Au pied de l’escalier, l’escorte rencontra Crash et Séréniel. Les deux Renards Mercenaires étaient épuisés. Après quelques échanges verbaux, il fut convenu que chaque groupe vaquerait à ses occupations sans se soucier ni agresser l’autre. L’escorte parvint ainsi au Pays des gelées.
Une nouvelle arriva, qui n'arrangea pas le moral de la jeune mère. Un mouvement d’adeptes de Balgur avait été signalé. Ils se dirigeaient vers le temple de Blagur, dans le crâne du Masque de Mort. Athalante fut plus que jamais convaincue qu’ils y trouveraient les réponses pour soigner Ecate et Délia. Mais pourquoi les adeptes de Balgur s’y rendaient-ils ? Allaient-ils droit à une guerre de religion ? Cette idée angoissa bon nombre de Chevaliers de Justice, qui comptaient des amis parmi les Kiroï et les Dinatotatoïs de Balgur. Ils décidèrent tout de même de se rassembler tous dans le Masque de Mort.
Bardamu n'était plus devant l'escalier, il avait déjà pris un peu d’avance. Le Pays leur sembla bourdonnant d’activités et d’aventuriers. Ils mirent trois jours à le traverser. Ces trois jours furent épuisants pour Athalante et Korgrim, bientôt rejoints par Bardamu. Tous les trois passèrent en effet leur temps à courir d’un groupe d’aventuriers à un autre pour leur expliquer la situation particulière de l’escorte et éviter que ceux-ci s’en prennent à l’un ou l’autre de l’escorte.
Au cours de ces trois jours, l’escorte tripla son nombre de membres. En effet, non seulement le FightClub la rejoignit, mais aussi, Oli, York, Thanael, Rilifaniriel et Siobhan accoururent afin de prêter main forte. Les membres de la Main du Mal, n’apprécièrent que peu cet arrivage. Ils se regroupèrent entre eux et évitèrent désormais le reste du groupe, aidés en cela par les Chevaliers de Justice qui leur jetaient des regards suspicieux. L’ambiance devenait difficile, d’autant plus que Bardamu et Korgrim se disputèrent longuement le privilège de porter Ecate, avec une insistance qui énerva un peu Athalante, qui avait pourtant tenté de se montrer raisonnable à ce sujet. A bout de patience, Korgrim céda Ecate à Bardamu et s’enferma dans un mutisme boudeur, ne parlant à plus qu’à ses compagnons.
Délia
Athalante ne savait plus où donner de la tête. Elle continuait à prévenir chaque groupe que l’escorte rencontrait de leur situation particulière. L’état de Délia et d’Ecate avait brusquement rechuté. Elles étaient à nouveau en perpétuelle inconscience. Plus aucune communication avec les deux jeunes filles n’était possible. Athalante sentait son ventre se nouer d’angoisse à l’idée d’arriver trop tard, et de ne pouvoir sauver sa fille. De plus, ils approchaient de l’escalier du crâne, mais qu’allait-il y faire ? Comment trouver la solution pour soigner Ecate et Délia ? Ces questions torturaient son esprit.
Pour ajouter à cela, l’arrivée des Chevaliers de Justice dans le groupe ne se passait pas facilement. La jeune femme avait retrouvé Thanael et Rilifaniriel avec joie et chaleur. Cela faisait sept mois qu’elle ne les avait pas vus. Mais un conflit éclata très vite entre Thanael et Korgrim à propos des Nihilistes, qui sévissaient non loin.
Quand Oli, Siobhan et York les rejoignirent, ils se tinrent d’emblée à l’écart, restant ensemble tous les trois. Ils saluèrent à peine Athalante et ne vinrent pas lui parler. La jeune femme en souffrit. L’absence de ses amis s’était cruellement faite sentir, et elle se faisait une joie de les revoir. Leur froideur à son égard, les regards suspicieux qu’ils jetaient sur les membres de la Main, qu’Athalante considérait aussi comme ses amis, lui firent mal. D’ailleurs, Korgrim ne supporta pas ces regards. Il partit à l’avant, en éclaireur, avec Mythrion qui ouvrait la route et leurs compagnons. Athalante se retrouva à faire la navette entre le groupe de la Main, devant, le groupe du FightClub avec Duron, au milieu, et le groupe de Chevaliers de Justice, qui menait l’arrière garde. Essayant tant bien que mal que l’escorte ne se disloque complètement, la petite humaine se retrouva complètement débordée, chose qu’elle détestait.
Enfin, ils arrivèrent près de l’escalier menant au Masque de Mort. Essayant de rattraper Korgrim, Athalante monta prestement les marches, et revint en ce lieu chargé de souvenirs.
Pour ajouter à cela, l’arrivée des Chevaliers de Justice dans le groupe ne se passait pas facilement. La jeune femme avait retrouvé Thanael et Rilifaniriel avec joie et chaleur. Cela faisait sept mois qu’elle ne les avait pas vus. Mais un conflit éclata très vite entre Thanael et Korgrim à propos des Nihilistes, qui sévissaient non loin.
Quand Oli, Siobhan et York les rejoignirent, ils se tinrent d’emblée à l’écart, restant ensemble tous les trois. Ils saluèrent à peine Athalante et ne vinrent pas lui parler. La jeune femme en souffrit. L’absence de ses amis s’était cruellement faite sentir, et elle se faisait une joie de les revoir. Leur froideur à son égard, les regards suspicieux qu’ils jetaient sur les membres de la Main, qu’Athalante considérait aussi comme ses amis, lui firent mal. D’ailleurs, Korgrim ne supporta pas ces regards. Il partit à l’avant, en éclaireur, avec Mythrion qui ouvrait la route et leurs compagnons. Athalante se retrouva à faire la navette entre le groupe de la Main, devant, le groupe du FightClub avec Duron, au milieu, et le groupe de Chevaliers de Justice, qui menait l’arrière garde. Essayant tant bien que mal que l’escorte ne se disloque complètement, la petite humaine se retrouva complètement débordée, chose qu’elle détestait.
Enfin, ils arrivèrent près de l’escalier menant au Masque de Mort. Essayant de rattraper Korgrim, Athalante monta prestement les marches, et revint en ce lieu chargé de souvenirs.
Entre les yeux du crâne, Athalante parvint enfin à rattraper Korgrim. Il avait déjà visité le Temple d’Io, sans aucun résultat ni nouvelle piste pour sauver Ecate et Délia. Bardamu, Duron, les porteurs, les suivaient, et le reste de l’escorte approchait aussi. Prenant la main de son amant, Athalante rentra dans le vif du sujet et lui demanda d’emblée pourquoi il l’évitait. Korgrim parut étonné de la question d'Athalante et son visage trahit instantanément cet étonnement :
"Je croyais que tu voulais profiter de tes amis retrouvés... Et comme ils ne peuvent pas supporter ma présence ou ma guilde, je me suis dit que vous laisser entre vous était la meilleure des choses à faire. Je pensais que tu aurais eu envie de parler à Siobhan ou encore de pouvoir t'expliquer avec York, de retrouver tes amis…
Alors nous nous occupons de l'avant garde et de retenir les aventuriers qui pourraient se dresser contre nous ou de retenir ceux que je connais. Pendant ce temps-là Mythrion ouvre les passages pour que les porteurs se fatiguent moins. Je croyais que c'était ce que tu voulais et que tu apprécierais que je ne m'immisce pas entre toi et les tiens..."
