Athalante se leva brusquement, le visage scandalisé, et s'exclama d'une voix assez aiguë pour que chacun puisse comprendre ses paroles :
"- Quoi ! Comment sais-tu cela ?"
Duron se mêla aussitôt à la conversation :
« - Sun, si ça ne te fait rien, je crois que Puck et moi, on va faire notre escapade nocturne sans toi. Tu sembles ne plus être en odeur de sainteté avec Athalante. Et nous, on a besoin de savoir ce qu'il se passe sous la tente le soir. Et puis, je pense très franchement que nos chances d'être invités sont minces si tu nous accompagnes. »
York interrompit la conversation entre Sun et Athalante et dit quelques mots à son oreille.
« - Athalante, j'ai une chose importante à te montrer... il faut qu'on s'éloigne un peu... »
Quand Athalante posa cette question, Sunfire sut tout de suite qu'il avait foiré un truc : elle n'était pas vraiment au courant pour la mèche... Son visage se figea dans une expression du genre: "oups, boulette". Le Crépusculaire ne bougea pas pendant plusieurs secondes, comme si l'instant présent s'était figé dans un cube de glace.
"Euh, si je te dis que c'était une intuition, ça passe ?"
Il remarqua que les autres s'étaient tournés vers eux depuis qu'elle avait crié... Il l'empoigna par le bras et tenta de l'emmener à l'écart, surtout à cause de Duron qui allait dire une bêtise s'il apprenait ce qu'il s'était passé. York attrapa Sunfire par le poignet... et le serra le plus fort qu'il put… Et dit du ton le plus convaincant qu'il put :
"- NON"
Athalante n’avait cure de leurs échanges. Obnubilée par une seule idée, elle croisa les bras devant elle et demanda, la voix fraîche comme un iceberg, épelant chaque mot d'une façon menaçante :
"- Sunfire, comment sais-tu ce que je porte lorsque je dors ?"
Cette réplique ne tomba pas dans les oreilles d’un sourd Duron répliqua aussitôt, menaçant :
« - Petit fumier de Sunfire ! Puck, viens avec moi, on va lui passer une rouste pour avoir déshonoré Athalante.
Il ajouta plus bas à la seule intention de Puck :
« - Et il va en prendre une plus sévère encore pour s'être rincé l'oeil sans nous. »
"- Je suis dégoûté! Je veux voir!!! Allez, Duron, on se faufilera dans la tente ce soir ! Sun commence à craindre, il profite de tout sans nous !" Répliqua aussitôt Puck, en bon nain obsédé qu’il était.
Pendant ce temps, Sunfire ne se laissait pas démonter, et tentait de sauver la situation en imaginant les ruses les plus farfelues :
"- Ca te dérange vraiment, Athalante? Si tu veux, je peux aussi me mettre nu pour qu'on soit à égalité."
Là Sunfire s'allongea dans une posture que prennent les statues souvent les statues grecques, et sourit à Athalante.
"- Ca pourrait te plaire, tu sais."
Puis il se redressa:
"- Comme le dit la lettre de Siobhan, j'ai dû te couper une mèche de cheveux, et je l'ai fait l'autre nuit en pénétrant en silence dans ta tente. J'ai juste vu ton épaule dénudée, rien d'autre. Mais si tu penses que j'ai tout vu, autant tout me montrer, non?"
Les pitreries de Sunfire firent pâlir de rage Athalante. Lorsqu'il avoua avoir coupé ses cheveux, elle porta une main à sa chevelure, et la laissa retomber le long de son corps. Elle serrait ses poings à s'enfoncer les ongles dans sa peau. Sa mâchoire contractée, elle ne desserra pourtant pas les lèvres. Elle jeta un dernier regard à Sunfire, chargé de mépris et de déception, et, lui tournant le dos, elle le planta là.
La conversation ne s'arrêta pas pour autant, mais la jeune femme resta sur ses positions et mit du temps à pardonner à Sunfire sa forfaiture. Malgré ces dissensions, les épreuves resserraient les liens entre les différents membres du groupe. Athalante se laissait aller à sympathiser avec la majorité d'entre eux, elle leur accordait sa confiance, et leur confiait même Délia, parfois, chose que certains de ses plus vieux compagnons voyaient d'un mauvais oeil.
Récit raconté par Athalante, Sunfire, York, Puck et Duron.
Délia
La colère d’Athalante pour Sunfire resta vivace longtemps, d'autant plus que le club des nains ne cessait de comploter pour visiter les tentes des femmes, la nuit. Athalante en vint même à veiller chaque soir, elle accompagnait ainsi Korgrim dans la première garde. Le Templier essaya bien de la supplier en se jetant à ses genoux. Malheureusement, pris dans son élan, il la fit choir et s’étala sur la jeune femme, ce qui ne fit qu’aggraver son cas, auprès de la demoiselle comme auprès de ses compagnons. Sunfire devint ainsi objet de méfiance pour la plupart, statut qu’il eut des difficultés à supporter.
Athalante se remettait petit à petit de la mort de Charéos. Elle concentrait toute son attention sur sa fille. Sur une suggestion de Nastywoks, le groupe décida que Délia devait maintenant bénéficier de cours. La fille de Falis semblait en effet avoir six ans, maintenant, et atteignait l’âge d’apprendre les rudiments de la lecture, du calcul de la magie. Nastywoks prit en charge les mathématiques, Duron la magie, Sunfire le combat et York la morale. Athalante se réserva l’écriture. C’est ainsi qu’un matin, elle appela Délia auprès d’elle, dans un endroit où le sol rouge et rocailleux offrait une surface lisse et poussiéreuse. Athalante s’assit par terre et demanda à Délia de s’asseoir à côté d’elle. Elle lissa la poussière devant et inscrivit de son index « DELIA » dans la poussière.
« - Tu vois ma chérie, j’ai écrit ton nom. D E L I A. Chaque dessin représente une lettre de ton nom. Essaie de les dessiner à ton tour. »
Elle prit la main de sa fille dans la sienne, pointa l’index de la petite et l’aida à tracer les lettres dans le sable.
« - Bien, ma chérie. Essaie toute seule maintenant. »
Au ton de la jeune femme, on sentait qu’elle prenait tout cela très au sérieux. Duron s’approcha aussitôt et regarda, très intéressé, la leçon d’écriture.
« - Athalante, tu fais bien. Mais j'avoue que le calcul serait aussi très important. Pour vous donner une idée de l'utilité, je vais vous dire ce qu'elle m'a dit ce matin : "j'ai un rond, un rond, un caillou, un cheval, un cheval, un arbre, un arbre, un cheval, ..." On parlait des runes qu'elle venait de récolter. Donc je me charge de lui apprendre les symboles sur les runes et la magie mais il faut que vous lui appreniez à compter. J'en profite pour vous remercier de votre générosité à tous, on va pouvoir enfin travailler. »
La petite fille se concentra et traça de son doigt : O E I I A
"- C'est bien comme ça maman ?"
Délia était appliquée. Les efforts de sa fille arrachèrent un sourire à Athalante.
"- C'est très bien pour une première fois, ma puce ! Maintenant, on va le refaire plusieurs fois, pour que tu le retiennes. On va écrire ton nom partout par terre ! Tu verras, tous les Souterrains porteront ton nom ! ^^"
Elle reprit le doigt de sa fille.
"- Tu ne dois pas faire une boucle pour la première lettre, mais d'abord un trait droit : c'est une gelée collée à un mur.
La deuxième était un E parfait ^^
Pour la troisième, il faut que tu allonges davantage la barre du L. Ce sont les jambes de Nasty, lorsqu'il est assis, tu vois ? Son corps, long mince et droit, et ses jambes toutes fines qui s'allongent par terre.
Ton I et ton A étaient magnifiques, surtout, ne les change pas !"
Elle regarda sa fille tracer à nouveau les lettres…
Puck s'approcha de Délia, Athalante, Duron et Nastywoks.
"- Regarde, Délia. P U C K Y. Pucky, oui, ta poupée! Fais lui un bisou"
Délia, ravie de l’attention de tous, s’appliqua à nouveau : P U C H Y
"- Puck, toi aussi fais un bisou a Pucky. Pucky t'aime tres fort. Elle dit que t'es son papa"
Et elle lui tendit sa poupée pour le bisou.
Puck déposa un bisou sur la poupée, tout rouge de honte, alors que Slaine rigolait derrière...
"- Dis, maman, c'est qui mon papa ? Nasty ou Sunfire ?
On peut en avoir plusieurs ?
Moi je voudrais que York soit mon papa parce qu'il est gentil, et puis tonton Duron parce qu'il est rigolo et fort, et puis aussi tonton Sunny parce qu'il raconte de belles histoires, et puis Nasty parce qu'il est beau, et puis ... c'est tout"
Athalante reçut un coup au coeur à la question de Délia, ce qui la fit blémir. A croire que tout ce qu'elle disait à sa fille s'envolait dans les airs sans s'imprimer dans sa mémoire !
"- Délia, ton Papa s'appelait Charéos. C'était un grand guerrier. Malheureusement, tu ne pourras pas le rencontrer...
