... pourquoi même le gardait-elle dans son entourage, sans jamais lui lancer un regard ? Pourquoi...
Ici Belzelatar devait survire à l’assaut de plusieurs guerriers squelettes, là c’était Loric qui se retrouvait sous la hargne d’une momie aux odeurs de bandelettes défraîchies.
Mais tous tinrent bon ! Tous agirent en De Profundis : Panache, Courage et Audace face aux dangers des sbires de Malkiar.
Ce ne fut pas sans peine ni perte... un soir malheureusement se fut Loric... puis bientôt Belzelatar, après un réveil brutal des monstres.
Eléria faibli pendant un moment, et se retrouva incapable d’aider son filleul Thingol, qui périt à son tour...
Mais bientôt, ils reprirent le dessus ! Et toujours chantant et plein de joie, ils purent enfin festoyer, n’ayant plus autant d’ennemis à combattre à la fois. Chacun pu prendre un peu de repos...
Mais laissons là ces quelques actes héroïques, pour suivre la trace de cet elfe tourmenté...
C’est au –4 qu’il se retrouve aujourd’hui, ballotté en tous sens par un amas de gelée particulièrement attachante. Il se met à sombre dans une sorte d’inconscient, combattant de façon sporadique, se laissant bientôt recouvrir par la masse.
- Elle ne me regarde plus...
- En effet.
- Tu t’en fous...
- Je ne saurais dire. D’un coté elle me hait, d’un autre je fini par l’apprécier, un peu comme toi.
- Je sais. Je le ressens aussi.
- Et oui, nous sommes liés, surtout maintenant.
- Oui. Quelque part, ce n’est pas désagréable.
- Nous y trouvons chacun un avantage certain.
- ...
- Tu l’aimes ?
- J’en ai peur.
- C’est triste. Et cela fini par m’atteindre aussi.
- Je sais.
- Et donc tu te sens seul ?
- Tu le ressens aussi.
- Oui. Une profonde solitude, et une grande tristesse.
- J’ai l’impression d’avoir tout perdu. Même elle en ce jour ne s’intéresse plus à moi. Elle était la seule à m’aimer... à essayer de me comprendre... je ne sais même plus quoi faire. Elle sait que je suis là quand elle à besoin de quelqu’un, mais non. Elle ne semble avoir besoin de personne. Elle est si forte. Si... enfin... je me sens inutile.
- Evite de mourir tout de même... et... *Il fit une pause.*
- Oui ?
- Je ne sais pas. Cela m’affecte aussi. Cela deviendrait presque... gênant.
- Je sais.
Ils ne dirent mots ni l’un ni l’autre pendant un bon moment, chacun réfléchissant à ce qui se passait autour d’eux, de lui.
Il avait se sentiment si fort d’être totalement abandonné. Il avait pu l’observer pendant tout ce temps : elle s’était montré forte, et sa seule volonté guidait ses pas et celle de ses compagnons. Elle prenait toutes les décisions. Choisissait sa route sans même lui demander son avis. Elle ne s’approchait même plus de lui lorsqu’elle avait le temps.
Il ne comprenait plus. De plus en plus la vie lui semblait totalement inutile.
Il lâcha son glaive. Celui qu’il lui avait donné, et qu’aujourd’hui elle lui avait rendu le temps qu’il trouve une autre arme. Mais il n’avait plus envie de se battre. Pourquoi faire ? Pour qui ? Pas même pour lui. Quelle importance ? Il croyait avoir trouver quelqu’un à aimer. Il n’avait désormais plus rien.
Pourquoi... pourquoi même le gardait-elle dans son entourage, sans jamais lui lancer un regard ? Pourquoi...
-- Epilogue --
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
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Exirel
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Eléria regarda son parrain partir au loin, son nouveau familier à coté de lui. Il était toujours aussi mignon dans sa belle armure.
Elle soupira, et se tourna vers les autres.
Thingol et Belzelatar, Loric... d’excellent Cadets. Et leur sergent instructeur, avec Lysandre, un DP.
Elle se retrouvait seule avec eux. Bien qu’être avec son filleul lui plaisait beaucoup, elle ne put qu’être triste au départ de son Parrain. Elle n’avait pas envie de servir de nounou, et de seule responsable officiellement De Profundis dans ce groupe. Lysandre était un gamin, et ne valait pas mieux que Loric par moment. Et pour le reste...