A force d’insister, Athalante finit par le convaincre qu’elle ne souhaitait pas que Korgrim s’éloigne ainsi. Il la prit dans ses bras. La jeune humaine embrassa alors passionnément le Conseiller, devant tout le monde, afin de prouver à son bien-aimé qu’elle ne cherchait pas à cacher l’amour qu’elle éprouvait pour lui.
Mais Mythrion ouvrait déjà un passage conduisant au Temple de Balgur. Sans entendre Bardamu qui conseillait d’abord d’emmener les jeunes filles inanimées au Temple d’Io, Korgrim et Athalante franchirent tour à tour le passage et pénétrèrent l'un après l'autre dans le hall du Temple du dieu de la guerre.
"Je croyais que tu voulais profiter de tes amis retrouvés... Et comme ils ne peuvent pas supporter ma présence ou ma guilde, je me suis dit que vous laisser entre vous était la meilleure des choses à faire. Je pensais que tu aurais eu envie de parler à Siobhan ou encore de pouvoir t'expliquer avec York, de retrouver tes amis…
Alors nous nous occupons de l'avant garde et de retenir les aventuriers qui pourraient se dresser contre nous ou de retenir ceux que je connais. Pendant ce temps-là Mythrion ouvre les passages pour que les porteurs se fatiguent moins. Je croyais que c'était ce que tu voulais et que tu apprécierais que je ne m'immisce pas entre toi et les tiens..."
A force d’insister, Athalante finit par le convaincre qu’elle ne souhaitait pas que Korgrim s’éloigne ainsi. Il la prit dans ses bras. La jeune humaine embrassa alors passionnément le Conseiller, devant tout le monde, afin de prouver à son bien-aimé qu’elle ne cherchait pas à cacher l’amour qu’elle éprouvait pour lui.
Mais Mythrion ouvrait déjà un passage conduisant au Temple de Balgur. Sans entendre Bardamu qui conseillait d’abord d’emmener les jeunes filles inanimées au Temple d’Io, Korgrim et Athalante franchirent tour à tour le passage et pénétrèrent l'un après l'autre dans le hall du Temple du dieu de la guerre.
Il ne se passa rien.
La fin de l'après-midi vit les différents membres de l'escorte se réunir dans le temple de Balgur.
Soudain, tout le monde se retrouva par terre : un immense geyser de feu surgit du sol et transperça le plafond du temple du dieu de la guerre.
Des démons affluaient dans le temple !
La suite se trouve ici : http://www.jdr-delain.net/forum/viewtopic.php?t=8250
La fin de l'après-midi vit les différents membres de l'escorte se réunir dans le temple de Balgur.
Soudain, tout le monde se retrouva par terre : un immense geyser de feu surgit du sol et transperça le plafond du temple du dieu de la guerre.
Des démons affluaient dans le temple !
La suite se trouve ici : http://www.jdr-delain.net/forum/viewtopic.php?t=8250
Choquée, son bras en sang la lançant vigoureusement, Athalante réagit très mal lorsque Liselle vint vers elle pour lui annoncer que la seule page du livre pouvant faire cesser le maléfice de Balgur avait soit-disant été arrachée par Ingeloakastimillizan. Le Chevalier de Justice, soutenu par Korgrim, s’en prit violemment à Liselle. Puis le découragement prit possession de l’escorte toute entière. Chacun réfléchissait au moyen de sauver Ecate et Délia, qui étaient dans un état critique. Sandria et Rilifaniriel, aidées de tous les mages, soignaient sans relâche les deux jeunes filles.
Athalante se raccrochait désespérément à l’idée que la page manquante était encore dans le livre. Elle décida donc d’organiser une fouille du temple. Liselle et Kerdo, tous deux membres de haut rang du clergé de Balgur, virent d’un très mauvais œil la fouille du temple. Mais Kerdo entreprit, à défaut de l’interdire, de la contrôler, et accompagna les escorteurs volontaires dans l’exploration du grand hall. Pourtant, deux jours plus tard, Kerdo interdit formellement toute poursuite des fouilles et bloqua l’accès du temple de Balgur à ceux qui n’en étaient pas les adeptes.
Obnubilée par la page salvatrice, Athalante passa outre cette interdiction. Elle réunit quelques amis autour d’elle et leur proposa d’aller fouiller les cellules du temple, à l’heure où le réfectoire se remplissait. Seul Korgrim s’opposa à cette idée. Athalante et Korgrim discutèrent longuement, le Conseiller cherchait à convaincre la guerrière de renoncer à son projet. Mais la jeune femme s’obstinait, Korgrim la laissa donc faire, même s’il n’approuvait pas.
Ensemble, Athalante et ses trois amis mirent au point un plan, et attendirent avec nervosité le moment où ils se faufileraient dans le temple de Balgur.
Athalante se raccrochait désespérément à l’idée que la page manquante était encore dans le livre. Elle décida donc d’organiser une fouille du temple. Liselle et Kerdo, tous deux membres de haut rang du clergé de Balgur, virent d’un très mauvais œil la fouille du temple. Mais Kerdo entreprit, à défaut de l’interdire, de la contrôler, et accompagna les escorteurs volontaires dans l’exploration du grand hall. Pourtant, deux jours plus tard, Kerdo interdit formellement toute poursuite des fouilles et bloqua l’accès du temple de Balgur à ceux qui n’en étaient pas les adeptes.
Obnubilée par la page salvatrice, Athalante passa outre cette interdiction. Elle réunit quelques amis autour d’elle et leur proposa d’aller fouiller les cellules du temple, à l’heure où le réfectoire se remplissait. Seul Korgrim s’opposa à cette idée. Athalante et Korgrim discutèrent longuement, le Conseiller cherchait à convaincre la guerrière de renoncer à son projet. Mais la jeune femme s’obstinait, Korgrim la laissa donc faire, même s’il n’approuvait pas.
Ensemble, Athalante et ses trois amis mirent au point un plan, et attendirent avec nervosité le moment où ils se faufileraient dans le temple de Balgur.
Athalante et ses compagnons se glissèrent discrètement par les portes du temple. Le coeur d’Athalante battait à tout rompre. Elle ne savait si elle avait eu raison d’entraîner ses amis dans cette aventure, mais était résolue à la mener jusqu’au bout. Ils se glissèrent dans le couloir menant aux chambres et se séparèrent. Athalante entra dans une chambre.
Elle pénètre dans une chambre très bien rangée. Elle a une paillasse avec une couverture marron pliée en son bout.
Au-dessus de la table, une petite étagère contient un paquet de lettres noués et des parchemins vierges, ainsi que des plumes et un encrier plein.
Aucune décoration ne vient orner les murs. Le coffre à vêtement est à côté de la porte.