Si tu le veux, tu peux avoir de l'affection pour les hommes qui nous entourent, mais aucun d'eux ne pourra être vraiment ton Papa..."
Mais il était trop tard pour rattraper la bévue de sa fille. Sunfire s’avançait à son tour vers le groupe, son sourire de séducteur des grands jours aux lèvres.
"- Hey, moi aussi je suis gentil, beau et fort!"
Duron ne se priva pas de se moquer du Templier, et profita allègrement de l’occasion :
« - Ah ah ah ah ah ah ah !!! Mort de rire ! Ecoutez mon l'autre jaloux, tu racontes bien les histoires, c'est déjà pas mal pour toi je trouve ... ça aurait pu être pire ... Je ne sais pas moi, par exemple, parce que tu avais un beau brushing, ou encore parce que tu fais un meilleur clown que moi ...etc Par contre, que Nastywoks soit beau... il va vraiment falloir trouver un lunetier pour la poupette. »
Athalante s’éloigna un peu. Lorsque ses « oncles » s’occupaient de Délia, elle ne pouvait plus rien faire qui soit un tantinet sérieux. Mais la première leçon avait été fructueuse et augurait bien des suivantes. C’est ainsi que Délia passa quelques jours studieux et serein, jusqu’à ce que Korgrim reçoive une lettre.
Récit raconté par Délia, Duron, Sunfire, Puck et Athalante.
Athalante se remettait petit à petit de la mort de Charéos. Elle concentrait toute son attention sur sa fille. Sur une suggestion de Nastywoks, le groupe décida que Délia devait maintenant bénéficier de cours. La fille de Falis semblait en effet avoir six ans, maintenant, et atteignait l’âge d’apprendre les rudiments de la lecture, du calcul de la magie. Nastywoks prit en charge les mathématiques, Duron la magie, Sunfire le combat et York la morale. Athalante se réserva l’écriture. C’est ainsi qu’un matin, elle appela Délia auprès d’elle, dans un endroit où le sol rouge et rocailleux offrait une surface lisse et poussiéreuse. Athalante s’assit par terre et demanda à Délia de s’asseoir à côté d’elle. Elle lissa la poussière devant et inscrivit de son index « DELIA » dans la poussière.
« - Tu vois ma chérie, j’ai écrit ton nom. D E L I A. Chaque dessin représente une lettre de ton nom. Essaie de les dessiner à ton tour. »
Elle prit la main de sa fille dans la sienne, pointa l’index de la petite et l’aida à tracer les lettres dans le sable.
« - Bien, ma chérie. Essaie toute seule maintenant. »
Au ton de la jeune femme, on sentait qu’elle prenait tout cela très au sérieux. Duron s’approcha aussitôt et regarda, très intéressé, la leçon d’écriture.
« - Athalante, tu fais bien. Mais j'avoue que le calcul serait aussi très important. Pour vous donner une idée de l'utilité, je vais vous dire ce qu'elle m'a dit ce matin : "j'ai un rond, un rond, un caillou, un cheval, un cheval, un arbre, un arbre, un cheval, ..." On parlait des runes qu'elle venait de récolter. Donc je me charge de lui apprendre les symboles sur les runes et la magie mais il faut que vous lui appreniez à compter. J'en profite pour vous remercier de votre générosité à tous, on va pouvoir enfin travailler. »
La petite fille se concentra et traça de son doigt : O E I I A
"- C'est bien comme ça maman ?"
Délia était appliquée. Les efforts de sa fille arrachèrent un sourire à Athalante.
"- C'est très bien pour une première fois, ma puce ! Maintenant, on va le refaire plusieurs fois, pour que tu le retiennes. On va écrire ton nom partout par terre ! Tu verras, tous les Souterrains porteront ton nom ! ^^"
Elle reprit le doigt de sa fille.
"- Tu ne dois pas faire une boucle pour la première lettre, mais d'abord un trait droit : c'est une gelée collée à un mur.
La deuxième était un E parfait ^^
Pour la troisième, il faut que tu allonges davantage la barre du L. Ce sont les jambes de Nasty, lorsqu'il est assis, tu vois ? Son corps, long mince et droit, et ses jambes toutes fines qui s'allongent par terre.
Ton I et ton A étaient magnifiques, surtout, ne les change pas !"
Elle regarda sa fille tracer à nouveau les lettres…
Puck s'approcha de Délia, Athalante, Duron et Nastywoks.
"- Regarde, Délia. P U C K Y. Pucky, oui, ta poupée! Fais lui un bisou"
Délia, ravie de l’attention de tous, s’appliqua à nouveau : P U C H Y
"- Puck, toi aussi fais un bisou a Pucky. Pucky t'aime tres fort. Elle dit que t'es son papa"
Et elle lui tendit sa poupée pour le bisou.
Puck déposa un bisou sur la poupée, tout rouge de honte, alors que Slaine rigolait derrière...
"- Dis, maman, c'est qui mon papa ? Nasty ou Sunfire ?
On peut en avoir plusieurs ?
Moi je voudrais que York soit mon papa parce qu'il est gentil, et puis tonton Duron parce qu'il est rigolo et fort, et puis aussi tonton Sunny parce qu'il raconte de belles histoires, et puis Nasty parce qu'il est beau, et puis ... c'est tout"
Athalante reçut un coup au coeur à la question de Délia, ce qui la fit blémir. A croire que tout ce qu'elle disait à sa fille s'envolait dans les airs sans s'imprimer dans sa mémoire !
"- Délia, ton Papa s'appelait Charéos. C'était un grand guerrier. Malheureusement, tu ne pourras pas le rencontrer...
Si tu le veux, tu peux avoir de l'affection pour les hommes qui nous entourent, mais aucun d'eux ne pourra être vraiment ton Papa..."
Mais il était trop tard pour rattraper la bévue de sa fille. Sunfire s’avançait à son tour vers le groupe, son sourire de séducteur des grands jours aux lèvres.
"- Hey, moi aussi je suis gentil, beau et fort!"
Duron ne se priva pas de se moquer du Templier, et profita allègrement de l’occasion :
« - Ah ah ah ah ah ah ah !!! Mort de rire ! Ecoutez mon l'autre jaloux, tu racontes bien les histoires, c'est déjà pas mal pour toi je trouve ... ça aurait pu être pire ... Je ne sais pas moi, par exemple, parce que tu avais un beau brushing, ou encore parce que tu fais un meilleur clown que moi ...etc Par contre, que Nastywoks soit beau... il va vraiment falloir trouver un lunetier pour la poupette. »
Athalante s’éloigna un peu. Lorsque ses « oncles » s’occupaient de Délia, elle ne pouvait plus rien faire qui soit un tantinet sérieux. Mais la première leçon avait été fructueuse et augurait bien des suivantes. C’est ainsi que Délia passa quelques jours studieux et serein, jusqu’à ce que Korgrim reçoive une lettre.
Récit raconté par Délia, Duron, Sunfire, Puck et Athalante.
Double face
Pour cadrer un peu les choses, cela se passe au second cours de magie. La jeune élève Délia est amoureuse de son magnifique et non moins intelligent professeur de magie ... Oui c'est moi, comment vous avez deviné 
...
Bon ok, je me tais
... de toute façon, le cours commence ...
Eh oh!! chut! là-bas au fond ... ouais ouais, c'est à toi que j'en ai ... le petit gros avec une barbichette.
Délia, il va falloir aussi que je t'apprenne a choisir tes cibles pour tes sorts.
Il y a ceux qui demandent et c'est ceux-la qu'il faut fournir en priorite, car, ce sont eux qui en ont le plus besoin.
Et puis il y a ceux qui pourraient en avoir besoin mais ou ca ne se voit pas.
Il faut apprendre a lire les traces, les combats en cours ...etc
Donc, la, j'ai vu qu'Aerielle se battait avec un basilic ...
... Oui la grosse bete que tu as soigne la derniere fois.
Donc tu peux lancer un sort sur Aerielle, ok ??
Mais Aerielle qui, elle aussi, suivait le cours pour le professeur plus que pour la matière s'approcha de Délia.
Elle se baissa à hauteur de la petite fille, le genou gauche proche du sol, le bras gauche appuyé sur sa cuisse. Elle posa sa main droite dans les cheveux de Délia :
"Non, si je lui ai donné de quoi faire mercurochrome, c'est pour sauver Topolino si jamais il se faisait encore agresser. Je n'ai pas besoin de soins. Ce n'est qu'un serpent géant, j'ai pu esquiver son attaque."
Tu as compris ma chérie ? Garde pour plus tard quand ce sera réellement utile."
Et elle envoya son plus beau sourire à la petite fille.
Délia semblait déçue de ne pouvoir faire de travaux pratiques et le fit savoir :
"Oui mais moi je veux faire de la magie.
C'est rigolo.
Y'a personne pour jouer avec moi sinon"
Et elle partit bouder dans son coin en maugréant des tas de choses à son Pucky, sans doute des plaintes contre les grands.
