[Balrog] l'Horreur Immonde

[La Conscience]

Les aventuriers ont découvert que la Bouche qui crache divers démons, démonettes succubes et diablotins près du Balrog prend sa source dans une salle reculée de l'antichambre de l'enfer. Ils se sont réunis et se préparent à l'affronter.


Siobhan a écrit :

Depuis son expérience de télé-empathie de la veille, Siobhan était encore plus déterminée à s'attaquer au plus vite à l'horreur immonde. Leurs effectifs avaient doublé, ils devraient pouvoir désormais s'avancer plus au milieu des démons. Le combat serait certes acharné, mais il le fallait, même si certains devaient y perdre la vie. Même si *elle* devait y perdre la vie. Ca ne faisait que trop longtemps que cette ignominie déversait des hordes de démons parmis les combattants du Balrog, au pays des pas perdus, au milieu d'aventuriers qui les combattaient sans hésiter, sous les flammes du Balrog, sans hésiter à donner leur vie pour ce combat dont dépendait l'avenir des aventuriers des souterrains, du peuple du royaume de Delain même !

Personne n'avait émis d'objection. La jeune fille se préparait depuis le matin. L'arc de foudre était apparu dans sa main, à la seule demande de sa volonté. Les familiers de ses amis l'avaient gratifiée chacun de tous les sorts utiles à l'entreprise. Cela ne servirait peut-être pas à grand chose d'autre qu'à connaître un peu mieux leurs adversaire, mais elle ne pouvait plus rester ainsi sans rien faire ! Comme l'avait suggéré Bénabard, elle avait frotté ses flèches avec son savon parfumé à la lavande. Elle n'avait guère mieux en matière d'effluves agréables...

Alors, au summum de sa concentration, elle s'avança au milieu des guerriers, et les dépassa. L'horreur, et son esclave étaient en vue, à portée de son arc. Un instant, elle douta. Que se passerait-il ensuite ? Les démons, les diablotins, les succubes, les démonettes semblaient attendre autour de l'horreur. Attrendre quoi ? Mais oli l'encouragea. Ne venaient à eux depuis la veille que harpies, diablotins et élémentaires de feu rapidement éliminés. Si peu de monstres que les guerriers les surchargeant, le premier blessé avait été dû au projectile d'un familier dévié... Elle visa, soigneusement. L'esclave, l'horreur, l'esclave, l'horreur ?

L'horreur. Elle esquiva la première flèche, mais elle n'était pas spécialement dure à viser. Il faut dire qu'elle était si grosse ! Le second trait était bien ajusté, révéla que si l'horreur avait la peau dure, elle ne poserait pas autant de problèmes aux guerriers, plus efficaces que la jeune archère, que d'autres démons qu'elle avait pu combattre. Et achever pour certains. Elle continua. Son premier coup de grâce fut lui aussi esquivé, mais le second, bien que pas particulièrement bien ajusté, fit mouche. Malheureusement, il ne fit que rebondir sur un bourrelet de graisse.

Après un désengagement d'un diablotin qui l'avait ratée, l'esclave. Elle non plus n'était pas spécialement dure à viser. Elle esquiva les deux premiers traits de Siobhan, mais le troisième porta. Cette esclave qui ressemblait à une succube n'avait guère plus d'armure qu'un démon. Le coup de grâce final, bien ajusté, ne révéla rien de plus.

Siobhan, forte des informations qu'elle rapportait, rejoignit le gros des troupes. Enfin, elle avait l'impression d'avoir avancé dans ce combat ! Et advienne que pourra...

[La Conscience]

Bénabard a écrit :

Dans le sillage de l’horreur, aussi immonde que nauséabonde, il y avaient une armée des monstres en tout genre. Mais quelle ne fut pas notre surprise de découvrir une jeune femme. Le contraste entre les deux créatures était frappant. D’un coté l’immondice sous tous ces aspects, de l’autre la beauté et la soumission.
Pourquoi cette obéissance sans nom !
Diantre ! Jeune Demoiselle ! Quel est ce mal qui vous lie a cette chose sans nom. Avec une beauté comme la votre, vous pourriez aspirer a entrer dans la cour de n’importe quel royaume. Mais non vous êtes la , au milieu de cet amas de puanteur. Que vous est il arrivé ?
Comment puis je vous aider ?