Athalante referma doucement la porte derrière elle. Elle se rendit d'abord près du coffre, l'ouvrit et l'inspecta. Puis elle passa une main sur le drap du lit, pour déceler une bosse éventuelle. Elle déplia puis replia la couverture placée au bout du lit. Enfin, elle s'accroupit et passa la main sous le lit, afin de trouver quelque chose.
Enfin, la jeune femme se dirigea vers l'étagère et fouilla parmi les parchemins, regardant rapidement le sujet de ceux qui étaient ouverts devant elle, à la recherche d'un indice. Elle vérifia minutieusement aussi l'encrier et les plumes.
Il y a deux parchemins roulés
Athalante hésita quelques secondes. Devait-elle commettre cet acte ? Etait-elle une voleuse ? La petite humaine se mordit la lèvre en songeant à ce que Korgrim lui avait dit, concernant les voleurs... Elle allait le décevoir.
Sa conscience se révoltait contre cet acte. Pour se justifier, elle se dit qu'elle reviendrait les remettre dès que possible. Sans plus tergiverser, elle prit les deux parchemins les roula et les glissa dans son sac.
Après un dernier regard à la chambre, qu'elle n'avait pas dérangée, elle rouvrit la porte et se faufila dans le couloir, vers la sortie.
Le récit en bleu foncé est raconté par le MJ de la quête.
Elle pénètre dans une chambre très bien rangée. Elle a une paillasse avec une couverture marron pliée en son bout.
Au-dessus de la table, une petite étagère contient un paquet de lettres noués et des parchemins vierges, ainsi que des plumes et un encrier plein.
Aucune décoration ne vient orner les murs. Le coffre à vêtement est à côté de la porte.
Athalante referma doucement la porte derrière elle. Elle se rendit d'abord près du coffre, l'ouvrit et l'inspecta. Puis elle passa une main sur le drap du lit, pour déceler une bosse éventuelle. Elle déplia puis replia la couverture placée au bout du lit. Enfin, elle s'accroupit et passa la main sous le lit, afin de trouver quelque chose.
Enfin, la jeune femme se dirigea vers l'étagère et fouilla parmi les parchemins, regardant rapidement le sujet de ceux qui étaient ouverts devant elle, à la recherche d'un indice. Elle vérifia minutieusement aussi l'encrier et les plumes.
Il y a deux parchemins roulés
Athalante hésita quelques secondes. Devait-elle commettre cet acte ? Etait-elle une voleuse ? La petite humaine se mordit la lèvre en songeant à ce que Korgrim lui avait dit, concernant les voleurs... Elle allait le décevoir.
Sa conscience se révoltait contre cet acte. Pour se justifier, elle se dit qu'elle reviendrait les remettre dès que possible. Sans plus tergiverser, elle prit les deux parchemins les roula et les glissa dans son sac.
Après un dernier regard à la chambre, qu'elle n'avait pas dérangée, elle rouvrit la porte et se faufila dans le couloir, vers la sortie.
Le récit en bleu foncé est raconté par le MJ de la quête.
Oli arrive dans le temple et marche sur la pointe des pieds, accompagné par Thanael. Il a enlevé ses souliers espérant ne pas faire de bruits, et les a posé derrière la grande porte d’entrée du Temple. Heureusement celui-ci est toujours ouvert, il arrive donc à pénétrer aisément dans la pièce principale, personne ne semble être présent dans la grande salle, c’est l’heure du repas du soir.
Le sol est de marbre, et ses pas, pourtant généralement pataud ne font aucun bruit. Il se dirige doucement vers une première alcôve, se faufilant entre les diverses colonnes. Après la seconde à droite, il passe la porte légèrement grincante qui mène aux chambre occupée par les adeptes de Balgur. Oli a le cœur qui bat trop fort… il fait une petite pose pour le laisser se calmer, et reprend la marche dans le couloir qui mene aux 4 chambres qui vont etre visitées. Il s’arrete devant la première à gauche. La porte est fermée, il l’ouvre tout doucement….
Dans la pièce, peut de meubles.... un lit, une table, et une tapisserie.
Oli regarde un peu partout, discretement. Il soulève la tapisserie pour regarder derrière, puis, ne trouvant rien, se dirige vers le lit.
Il regarde sous l'oreiller, sous la couverture, puis sous le matelas.
C'est sous le matelat qu'il trouve un parchemin, qu'il regarde brièvement, histoire de se faire une idée de si ca vaut le coup de le sortir du temple. Satisfait, il décide de se diriger vers la porte... tout en restant un maximum discret.
Il sort ensuite du temple, l'air de rien... il fait comme si il était chez lui... ne prend aucune précaution...
Dans sa tête c'était clair !! Il fallait sauver à tous prix Délia de la malédiction de Balgur... Balgur, le dieux tout puissant, était injuste et cruel, il n'y avait pas de raisons pour que lui, le nain, ai des scrupules à visiter le temple dédié au dieu de la guerre !!
Le sol est de marbre, et ses pas, pourtant généralement pataud ne font aucun bruit. Il se dirige doucement vers une première alcôve, se faufilant entre les diverses colonnes. Après la seconde à droite, il passe la porte légèrement grincante qui mène aux chambre occupée par les adeptes de Balgur. Oli a le cœur qui bat trop fort… il fait une petite pose pour le laisser se calmer, et reprend la marche dans le couloir qui mene aux 4 chambres qui vont etre visitées. Il s’arrete devant la première à gauche. La porte est fermée, il l’ouvre tout doucement….
Dans la pièce, peut de meubles.... un lit, une table, et une tapisserie.
Oli regarde un peu partout, discretement. Il soulève la tapisserie pour regarder derrière, puis, ne trouvant rien, se dirige vers le lit.
Il regarde sous l'oreiller, sous la couverture, puis sous le matelas.
C'est sous le matelat qu'il trouve un parchemin, qu'il regarde brièvement, histoire de se faire une idée de si ca vaut le coup de le sortir du temple. Satisfait, il décide de se diriger vers la porte... tout en restant un maximum discret.
Il sort ensuite du temple, l'air de rien... il fait comme si il était chez lui... ne prend aucune précaution...
Dans sa tête c'était clair !! Il fallait sauver à tous prix Délia de la malédiction de Balgur... Balgur, le dieux tout puissant, était injuste et cruel, il n'y avait pas de raisons pour que lui, le nain, ai des scrupules à visiter le temple dédié au dieu de la guerre !!
Pendant que l'équipe des quatre cambrioleurs se congratulaient pour le succès de leur entreprise, la tente où gisaient Ecate et Délia recevait de la visite.
Dans la nuit sombre... sombre et obscure...
alors que certains profitaient de l'absence de lune sur le Masque de Mort (étrange non ?!) pour s'introduire subrepticement dans l'enceinte du temple de Balgur, d'autres continuaient à vaquer aux occupations habituelles du campement. Quelques uns dormaient, après une longue journée de combats, d'autres s'affairaient justement à repousser les morts vivants qui ne laissaient que peu de répit dans leurs attaques.
York et Nastywoks se tenaient non loin de la tente qui, exceptionnellement, avait été installée pour Délia et Ecate. Au cours de la journée, c'était comme un procession dans la tente, chacun essayant de son mieux de rétablir l'état des fillettes.