Sunfire, qui lui aussi suivait le cours, pour la matière quant à lui, ne put s'empêcher de tourner la situation à son avantage :
"Allez Délia, si tu veux jouer, moi je suis d'accord. On va pas se laisser embêter par ces grands quand même!"
Mais le gentil professeur était là pour veiller au grain :
"Non non non, Délia, tu ne gaches pas les runes qu'on t'a donné.
La magie est affaire de patience.
Si tu veux devenir une grande magicienne un jour, il faut que tu apprennes a lancer des sorts sans les runes.
Donc, il ne faut pas que tu abordes la magie comme un jeu.
Essaie de te concentrer pour comprendre ce qui se passe en toi au lieu de laisser les runes faire le travail a ta place, d'accord ma poupette ?
Maintenant, si tu veux, tu peux aller jouer avec Sun.
Et si tu es sage, cette nuit, je viendrai dormir avec toi et ta maman, on va bien rigoler tous les 3, tu verras
Et je demanderai au papa de Pucky de venir aussi, et a Aerielle aussi. Tu te cacheras et nous, on essaiera de te retrouver."
Sunfire, qui décidément était l'élément perturbateur du cours, toujours au fond de la salle prés du mur de lave, enchaina pour renforcer sa place de copain auprés de Délia :
"Là je suis sûr que Délia me préfère après ce que tu viens de dire"
"Sun, t'y connais rien en gamin.
Ils ont besoin d'un repère et d'une autorité paternelle, de quelqu'un comme moi en somme.
Toi, tu seras son copain, son camarade de jeu. Moi je serai comme son père.
Et quand le jour viendra où il y aura des risques avec le camarade de jeu que tu es, je serai la pour te casser la tête si tu tournes trop autour de ma fille
... 
"
York prit à son tour la parole, jusque là discret dans la salle de classe, lui aussi ayant besoin de prendre des notes devant tant de bons conseils :
"Vous etes pathétiques à vouloir absolument passer pour le père de Délia à défaut de pouvoir vous retrouver dans le lit d'Athalante.
Vous manquez de plus de respect à Charéos disparu qui lui est le vrai père."
Aprés tant de perturbation, le cours était bel et bien terminé mais la discussion pas encore et Sunfire poursuivit sur sa lancée :
"oui un tonton ça sert à ça, à être plus cool que le père. Mais ça, je n'ai jamais douté de ma meilleure cool attitude que la tienne.
Mais quand elle aura 15 ans, je sais que tu ne joueras bizarrement plus le rôle de père. Tu es démasqué, ha ha!"
Et la dernière intervention de Monsieur le Professeur mit tout le monde d'accord car plus bruit ne se fit par la suite :
"Alors York, je crois qu'une petite mise au point s'impose.
Je m'investis pour ma poupette car je l'adore. Ca n'a aucun, mais alors, aucun rapport avec Athalante.
Quant a Athalante, nos rapports sont amicaux, a mon grand deboire, mais je ne desespere jamais, et je n'abandonne jamais non plus.
Enfin, et n'en deplaise a Athalante, je ne respecterai jamais un homme qui fuit ses responsabilités en se donnant la mort. Délia n'a jamais eu de père de mon point de vue, tout juste un géniteur ... un sacré bon dieu de veinard de géniteur" * regarde Athalante avec un regard gourmand *
Et pour copier les méthodes de Mélisande : récit raconté par Aerielle, Délia, Sunfire, York et votre dévoué serviteur, moi
... Bon ok, je me tais
... de toute façon, le cours commence ... Eh oh!! chut! là-bas au fond ... ouais ouais, c'est à toi que j'en ai ... le petit gros avec une barbichette.
Délia, il va falloir aussi que je t'apprenne a choisir tes cibles pour tes sorts.
Il y a ceux qui demandent et c'est ceux-la qu'il faut fournir en priorite, car, ce sont eux qui en ont le plus besoin.
Et puis il y a ceux qui pourraient en avoir besoin mais ou ca ne se voit pas.
Il faut apprendre a lire les traces, les combats en cours ...etc
Donc, la, j'ai vu qu'Aerielle se battait avec un basilic ...
... Oui la grosse bete que tu as soigne la derniere fois.Donc tu peux lancer un sort sur Aerielle, ok ??
Mais Aerielle qui, elle aussi, suivait le cours pour le professeur plus que pour la matière s'approcha de Délia.
Elle se baissa à hauteur de la petite fille, le genou gauche proche du sol, le bras gauche appuyé sur sa cuisse. Elle posa sa main droite dans les cheveux de Délia :
"Non, si je lui ai donné de quoi faire mercurochrome, c'est pour sauver Topolino si jamais il se faisait encore agresser. Je n'ai pas besoin de soins. Ce n'est qu'un serpent géant, j'ai pu esquiver son attaque."
Tu as compris ma chérie ? Garde pour plus tard quand ce sera réellement utile."
Et elle envoya son plus beau sourire à la petite fille.
Délia semblait déçue de ne pouvoir faire de travaux pratiques et le fit savoir :
"Oui mais moi je veux faire de la magie.
C'est rigolo.
Y'a personne pour jouer avec moi sinon"
Et elle partit bouder dans son coin en maugréant des tas de choses à son Pucky, sans doute des plaintes contre les grands.
Sunfire, qui lui aussi suivait le cours, pour la matière quant à lui, ne put s'empêcher de tourner la situation à son avantage :
"Allez Délia, si tu veux jouer, moi je suis d'accord. On va pas se laisser embêter par ces grands quand même!"
Mais le gentil professeur était là pour veiller au grain :
"Non non non, Délia, tu ne gaches pas les runes qu'on t'a donné.
La magie est affaire de patience.
Si tu veux devenir une grande magicienne un jour, il faut que tu apprennes a lancer des sorts sans les runes.
Donc, il ne faut pas que tu abordes la magie comme un jeu.
Essaie de te concentrer pour comprendre ce qui se passe en toi au lieu de laisser les runes faire le travail a ta place, d'accord ma poupette ?
Maintenant, si tu veux, tu peux aller jouer avec Sun.
Et si tu es sage, cette nuit, je viendrai dormir avec toi et ta maman, on va bien rigoler tous les 3, tu verras
Et je demanderai au papa de Pucky de venir aussi, et a Aerielle aussi. Tu te cacheras et nous, on essaiera de te retrouver."
Sunfire, qui décidément était l'élément perturbateur du cours, toujours au fond de la salle prés du mur de lave, enchaina pour renforcer sa place de copain auprés de Délia :
"Là je suis sûr que Délia me préfère après ce que tu viens de dire"
"Sun, t'y connais rien en gamin.
Ils ont besoin d'un repère et d'une autorité paternelle, de quelqu'un comme moi en somme.
Toi, tu seras son copain, son camarade de jeu. Moi je serai comme son père.
Et quand le jour viendra où il y aura des risques avec le camarade de jeu que tu es, je serai la pour te casser la tête si tu tournes trop autour de ma fille
... "York prit à son tour la parole, jusque là discret dans la salle de classe, lui aussi ayant besoin de prendre des notes devant tant de bons conseils :
"Vous etes pathétiques à vouloir absolument passer pour le père de Délia à défaut de pouvoir vous retrouver dans le lit d'Athalante.
Vous manquez de plus de respect à Charéos disparu qui lui est le vrai père."
Aprés tant de perturbation, le cours était bel et bien terminé mais la discussion pas encore et Sunfire poursuivit sur sa lancée :
"oui un tonton ça sert à ça, à être plus cool que le père. Mais ça, je n'ai jamais douté de ma meilleure cool attitude que la tienne.
Mais quand elle aura 15 ans, je sais que tu ne joueras bizarrement plus le rôle de père. Tu es démasqué, ha ha!"
Et la dernière intervention de Monsieur le Professeur mit tout le monde d'accord car plus bruit ne se fit par la suite :
"Alors York, je crois qu'une petite mise au point s'impose.
Je m'investis pour ma poupette car je l'adore. Ca n'a aucun, mais alors, aucun rapport avec Athalante.
Quant a Athalante, nos rapports sont amicaux, a mon grand deboire, mais je ne desespere jamais, et je n'abandonne jamais non plus.
Enfin, et n'en deplaise a Athalante, je ne respecterai jamais un homme qui fuit ses responsabilités en se donnant la mort. Délia n'a jamais eu de père de mon point de vue, tout juste un géniteur ... un sacré bon dieu de veinard de géniteur" * regarde Athalante avec un regard gourmand *
Et pour copier les méthodes de Mélisande : récit raconté par Aerielle, Délia, Sunfire, York et votre dévoué serviteur, moi
Korgrim après lu une missive était encore plus entré dans une colère noire. Il éclata de rage. Jeta le papier au sol et se dirigea sur Hoeg'.
"Hoeg', donne moi ton arme de suite !! Je ne peux pas accepter que des Renards massacrent certains de mes amis et te laisser ainsi avec nous !!!"Korgrim sortit une corde de son sac en bandoulière et attache brusquement et sans retenue Hoeg'.
