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par Belaldur » 17 févr. 2011 06:46
Au temple de Balgur du 0.
- Pouvez-vous men dire plus sur Balgur ?
- Pouvez-vous mapprendre ce que vous savez sur les dieux ?
Vous franchissez les portes sur lesquelles sont attachées des lettres dacier : "Si vis pacem, para bellum".
Deux rangées de piliers encadrent un grand espace libre, éclairé de flambeaux fixés aux imposantes colonnes par des ferronneries ouvragées. Au centre du ch[/color]ur trône lautel de marbre noir, surplombé par une immense statue : Balgur, entourée dune ligne de flammes semblant brûler à même la pierre.
Soutenu par un soubassement en marbre sculpté de scènes de bataille et de scènes de duel, la table de lautel est lisse et nette, vierge de toute trace.
On descend du chur par deux marches, quelques tapis disposés sur le sol de dalle blanche adoucissent latmosphère spartiate de la nef. Sur la gauche et autour des piliers, des cartes de plans de bataille, des croquis révélant les défauts des armures tapissent les murs.
Ca et là, de magnifiques boucliers de facture naine, humaine ou elfique, gravés dinscriptions à la gloire du Dieu Protecteur, égaient de leurs couleurs vives les plans et dessins plus austères.
Entre certains piliers, souvrent des alcôves pour les prières, meublées au plus simple de sièges ou de tabourets en bois et décorées avec sobriété de fresques représentant les grandes batailles de lHistoire, que lon pourrait presque voir sanimer sous la lumière instable des quelques chandelles vacillantes.
Sur le côté droit près de l'entrée, s'ouvre une salle que vous supposez être la salle d'entraînement. Les chocs des épées et des haches, le bruit mat des bâtons frappant des sacs de son, et les éclats de voix qui en sortent ne laissent en effet que peu de doute.
Quelqu'un est en train d'enseigner à des novices les passes d'armes et les feintes indispensables dans un combat, ainsi que lArt du duel. De cette salle, une femme sort et savance vers vous. Fine, athlétique, elle raccroche une grande lame dans son dos. Une cicatrice court au-dessus de son sourcil droit et se perd dans son abondante chevelure débène. Ses yeux couleur ambre, fixes, déterminés, ne cillent pas lorsquils croisent votre regard. Sa tunique de cuir épais est resserrée sur sa fine taille par un lien noué. Son assurance force votre respect. Vous devinez que la voix que vous entendiez il y a quelques minutes provenait de cette humaine qui jette un regard bienveillant et évaluateur sur vous.
Arrivée à votre hauteur, elle sarrête et vous demande résolument :