Mon cœur ne peur se résigner a laisser une jeune femme de votre qualité dans un lieu aussi désolant. A présent, mes cantiques sont tous mélancoliques, il reflète la tristesse qui déborde en moi
devant ce spectacle dramatique.
J’espere que la fleche de mon amie ne vous aura pas toucher. Je n’ai trouvé d’autre moyen de communiquez avec vous que par ce parchemin enroulé autour des fleches de siobhan

Sincerement
Bénabard

[La Conscience]

Lorsqu'il sentit une petite aiguille le titiller, l'Horreur Immonde tourna ce qui lui servait de tête vers la horde d'aventuriers qui piétinaient frileusement à l'entrée de la salle. Longuement, il resta là, la bouche toujours grande ouverte, continuant d'avaler les succubes et les démonettes qui escaladaient lascivement les bourrelets de la bête. Son Esclave attendait sagement sur ce qui pouvait être sa cuisse adipeuse. Soumise, on aurait pu croire qu'elle ne sentait même pas le collier qui entourait son cou. Pourtant, elle tenait un parchemin dans ses mains, et le lisait.

Les yeux fixes, vides, l'Horreur garda sa tête tournée vers les aventuriers un long moment. Puis une lueur fugace et menaçante traversa son regard, beaucoup la virent, mais Siobhan la ressentit au plus profond de son être et le froid l'envahit soudain. Un frisson secoua la cohorte de démons et diablotins aux pieds de la bête.

Alors, l'Esclave leva un genoux gracieux et se mit debout dans un mouvement souple du bassin. Son aura brilla quelques instants. Aussitôt, toute la troupe se mit en marche, suivant l'Horreur qui rampait plus qu'il ne marchait. La mission devait se pourvuivre. il avait été créé dans ce but unique, et n'avait que cet objectif en tête.

Avant de suivre l'Horreur, tête baissée, L'Esclave leva son regard vers les aventuriers. Cela ne dura qu'une seconde. Pourtant,
Benanard fut transpercé par ces pupilles dorés qui reflétaient une innocence, une fragilité et une souffrance inouies. Le visage de la jeune femme brune était d'une douceur et d'une pureté frôlant la perfection.

[La Conscience]

La cohorte de démon ne resta pas unie. Certains se détachèrent et coururent, tridents brandis, vers le groupe d'aventuriers. Dans un ensemble attestant de leur maitrise des armes, ils fixèrent leur trident dans leur dos. Le premier se jeta sur Siobhan, toutes griffes dehors et lacéra le corps gracile de l'archère. Les autres lancèrent des projectiles enflammés dans sa direction, mais peu trouvèrent leur cible. Le sang du Chevalier de Justice coula bientôt.

[Evolena]

Un mouvement lui ayant fait détourner les yeux de sa discussion avec Bénabard, Siobhan n'avait rien perdu du regard menaçant de l'obèse immondicité, et le froid qui l'avait soudain envahit la fit frissonner. Si elle avait longuement hésité - plus à cause des conséquences possibles pour tout leur groupe qu'à cause des risques pour elle-même -, pour finalement se décider sur les encouragements d'Oli et l'accord de Bénabard, elle assumait également pleinement son action.

La chevalière les vit approcher.
Des griffes... encore et toujours des griffes, encore et toujours elle se faisait lacérer ! Elle grimaça sous la douleur. Pendant que d'autres démons rataient et réussisait pour l'un leurs projectile magique, les premiers soins crépitaient autour d'elle. Eldarielle d'abord, puis Centaurie, toujours réactive, et Bénabard quand ses compagnons tuèrent le démon qui l'avait attaquée.

Une heure plus tard, ça recommençait. Un des démons qui lui avait envoyé des projectiles magiques la griffait cruellement à son tour. Elle se raidit, comme si cela pouvait atténuer la souffrance. Les soins encore une fois ne tardèrent pas. Sindar et son familier refermèrent ses blessures.

20 minutes... un troisième démon, moins heureux que les précédent, coninuait la charge. Immédiatement, Khal zee lui rendit toute sa vitalité. Elle était prête subir un nouvel assaut... mais combien de temps cela pourrait-il durer ainsi ?

[York]

Ca y est. Je suis dans la salle.