Alors qu'il s'apprêtait à décocher plusieurs carreaux sur une des dernières gelées présentes, Hoeg' se sentit perdre le contrôle de ses bras. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'il comprit. Qu'avait donc en tête Korgrim ? Les liens étaient si serrés que l'elfe en gémit de douleur. La rage du membre du conseil devait être conséquente... mais quelle pouvait être la raison de cet acte belliqueux ? La tension était à son comble depuis quelques jours dans le groupe, et cet épisode n'allait pas arranger les choses. C'est ainsi que Hoeg' abandonna l'idée de la rébellion. Son arc de tempête disparut. Hoeg' attendait une explication. Il était plus calme que jamais.
York voit la scène se passer devant lui. Mais trop vite pour pouvoir réagir...
Il se jette pourtant au nez de Korgrim quelques secondes après. Il est rouge de colère comme jamais vous ne l'avez vu...
"C'est quoi cette Histoire MOOooonSIIiiiueur Korgrim !!!!! ?????"
Korgrim répondit à l’elfe en colère : »Il y a que les Renards ont tués sans sommations un des groupes chers à Mythrion et moi, des jeunes qui venaient de se rendre compte qu'Hormandre les exploitait. Ils étaient inexpérimentés et mourraient l'un après l'autre sous les coups des monstres." Il ajouta sur un ton dur : "Et laissez moi faire"
Korgrim se reprit quelque peu et s’adressa à l’accusé : "Bien sur Hoeg' si vous n'avez rien à voir là dedans, je pourrais changer d'avis et vous relâcher. Croyez moi je fais cela plus par obligation que par réelle volonté. Je ne voudrais pas dissoudre notre groupe sur un malentendu. Malheureusement nos jours sont comptés et ceux qui mourront seront les hommes de la Main." Et il soupira, jetant un regard à la fillette intriguée par la scène. Puis à Athalante....
"Je... regrette mais je n'ai pas le choix..." Et il attira doucement Hoeg' pour qu'il le suive en tendant sa main libre pour attraper l'arme du prisonnier.
Nastywoks réagit à son tour à la colère du conseiller : « Messire Korgrim, croyez bien -ou ne croyez pas si vous y tenez- que je regrette les éventuelles exactions qui ont pu être commises par certains. D'autant que le groupe attaqué n'était, j'en conviens, loin d'être des plus terribles et détestables de la pieuvre de la Main.Mais les faits sont là. Hoeg' n'y est pour rien, a moins que vous ne sachiez me démontrer la possibilité de l'ubiquité. Hoeg' fait partie de l'escorte de Délia, au même titre que vous avez accepté de l'être. C'est une sorte de marché dont nous avons convenu, et que nul n'a rompu jusqu'à présent (Sunfire sur la ligne pour avoir "omis" de vous préciser certaines pensées qu'il nourrissait).
Faites la part des choses, et acceptez les récents événements comme découlant naturellement des règles du "jeu" (le mot peut être mal pris dans cette situation, mais qu'est-ce que la vie, sinon un jeu ?).Les règles, ça se change, mais c'est de sa propre personne qu'il faut payer pour ce faire, et non de celle d'autrui. Je vous en conjure, cessez tout cela, et relâchez Hoeg'. »
La colère de Korgrim explosa pourtant de plus belle : « Des Renards ont massacrés mes amis, des jeunes que nous avions passés 2 mois à regrouper, à sauver des griffes d'Hormandre, pourchassés par des aventuriers sans cervelle qui voulaient leur faire payer leur trahison. Ils étaient submergés par les monstres. 3 d'entre eux venaient d'être tués !! Ils avaient passés la semaine à se soigner tout en essuyant les vagues de montres...
Là des Renards leur sont tombés dessus sans crier gare et ne leur ont pas adressés un seul mot. Les passant au fil de l'épée sans même un regard !! Et vous voudriez que je garde mon calme !! Vous voudriez que je reste censé après ça ??? Il y a avait une jeune fille d'à peine 12 ans avec eux. Elle a été terrassée comme les autres... Vous imaginez la même chose arrivant à Délia ?? Je croyais pourtant que les Renards n'étaient pas en conflit avec eux et malgré tout ils ont agis comme des barbares !!!"
Durant toute sa tirade Korgrim s'écarta progressivement d'Hoeg' tout en gardant sa main droite fermement accrocher à lui. Son ton montait et se mêlait de plus en plus aux larmes qui perlaient de plus en plus sur ses joues. Ils faisaient des gestes de rage avec sa main gauche. Pour finalement baisser la tête... Terrassé par le chagrin et pleurant à chaudes larmes... Il souffla dans un murmure au milieu de ses larmes : "Pourquoi ...."
York passe du rouge de colère, a une tête montrant une incompréhension totale... il jette un regard vers Oli et nasty pour chercher une explication à ce qu'il venait de voir. Le nain et l'elfe haussent les épaules : eux pas comprendre non plus. York s'approche alors de Korgrim :
"hum hum... mais voyons Korgrim, ce sont des choses qui arrivent malheureusement, c'est pas la mort tout de même ! Ah si ? Bon ok... Euh Et puis... mais tes amis vont pouvoir grandir de cet évènement, ils apprendront beaucoup de choses j'en suis sur. Peut être même seront ils capables de ne pas réagir comme les fourbes qui les ont attaqué et se venger dans les même conditions... Pourras tu leur enseigner ça ? J'aimerais qu'à nous côtoyer et à côtoyer Hoeg', tu puisses penser que nous ne ressemblons pas tous à des êtres illuminés qui pensent avoir la vérité infuse"
Athalante, qui n'était pas dans sa tente vu qu'elle montait la garde dorénavant, avait vu la scène comme dans un nuage. Elle ne pouvait accepter que leur entente fragile vole ainsi en éclat. Mais que se passait-il ? Etaient-ils tous devenus fous ? Ce furent les larmes de Korgrim qui la sortirent de sa léthargie. Elle s'approcha donc du groupe houleux qu'avaient constitué les différents adversaires et se glissa près de Korgrim pour poser sur son bras une main compatissante. Elle lui parla posément, mais sans le regarder.
"- Je comprends votre douleur et votre ressentiment Korgrim. La peine et l'impuissance que vous ressentez face à ce drame sont particulièrement douloureuses. Mais ne vous laissez pas aveugler par votre souffrance. Hoeg' n'y est pour rien. Il était avec nous au moment du massacre..." Elle laissa retomber sa main, et releva la tête. Son regard d'obsidienne, froid, implacable, se figea dans celui d'Hoeg'.
"- Hoeg', il n'est plus temps de tergiverser. Dites-nous tout. Etiez-vous au courant que cette tuerie aurait lieu ? Avez-vous essayé de raisonner vos Supérieurs quant à la monstruosité de cette attaque ?" Elle s'approcha davantage de l'elfe, élevant sa tête au fur et à mesure pour maintenir son regard dans le sien, et asséna sa dernière question :
"- Enfin avez-vous donné la position exacte de notre groupe à votre Ordre, nous trahissant tous par cette occasion et mettant en péril Délia que vous aviez pourtant promis de protéger ?"
Pour la seconde fois depuis qu'il avait rejoint Délia, Duron perdit son sourire. Il ne comprenait que trop bien la douleur de Korgrim, lui aussi venait de perdre des amis.
« Mais arrêtez de fustiger Korgrim, il est valeureux (ah bah, oui, c'est son surnom, ça doit donc être vrai) En prenant Hoeg' en otage, il ne fait que protéger les siens et par la même, nous protéger tous. Ca n'a rien de personnel contre Hoeg', enfin je suppose, autrement Hoeg' serait déjà mort depuis longtemps.Pendant la guerre du -2, j'étais dans le camp des "gentils", mon commandant n'était autre qu'une RM du nom de Virginie. J'étais de la 7eme a l'époque et je devais suivre les ordres. Ce fut le pire de mes souvenirs dans ces souterrains. Des atrocités furent commises, dans un camp comme dans l'autre et je me suis juré de ne plus jamais revivre ça. Si par la détention d'Hoeg', nous pouvons éviter un massacre, je suis pour. Et si nous sommes contraints de nous battre, je me rangerai alors du côté du bon droit, dusse-je en mourir. »
L'elfe incriminé suivait avec attention les débats. Il comprenait peu à peu la situation, tout en découvrant une nouvelle facette de la personnalité de Korgrim. C'était bien la première fois qu'Athalante fixait Hoeg' avec une telle véhémence. Suite aux trois questions du Paladin, le Renard Mercenaire réagit :
"Dame Athalante... Soyez assurée que jamais je n'aurais agi de telle façon que l'Escorte -et donc la vie de Délia- soit mise en péril." Il se retourna ensuite vers Korgrim :
"Jamais, au grand jamais, je n'ai eu vent de cet acte." Fixant à nouveau Athalante :
"Il n'est pas de mon devoir de juger ces meurtres. Je ne le pourrais pas, peut-être y a-t-il une raison à cela, peut-être n'y en a-t-il pas. Cela dit, il se trouve qu'en ayant choisi de rejoindre l'Escorte, je perds toute mon influence auprès des miens." Après quelques secondes de répit, la voix de l'elfe s'éleva :
"Nul ne connaît la position de l'Escorte, mis à part les membres de l'Escorte elle-même ! Quand bien même un ami Renard me la demanderait, je la garderais secrète. Je rejoins Nasty sur ce point, notre groupe, bien qu'hétéroclite, en est un à part entière." ajouta-t-il plus calmement.
