L’Edification d’une seconde merveille en l'honneur de Falis

Pour faire valoir ses droits auprès de son clergé et parler religion tous dieux confondus...

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Bismuth
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L’Edification d’une seconde merveille en l'honneur de Falis

Message par Bismuth » 14 déc. 2005 11:44

L’Edification d’une seconde merveille :

Ce furent les exploitations de carrières qui furent prévenues les premières. Etant situées à quelques mois de voyage de l’entrée des souterrains, il fallut vérifier que celles-ci seraient des réserves accessibles et que le matériau ne s’épuiserait pas tout au long de la construction de l’ouvrage.

Les commandes qui arrivaient étaient très étranges. Le commanditaire voulait des blocs de matériaux bruts, tous identiques et ayant une couleur uniforme. La masse de ceux-ci avait fait frémir les mineurs nains tant le travail serait grand, mais les sommes promises étaient immenses. La découpe dura des mois et des mois. Les coins de fer étaient introduits dans la pierre, puis les masses prenaient le relais. Ensuite il fallait extraire le bloc de pierre et les tailleurs entamaient alors un long travail pour donner à tous ces nouveaux agrégats la même forme et les mêmes dimensions.

Vint alors le temps de la livraison. Les pierres furent chargées sur des civières, puis hissées grâce à des grues et des sapines sur des chariots dont la taille était aussi invraisemblable que la marchandise qu’ils allaient transporter. Des attelages entiers de chevaux courbèrent l’échine pour acheminer des milliers de tonnes de granit blanc au sein même des sombres souterrains de Delain.

Les convoyeurs embauchèrent de solides escortes pour assurer la livraison et décidèrent que le chemin se ferait d’une seule traite, sans passer par de quelconques entrepôts. Il fallait réduire au maximum la durée du voyage, afin de ne prendre aucun risque et d’arriver dans les délais. Pour eux également la somme serait rondelette une fois la livraison effectuée, mais le commanditaire avait été précis et pointilleux sur la date où celle-ci devrait avoir été effectuée.

Une fois ceux-ci en vue de leur destinations, ils purent contempler l’immensité du futur chantier. Déjà des quantités faramineuses de bois avait été amenées et nombre de charpentiers et de maîtres ébénistes étaient déjà à l’ouvrage. Les grues de levage, qu'elles soient à roue ou à cabestan, étaient prêtes à recevoir la pierre qui constituerait le plus gros de l’édifice.

Les tailleurs de pierre, maçons, verriers, sculpteurs, géomètre, topographe et architectes avaient tous été rassemblés et formaient véritablement le cœur de l’armée de bâtisseurs qui se mettrait sous peu au travail. Toutes les races étaient représentées afin d’allier les arts les plus raffinés aux techniques les plus complexes. Quelques deux semaines après l’arrivée du dernier chariot, les ouvriers purent commencer ce que beaucoup appellent encore aujourd’hui : Le chantier de la grande merveille. Quelque trois fois plus grand que la structure de la précédente construction, ce monument architectural ferait parler de lui.

Rien ne semblait pouvoir stopper la gigantesque fourmilière qui s’était mise en branle. Tout les matins les offices religieux bénissaient les divers constituants de la future construction. Ensuite une journée de dix heures d’effort commencait pour tous. Les ouvriers ne rechignaient pas à la tâche et on leur assurait un gîte et un couvert irréprochable. Une journée de repos par semaine leur avait même été allouée et une grande quantité de chevaliers, d’écuyers, de paladins et de prêtres aux ordres de la Déesse venaient épauler ses rudes travailleurs dans leurs tâches quotidiennes.

De nombreux aventuriers vinrent observer avec curiosité, ébahissement ou crainte parfois l’aménagement de ce titanesque ouvrage. Des rumeurs commencèrent alors à circuler un peu partout. On parlait de sommes importantes déboursées par le clergé de Falis, plus de trois cent cinquante mille Brouzoufs.

Lors de ses travaux on érigea d’immenses colonnes et colonnettes monolithes, on construisit des tours aux flèches vertigineuses, des voûtes intrigantes de complexité furent créées. Et lorsque de nombreux mois se furent écoulés, lorsque les derniers vitraux furent installés, que les nefs furent terminées et que les portes magnifiquement sculptées prirent leur place sur le fronton de cette fondation, le Second temple de la Déesse Falis fit entendre sa voix. Les cloches et bourdons de bronze firent résonner les tunnels, leur chant couvrit le silence des souterrains et la gloire de la Clémente se répercuta jusque dans l’antre maudit du seigneur Malkiar.

Texte écrit par Oldarhir Mousse de Chêne
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