Mes yeux voient flou, mais je distingue tout de même quelques élémentaires et harpies deci dela. J'ai rejoint Vif Marteau pour attaquer un démon qui tourne autour de lui.

La puanteur me serre les narines. Une véritable infection. Je n'ai aucune succube dans mon champ de vision. Tant mieux, leur beauté pourrait faire faiblir mon bras.

Bientot nous seront 3 dans la salle. Phyliss si arrive pour m'aider à liquider la bête. Le reste de l'armée est restée au camps ce soir. C'est bien dommage, les monstres commencent à venir vers nous maintenant. Et l'armée est grosse, très grosse !!!

D'ailleur.... la première Succube arrive, Non de Non !!! Elle viens vers moi, Damnation... ARrrrrggghhh... mon familier viens de succomber sous ses charmes, paix ai son âme.

oli

[Evolena]

J'ai honte de nous.

Nous sommes arrivés, nous étions une trentaine, plus les familiers. Quelques démons dans le coude menant à la pièce où se cache la puanteur, nous consolidons les positions et avançons pas à pas, certes. L'accès est difficile, la mort de trop d'entre nous compromettrait par trop la réussite de l'opération.

Puis nous sommes 45. Encore un pas. Toujours pas de blessure apparente, même légère, à soigner. La présence d'un portail démoniaque refroidit beaucoup les ardeurs. Attendre que les monstres viennent à nous est encore le maître mot. Pourtant, là haut, les combattants n'hésitent pas, ils sont au coeur de la mêlée, ils meurent et reviennent ausstôt reprendre leur place au combat, même s'ils savent qu'ils risquent d'y laisser à nouveau leur vie. Et beaucoup sont bien moins expérimentés, équipés et accompagnés que nous.

Puis nous somme 60. Nous n'avançons toujours pas. J'ai été titiller l'horreur et sont esclave, elles sont largement touchables. Mais comprenez, elles lancent des sorts, qui sait ce que ça peut être ?

Puis nous sommes 90. Mais non, il faut toujours attendre que les monstres viennent à nous, els éliminer un à un, et n'avancer que quand ce sera sûr. Quand le portail démoniaque ne sera plus là... mercredi ? Mais comprenez, ce combat est important, il y a beaucoup de vie en jeu, alors il faut rester prudent... Pourtant, là-haut, sont-ils aussi nombreux à combattre le Balrog, au milieu des démons qui viennent d'ici ?
Cependant certains n'ont pas peur d'une attaque massive et franche, ils la préconisent même. Mais seule l'union fera la force, et si certains y vont, comme on dit, sans être suivi, alors oui, ce sera la mort assurée. Tous ensemble, oui, il y aura des morts, mais nous sommes suffisamment nombreux pour faire face, pour faire front. Pour nous entraider, et pour vaincre. La victoire ne sera pas facile, elle ne sera pas sans sacrifice, mais elle ne sera pas en attendant. En attendant que l'horreur immonde remplisse tranquillement sa mission, de faire déferler au pays des pas perdus des hordes de démons.

Avons-nous, ont-ils, eux là-haut, le temps d'attendre ? J'ai honte que notre courage n'égale pas le leur, que notre abnégation ne soit la leur.

[Angylus]

Les assauts répétés de la soirée des hordes démoniaques sur la paladine et la mort du compagnon de route de Oli, prédestinaient une nuit agitée. Il n’en fut rien. Cela permis a chacun de préparer la suite des opérations pendant que d’autres panser leurs plaies. Déjà les blessures n’étaient plus qu’un mauvais souvenir. D’autres maux faisaient leur apparition …

Le jeune barde était partagé. Le regard de la veille l’avait pétrifié. Bouleversant en lui toute ces convictions. Les notions de bien et de mal s’entremêlaient. La beauté et l’innocence de l’esclave le touchaient au plus profond de lui. De l’autre coté du collier, l’horreur puante et hideuse, le révulsait. Ces deux exceptions de la nature formaient deux extrêmes complémentaires.

Le visage de la jeune femme, ne sembler dégager aucun sentiment de peur ni d’animosité pour sa tortionnaire.

Depuis le mouvement collectif de l’horreur ainsi que de sa garde rapprochée, l’esclave n’apparaissait plus dans le champ de vision de l’elfe. Le souvenir du déplacement de la meute après le redressement tout en finesse de la jeune captive fit son apparition. L’intrigue commença à prendre sa place dans son esprit embrouillé.

