Flood Avatar, violence et non-violence

[panchino]

Surtout que depuis le film Avatars, il est de notoriété publique que "les envahisseurs humains" n'ont finalement pas forcément le meilleur "rôle".

Mouais... J'en ai une toute autre analyse. C'est un remake de la conquête de l'Ouest dont le "happy end" lave la culpabilité sociétale d'avoir construit une nation dans un bain de sang. Cette fois les indiens ont gagné... et évidemment la justice triomphe, c'est beau.

[magicbaleine]

Y'a pas que cette analyse,
le gars a beaucoup passé de temps chez les Indiens d'Amazonie, et là c'est du pur concret instantanné. Sans les combats guerriers maintenant, mais c'est pourtant ce qui a inspiré le film au départ. Les docs en bonus du film en parlent, et là ça rebondit sur tout le concept d'environnement étroitement lié et coopératif, et aussi mystique pour les Indiens d'Amérique du Sud (pas qu'eux d'ailleurs).
Les connections entre les êtres dans le film, et l'arbre fabuleux, etc... La magie des plantes, des graines de cet arbre vénéré... Il a voulu transmettre aussi, en créant un univers différent, transmettre ce qui est en train de se perdre, ou que toutes les cultures ne partagent pas et dédaignent donc, piétinent avec mépris. Perdre ces trésors de conception du monde, de leur univers, serait un massacre culturel.

[Reivax]

Moi ce qui m'a fait décrocher, en plein milieu du film, c'est ça :

Rhoo les méchants ils nous font la guerre...
Puisque c'est comme ça, on va réagir !
Nous, peuples pacifiques en symbiose avec la nature, on va... leur faire la guerre.

Ah ouais. Hum... J'attendais une réaction un peu moins... comment dire... La guerre c'est pas bien, faisons la guerre ! Ouais !

[magicbaleine]

Moi ce qui m'a fait décrocher, en plein milieu du film, c'est ça :

Rhoo les méchants ils nous font la guerre...
Puisque c'est comme ça, on va réagir !
Nous, peuples pacifiques en symbiose avec la nature, on va... leur faire la guerre.

Ah ouais. Hum... J'attendais une réaction un peu moins... comment dire... La guerre c'est pas bien, faisons la guerre ! Ouais !

Paraît-il qu'entre différentes civilisations en concurrence, il ne peut finalement dominer que la plus guerrière. Cela pose bien question sur notre propre Monde Moderne et civilisation.
Sachant aussi, que la guerre appelle la guerre, et que donc ce rôle de "dominant" va forcément se faire renverser un jour ou l'autre par un autre plus fort.

Après, le film montre "peut-être" que la guerre n'était pas forcément la seule réponse possible, ou que ce n'était pas la meilleure option vues les pertes. Ou à doser différemment. Rester sans rien faire mène à la perte. Mais combattre en frontal, conduit un peu à la même issue. Resterait l'option de combattre, mais pas en frontal direct: sinon, c'est ainsi que meurent ensuite à la chaîne tous les guerriers. Des deux camps. Je ne sais pas si c'est le message prévu de véhiculer, de montrer que ce choix de riposte frontale a conduit à ces résultats-là. Mais c'est envisageable.

[Melfikin]

Nous, peuples pacifiques en symbiose avec la nature, on va... leur faire la guerre.

Bah,... l'histoire à bien prouvé que tendre l'autre joue ne sert pas à grand chose, à part se prendre plus de baffes

[glaviot]

Je confirme la non violence n'a jamais menée à rien.
(ce n'est pas de moi mais d'Homer Simson)

[magicbaleine]

Selon les moments de l'Histoire, il y a eu d'autres essais différents:

au lieu de se battre pour obtenir chacun exclusivement la même chose, alors inciter à construire ensemble.
montrer la puissance possible, ou riposte qui peut se faire, tout en tendant la main pour laisser une porte de sortie.
sécuriser son camp, et riposter à chaque attaque qui arrive, sans prendre l'initiative.
sapper les forces adverses, sans attaque, en jouant simplement sur l'environnement.
défaire les alliances de l'adversaire, lui faire perdre ses appuis et soutiens.
etc..


EDIT: ça oscille entre "non-violence active" et "forte" // et avec "force physique ou diplomatique de gestion". Mais ce ne sont ni des non-violence attentistes, ni des attaques frontales.

[panchino]

Mais qu'est-ce que la violence ?

[panchino]

au lieu de se battre pour obtenir chacun exclusivement la même chose, alors inciter à construire ensemble.

Le "partenariat" de la décolonisation ?

montrer la puissance possible, ou riposte qui peut se faire, tout en tendant la main pour laisser une porte de sortie.

Le bombardement d'Hiroshima ?

sécuriser son camp, et riposter à chaque attaque qui arrive, sans prendre l'initiative.

La seconde guerre d'Irak ?

sapper les forces adverses, sans attaque, en jouant simplement sur l'environnement.

La guerre économique ?

défaire les alliances de l'adversaire, lui faire perdre ses appuis et soutiens.

La guerre froide ?


Non, je ne vois pas ce que l' HHHistoire donne comme exemple de non-"violence"

[yapi]

le flood est il considérable comme une manifestation de la violence? Tout dépend si on est modo ou troll

[Bleda]

Le flood est il considérable ?

Le flood de Labrute est considérable, oui.

[Taïtoune]

Le flood est il considérable ?

Le flood de Labrute est considérable, oui.

Tu sous-entends donc que LaBrute serait quelqu'un de violent ?!?

[panchino]

Cher Mr Labrute,
Le fait d'être odieusement balancé par vos camarade de forum, ce qui ne manque pas d'asseoir, euh, de vous tailler une réputation de floodeur compulsif, est-il violent pour vous ?

[Reivax]

Nous, peuples pacifiques en symbiose avec la nature, on va... leur faire la guerre.

Bah,... l'histoire à bien prouvé que tendre l'autre joue ne sert pas à grand chose, à part se prendre plus de baffes

Je confirme la non violence n'a jamais menée à rien.
(ce n'est pas de moi mais d'Homer Simson)

Ah, mais je n'ai pas dit le contraire ! Mais du coup, le film n'apporte plus rien de nouveau au genre (en termes scénaristiques s'entend, je ne parle pas de technique)

[panchino]

Il apporte juste que c'est un traitre qui permet aux indigènes de gagner. Qui évoque une sorte de mea culpa nauséabond.

- "On a essayé d'enseigner à ceux de votre race, on ne peut pas remplir une coupe déjà pleine" (d'une pensée "occidentale" qui s'impose comme vérité universelle)
- "Mais moi je suis un peu con, ma coupe est vide" (le héros, ou plutôt le faux anti-héros, pétri de bons sentiments qui rachète la "folie" de ses frères, et qui propulse une fois encore au centre de tout : l' "occidental")

Le fantasme chrétien dans toute sa splendeur.