Les deux elfes donc, se tenaient non loin de cette tente, lancés dans une longue discussion. Ils semblaient détendus, un léger sourire aux lèvres mais pourtant régulièremenjt on aurait pu croire qu'ils s'assuraient de ne pas être écoutés.
Puis, comme concluant cette discussion, ils se tappèrent dans la main, et se dirigèrent vers la tente des fillettes. Le plus naturellement du monde, ils y entrèrent, après tout ils faisaient partie des habitués... La tente était assez grande permettant au moins de se tenir debout. Les deux jeunes filles avaient été installées sur des lits de camps, de la plus confortable façon qu'il avait été donné de faire à l'escorte. A leurs côté se tenait Rilifaniriel, comme toujours en pleine litanie curative. Une grande force avait été révélée chez l'elfette avec la présence des avatars divins, qu'elle veillait nuit et jours sans quasiment dormir depuis des jours. L'entrée des deux elfes ne suscita pas de réaction particulière autre qu'un léger salut de la tête.
Ils s'approchèrent comme à leur habitude aux chevets des fillettes, et se placèrent dos à dos, York vers Délia, Nastywoks vers Ecate. Lentement ils se rapprochèrent de leur visage, comme s'ils voulaient leur chuchoter quelque chose au creux de l'oreille.
[Flash... Aah... saviour of the Universe... euh non, juste flash back en fait]
Comment avaient-ils pu en arriver à cette conclusion ? Au cours de leurs discussions, ils s'étaient peu à peu introduits dans un monde fantastique de contes et de légendes. A demi réel, à demi irréel, comme attirés par un tendre reflet de leur enfance. O combien cette réalité altérée pouvait être agréable, comme elle rompait avec la vie quotidienne dans les souterrains...
Ici, les gens étaient spectateurs, conscients ou non, souvent même acteurs de ce qui transposé dans une paisible campagne extérieure aurait semblé n'être que pure barbarie et infamie. Mais là, c'était un morne quotidien que chacun avait appris à accepter. Une légère passivité devant ce qui en d'autres lieux aurait fait tourner de l'oeil à plus d'un. C'était la clef, la condition sine qua non pour survivre, avancer, descendre toujours plus profond dans ces souterrains maudits. La sensibilité de chacun avait été fortement affectée, estompée en apparence, et tout était fait pour que les blessures qui lui étaient causées restent profondément enterrées. La clef de la survie... mais à quel prix !
Qui n'avait perdu un proche d'une façon horrible dans les derniers mois ? Ou pire, qui n'avait assisté au moins une fois, impuissant, à la déchéance d'une connaissance. Ces anciens amis, compagnons, que l'on pouvait parfois croiser au détour d'un chemin, la mine hagarde, à peine l'ombre de ce qu'ils étaient jadis. Combien avaient disparus, dont on ne savait s'ils avaient réussi à quitter l'attraction morbide des souterrains, ou au contraire si ils y avaient été irrémédiablement engloutis...
En comparaison, ces univers fantastiques de contes pour enfants étaient bien agréables. Les sentiments ici-bas s'étaient adaptés aux besoins et aux nécessités, ils s'étaient affermis. Sans doute plus intenses, plus puissants... mais également plus stricts, plus ravageurs, moins épanouis. Les contes, eux, mettaient en avant des sentiments purs, simples et limpides. Une sorte d'idéal, pas forcément toujours appréciable, mais tout de même en partie enviable. Cet esprit chevaleresque qui là bas n'était pas nécessairement ramené aux dures réalités, au gerbes de sang, aux combats et aux larmes...
Qui parmis la gente masculine, n'avais jamais rêvé en un temps d'être l'élégant, beau, fort, intelligent, galant, dextre (etc) prince (j'allais oublier le principal : charmant) sur son fier destrier, bravant milles dangers - terribles dans leur réalité, mais si faciles dans leur exposition narrative, - pour sauver leur princesse d'un sommeil éternel ?
Ce monde de magie, de sortilèges, de princes et de princesses qui en soi n'avait rien d'extraordinaire par rapport à notre monde, mais où tout était si simple, si pur ! Oh oui, c'était parfois enviable, et c'est surement à partir de là que tout avait commencé.
L'essentiel de la discussion avaient en fait porté sur qui s'occuperait de qui, tant il avait été facile de s'immerger dans cette seconde réalité.
Nastywoks avait dans un premier temps choisi Ecate. il connaissait bien trop Délia, et n'était pas sur de pouvoir arriver à leur fin avec elle. Cela arrangeait bien York, ce qui fit en un temps douter le chevalier. Il n'avait pu, à l'époque, comprendre ce qui tiraillait son ami, en proie, que lorsque celui-ci s'était soudainement écarté de l'escorte, et il s'en était voulu pour cela. Il le savait aujourd'hui encore en proie à ses doutes... A première vue, cela ne lui ferait aucun bien de raviver encore et encore un sentiment si difficile à ignorer. Enfin... il semblait déterminé à assumer son geste, et cela s'inscrivait en quelque sorte parfaitement dans leur démarche. Ils s'accordèrent donc finalement sur ce choix, avant de pénétrer dans la tente.
[Retourne chez ta moman Flash, et laisse Ming (pas le fabricant de vases hein !) en paix... enfin bon, fin du flash back]
Ah, évidemment, les choses n'étaient pas aussi aisées pour Nastywoks, du moins concernant l'action en elle-même. Ecate était une... ravissante jeune fille certe. Elle faisait tout pour être désirable aux yeux de tous, et en particulier de ses "proies". Proies dont le chevalier n'avait vraiment aucune envie de faire partie. Et désirable, sans aucun doute elle l'était ! Pourtant, elle restait une jeune fille, et plus, l'incarnation d'Ecatis !
Il s'était néanmoins décidé, assuré qu'il était de sa foi en Falis, et du fait que leur ac tion, si elle devait ensuite être attachée à l'esprit d'un des cultes plutôt qu'à un simple plongeon dans leur imaginaire débordant, le serait plutôt au dogme de justice et de paix de sa déesse qu'il avait nombre de fois prié ces derniers jours.
Entraient également en compte ses sentiments à l'égard de Délia. Une sorte d'affection "paternelle", développée au cours de ces semaines de voyages aux côtés de la jeune fille. Qui dans l'escorte n'avait pas été touché par ce désir de protéger coûte que coûte cette enfant - désir qui avait pu remplacer un simple arrangement initial même chez les plus endurcis ? Les tontons Duron et Sunny... Korgrim, qui essayait de ne le laisser transparaître que le moins possible, mais que l'on sentait dévoué à la fille autant qu'à la mère par bien plus qu'une parole...
Les souvenirs de Délia grandissante lui traversaient l'esprit alors qu'il s'approchait d'Ecate. Il connaissait leurs lien. Autant tuer l'une condamnait l'autre, autant éveiller Ecate réveillerait Délia. La double action simultanée ne pourrait qu'augmenter leur chance de réussite...