Korgrim entendit la réaction des membres de son groupe, la vue brouillée par les larmes qui coulait de ses yeux. Une violente douleur l'assaillit et il tomba à genoux. Son bras quittant le contact de la main d'Athalante. Ses 2 mains tombèrent sur le sol, sa tête retomba sur son torse, foudroyé par la douleur... Il resta ainsi quelques instants, sans dire un seul mot.... Le silence était pesant.
Il redressa finalement la tête, appuya ses mains sur le haut de ses cuisses et se releva doucement, les larmes ne coulait plus, seule restait les traces de son chagrin sur ses joues. Son regard avait changé. Il était perdu, dans le lointain, dans le flou total. Il s'avança alors dans le dos d'Hoeg' lentement sans regarder personne et s'arrêta faisant face au dos d'Hoeg', il tira lentement son épée toujours sans dire un seul mot. Il restait silencieux, pas un son ne sortait de sa gorge. Il leva son épée au dessus de sa tête lentement, se préparant à frapper...
Et d'un coup il frappa...
Coupant nettement les liens de l'otage, le libérant de ses liens, sans toucher les mains croisées par la corde de l'elfe. Il remit toujours sans un mot lentement son épée au fourneau. Et se retourna sans bruits la tête regardant le sol à quelques mètres devant lui. Il marcha à l'écart, à une cinquantaine de mètres du groupe et s'assit sur une pierre posant ses coudes sur ses genoux, le regard sombre, les traits fermés. A cet instant, son aiglon se posa sur son épaule gauche, poussa un cri strident qui dura quelques secondes comme pour accompagner la douleur de son maître. Il battit des ailes et se tut, posé sur son épaule... La tête de Korgrim vint se poser entre ses 2 mains.
Aerielle était restée à l'entrée de sa tente, observant la scène de loin. Elle n'était pas directement concernée par l'affaire mais elle avait rencontrée elle aussi les Enataks et les connaissait. Aussi son coeur ne put s'empêcher de souffrir et sa poitrine se serra l'empêchant un peu de respirer, elle sentit une profonde tristesse l'envahir. Mais elle ne bougea pas. Dès que Korgrim se fut éloigné, elle rentra seule dans sa tente.
Récit raconté par Athalante, Hoeg', Duron, Nastywoks, York, Aerielle et Korgrim.
"Hoeg', donne moi ton arme de suite !! Je ne peux pas accepter que des Renards massacrent certains de mes amis et te laisser ainsi avec nous !!!"Korgrim sortit une corde de son sac en bandoulière et attache brusquement et sans retenue Hoeg'.
Alors qu'il s'apprêtait à décocher plusieurs carreaux sur une des dernières gelées présentes, Hoeg' se sentit perdre le contrôle de ses bras. Ce n'est que quelques secondes plus tard qu'il comprit. Qu'avait donc en tête Korgrim ? Les liens étaient si serrés que l'elfe en gémit de douleur. La rage du membre du conseil devait être conséquente... mais quelle pouvait être la raison de cet acte belliqueux ? La tension était à son comble depuis quelques jours dans le groupe, et cet épisode n'allait pas arranger les choses. C'est ainsi que Hoeg' abandonna l'idée de la rébellion. Son arc de tempête disparut. Hoeg' attendait une explication. Il était plus calme que jamais.
York voit la scène se passer devant lui. Mais trop vite pour pouvoir réagir...
Il se jette pourtant au nez de Korgrim quelques secondes après. Il est rouge de colère comme jamais vous ne l'avez vu...
"C'est quoi cette Histoire MOOooonSIIiiiueur Korgrim !!!!! ?????"
Korgrim répondit à l’elfe en colère : »Il y a que les Renards ont tués sans sommations un des groupes chers à Mythrion et moi, des jeunes qui venaient de se rendre compte qu'Hormandre les exploitait. Ils étaient inexpérimentés et mourraient l'un après l'autre sous les coups des monstres." Il ajouta sur un ton dur : "Et laissez moi faire"
Korgrim se reprit quelque peu et s’adressa à l’accusé : "Bien sur Hoeg' si vous n'avez rien à voir là dedans, je pourrais changer d'avis et vous relâcher. Croyez moi je fais cela plus par obligation que par réelle volonté. Je ne voudrais pas dissoudre notre groupe sur un malentendu. Malheureusement nos jours sont comptés et ceux qui mourront seront les hommes de la Main." Et il soupira, jetant un regard à la fillette intriguée par la scène. Puis à Athalante....
"Je... regrette mais je n'ai pas le choix..." Et il attira doucement Hoeg' pour qu'il le suive en tendant sa main libre pour attraper l'arme du prisonnier.
Nastywoks réagit à son tour à la colère du conseiller : « Messire Korgrim, croyez bien -ou ne croyez pas si vous y tenez- que je regrette les éventuelles exactions qui ont pu être commises par certains. D'autant que le groupe attaqué n'était, j'en conviens, loin d'être des plus terribles et détestables de la pieuvre de la Main.Mais les faits sont là. Hoeg' n'y est pour rien, a moins que vous ne sachiez me démontrer la possibilité de l'ubiquité. Hoeg' fait partie de l'escorte de Délia, au même titre que vous avez accepté de l'être. C'est une sorte de marché dont nous avons convenu, et que nul n'a rompu jusqu'à présent (Sunfire sur la ligne pour avoir "omis" de vous préciser certaines pensées qu'il nourrissait).
Faites la part des choses, et acceptez les récents événements comme découlant naturellement des règles du "jeu" (le mot peut être mal pris dans cette situation, mais qu'est-ce que la vie, sinon un jeu ?).Les règles, ça se change, mais c'est de sa propre personne qu'il faut payer pour ce faire, et non de celle d'autrui. Je vous en conjure, cessez tout cela, et relâchez Hoeg'. »
La colère de Korgrim explosa pourtant de plus belle : « Des Renards ont massacrés mes amis, des jeunes que nous avions passés 2 mois à regrouper, à sauver des griffes d'Hormandre, pourchassés par des aventuriers sans cervelle qui voulaient leur faire payer leur trahison. Ils étaient submergés par les monstres. 3 d'entre eux venaient d'être tués !! Ils avaient passés la semaine à se soigner tout en essuyant les vagues de montres...
Là des Renards leur sont tombés dessus sans crier gare et ne leur ont pas adressés un seul mot. Les passant au fil de l'épée sans même un regard !! Et vous voudriez que je garde mon calme !! Vous voudriez que je reste censé après ça ??? Il y a avait une jeune fille d'à peine 12 ans avec eux. Elle a été terrassée comme les autres... Vous imaginez la même chose arrivant à Délia ?? Je croyais pourtant que les Renards n'étaient pas en conflit avec eux et malgré tout ils ont agis comme des barbares !!!"
Durant toute sa tirade Korgrim s'écarta progressivement d'Hoeg' tout en gardant sa main droite fermement accrocher à lui. Son ton montait et se mêlait de plus en plus aux larmes qui perlaient de plus en plus sur ses joues. Ils faisaient des gestes de rage avec sa main gauche. Pour finalement baisser la tête... Terrassé par le chagrin et pleurant à chaudes larmes... Il souffla dans un murmure au milieu de ses larmes : "Pourquoi ...."
York passe du rouge de colère, a une tête montrant une incompréhension totale... il jette un regard vers Oli et nasty pour chercher une explication à ce qu'il venait de voir. Le nain et l'elfe haussent les épaules : eux pas comprendre non plus. York s'approche alors de Korgrim :
"hum hum... mais voyons Korgrim, ce sont des choses qui arrivent malheureusement, c'est pas la mort tout de même ! Ah si ? Bon ok... Euh Et puis... mais tes amis vont pouvoir grandir de cet évènement, ils apprendront beaucoup de choses j'en suis sur. Peut être même seront ils capables de ne pas réagir comme les fourbes qui les ont attaqué et se venger dans les même conditions... Pourras tu leur enseigner ça ? J'aimerais qu'à nous côtoyer et à côtoyer Hoeg', tu puisses penser que nous ne ressemblons pas tous à des êtres illuminés qui pensent avoir la vérité infuse"
Athalante, qui n'était pas dans sa tente vu qu'elle montait la garde dorénavant, avait vu la scène comme dans un nuage. Elle ne pouvait accepter que leur entente fragile vole ainsi en éclat. Mais que se passait-il ? Etaient-ils tous devenus fous ? Ce furent les larmes de Korgrim qui la sortirent de sa léthargie. Elle s'approcha donc du groupe houleux qu'avaient constitué les différents adversaires et se glissa près de Korgrim pour poser sur son bras une main compatissante. Elle lui parla posément, mais sans le regarder.