[La Conscience]

Onya avait eu connaissance de la situation dans l'antichambre et les dernières nouvelles la mettaient dans une rage folle! Il fallait éliminer cette horreur au plus vite et à nouveau, ceux qui se prétendaient être des combattants d'élite ou des paladins courageux faisaient preuve de couardise quand l'occasion se présentait de prouver leur vraie valeur face au danger! On lui disait que beaucoup hésitaient à charger de peur de perdre leurs précieux familiers!!! Mais qu'est-ce c'est ces grand-mères appeurées qui sanglotent pour leur chienchien de compagnie s'exclama-t-elle dans le dispensaire! Des centaines de guerriers peu expérimentés se sont sacrifés ici pour empêcher le Balrog de remonter. Certains sont morts plusieurs fois sous les coups brulant de son fouet. Et pourtant, pas un d'eux ne s'est plains. A peine debout, ils retournaient affronter le démon!!! Ils sont morts dans l'anonymat très souvent.
Et là en bas, ils discutent comme soigner la diarrhée de leur cochon d'inde préféré!!! Honte sur eux!!! La Bouche crache chaque jours de nouvelles succubes et démonettes!!! Qu'on m'envoit la liste de ces infâmes! Je commande immédiatement une chanson sur ces trouillards!! (Personne à ce moment n'aurait osé contredire ou interrompre Onya). Que leur nom soit connu pour ce qu'ils sont vraiment: des lâches tout juste bon à veiller sur des porcelets!
L'un des prêtres osa faire remarquer qu'ils sont peut-être simplement prudents!!
Prudents? s'exclama Onya. Stupides oui!!! Leur principale chance était une charge brutale, d'abattre l'Horreur d'un seul coup et de profiter de la panique pour tuer les démons rapidement! Mais on vient de m'apprendre que l'Horreur s'est entourée elle-même de passage. Fini l'effet de surprise! Que s'imaginent-ils? Que les démonettes vont venir gentillement en file indienne se jeter une par une sous leurs épées!!! Les ignorants! Quand la fureur des démons est canalisée par un être plus puissant, ils forment des armées redoutablement stratégiques! Ils guetteront leur charge et attendront pour riposter massivement où chargeront eux-même. Il ne restera alors plus que de la purée de cochon-d'inde!!!
Onya saisit une plume et rédigea une lettre qu'un messager emportait déjà..

[topgunblue]

Correspondance entre Red et Green.

Comment va tu mon cher frère ?
Je sais que tu luttes auprès de la bouche démoniaque, comment se passe la situation ?
Ici c’est le chaos, nous venons à peine de nous installer dans cette chambre putride et déjà avant que nous ayons fait quoi que ce soit et que notre groupe puisse s’organiser, les premiers occupants, combattants dans le couloir se sont pris d’un regain de courage soudain depuis l’arrivée de notre groupe de combat avec les trollus et les lumières de delain.
Ils parlent d’attaque suicide.
Je sais qu’elle à une chance de réussir, mais que feront nous si elle rate ?
Comment de nouveau parvenir à regrouper un si grand nombre de valeureux combattants ?
Certains se drapent dans leur folie, d’une aura de sacrifice.
Mon dieu, toi qui t’es déjà sacrifié face au Balrog, conseille moi.
Ne devons nous pas au contraire tenter d’en finir d’une manière sure avec cet amas en décomposition ?
Les plus fervents pour une attaque directe semblent sous l’influence de l’esclave qui accompagne l’immonde, je crains que leur conduite ne leur soit dictée par elle, en effet l’immonde semble se préparer à cet assaut.
Je prie pour trouver une solution rapide, sachant que tu subis les démons que cette bouche crache.
Certains nous traitent de lâches, mais que savent-ils ? Ou commence la lâcheté et ou fini la prudence et la raison ?
Attaquer sans rien savoir de l’ennemi, pour une hypothétique victoire bien dangereuse en effet pour la suite si par malheur elle avortait ou tenter d’assurer une victoire à longue échéance. ?
Toi seul peux me conseiller, car si je suis à la source du problème, tu en subis les conséquences.