C’est ainsi qu’elle se déplaça un peu plus loin, pour réfléchir. Elle n’était jamais venu dans cette partie du crâne. Encore un soupir. Il ne lui avait pas même jeter un petit regard, pas même une petite invitation à poursuivre l’aventure avec lui. La belle époque était terminé... il allait retrouver des gens qui comptaient vraiment pour lui, notamment sa cousine.
C’est sur ces pensées peu réjouissante qu’elle passa la nuit, à réfléchir sur son sort. Elle soupirait. L’ennuie et la solitude étaient des ennemis des plus déloyaux.
Elle soupira, et se tourna vers les autres.
Thingol et Belzelatar, Loric... d’excellent Cadets. Et leur sergent instructeur, avec Lysandre, un DP.
Elle se retrouvait seule avec eux. Bien qu’être avec son filleul lui plaisait beaucoup, elle ne put qu’être triste au départ de son Parrain. Elle n’avait pas envie de servir de nounou, et de seule responsable officiellement De Profundis dans ce groupe. Lysandre était un gamin, et ne valait pas mieux que Loric par moment. Et pour le reste...
C’est ainsi qu’elle se déplaça un peu plus loin, pour réfléchir. Elle n’était jamais venu dans cette partie du crâne. Encore un soupir. Il ne lui avait pas même jeter un petit regard, pas même une petite invitation à poursuivre l’aventure avec lui. La belle époque était terminé... il allait retrouver des gens qui comptaient vraiment pour lui, notamment sa cousine.
C’est sur ces pensées peu réjouissante qu’elle passa la nuit, à réfléchir sur son sort. Elle soupirait. L’ennuie et la solitude étaient des ennemis des plus déloyaux.
-- Epilogue --
[Amaï Ethen] Disparu
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Exirel
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Après une longue marche, pendant laquelle une seule pensée l'avait obscédé : la naissance de l'enfant, Amaï parvint enfin à arriver au dispensaire.
Il entra par les grandes portes, et ne se soucia guère des différentes personnes présentes, que ce soit Athalante, Charéos, Galarion, et d'autre tête déjà connu.
Il arriva devant la porte de Nenya. Il s'était senti comme guidé vers cette chambre, et la vision de Turil le réconfortait dans sa certitude.
Mais il déchanta vite. Le petit familier lui interdisait tout bonnement l'accès de la chambre de sa bien aimée. Selon lui, seul Ranzula et Athalante pouvait venir la voir.
Il se facha, et fini par le repousser sur le coté, d'une manière assez violente, tandit qu'Athalante et Ranzula venait justement à leur tour...
La scène qui s'ouvrit à leur yeux était difficilement soutenable. Le sang et le chaos reignait partout. Tout était sale, maculé de ce liquide rouge, et en désordre, comme si un véritable combat avait eut lieu. Sur le lit, au centre d'une tache rouge, des cris et des pleurs montaient de plus en plus fort. Nenya, assise sur une chaise, habillé d'une simple nuisette, tenait dans ses mains fermes, le De Veriis. Il semblait prostré dans cette position.
Ranzula fut la plus rapide à s'approcher, et sans se soucier du bébé, félicita Nenya, puis sorti prestement. Amaï osa avec difficulté s'approcher de la vampire.
Il marcha, lentement, vers la chaise où elle se tenait. Il s'accroupi, et mi ses mains sur les siennes, qui tenaient fermement le grimoire maudit.
- Lâche le. Dit-il, les yeux rouges. Lâche le, je suis là. Je suis toujours là pour toi. Je reviens toujours à toi. Lâche ce livre. lâche le, et vient à moi... Nenya... je t'aime.
Athalante s'était approché, doucement, et regardait tour à tour vers Nenya et vers le Bébé.
- Reviens vers nous, Nenya. Ton enfant a faim, tu dois la nourrir. L'épreuve était horrible, j'en conviens. Mais nous sommes toutes deux vivantes, et cela ne nous arrivera plus jamais, je prie Falis pour cela.
Ne te laisse pas engloutir, Nenya. Sois forte, pour toi, et pour ta fille.
Il la fusilla du regard. Ses paroles étaient pleine de bon sens, mais il refusait d'admettre la présence d'autres personnes en ces lieux.
Il continua, alors qu'Athalante sortait, portant toujours Délia dans ses bras.