"- Je comprends votre douleur et votre ressentiment Korgrim. La peine et l'impuissance que vous ressentez face à ce drame sont particulièrement douloureuses. Mais ne vous laissez pas aveugler par votre souffrance. Hoeg' n'y est pour rien. Il était avec nous au moment du massacre..." Elle laissa retomber sa main, et releva la tête. Son regard d'obsidienne, froid, implacable, se figea dans celui d'Hoeg'.
"- Hoeg', il n'est plus temps de tergiverser. Dites-nous tout. Etiez-vous au courant que cette tuerie aurait lieu ? Avez-vous essayé de raisonner vos Supérieurs quant à la monstruosité de cette attaque ?" Elle s'approcha davantage de l'elfe, élevant sa tête au fur et à mesure pour maintenir son regard dans le sien, et asséna sa dernière question :
"- Enfin avez-vous donné la position exacte de notre groupe à votre Ordre, nous trahissant tous par cette occasion et mettant en péril Délia que vous aviez pourtant promis de protéger ?"
Pour la seconde fois depuis qu'il avait rejoint Délia, Duron perdit son sourire. Il ne comprenait que trop bien la douleur de Korgrim, lui aussi venait de perdre des amis.
« Mais arrêtez de fustiger Korgrim, il est valeureux (ah bah, oui, c'est son surnom, ça doit donc être vrai) En prenant Hoeg' en otage, il ne fait que protéger les siens et par la même, nous protéger tous. Ca n'a rien de personnel contre Hoeg', enfin je suppose, autrement Hoeg' serait déjà mort depuis longtemps.Pendant la guerre du -2, j'étais dans le camp des "gentils", mon commandant n'était autre qu'une RM du nom de Virginie. J'étais de la 7eme a l'époque et je devais suivre les ordres. Ce fut le pire de mes souvenirs dans ces souterrains. Des atrocités furent commises, dans un camp comme dans l'autre et je me suis juré de ne plus jamais revivre ça. Si par la détention d'Hoeg', nous pouvons éviter un massacre, je suis pour. Et si nous sommes contraints de nous battre, je me rangerai alors du côté du bon droit, dusse-je en mourir. »
L'elfe incriminé suivait avec attention les débats. Il comprenait peu à peu la situation, tout en découvrant une nouvelle facette de la personnalité de Korgrim. C'était bien la première fois qu'Athalante fixait Hoeg' avec une telle véhémence. Suite aux trois questions du Paladin, le Renard Mercenaire réagit :
"Dame Athalante... Soyez assurée que jamais je n'aurais agi de telle façon que l'Escorte -et donc la vie de Délia- soit mise en péril." Il se retourna ensuite vers Korgrim :
"Jamais, au grand jamais, je n'ai eu vent de cet acte." Fixant à nouveau Athalante :
"Il n'est pas de mon devoir de juger ces meurtres. Je ne le pourrais pas, peut-être y a-t-il une raison à cela, peut-être n'y en a-t-il pas. Cela dit, il se trouve qu'en ayant choisi de rejoindre l'Escorte, je perds toute mon influence auprès des miens." Après quelques secondes de répit, la voix de l'elfe s'éleva :
"Nul ne connaît la position de l'Escorte, mis à part les membres de l'Escorte elle-même ! Quand bien même un ami Renard me la demanderait, je la garderais secrète. Je rejoins Nasty sur ce point, notre groupe, bien qu'hétéroclite, en est un à part entière." ajouta-t-il plus calmement.
Korgrim entendit la réaction des membres de son groupe, la vue brouillée par les larmes qui coulait de ses yeux. Une violente douleur l'assaillit et il tomba à genoux. Son bras quittant le contact de la main d'Athalante. Ses 2 mains tombèrent sur le sol, sa tête retomba sur son torse, foudroyé par la douleur... Il resta ainsi quelques instants, sans dire un seul mot.... Le silence était pesant.
Il redressa finalement la tête, appuya ses mains sur le haut de ses cuisses et se releva doucement, les larmes ne coulait plus, seule restait les traces de son chagrin sur ses joues. Son regard avait changé. Il était perdu, dans le lointain, dans le flou total. Il s'avança alors dans le dos d'Hoeg' lentement sans regarder personne et s'arrêta faisant face au dos d'Hoeg', il tira lentement son épée toujours sans dire un seul mot. Il restait silencieux, pas un son ne sortait de sa gorge. Il leva son épée au dessus de sa tête lentement, se préparant à frapper...
Et d'un coup il frappa...
Coupant nettement les liens de l'otage, le libérant de ses liens, sans toucher les mains croisées par la corde de l'elfe. Il remit toujours sans un mot lentement son épée au fourneau. Et se retourna sans bruits la tête regardant le sol à quelques mètres devant lui. Il marcha à l'écart, à une cinquantaine de mètres du groupe et s'assit sur une pierre posant ses coudes sur ses genoux, le regard sombre, les traits fermés. A cet instant, son aiglon se posa sur son épaule gauche, poussa un cri strident qui dura quelques secondes comme pour accompagner la douleur de son maître. Il battit des ailes et se tut, posé sur son épaule... La tête de Korgrim vint se poser entre ses 2 mains.
Aerielle était restée à l'entrée de sa tente, observant la scène de loin. Elle n'était pas directement concernée par l'affaire mais elle avait rencontrée elle aussi les Enataks et les connaissait. Aussi son coeur ne put s'empêcher de souffrir et sa poitrine se serra l'empêchant un peu de respirer, elle sentit une profonde tristesse l'envahir. Mais elle ne bougea pas. Dès que Korgrim se fut éloigné, elle rentra seule dans sa tente.
Récit raconté par Athalante, Hoeg', Duron, Nastywoks, York, Aerielle et Korgrim.
Korgrim, Membre du Conseil de la Main du Mal, Index/Oppression.
Le poulpage c'est ma vie.
Le poulpage c'est ma vie.
Athalante parla un peu à Korgrim, mais le jeune homme, perdu dans sa douleur ne l’entendait pas. Elle rejoignit alors Aerielle dans sa tente et les deux êtres féminins parlèrent longuement, l’une essayant de consoler l’autre. Ce long a parte derrière la tente close ne passa pas inaperçu. York s’assombrit encore davantage en constatant qu’Athalante passait décidément beaucoup de temps avec leurs « ennemis ». Les nains, Duron et Puck, avec Sunfire, partirent encore dans des commentaires salaces sur ce que pouvaient bien faire l’humaine et l’elfe ainsi enfermées seules. Les échos de cette conversation confortèrent plus que jamais la guerrière dans sa décision de faire la première garde. La pression que mettaient les nains sur elles était pénible. Athalante craignait que l’un d’eux ne se faufile dans sa tente pendant son sommeil, comme l’avait fait Sunfire. C’est pourquoi, chaque soir, elle veillait, attendant que chacun s’endorme profondément. Seul Korgrim ne dormait pas, il n’avait pas voulu céder sa place à la frêle humaine et continuait de monter la garde, avec Athalante à ses côtés.
Cependant, le meurtre des Enataks, et l’affrontement bref entre Hoeg’ et Korgrim, resserrèrent les liens entre les membres du groupe hétéroclite, chacun prenant conscience de ce fait. Athalante crut qu’ils acceptaient tous de former cet ensemble, et cela la réjouit.
La poupée qu’Athalante avait offerte à Délia montrait des signes de fatigue. La petite fille ne l’avait pas ménagée, et Pucky était tout abîmé. Un matin, Délia s’assit en tailleur et regarda son Pucky attentivement. Des flux magiques les environnèrent. La petite fille était concentrée sur sa poupée, son regard intense figé sur elle. Soudain, Délia sourit ; Pucky sourit aussi. La petite fille se lança alors dans un dialogue effréné avec sa poupée vivante qui avait retrouvé une deuxième jeunesse. Délia avait désormais sa poupée comme familier. En ce lundi matin, l’avatar de Falis, qui avait deux mois et demi, semblait avoir huit ans.
York signala au groupe que des membres de la Compagnie du Ni étaient en difficulté, assaillis par les monstres, de l’autre côté du mur de lave. Leur Supérieur, Stella, avait déjà succombé, et les autres étaient en piteux état. L’elfe annonça tout cela en demandant à ses compagnons d’aller les secourir. Son air était sombre. Inquiète pour son ami, Athalante tenta de dialoguer avec York, en vain. Dès qu’il apprit que la guerrière veillait chaque soir, il lui reprocha amèrement de ne pas avoir remarqué que lui-même se réveillait pour la deuxième garde et effectuait des rondes pour veiller sur son sommeil. Puis il refusa la discussion et s’isola. La jeune femme se dit qu’elle tenterait à nouveau de lui parler le lendemain.