Ma chère sœur,
Je ne mentirai pas en disant que les choses vont mal.
Le Balrog s’est échappé et cherche un autre escalier pour remonter.
Personne ne semble en pouvoir de l’arrêter.
Cette bouche démoniaque ne menace plus les combattants du Balrog et les monstres qui en sortent semblent contenus par les aventuriers sur place, mais nous ne sommes pas à l’abri d’un regain d’activité de celle-ci bien sur.
Laisse les détracteurs parler, je sais que tu prendras la bonne décision, pour nous et pour tous les souterrains.
Suis ce que notre frère nous à toujours enseigné, force et honneur mais dans l’intelligence.

[La Conscience]

La bête continuait d'avaler ses proies afin que la bouche puisse les recracher, trois étages plus haut. L'esclave s'était docilement agenouillée à côté d'elle et ne bougeait plus, telle une gracieuse statue, en totale contraste avec le monstre qui lui tenait lieu de second plan.

Soudain, des aventuriers débarquèrent d'un passage et se lancèrent à l'assaut de la bête. Les démonettes et les succubes réagirent aussitôt en se jetant sur les aventuriers, leurs longs doigts fins arboraient des griffes acérées qui lacérèrent les chairs des téméraires. Les démons et les diablotins prirent le relais et s'attaquèrent plus particulièrement aux mages qui se tenaient en retrait.

La bête avait sursauté violemment, aux premiers coups. Puis la peur lui avait fait serrer le ventre d'angoisse. Mais un ventre pareil ne devrait jamais être soumis aux pressions. Les aventuriers furent assourdis par une sorte de tonnerre qui gronda dans toute la salle. Pourtant, ce n'était pas le tonnerre que les intestins du monstre avait relâché. L'odeur infecte qui se répandit autour de la bête, dans un léger nuage verdâtre, confirma leur crainte. Bientôt, les yeux des aventuriers devinrent larmoyants, et rouges. Ils suffoquèrent, empoisonnés par l'odeur de charogne que le pet monstrueux que l'Horreur avait lâché.

Seule les nains ne semblaient pas trop incommodés et réussissaient à ne pas être pliés en deux, les mains sur la gorge. Mal leur en prit de rester debout. La bête rota alors si brutalement que les glaires prises au fond de son immense gorge s'envolèrent en filament jaunâtres et vinrent s'enrouler sur les deux nains qui se trouvèrent englués dans les crachats morveux de l'Horreur Immonde. De longs fils de mucosités malodorantes pendaient sur leurs bras et sur leurs lames de feu qui en fumaient légèrement. Les deux nains étaient complètement empétrés.

Pendant ce temps, la gracieuse et frêle esclave s'affairait autour de l'Horreur Immonde. Un instant, elle laissa ses bras et suspens, et planta son envoutant regard doré dans les yeux de Bénabard.

[Angylus]

Profitant d’un espace à découvert, encore libre de tout passage, mai lança à bout de force une ouverture directe depuis le camp retranché des aventuriers vers l’immonde créature. La meute bien qu’aux aguets ne savait pas quand, ou plutot à quel moment allez survenir l’assaut. Ils savaient juste d’ores et déjà par où accoureraient les aventuriers.

Avant de se lancer dans cette course, le barde, jeta un nouveau coup d’œil furtif a destination de la jeune femme esclave.
Elle était si belle, elle ne méritait pas ce sort. Que ce soit un leurre ou la triste réalité, il ne pouvait se résoudre au doute de laisser une telle ignomie se dérouler impunément.

Au camp l’heure était aux tourments, aux problemes de conscience. Chacun, savait que ce pouvait etre le dernier combat et avait en toute logique certaines reticences. D’autres, peut-être inconsients, ou tout simplement motivés, se préparaient métiuleusement.

Comme porté par la grace, les guerriers volontaires prirent le chemin a destination de l’enfer. Ce n’était pas Hades qu’ils verraient, mais bien pire. Cette grace ils la devaient a leurs compagnons, qui avait su les ensorceller de sortileges appris au fil du temps. Prodigué avec amour et générosité, leurs effets seraient double ! La determination se lisait sur les visages de chacun.
Les deux du bivouac s’amenuisaient, l’attention était ailleurs. La flamme rougeatre qui s’en échappait était peut être prémonitoire …

C’est ainsi que le petit groupe s’engouffra dans les ténébres. Là,l’odeur insoutenable, l’air humide et poisseux furent les premieres hostilités rencontré par les aventuriers . L’hideuse créature siégeait tel un pacha regnant sur son harem, à l’emplacement noté préalablement par York lors de son tour de reperage la veille.