- Nenya, soit forte. Continue de m'écouter, revient moi. Que tout ce qui a été fait ne soit pas vain, que ta vie ne soit pas inutile... je t'aime... je crois encore en toi. Que m'importe le reste, revient... Nenya... soit forte... que tout ne fut pas vain...
Il tenta de la rassurer, de se rapprocher d'elle, mais d'un geste elle le renvoya. Elle fit appeler Turil, et bus son sang à sa gorge, devant l'elfe qui en était tombé en arrière, effaré de tant de violence à son égard, un immense sentiment d'incompréhension dans les regards qu'il lançait en direction de Nenya.
Quelque instant plus tard, Nenya se leva lentement, immité par Amaï. Elle regarda autour d'elle, et se mit à crier...
- Sortez tous ! Je ne veux voir personne ! Qu'on me laisse seule avec l'enfant et Turil !
Ceux qui attendaient à la porte se reculèrent, et laissèrent passer Amaï qui courrait déjà vers la sortie.
Il était fatigué. Autant il ne comprenait plus rien avant, autant maintenant c'était encore pire. Il n'aurait jamais cru ça d'elle...
Deux jours plus tard, les pleurs de l'enfant cessèrent dans la chambre, et Nenya en sortie, confiant l'enfant qu'elle noma exclusivement par le nom d'"Ecatis", légèrement changée.
Il entra par les grandes portes, et ne se soucia guère des différentes personnes présentes, que ce soit Athalante, Charéos, Galarion, et d'autre tête déjà connu.
Il arriva devant la porte de Nenya. Il s'était senti comme guidé vers cette chambre, et la vision de Turil le réconfortait dans sa certitude.
Mais il déchanta vite. Le petit familier lui interdisait tout bonnement l'accès de la chambre de sa bien aimée. Selon lui, seul Ranzula et Athalante pouvait venir la voir.
Il se facha, et fini par le repousser sur le coté, d'une manière assez violente, tandit qu'Athalante et Ranzula venait justement à leur tour...
La scène qui s'ouvrit à leur yeux était difficilement soutenable. Le sang et le chaos reignait partout. Tout était sale, maculé de ce liquide rouge, et en désordre, comme si un véritable combat avait eut lieu. Sur le lit, au centre d'une tache rouge, des cris et des pleurs montaient de plus en plus fort. Nenya, assise sur une chaise, habillé d'une simple nuisette, tenait dans ses mains fermes, le De Veriis. Il semblait prostré dans cette position.
Ranzula fut la plus rapide à s'approcher, et sans se soucier du bébé, félicita Nenya, puis sorti prestement. Amaï osa avec difficulté s'approcher de la vampire.
Il marcha, lentement, vers la chaise où elle se tenait. Il s'accroupi, et mi ses mains sur les siennes, qui tenaient fermement le grimoire maudit.
- Lâche le. Dit-il, les yeux rouges. Lâche le, je suis là. Je suis toujours là pour toi. Je reviens toujours à toi. Lâche ce livre. lâche le, et vient à moi... Nenya... je t'aime.
Athalante s'était approché, doucement, et regardait tour à tour vers Nenya et vers le Bébé.
- Reviens vers nous, Nenya. Ton enfant a faim, tu dois la nourrir. L'épreuve était horrible, j'en conviens. Mais nous sommes toutes deux vivantes, et cela ne nous arrivera plus jamais, je prie Falis pour cela.
Ne te laisse pas engloutir, Nenya. Sois forte, pour toi, et pour ta fille.
Il la fusilla du regard. Ses paroles étaient pleine de bon sens, mais il refusait d'admettre la présence d'autres personnes en ces lieux.
Il continua, alors qu'Athalante sortait, portant toujours Délia dans ses bras.
- Nenya, soit forte. Continue de m'écouter, revient moi. Que tout ce qui a été fait ne soit pas vain, que ta vie ne soit pas inutile... je t'aime... je crois encore en toi. Que m'importe le reste, revient... Nenya... soit forte... que tout ne fut pas vain...
Il tenta de la rassurer, de se rapprocher d'elle, mais d'un geste elle le renvoya. Elle fit appeler Turil, et bus son sang à sa gorge, devant l'elfe qui en était tombé en arrière, effaré de tant de violence à son égard, un immense sentiment d'incompréhension dans les regards qu'il lançait en direction de Nenya.