Le lendemain, en début d’après-midi, Korgrim reprit l’idée de York et proposa à Mythrion de faire un passage pour venir en aide à la Compagnie du Ni, près de l’échoppe. Athalante acquiesça, et alla aussitôt ranger ses affaires, tout en appelant Délia pour qu’elle fasse de même avec les siennes. En pénétrant dans sa tente, elle trouva la lettre d’adieu de York. Effondrée, elle resta un moment seule, à pleurer. Duron, puis Sunfire et Aerielle vinrent aux nouvelles, et tentèrent de la consoler. En vain, la guerrière préféra rester seule. La jeune femme venait de perdre son plus cher ami, elle ne s’était pas rendue compte du malaise grandissant de l’elfe dans leur groupe, elle n’avait pas compris sa détresse et sa solitude. Il était parti, emmenant Oli avec lui. Après plusieurs heures à laisser s’écouler son chagrin, Athalante, les yeux rouges mais déterminés, résolut de partir à son tour à la recherche de York, malgré l’interdiction de ce dernier. Elle ne pouvait se résoudre à le perdre. Elle rassembla ses affaires et se prépara, le cœur déchiré, à quitter le groupe quelques jours.
Cependant, le meurtre des Enataks, et l’affrontement bref entre Hoeg’ et Korgrim, resserrèrent les liens entre les membres du groupe hétéroclite, chacun prenant conscience de ce fait. Athalante crut qu’ils acceptaient tous de former cet ensemble, et cela la réjouit.
La poupée qu’Athalante avait offerte à Délia montrait des signes de fatigue. La petite fille ne l’avait pas ménagée, et Pucky était tout abîmé. Un matin, Délia s’assit en tailleur et regarda son Pucky attentivement. Des flux magiques les environnèrent. La petite fille était concentrée sur sa poupée, son regard intense figé sur elle. Soudain, Délia sourit ; Pucky sourit aussi. La petite fille se lança alors dans un dialogue effréné avec sa poupée vivante qui avait retrouvé une deuxième jeunesse. Délia avait désormais sa poupée comme familier. En ce lundi matin, l’avatar de Falis, qui avait deux mois et demi, semblait avoir huit ans.
York signala au groupe que des membres de la Compagnie du Ni étaient en difficulté, assaillis par les monstres, de l’autre côté du mur de lave. Leur Supérieur, Stella, avait déjà succombé, et les autres étaient en piteux état. L’elfe annonça tout cela en demandant à ses compagnons d’aller les secourir. Son air était sombre. Inquiète pour son ami, Athalante tenta de dialoguer avec York, en vain. Dès qu’il apprit que la guerrière veillait chaque soir, il lui reprocha amèrement de ne pas avoir remarqué que lui-même se réveillait pour la deuxième garde et effectuait des rondes pour veiller sur son sommeil. Puis il refusa la discussion et s’isola. La jeune femme se dit qu’elle tenterait à nouveau de lui parler le lendemain.
Le lendemain, en début d’après-midi, Korgrim reprit l’idée de York et proposa à Mythrion de faire un passage pour venir en aide à la Compagnie du Ni, près de l’échoppe. Athalante acquiesça, et alla aussitôt ranger ses affaires, tout en appelant Délia pour qu’elle fasse de même avec les siennes. En pénétrant dans sa tente, elle trouva la lettre d’adieu de York. Effondrée, elle resta un moment seule, à pleurer. Duron, puis Sunfire et Aerielle vinrent aux nouvelles, et tentèrent de la consoler. En vain, la guerrière préféra rester seule. La jeune femme venait de perdre son plus cher ami, elle ne s’était pas rendue compte du malaise grandissant de l’elfe dans leur groupe, elle n’avait pas compris sa détresse et sa solitude. Il était parti, emmenant Oli avec lui. Après plusieurs heures à laisser s’écouler son chagrin, Athalante, les yeux rouges mais déterminés, résolut de partir à son tour à la recherche de York, malgré l’interdiction de ce dernier. Elle ne pouvait se résoudre à le perdre. Elle rassembla ses affaires et se prépara, le cœur déchiré, à quitter le groupe quelques jours.
Double face
-
Nastywoks
Au travers des épreuves que l'escorte de Délia pouvait rencontrer, sa mission première n'était pas oubliée. Outre la protection de Délia, il fallait également lui fournir un enseignement qui ferait d'elle une demoiselle cultivée et sage.
La répartition des tâches avait déjà été faite, et l'elfe Nastywoks s'était engagé dans l'enseignement des arts mathématiques et physiques, pour autant qu'on puisse les connaître.
Le soir, autour du feu, il s'évertuait à expliquer principes, lois, théorèmes, à cette jeune fille très attentive. Avatar d'une déesse, elle grandissait bien plus vite que la normale, ce qui laissait supposer qu'elle serait en mesure d'apprendre bien plus vite également...
Ainsi, le premier cours était passé, et le soir du second, l'elfe exposa le plan du cours :
"Niveau 4 : Calcul et géométrie intermédiaire 3
Leçon 1 : propriétés géométriques
Leçon 2 : 3 théorèmes primordiaux de géométrie
Leçon 3 : fonctions
Leçon 4 : équation du second ordre
Niveau 5 : Calcul et géométrie intermédiaire 4
Leçon 1 : vecteurs, produit scalaire et vectoriel
Leçon 2 : trigonométrie
Leçon 3 : dérivée, intégrale
Leçon 4 : ensemble complexe
Bon, ça, ça devrait suffire pour une jeune fille bien éduquée de... de 5 ans
Bon, on va prendre notre temps alors... ou se venger sur le programme de physique et de science du vivant
Oui ? Une question dans l'audience ? Espace complexe ? Heu... comment dire ^^' ... ^^! ... '^^! ... !^^! ... Enfin, c'est tout simple ! Vous voyez... et donc... et voila, simple non ?"
Ces mots étaient sortis tout seul de la bouche de l'elfe, mais il faut bien avouer qu'il aurait peut-être été bien en difficulté d'expliquer ces concepts avancés. Heureusement qu'il pouvait compter sur les interventions salvatrices des benêts de la classe...
C'est ainsi qu'une cacahuète, provennant de la direction des benêts (Sunfire, Puck et Duron, mais difficile de savoir lequel précisément), frappa le Chevalier entre les deux yeux, interrompant le cours
Etonné l'elfe Nastywoks, pourtant, et fort heureusement, cette violence n'était que bénigne, et loin des extrèmes connus ailleurs dans le système éducatif. Autant une violence interne : rixes, bernardos sur le professeur, mélasse sur le prof de gym, voire boule de feu sur le proviseur... qu'une violence externe : raids Morbelins, pillages...
Il prit à parti cette interruption pour demander à Délia si elle suivait bien, et assimilait l'ensemble des leçons. C'est alors qu'il comprit que l'attention presque béate de Délia s'expliquait en grande partie par une incompréhension globale du cours ^^'. Il reprit alors les bases, en privé avec elle...
(un temps passe)
Plus tard, alors que la leçon semblait être finie, Délia s'approcha de sa mère. Elle commenca à la dévisager un long moment, penchant la tête d'un côté puis de l'autre pour finir par dire en se retournant vers Nastywoks :
"Elle en a 2, c'est ca ?" avec un grand sourire de satisfaction et de fierté.
Athalante était pour le moins surprise, et répondu du tac au tac :
"- Oui, ma chérie, j'ai deux yeux, comme tout le monde, comme toi !" Et elle dépose un baiser sur chaque oeil de la petite.
Mais en se redressant, Nasty surprit son regard noir se poser sur lui avec suspicion.
Entendant cela, Puck ne put s'empêcher d'ironiser : "Il y a aussi 2 seins..."
Nastywoks ne savait plus où se mettre, il répondit timidement :
"- Mais heu... Faut partir avec des choses simples pour lui apprendre à compter. Et puis d'abord, c'étaient les oreilles, pas les yeux (même si en occurence, cela revient au même).
A la réflexion, j'aurais du lui poser la même question avec Duron. La réponse, telle qu'elle fut, n'en aurait été que plus... amusante"
Puis, se retournant vers Délia, il lui mit une main dans les cheveux, avec un grand sourire
"- Très bien, très bien. Je pense que tu as compris comment ça marche.
Maintenant... voyons voir... combien y'a-t-il de doigts sur cette petite main ?", en lui tenant la main...
écrit par Délia, Athalante, Puck, Sunfire et moi
La répartition des tâches avait déjà été faite, et l'elfe Nastywoks s'était engagé dans l'enseignement des arts mathématiques et physiques, pour autant qu'on puisse les connaître.
Le soir, autour du feu, il s'évertuait à expliquer principes, lois, théorèmes, à cette jeune fille très attentive. Avatar d'une déesse, elle grandissait bien plus vite que la normale, ce qui laissait supposer qu'elle serait en mesure d'apprendre bien plus vite également...
Ainsi, le premier cours était passé, et le soir du second, l'elfe exposa le plan du cours :
"Niveau 4 : Calcul et géométrie intermédiaire 3
Leçon 1 : propriétés géométriques
Leçon 2 : 3 théorèmes primordiaux de géométrie
Leçon 3 : fonctions
Leçon 4 : équation du second ordre
Niveau 5 : Calcul et géométrie intermédiaire 4
Leçon 1 : vecteurs, produit scalaire et vectoriel
Leçon 2 : trigonométrie
Leçon 3 : dérivée, intégrale
Leçon 4 : ensemble complexe
Bon, ça, ça devrait suffire pour une jeune fille bien éduquée de... de 5 ans
Bon, on va prendre notre temps alors... ou se venger sur le programme de physique et de science du vivant
Oui ? Une question dans l'audience ? Espace complexe ? Heu... comment dire ^^' ... ^^! ... '^^! ... !^^! ... Enfin, c'est tout simple ! Vous voyez... et donc... et voila, simple non ?"