Il pensa tour à tout à la jolie infirmière qui n'avait que trop brièvement accompagné son réveil il y a quelques semaines de cela, à Délia, jeune fille qu'il avait vu grandir, à Falis, qu'il vénérait depuis bien longtemps maintenant. Puis il regarda Ecate et, faisant complètement abstraction des aspects négatifs que la jeune fille pouvait représenter, il se concentra sur ce qui en elle pouvait sauver Délia, condensa ses émotions, ses sentiments sur ce visage endormi et...
Il se baissa lentement, sentant York en faire de même derrière lui, jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres du délicat visage. Ses joues prirent une teinte particulièrement rosée... Puis il déposa délicatement sur ses lèvres un baiser prude.
[un ange passe]
Se relevant, tout d'abord les yeux fixés sur le visage d'Ecate, il tourna brièvement la tête pour voir où York en était, puis jeta un regard gêné, presque penaud à Rilifaniriel. Enfin, il fixa à nouveau le visage d'Ecate, attendant que York en finisse, mais surtout espérant cette espèce de rémission miraculeuse qu'ils avaient imaginés.
Récit en bleu foncé raconté par Nastywoks.
Dans la nuit sombre... sombre et obscure...
alors que certains profitaient de l'absence de lune sur le Masque de Mort (étrange non ?!) pour s'introduire subrepticement dans l'enceinte du temple de Balgur, d'autres continuaient à vaquer aux occupations habituelles du campement. Quelques uns dormaient, après une longue journée de combats, d'autres s'affairaient justement à repousser les morts vivants qui ne laissaient que peu de répit dans leurs attaques.
York et Nastywoks se tenaient non loin de la tente qui, exceptionnellement, avait été installée pour Délia et Ecate. Au cours de la journée, c'était comme un procession dans la tente, chacun essayant de son mieux de rétablir l'état des fillettes.
Les deux elfes donc, se tenaient non loin de cette tente, lancés dans une longue discussion. Ils semblaient détendus, un léger sourire aux lèvres mais pourtant régulièremenjt on aurait pu croire qu'ils s'assuraient de ne pas être écoutés.
Puis, comme concluant cette discussion, ils se tappèrent dans la main, et se dirigèrent vers la tente des fillettes. Le plus naturellement du monde, ils y entrèrent, après tout ils faisaient partie des habitués... La tente était assez grande permettant au moins de se tenir debout. Les deux jeunes filles avaient été installées sur des lits de camps, de la plus confortable façon qu'il avait été donné de faire à l'escorte. A leurs côté se tenait Rilifaniriel, comme toujours en pleine litanie curative. Une grande force avait été révélée chez l'elfette avec la présence des avatars divins, qu'elle veillait nuit et jours sans quasiment dormir depuis des jours. L'entrée des deux elfes ne suscita pas de réaction particulière autre qu'un léger salut de la tête.
Ils s'approchèrent comme à leur habitude aux chevets des fillettes, et se placèrent dos à dos, York vers Délia, Nastywoks vers Ecate. Lentement ils se rapprochèrent de leur visage, comme s'ils voulaient leur chuchoter quelque chose au creux de l'oreille.
[Flash... Aah... saviour of the Universe... euh non, juste flash back en fait]
Comment avaient-ils pu en arriver à cette conclusion ? Au cours de leurs discussions, ils s'étaient peu à peu introduits dans un monde fantastique de contes et de légendes. A demi réel, à demi irréel, comme attirés par un tendre reflet de leur enfance. O combien cette réalité altérée pouvait être agréable, comme elle rompait avec la vie quotidienne dans les souterrains...
Ici, les gens étaient spectateurs, conscients ou non, souvent même acteurs de ce qui transposé dans une paisible campagne extérieure aurait semblé n'être que pure barbarie et infamie. Mais là, c'était un morne quotidien que chacun avait appris à accepter. Une légère passivité devant ce qui en d'autres lieux aurait fait tourner de l'oeil à plus d'un. C'était la clef, la condition sine qua non pour survivre, avancer, descendre toujours plus profond dans ces souterrains maudits. La sensibilité de chacun avait été fortement affectée, estompée en apparence, et tout était fait pour que les blessures qui lui étaient causées restent profondément enterrées. La clef de la survie... mais à quel prix !
Qui n'avait perdu un proche d'une façon horrible dans les derniers mois ? Ou pire, qui n'avait assisté au moins une fois, impuissant, à la déchéance d'une connaissance. Ces anciens amis, compagnons, que l'on pouvait parfois croiser au détour d'un chemin, la mine hagarde, à peine l'ombre de ce qu'ils étaient jadis. Combien avaient disparus, dont on ne savait s'ils avaient réussi à quitter l'attraction morbide des souterrains, ou au contraire si ils y avaient été irrémédiablement engloutis...
En comparaison, ces univers fantastiques de contes pour enfants étaient bien agréables. Les sentiments ici-bas s'étaient adaptés aux besoins et aux nécessités, ils s'étaient affermis. Sans doute plus intenses, plus puissants... mais également plus stricts, plus ravageurs, moins épanouis. Les contes, eux, mettaient en avant des sentiments purs, simples et limpides. Une sorte d'idéal, pas forcément toujours appréciable, mais tout de même en partie enviable. Cet esprit chevaleresque qui là bas n'était pas nécessairement ramené aux dures réalités, au gerbes de sang, aux combats et aux larmes...
Qui parmis la gente masculine, n'avais jamais rêvé en un temps d'être l'élégant, beau, fort, intelligent, galant, dextre (etc) prince (j'allais oublier le principal : charmant) sur son fier destrier, bravant milles dangers - terribles dans leur réalité, mais si faciles dans leur exposition narrative, - pour sauver leur princesse d'un sommeil éternel ?
Ce monde de magie, de sortilèges, de princes et de princesses qui en soi n'avait rien d'extraordinaire par rapport à notre monde, mais où tout était si simple, si pur ! Oh oui, c'était parfois enviable, et c'est surement à partir de là que tout avait commencé.
L'essentiel de la discussion avaient en fait porté sur qui s'occuperait de qui, tant il avait été facile de s'immerger dans cette seconde réalité.
Nastywoks avait dans un premier temps choisi Ecate. il connaissait bien trop Délia, et n'était pas sur de pouvoir arriver à leur fin avec elle. Cela arrangeait bien York, ce qui fit en un temps douter le chevalier. Il n'avait pu, à l'époque, comprendre ce qui tiraillait son ami, en proie, que lorsque celui-ci s'était soudainement écarté de l'escorte, et il s'en était voulu pour cela. Il le savait aujourd'hui encore en proie à ses doutes... A première vue, cela ne lui ferait aucun bien de raviver encore et encore un sentiment si difficile à ignorer. Enfin... il semblait déterminé à assumer son geste, et cela s'inscrivait en quelque sorte parfaitement dans leur démarche. Ils s'accordèrent donc finalement sur ce choix, avant de pénétrer dans la tente.
[Retourne chez ta moman Flash, et laisse Ming (pas le fabricant de vases hein !) en paix... enfin bon, fin du flash back]
Ah, évidemment, les choses n'étaient pas aussi aisées pour Nastywoks, du moins concernant l'action en elle-même. Ecate était une... ravissante jeune fille certe. Elle faisait tout pour être désirable aux yeux de tous, et en particulier de ses "proies". Proies dont le chevalier n'avait vraiment aucune envie de faire partie. Et désirable, sans aucun doute elle l'était ! Pourtant, elle restait une jeune fille, et plus, l'incarnation d'Ecatis !