Prenant une ultime bouffé d’air tant bien que mal, le barde se placa devant l’horreur, comme pour faire une réverence. Mais ses desseins étaient tout autre. Jaillissant de son dos son compagnon lança alors un sortilege pour affaiblir la défense graisseuse de sa majesté puanteur. Puis décocha trois flechettes. Suivi par siobhan qui a son tour la cribla de ses éclairs

Vint ensuite les nains. Grimacnt au possible, narine au vent, épée en main, et criant a tout poumon :

« GGGGGGGGGGGGGGaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrrrrrr »

Galvanisé par le cri d’oli de son fils , angylus vint rejoindre les deux acharnés.
Retrouvant un second souffle, ils parvinrent a faire gicler le sang du pachiderme. Allant jusqu'à lui oter un bourler, qui ne devrait pas lui faire défaut. Le bout de chair vint s’écraser au sol dans un grand « splatcccccch ! »
Les quelques parades de l’horreur lui permirent de justesse de ne pas poser un genoux a terre.

Ce genoux , sur lequelle se tenait la jeune femme. L’elfe contemplait cette être de chairs avec insistance. Le regard ne suffisait pas, il lui adressa dans un hurlement à casser sa voix habituellement si douce :

« parteeeeezzz, fuyeeeeeezz cette ogreeessssee ».

Une démonette assisatnt a la scene s’approcha de lui . elle lui administra un coup si violent qu’il perdit connaissance momentanément.

L’ensemble du groupe était a present aux prises avec moultes creatures venues protéger leur reine.

Les démons commencerent a paniquer a la vue des blessures de l’horreur. Oubliant leur trdient, ils s’affererent a prodiguer des soins …

Profitant de cette accalmie Bruenor Battlehammer se faufila entre les démons et autres créatures pour soulager ces amis. Discretement il se camoufla derriere les nains … mauvais choix, il se fit repérer ..

[La Conscience]

Quelques aventuriers, prenant leur courage à deux mains au lieu de le blottir au fond de leurs chausses, rejoignirent les Chevaliers de Justice et les Mythes Guerriers qui avaient lancé cette attaque audacieuse. L'Horreur Immonde ne semblait pas vraiment réagir aux attaques. Le nuage qui l'environnait se chargeait d'empoisonner les nouveaux arrivants au fur et à mesure qu'ils débarquaient.

La grosse soixantaine d'aventuriers qui attendaient glorieusement cachés derrière un mur de lave que l'avant-garde se fasse laminer fut assez surprise de voir s'ouvrir à ses pieds un passage. Leur surprise s'approfondit quand une quinzaine de démons arrivèrent. Eux aussi semblaient étonnés de croiser tant d'aventuriers. Ils venaient, attirés par l'appel de l'Horreur Immonde, et ne pensaient pas du tout trouver des proies de cette valeur.

Mais un démon intelligent est un démon qui sait saisir les occasions que la chance met sur son chemin.

Ni une ni deux, la troupe s'égaya au milieu des aventuriers, fauchant qui un bras de nain, qui une oreille d'elfe, qui une jambe d'humain, qui une tête de familier. Les démons étaient euphoriques. Un champ d'aventuriers hésitants à faucher, quelle aubaine !

Bientôt, deux familiers et deux aventuriers déplorèrent la perte de leur propre vie.

[Megharde]

De la melée une voix forte se fi entendre ...

FallaisPasFaireChier cria au ciel:

"Ho Elian , Dieu de la nature , aide nous a eliminer cette horreur qui souille ta création par sa presence !"

Et Elian intervint...

Des ronces plus noires que la nuit ont jaillit tout autour de l'Horreur immonde.
une foret d'epine entoure la zone et s'accroche où elles peuvent sur ce tas de chair rendant ses deplacement plus penibles.

Fasse Elian qu'elles perdurent ...

