[Balrog] l'Horreur Immonde

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Angylus
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Message par Angylus » 18 mars 2006 18:15

Siobhan :
* Siobhan observa l'esclave, intriguée par le gargouilli qui est sortit de sa bouche quand elle a semblé vouloir répondre : lui aurait-on... coupé la langue ? Un frisson d'horreur la parcouru tandis qu'elle envisageait cette atroce hypothèse. *
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Angylus
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Message par Angylus » 18 mars 2006 18:17

Le barde observa avec attention la réaction de la jeune femme.
Surpris par le gargouillis, les questions se bousculaient dans son petit esprit. Il esperait trouver réponse à ses questions, mais ce sont de nouvelles interrogations qui arrivaient.

Puis lui vint une idée. Ce bruit, il ressemblait de loin, aux gargouillement d’Angylus sénior, au moment où les repas se rapprochent … Elle avait peut être faim !
Une fois de plus le portrait de l’horreur réapparut dans sa tête, associé à un sentiment de colère .


Il farfouilla dans sa boge de cuir, et en ressortit une vielle pomme. Bien qu’un peu talée, elle eut permis a qui la mangerait de se restaurer pour quelques heures.. Il lui tendit le fruit .


Tenez, prenez.
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Message par Angylus » 18 mars 2006 18:38

Message de L'esclave
L'esclave prit le fruit, hésita un instant en le regardant, puis dévora la pomme avec voracité. Elle essuya une goutte de jus qui perlait au coin de ses lèvres en fixant Bénabard du regard, esquissa un premier sourire de reconnaissance.

Puis elle tomba à terre.

Armaguedon, Thorr, Drakon's, TuX, Gimmli et Theoden le Vaillant, aidé de Misha, l'attaquaient sauvagement.

La fragile esclave saignait déjà abondamment. Son regard reflétait son désespoir et la vision de sa mort imminente. Elle ne dût sa sauvegarde qu'aux soins diligents de Bénabard, Eldarielle et York.


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Dernière modification par Angylus le 18 mars 2006 18:53, modifié 4 fois.
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Message par Angylus » 18 mars 2006 18:43

Les diablotins, venaient de cesser leurs danses macabres. De leur armée, il ne restait plus qu’une poignée de démons aux prises avec des guerriers revenchards et émérites.
L’esclave restée derriere le jeune barde, demeurrait passive. Elle assistait au combat de loin, en tant que spectatrice, se régalant, où se revoltant, nul ne puis le dire, son visage ne trahissant aucun sentiment.

L’heure de ranger les épées dans les fourreaux, était venue. Le sang appelant le sang, les yeux de plusieurs guerriers commencerent a s’orienter vers la jeune femme avec une flamme d’animosité.

Leurs assauts débutèrent. La jeune femme, si frele et menue, fut vite submergée par ces aventuriers, si nombreux qu’ils se génaient.

Le barde, non assuré, se dressa pour faire opposition a ces attaques.


« Pourquoi ? ? ? Que savons nous de cette jeune femme, si ce n’est qu’elle était la captive de l’horreur ? Si vous avez connaissance de d’information sur son passé, la raison de sa retention, et sa provenance, faites nous en part. Mais reflechissons avant d’éventuellement comdamner une innocente. »

L’elfe attendait les réactions de ses congénaires




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Message par Angylus » 18 mars 2006 23:49

message de l'esclave
Reprenant un peu de force grâce aux soins, l'esclave se traina derrière Benabard, Eldarielle et York afin de se mettre à l'abri de ses assaillants.

Elle baissait la tête. Cependant, Eldarielle parvint à voir une seconde la fureur et la rage qui enflamaient ses yeux dorés.

D'une voix basse, rocailleuse et croassante, elle murmura :

"- Je ne pourrai pas... C'est ma destinée... Jamais ils ne m'y autoriseront..."

Son souffle était très rapide, sous le coup de la souffrance, de la colère, ou de la peur, nul ne put le savoir.

Elle termina dans un souffle :

"- Eloignez-vous de moi, tous les trois, et vous seuls..."

Seul York aperçut le petit bout de la langue de l'esclave quand elle parla. Il était fourchu.
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Message par Angylus » 18 mars 2006 23:49

message de l'esclave
Après les coups portés sur elle dans l'après-midi, l'esclave s'était réfugiée derrière Bénabard, Eldarielle et York. Ils avaient aidé à panser ses plaies, tandis qu'elle s'effondrait. Elle leur avait murmuré quelques mots. Puis l'esclave s'était redressée lentement.

Son visage reflétait une souffrance insondable qui n'était pas que physique. Sa frêle silhouette n'était pas imposante, et pourtant, tous la virent se placer face à ses meurtriers.

Ses yeux dorés brulaient d'un feu ardent. Lorsqu'elle ouvrit la bouche, sa voix rauque résonna dans le coeur de chacun. Elle chuchotait, pourtant, chacun l'entendait distinctement.

"- J'ai voulu changer. J'ai voulu devenir l'un de vous. Les miens l'ont refusé. Ils m'ont torturée, ils m'ont entravée, ils m'ont brisée, ils m'ont attachée à l'Horreur pour que j'en sois la gardienne. Je ne fléchissais pas. Pourtant, vous, vous avez pu ôter en moi l'humanité que j'avais réussi à y installer. Vous me rejettez.

Fort bien.

Mourez maintenant !"

La gracile esclave éleva les bras en criant cette dernière phrase, la pointe de sa langue fourchue glissant sur ses lèvres. Alors de son corps partirent des ondes qui irradièrent tout autour d'elle sur les aventuriers, telles des rides sur l'eau tranquille d'un lac. Ces ondes fouettèrent et fauchèrent ses assaillants qui s'agglutinaient autour d'elle. Nul monstre n'était touché, car aucun monstre, malgré leur cruauté, n'avait fait autant de mal à l'esclave que ce que les aventuriers venaient de lui faire subir.

Lorsque son corps ne fut plus secoué de soubresauts, l'esclave sourit et regarda le sang des aventuriers avec délectation.

Un court instant, Bénabard croisa le regard de feu de l'esclave, elle cilla. Une larme dérisoire perlait sur ses cils.
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