Il s'était néanmoins décidé, assuré qu'il était de sa foi en Falis, et du fait que leur ac tion, si elle devait ensuite être attachée à l'esprit d'un des cultes plutôt qu'à un simple plongeon dans leur imaginaire débordant, le serait plutôt au dogme de justice et de paix de sa déesse qu'il avait nombre de fois prié ces derniers jours.
Entraient également en compte ses sentiments à l'égard de Délia. Une sorte d'affection "paternelle", développée au cours de ces semaines de voyages aux côtés de la jeune fille. Qui dans l'escorte n'avait pas été touché par ce désir de protéger coûte que coûte cette enfant - désir qui avait pu remplacer un simple arrangement initial même chez les plus endurcis ? Les tontons Duron et Sunny... Korgrim, qui essayait de ne le laisser transparaître que le moins possible, mais que l'on sentait dévoué à la fille autant qu'à la mère par bien plus qu'une parole...
Les souvenirs de Délia grandissante lui traversaient l'esprit alors qu'il s'approchait d'Ecate. Il connaissait leurs lien. Autant tuer l'une condamnait l'autre, autant éveiller Ecate réveillerait Délia. La double action simultanée ne pourrait qu'augmenter leur chance de réussite...
Il pensa tour à tout à la jolie infirmière qui n'avait que trop brièvement accompagné son réveil il y a quelques semaines de cela, à Délia, jeune fille qu'il avait vu grandir, à Falis, qu'il vénérait depuis bien longtemps maintenant. Puis il regarda Ecate et, faisant complètement abstraction des aspects négatifs que la jeune fille pouvait représenter, il se concentra sur ce qui en elle pouvait sauver Délia, condensa ses émotions, ses sentiments sur ce visage endormi et...
Il se baissa lentement, sentant York en faire de même derrière lui, jusqu'à n'être plus qu'à quelques centimètres du délicat visage. Ses joues prirent une teinte particulièrement rosée... Puis il déposa délicatement sur ses lèvres un baiser prude.
[un ange passe]
Se relevant, tout d'abord les yeux fixés sur le visage d'Ecate, il tourna brièvement la tête pour voir où York en était, puis jeta un regard gêné, presque penaud à Rilifaniriel. Enfin, il fixa à nouveau le visage d'Ecate, attendant que York en finisse, mais surtout espérant cette espèce de rémission miraculeuse qu'ils avaient imaginés.
Récit en bleu foncé raconté par Nastywoks.
York était entré en même temps que Nasty, les deux elfes se faisaient le plus discret possible, tout en faignant le naturel... ils pensaient tous deux que Rilifarinel ne s'opposerait pas à leur action. Elle était effectivement seule.
York s'approcha de la couche de Délia. Il l'avait choisi Délia car.... hum bon vous le comprendrez par la suite
Dans sa tête c'est un doux chao... Il n'est pas encore devant la jeune fille qu'une partie de lui même lui dit de faire demi tour, qu'il est en train de se perdre à nouveau. Ces idées il les chasse rapidement. Il le fait d'abord pour Falis, sa propre destinée n'a aucune importance, Il prendra le risque, il le faut.
Cette idée farfelue lui est venu en repensant aux paroles de Falis... suivez votre coeur avait elle demandé à ses fidèles... Son coeur lui avait parlé d'amour, il y a pas si longtemps. Il avait aimé, brièvement mais intensément Athalante. Peut être cet amour, qu'il avait tout fait pour écarter de ses propres sentiments, aiderait aujourd'hui à sauver sa fille. C'est ce qu'il voulait du fond du coeur.
Il approcha ses levres de celle de Délia, son coeur ne demandait plus qu'a sortir de sa poitrine... la jeune fille ressemblait tellement à sa mère... York commencait à se sentir faible, infiniment faible. Il ferma les yeux, et se laissa envahir par l'image d'Athalante heureuse, par son sourrir...
Il déposa le baiser sur les levres de la jeune fille, avec tout l'amour qu'il avait été capable d'éprouver par le passé.
Récit raconté par York !!
York s'approcha de la couche de Délia. Il l'avait choisi Délia car.... hum bon vous le comprendrez par la suite
Dans sa tête c'est un doux chao... Il n'est pas encore devant la jeune fille qu'une partie de lui même lui dit de faire demi tour, qu'il est en train de se perdre à nouveau. Ces idées il les chasse rapidement. Il le fait d'abord pour Falis, sa propre destinée n'a aucune importance, Il prendra le risque, il le faut.
Cette idée farfelue lui est venu en repensant aux paroles de Falis... suivez votre coeur avait elle demandé à ses fidèles... Son coeur lui avait parlé d'amour, il y a pas si longtemps. Il avait aimé, brièvement mais intensément Athalante. Peut être cet amour, qu'il avait tout fait pour écarter de ses propres sentiments, aiderait aujourd'hui à sauver sa fille. C'est ce qu'il voulait du fond du coeur.
Il approcha ses levres de celle de Délia, son coeur ne demandait plus qu'a sortir de sa poitrine... la jeune fille ressemblait tellement à sa mère... York commencait à se sentir faible, infiniment faible. Il ferma les yeux, et se laissa envahir par l'image d'Athalante heureuse, par son sourrir...
Il déposa le baiser sur les levres de la jeune fille, avec tout l'amour qu'il avait été capable d'éprouver par le passé.
Récit raconté par York !!
Aerielle se tenait non loin de la tente quand York et Nastywoks y pénétrèrent. Avec l'aide de Mythrion, elle venait de dispenser de nombreux soins, plus rapidement qu'à l'accoutumée, les souffrances d'Ecate semblaient s'être apaisées. L'efficacité de l'enchanteur firent le bonheur de l'elfe qui put ainsi dispenser plus de sortilèges qu'à l'accoutumée. Ils avaient eu raison de s'entendre tous deux et de se répartir les tâches.
Quand les 2 elfes rentrèrent dans la tente des petites, elle passa la tête par l'ouverture pour voir si tout se passait bien. Elle put ainsi apercevoir leurs baisers et même si elle ne fut pas choquée par leurs réactions, cette réaction l'étonna. Elle avait le loisir de fréquenter York et Nastywoks dans l'antichambre et ne leur connaissait pas ce côté -prince charmant-, surtout pas envers Délia et Ecate, encore toutes jeunes femmes. Tant de sollicitude et d'attention toucha néanmoins la mage qui sourit tendrement à leur geste.
Elle attendit qu'ils eurent fini si bien qu'ils purent voir sa tête penchée par le bâillement de la tente, un sourire plein de compassion sur les lèvres et ses yeux émeraude plein d'affection.