Quelque instant plus tard, Nenya se leva lentement, immité par Amaï. Elle regarda autour d'elle, et se mit à crier...
- Sortez tous ! Je ne veux voir personne ! Qu'on me laisse seule avec l'enfant et Turil !
Ceux qui attendaient à la porte se reculèrent, et laissèrent passer Amaï qui courrait déjà vers la sortie.
Il était fatigué. Autant il ne comprenait plus rien avant, autant maintenant c'était encore pire. Il n'aurait jamais cru ça d'elle...
Deux jours plus tard, les pleurs de l'enfant cessèrent dans la chambre, et Nenya en sortie, confiant l'enfant qu'elle noma exclusivement par le nom d'"Ecatis", légèrement changée.
-- Epilogue --
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Exirel
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- Uh... ça fait mal. Bordel...
- J'te l’avais dis d'pas mourir ! Idiot !
- Ca va ! Je me passerais de tes commentaires !
Amaï était encore dans un dispensaire, après une mort tragique. Tout le groupe des MdM avait presque perdu la vie dans la foudroyante attaque des Commandos Morbelin d’Elite. Rien n’y avait survécu sans fuir, il avait été parmi les premiers à en mourir.
Il regarda autour de lui. Personne. Le dispensaire était vide. Il fut pris d’une sensation nauséeuse, alors que de noir réminiscence revenait à son esprit. Des cris, le bruit du métal, le bruit de la chair, le goût du sang... une voix... celle de Nenya luttant contre les morbelins... elle fuyait, elle partait, il la voyait au loin, alors qu’il recevait le coup de grâce final. Le laissant seul.
Il rouvrit les yeux.
- Je crois que cela est terminé.
- Oui. Tout est terminé désormais. Je n’ai plus aucune raison d’être.
- Alors tache de trouver un but. Tu n’as pas d’autre raison de vivre que celle de ne pas en avoir de mourir définitivement.
- Ouais...
Il se releva, il se sentait mieux, et commença à marcher en direction de la sorti. Il ramassa ses affaires au passage, et s’enroula de ses haillons. Toujours les mêmes, il n’avait pas changé ça. Pourquoi faire ? Il n’était rien d’autre qu’un elfe sans fortune, sans rien, il ne valait plus rien. Il regarda autour de lui en descendant les dernières marches de l’escalier. Des runes traînaient dans les environs, et personne pour les ramasser.
Il passa plusieurs jours à essayer de rétablir sa santé, ramassant des runes, marchant beaucoup. Puis il marcha vers le Nord. Longtemps.
- J'te l’avais dis d'pas mourir ! Idiot !
- Ca va ! Je me passerais de tes commentaires !
Amaï était encore dans un dispensaire, après une mort tragique. Tout le groupe des MdM avait presque perdu la vie dans la foudroyante attaque des Commandos Morbelin d’Elite. Rien n’y avait survécu sans fuir, il avait été parmi les premiers à en mourir.
Il regarda autour de lui. Personne. Le dispensaire était vide. Il fut pris d’une sensation nauséeuse, alors que de noir réminiscence revenait à son esprit. Des cris, le bruit du métal, le bruit de la chair, le goût du sang... une voix... celle de Nenya luttant contre les morbelins... elle fuyait, elle partait, il la voyait au loin, alors qu’il recevait le coup de grâce final. Le laissant seul.
Il rouvrit les yeux.
- Je crois que cela est terminé.
- Oui. Tout est terminé désormais. Je n’ai plus aucune raison d’être.
- Alors tache de trouver un but. Tu n’as pas d’autre raison de vivre que celle de ne pas en avoir de mourir définitivement.
- Ouais...
Il se releva, il se sentait mieux, et commença à marcher en direction de la sorti. Il ramassa ses affaires au passage, et s’enroula de ses haillons. Toujours les mêmes, il n’avait pas changé ça. Pourquoi faire ? Il n’était rien d’autre qu’un elfe sans fortune, sans rien, il ne valait plus rien. Il regarda autour de lui en descendant les dernières marches de l’escalier. Des runes traînaient dans les environs, et personne pour les ramasser.
Il passa plusieurs jours à essayer de rétablir sa santé, ramassant des runes, marchant beaucoup. Puis il marcha vers le Nord. Longtemps.
-- Epilogue --
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