[Evolena]

Dimanche

Les palabres continuaient. Attendre, avancer, charger... 3 alternatives. Oli, suivi par le barde Bénabard, était partisan d'une attaque massive - mais quelles chances de réussir si les effectifs étaient trop réduits ? Le Conseil des Gilead décida de prendre pied dans la salle - mais comment réagiraient les démons ? Ils ne connaîtraient de toute manière rien de plus du gros tas de chair que ce que l'archère avait remarqué la veille sans soit la charger, soit attendre qu'elle-même passe à l'offensive. Si tant est qu'elle n'envoie pas sa garde de démons à la place...
Siobhan hésita. Oui, elle hésita, car ces deux choix avaient leurs avantages et leurs inconvénients, leurs arguments contre et leurs arguments pour. Chacun décida en son âme et conscience. Et chacun trouvait le choix opposé au mieux mauvais, au pire fou. Quoi de plus naturel ?

Si elle avait de toute façon décidé de ne pas laisser aller ses amis, ses compagnons, seuls - une volée de flèches, et ses quelques talents en magie de soutien pourraient toujours être utiles -, la chevalière le fit finalement convaincue. Convaincue qu'il valait mieux avoir l'initiative que la laisser à ses adversaires, convaincue par la barrière de passages que l'horreur immonde avait érigée autour d'elle qu'elle craignait voir débarquer une armée d'aventuriers directement sur elle et ses démones, l'empêchant d'accomplir sa mission de vase communiquant vers le pays des pas perdus.
Nulle envie d'être martyrs, héros ou quoi que ce soit d'autre. Ils tenaient tous à la vie, s'ils ne pensaient avoir aucune chance, ils n'y seraient pas allés. Juste ce pour quoi ils étaient là, ce qu'ils devaient faire : tuer l'horreur immonde, la tuer au plus vite. Au péril de leur vie - mais la cause ne le valait-elle pas ? Il fallait savoir prendre des risques quand les circonstances l'exigeaient -, mais certainement pas à son mépris.
Et dans le pire des cas, ce n'était pas l'infime proportion de l'armée qu'ils représentaient qui manquerait.

En début de soirée, ils furent donc dix, en comptant les familiers, à prendre un passage vers la source de la puanteur. Et à dix, un dixième de l'armée rassemblée, tandis que sitôt arrivés les démones leurs faisaient des familiarités, ils la touchèrent. Et faillirent vomir, malades d'une telle pestilence. Quelques autres les rejoignirent ensuite, mais ses démons avaient soigné l'immondicité horrible. La quinzaine d'aventuriers se préparèrent donc à faire front pour la nuit. La magie guérisseuse crépitait régulièrement.
Jetant un regard en arrière, la chevalière vit que bien peu avaient avancé dans la salle comme prévu...

Mais au milieu de la nuit, ils entendirent une clameur à l'est, d'où ils étaient venus, puis des cris, des râles. Nul démon pourtant n'avait quitté les côtés de l'horreur immonde, ceux là-bas venaient donc d'ailleurs. Le coeur de Siobhan se serra au son des cris. La Venael regrettait sincèrement que ceux restés en arrière subissent ainsi une attaque sanglante, pendant que Falis, déesse de la Justice, déesse du Pardon, déesse de l'Honneur, qui leur avait montré en rêve l'immonde corps de la bouche démoniaque, semblait veiller sur eux...
Elle regrettait... Elle regrettait de n'avoir pas su convaincre. Ils avaient tous choisis en leur âme et conscience, mais elle porterait sur la sienne de n'avoir pas su convaincre.


Lundi

Au matin, ils étaient une vingtaine. Ils tenaient toujours bon. Le sang coulait et séchait des griffures, ils se sentaient encore nauséeux, mais ils étaient encore tous debouts. Presque tous. Le petit familier de York n'avait pas survécu aux diablotins et harpies...
Peu après midi, ils se coordonnèrent une nouvelle fois pour attaquer leur cible. Défense, Hargne, Armure dure, Bernard l'Hermite, la coriacité de la peau de la bête variait... Ils la blessèrent. Si un tiers seulement de l'armée avait suivi, elle ne serait plus. Mais chacun avait pesé son choix, en son âme et conscience.
Et toujours, attentifs, les mages faisaient fuser les soins. Mais résister devenait de plus en plus difficile. Des rumeurs de renforts leurs parvenaient. Ils seraient les bienvenus.
Le soirs, ils réattaquèrent. Mais au milieu des sortilèges divers, au milieu des attaques sur son ventre adipeux, l'horreur immonde frappa à son tour. Angylus fils tomba. Leur première perte humaine.