Quand les 2 elfes rentrèrent dans la tente des petites, elle passa la tête par l'ouverture pour voir si tout se passait bien. Elle put ainsi apercevoir leurs baisers et même si elle ne fut pas choquée par leurs réactions, cette réaction l'étonna. Elle avait le loisir de fréquenter York et Nastywoks dans l'antichambre et ne leur connaissait pas ce côté -prince charmant-, surtout pas envers Délia et Ecate, encore toutes jeunes femmes. Tant de sollicitude et d'attention toucha néanmoins la mage qui sourit tendrement à leur geste.
Elle attendit qu'ils eurent fini si bien qu'ils purent voir sa tête penchée par le bâillement de la tente, un sourire plein de compassion sur les lèvres et ses yeux émeraude plein d'affection.
Loi de Murhpy #16 : Tout ce qui est bon dans la vie est illégal, immoral ou fait grossir.
Délia avait beau faire un effort pour se rappeler, la dernière chose dont elle se rappelait était un flash de douleur intense et puis plus rien, un immense trou noir. Mais elle avait la certitude que cela faisait des lustres.
Les yeux toujours fermés, elle percevait des bruits de combat tout autour d’elle et une agitation qui impliquait de fortes armées. L’escorte qu’elle imaginait encore ne pouvait, à elle seule, produire autant de cacophonie.
Intérieurement, elle ressentait un froid immense. Son corps ne semblait pas vouloir entendre les ordres qu’elle lui donnait.
Mais c’était secondaire.
Une sensation inconnue l’intriguait … une sorte de picotement ou de fourmillement plutôt, associée à une douce chaleur, venait chatouiller ses lèvres. Cela n’était pas désagréable, bien au contraire. Elle sentait même que ce fourmillement se propageait à tout son corps, le réchauffant par la même occasion.
Elle n’en comprenait pas l’origine mais plus elle y pensait, plus son ventre se réchauffait, et ses joues rosissaient elle le sentait.
Elle s’abandonna donc à cette sensation.
Peu de temps après, pour ce qu’elle put en juger en tout ça, une première voix la tira de son semi rêve, puis une seconde.
La première resta inconnue dans un premier temps … elle la connaissait mais ne trouvait pas de visage à y associer.
La seconde fut plus simple. C’était Nastywoks.
Elle ouvrit alors les yeux pour voir penchée sur elle Rilifaniriel.
Récit en bleu foncé raconté par Délia.
Les yeux toujours fermés, elle percevait des bruits de combat tout autour d’elle et une agitation qui impliquait de fortes armées. L’escorte qu’elle imaginait encore ne pouvait, à elle seule, produire autant de cacophonie.
Intérieurement, elle ressentait un froid immense. Son corps ne semblait pas vouloir entendre les ordres qu’elle lui donnait.
Mais c’était secondaire.
Une sensation inconnue l’intriguait … une sorte de picotement ou de fourmillement plutôt, associée à une douce chaleur, venait chatouiller ses lèvres. Cela n’était pas désagréable, bien au contraire. Elle sentait même que ce fourmillement se propageait à tout son corps, le réchauffant par la même occasion.
Elle n’en comprenait pas l’origine mais plus elle y pensait, plus son ventre se réchauffait, et ses joues rosissaient elle le sentait.
Elle s’abandonna donc à cette sensation.
Peu de temps après, pour ce qu’elle put en juger en tout ça, une première voix la tira de son semi rêve, puis une seconde.
La première resta inconnue dans un premier temps … elle la connaissait mais ne trouvait pas de visage à y associer.
La seconde fut plus simple. C’était Nastywoks.
Elle ouvrit alors les yeux pour voir penchée sur elle Rilifaniriel.
Récit en bleu foncé raconté par Délia.
Son corps n’était que douleur et froideur. Ecate tachait de vérifier que tous ses membres étaient encore là mentalement.
Et si ceux-ci se rappelaient à elle avec violence, elle ne réussissait pas à leur intimer un quelconque ordre.
Le seul endroit qui semblait ne pas la faire souffrir était ses lèvres. Mais elles n’étaient pas muettes de sensations pour autant. Une chaleur, à la limite de la brûlure, comme la tasse de tisane si agréable qui vous réchauffe quand vous avez froid, envahissait par vagues successives son corps.
Sa première réaction fut de croire qu’on l’avait saoulé … sensations de chaleur, muscles incontrôlables, mal de crâne … mais non, c’était différent … différent car elle avait l’esprit clair, car l’odeur n’était pas celle de l’alcool … non, c’était un parfum suave et fleuri, comme celle d’un tisane de roses.
Une voix inconnue l’interpella mais elle n’en tint pas compte
Cette odeur de roses envahit l’air alentour.
Elle ouvrit la bouche, resta les lèvres légèrement entrouvertes, comme pour apprécier plus encore cette sensation et dit d’une voix étouffée :
« Bardamu ? »
Puis les yeux suivirent et elle découvrit un elfe, un inconnu … et c’était Nastywoks.
Récit en indigo raconté par Ecate.
La rumeur se répandit comme une trainée de poudre dans le campement de l’escorte : Ecate et Délia s’était réveillée ! Délia assista à un véritable défilé. Les Chevaliers de Justice se rendaient à son chevet, certains lui parlaient pour la première fois. Ecate, par contre, ruminait à ses côtés. Elle n’avait droit qu’à quelques mots polis ou curieux, mais peu de monde venait réellement la voir. Son humeur ombrageuse ne s’arrangea donc pas.
Pourtant, la liesse fut de courte durée. Kerdo pénétra dans le campement de l’escorte et accusa les Chevaliers d’avoir profané le temple. Une paire de chaussures avait été retrouvée, et un bureau avait été saccagé. Il demanda que le coupable se dénonce et se batte en duel avec lui.
Athalante, Oli et leurs deux compères se regardèrent et se réunirent. Les parchemins qu’ils avaient trouvés n’étaient d’aucune utilité. Et le coffre que l’un d’eux avait découvert dans le bureau massacré était bien mystérieux et gardait ses secrets, en dépit de leurs efforts. Athalante était rongée par la culpabilité. Korgrim méprisait son geste, ses efforts n’avaient pas permis d’aider Ecate et Délia, et elle ne pouvait plus aller remettre les parchemins discrètement à leur place.
De plus, Oli dût partir à la rescousse de Chevaliers de Justice englués à l’est du crâne. De nombreux Chevaliers le suivirent.
Après de longues heures d’attente et de tension, Athalante décida de se livrer à Kerdo. Mais au moment où elle s’approchait sans arme de Kerdo, le temple de Balgur sembla prendre vie.
Dans leur tente, Ecate et Délia s’effondrèrent à nouveau, agonisantes. Le désespoir s’abattit sur le campement tout entier. Athalante était anéantie et évita tout le monde, ne sortant de sa tente que pour soigner les jeunes filles.
Le texte en citation est de la main de Balgur.
Pourtant, la liesse fut de courte durée. Kerdo pénétra dans le campement de l’escorte et accusa les Chevaliers d’avoir profané le temple. Une paire de chaussures avait été retrouvée, et un bureau avait été saccagé. Il demanda que le coupable se dénonce et se batte en duel avec lui.
Athalante, Oli et leurs deux compères se regardèrent et se réunirent. Les parchemins qu’ils avaient trouvés n’étaient d’aucune utilité. Et le coffre que l’un d’eux avait découvert dans le bureau massacré était bien mystérieux et gardait ses secrets, en dépit de leurs efforts. Athalante était rongée par la culpabilité. Korgrim méprisait son geste, ses efforts n’avaient pas permis d’aider Ecate et Délia, et elle ne pouvait plus aller remettre les parchemins discrètement à leur place.
De plus, Oli dût partir à la rescousse de Chevaliers de Justice englués à l’est du crâne. De nombreux Chevaliers le suivirent.
Après de longues heures d’attente et de tension, Athalante décida de se livrer à Kerdo. Mais au moment où elle s’approchait sans arme de Kerdo, le temple de Balgur sembla prendre vie.
Les murs du temple se mirent à trembler de façon inquiétante.
Puis une voix caverneuse en sortit.
"Puisqu'il semble que ma justice ne vous satisfasse guère, gardez vos secrets ... je frapperai là où cela fait mal.
Qu'il soit dit que les profanateurs en soient les seuls responsables, ils réfléchissent à leur actes devant leurs corps inanimés."
Dans leur tente, Ecate et Délia s’effondrèrent à nouveau, agonisantes. Le désespoir s’abattit sur le campement tout entier. Athalante était anéantie et évita tout le monde, ne sortant de sa tente que pour soigner les jeunes filles.
Le texte en citation est de la main de Balgur.
Ecate et Délia étaient donc à l’article de la mort. La plupart des Chevaliers de Justice étaient partis secourir les leurs et s’étaient englués dans la marée de monstres. Athalante, accablée par la culpabilité, restait prostrée dans sa tente et ne parlait à personne, sauf à Ecate et Délia. Le moral était au plus bas. Même le retour de Duron, toujours aussi jovial, ne parvint pas à redonner le sourire. Devant l’apathie générale, Korgrim prit les choses en main et décida d’emmener les jeunes filles loin du temple de Balgur. Le temple d’Apiéra fut choisi comme destination. Les deux jeunes filles furent donc rapidement transportées vers le temple d’Apiéra, et le reste de l’escorte suivit, sans un mot, abandonnant le temple de Balgur.
Duron avait entendu l'appel de Korgrim et s'était précipité pour attraper Délia des bras de Kharon.
Mais il fut devancé par Nastywoks.
Il regarda alors Délia changer de "main" sans dire un mot. Le visage torturé de Nasty faisait peine à voir. Il n'eut pas le coeur de lui retirer la responsabilité de l'enfant en plus.
Et puis, avant de prendre le passage, il avait une mission spéciale à remplir
(pour rappel, fouiller Liselle afin de vérifier qu'elle ne dissimulait pas la page du grimoire)
Le genre de mission qui nécessite du doigté, de l'adresse, pas mal de cran, un soupçon de folie et de solides jambes pour courir le plus loin possible aprés ...
"le passage tombe à pic
!!!" se dit-il.
Il s'approcha donc de ... Kerdo ..., le contourna de façon toute naturelle pour finir par arriver derrière sa proix, sa victime, son morceau de choix ... en un mot ... LISELLE
* là, une musique tragique se fait entendre sur le camps *
Ses mains trouvèrent d'inctinct la poitrine. Il faut dire qu'il avait un don pour ces choses là.
Mais quelle ne fut pas sa stupéfaction de rencontrer une chose dure là où auraient du se trouver deux globes moelleux et assurément fermes (enfin, il fallait l'espérer pour la jeune femme)
"Bougre d'idiot Duron, son armure de plates !!!!
" pensa-t-il
Mais son cerveau était en alerte et la réaction fut prompte à venir :
"la poitrine, c'est niet, mais les fesses sont libres et plus à ma portée "
C'est donc avec une vivacité étonnante, enfin pas si étonnante, il était l'un des bretteurs les plus habiles du royaume apres tout, ... bref ... il déplaça ses mains trés vite ... trop vite même car, allez savoir pourquoi mais il perdit l'équilibre et partit vers l'avant ...
...
...
oh puis aprés tout, ce na sera pas si mal
...
...
Il s'écrasa la face sur le derrière de Liselle.
Il put apprécier alors ce qu'il avait espéré plus haut, moelleux et fermeté. Assurément Liselle était une coureuse hors pair.
C'est cette reflexion qui le ramena à la réalité. Elle savait courir ... il fallait donc qu'il ne traine pas trop ... dommage, il serait bien resté quelques secondes de plus.
"il faudra que je lui demande si elle veut bien me servir d'oreiller un jour
"
Puis il prit ses jambes à son cou et sauta littéralement dans le passage.
L'arrivée à l'autre bout fut loin de tout reproche mais pour le moment, il était encore en un seul morceau
Duron ... kamikase de l'amour
Mais il fut devancé par Nastywoks.
Il regarda alors Délia changer de "main" sans dire un mot. Le visage torturé de Nasty faisait peine à voir. Il n'eut pas le coeur de lui retirer la responsabilité de l'enfant en plus.
Et puis, avant de prendre le passage, il avait une mission spéciale à remplir
(pour rappel, fouiller Liselle afin de vérifier qu'elle ne dissimulait pas la page du grimoire)
Le genre de mission qui nécessite du doigté, de l'adresse, pas mal de cran, un soupçon de folie et de solides jambes pour courir le plus loin possible aprés ...
"le passage tombe à pic
!!!" se dit-il.Il s'approcha donc de ... Kerdo ..., le contourna de façon toute naturelle pour finir par arriver derrière sa proix, sa victime, son morceau de choix ... en un mot ... LISELLE
* là, une musique tragique se fait entendre sur le camps *
Ses mains trouvèrent d'inctinct la poitrine. Il faut dire qu'il avait un don pour ces choses là.
Mais quelle ne fut pas sa stupéfaction de rencontrer une chose dure là où auraient du se trouver deux globes moelleux et assurément fermes (enfin, il fallait l'espérer pour la jeune femme)
"Bougre d'idiot Duron, son armure de plates !!!!
" pensa-t-ilMais son cerveau était en alerte et la réaction fut prompte à venir :
"la poitrine, c'est niet, mais les fesses sont libres et plus à ma portée
"C'est donc avec une vivacité étonnante, enfin pas si étonnante, il était l'un des bretteurs les plus habiles du royaume apres tout, ... bref ... il déplaça ses mains trés vite ... trop vite même car, allez savoir pourquoi mais il perdit l'équilibre et partit vers l'avant ...
...
...
oh puis aprés tout, ce na sera pas si mal...
...
Il s'écrasa la face sur le derrière de Liselle.
Il put apprécier alors ce qu'il avait espéré plus haut, moelleux et fermeté. Assurément Liselle était une coureuse hors pair.
C'est cette reflexion qui le ramena à la réalité. Elle savait courir ... il fallait donc qu'il ne traine pas trop ... dommage, il serait bien resté quelques secondes de plus.
"il faudra que je lui demande si elle veut bien me servir d'oreiller un jour
"Puis il prit ses jambes à son cou et sauta littéralement dans le passage.
L'arrivée à l'autre bout fut loin de tout reproche mais pour le moment, il était encore en un seul morceau
Duron ... kamikase de l'amour