Ces mots étaient sortis tout seul de la bouche de l'elfe, mais il faut bien avouer qu'il aurait peut-être été bien en difficulté d'expliquer ces concepts avancés. Heureusement qu'il pouvait compter sur les interventions salvatrices des benêts de la classe...
C'est ainsi qu'une cacahuète, provennant de la direction des benêts (Sunfire, Puck et Duron, mais difficile de savoir lequel précisément), frappa le Chevalier entre les deux yeux, interrompant le cours
Etonné l'elfe Nastywoks, pourtant, et fort heureusement, cette violence n'était que bénigne, et loin des extrèmes connus ailleurs dans le système éducatif. Autant une violence interne : rixes, bernardos sur le professeur, mélasse sur le prof de gym, voire boule de feu sur le proviseur... qu'une violence externe : raids Morbelins, pillages...
Il prit à parti cette interruption pour demander à Délia si elle suivait bien, et assimilait l'ensemble des leçons. C'est alors qu'il comprit que l'attention presque béate de Délia s'expliquait en grande partie par une incompréhension globale du cours ^^'. Il reprit alors les bases, en privé avec elle...
(un temps passe)
Plus tard, alors que la leçon semblait être finie, Délia s'approcha de sa mère. Elle commenca à la dévisager un long moment, penchant la tête d'un côté puis de l'autre pour finir par dire en se retournant vers Nastywoks :
"Elle en a 2, c'est ca ?" avec un grand sourire de satisfaction et de fierté.
Athalante était pour le moins surprise, et répondu du tac au tac :
"- Oui, ma chérie, j'ai deux yeux, comme tout le monde, comme toi !" Et elle dépose un baiser sur chaque oeil de la petite.
Mais en se redressant, Nasty surprit son regard noir se poser sur lui avec suspicion.
Entendant cela, Puck ne put s'empêcher d'ironiser : "Il y a aussi 2 seins..."
Nastywoks ne savait plus où se mettre, il répondit timidement :
"- Mais heu... Faut partir avec des choses simples pour lui apprendre à compter. Et puis d'abord, c'étaient les oreilles, pas les yeux (même si en occurence, cela revient au même).
A la réflexion, j'aurais du lui poser la même question avec Duron. La réponse, telle qu'elle fut, n'en aurait été que plus... amusante"
Puis, se retournant vers Délia, il lui mit une main dans les cheveux, avec un grand sourire
"- Très bien, très bien. Je pense que tu as compris comment ça marche.
Maintenant... voyons voir... combien y'a-t-il de doigts sur cette petite main ?", en lui tenant la main...
écrit par Délia, Athalante, Puck, Sunfire et moi
Cette journée à déja commencé depuis longtemps pour Athalante... York est sans doute toujours en train de dormir, comme d'habitude, pourrait elle croire. Peut être vas elle repasser dans sa tente... Lorsqu'elle y repassera, elle trouvera cette lettre, attachée à l'extérieur de l'entrée.
Athalante,
J'ai décidé cette nuit de quitter le groupe de protection de Délia. La situation est devenue intenable pour moi. J'ai esseyé à plusieurs reprises de te prévenir, peut être maladroitement, mais tu ne m'as sans doutes pas entendu.
Je pense que tu n'as plus besoins de moi pour vous protéger toi et ta fille Délia, or, c'était la raison pour laquelle j'avais accepté de vous suivre avec les MdM, pour vous protéger contre les monstres et contre la Main. Il y avait une autre raison, tu es la seule amie que j'ai ici dans les souterrains. Auparavant, tu avais besoin de mon amitié pour surmonter les épreuves, autant que moi j'avais besoin de la tienne. Or maintenant, la situation à changée pour toi, tu n'as plus besoin de moi, des amis tu en a trouvé de nouveaux. Moi j'ai toujours, si ce n'est plus, besoin de ton amitié. Cette situation me fait souffrir, et je ne peux pas la supporter plus longtemps.
Tu as trouvé une nouvelle famille, plus forte, plus attentive... et je n'en fait pas parti. Je sais qu'elle saura prendre soins de toi et de Délia, mieux que je ne pourrais jamais le faire.
Je ne peu m'empecher de repenser à Charéos en écrivant ces quelques lignes. Lorsqu'il a fuit avec Délia encore nouveau née, je me demande si le sentiment qui l'habitait était le même que celui qui m'habite à présent. Lui voulait que tu le suives, pour te retirer à ton ancienne famille, moi je te demande de rester avec ceux avec qui tu te plais le plus. Reste avec ta fille qui est plus importante que tout, ne demande à personne de faire un passage pour me rejoindre. Continue ton chemin avec tes nouveaux amis, ta nouvelle famille. J'espere que tu ne m'en voudras pas de te faire cette demande, et que tu sauras me comprendre.
Je dois des explications à Nastywoks. Mais je ne saurais quoi lui dire. Si il s'aperçois de mon départ, dis lui juste que je n'ai pas trouvé ma place parmi vous, ne lui montre pas cette lettre.
Athalante, prend soins de toi et de ta fille. Dis lui que je tiens à elle, autant que je tiens à toi, que j'espere avoir la chance de la revoir un jour.
Tu resteras toujours dans mon coeur, que je sois pret de toi ou loin de toi.
Adieux
York
ps: je n'étais de toutes facons pas capable d'enseigner quoi que ce soit à Délia, la morale d'autant moins vue la situation actuelle.
Athalante,
J'ai décidé cette nuit de quitter le groupe de protection de Délia. La situation est devenue intenable pour moi. J'ai esseyé à plusieurs reprises de te prévenir, peut être maladroitement, mais tu ne m'as sans doutes pas entendu.
Je pense que tu n'as plus besoins de moi pour vous protéger toi et ta fille Délia, or, c'était la raison pour laquelle j'avais accepté de vous suivre avec les MdM, pour vous protéger contre les monstres et contre la Main. Il y avait une autre raison, tu es la seule amie que j'ai ici dans les souterrains. Auparavant, tu avais besoin de mon amitié pour surmonter les épreuves, autant que moi j'avais besoin de la tienne. Or maintenant, la situation à changée pour toi, tu n'as plus besoin de moi, des amis tu en a trouvé de nouveaux. Moi j'ai toujours, si ce n'est plus, besoin de ton amitié. Cette situation me fait souffrir, et je ne peux pas la supporter plus longtemps.
Tu as trouvé une nouvelle famille, plus forte, plus attentive... et je n'en fait pas parti. Je sais qu'elle saura prendre soins de toi et de Délia, mieux que je ne pourrais jamais le faire.
Je ne peu m'empecher de repenser à Charéos en écrivant ces quelques lignes. Lorsqu'il a fuit avec Délia encore nouveau née, je me demande si le sentiment qui l'habitait était le même que celui qui m'habite à présent. Lui voulait que tu le suives, pour te retirer à ton ancienne famille, moi je te demande de rester avec ceux avec qui tu te plais le plus. Reste avec ta fille qui est plus importante que tout, ne demande à personne de faire un passage pour me rejoindre. Continue ton chemin avec tes nouveaux amis, ta nouvelle famille. J'espere que tu ne m'en voudras pas de te faire cette demande, et que tu sauras me comprendre.
Je dois des explications à Nastywoks. Mais je ne saurais quoi lui dire. Si il s'aperçois de mon départ, dis lui juste que je n'ai pas trouvé ma place parmi vous, ne lui montre pas cette lettre.
Athalante, prend soins de toi et de ta fille. Dis lui que je tiens à elle, autant que je tiens à toi, que j'espere avoir la chance de la revoir un jour.
Tu resteras toujours dans mon coeur, que je sois pret de toi ou loin de toi.
Adieux
York
ps: je n'étais de toutes facons pas capable d'enseigner quoi que ce soit à Délia, la morale d'autant moins vue la situation actuelle.
Rien n’allait plus pour Athalante. Alors que le groupe commençait à franchir le passage pour rejoindre la Compagnie du Ni, elle avait tenté d’expliquer son départ à Korgrim. Une violente dispute éclata entre les deux jeunes gens. Elle préféra rompre la conversation et demanda à Mythrion s’il pouvait l’accompagner, afin de voyager plus vite. L’elfe, après un regard à son ami, accepta. La jeune mère alla ensuite voir sa fille et lui expliqua la situation. Athalante ne voulait partir que quelques jours, mais laisser Délia derrière elle l’angoissait. D’un autre côté, elle prenait des risques en l’emmenant loin de son escorte. Après avoir soigneusement exposé la situation à sa fille, elle franchit le premier passage menant à la Compagnie du Ni. Les compagnons de la jeune femme s’en donnaient à cœur joie sur les démons et les harpies qui envahissaient la zone. Ils avaient été accueillis à bras ouverts, et c’est peu de le dire, par la Compagnie du Ni, surtout par les demoiselles de cet ordre qui ne semblaient maîtriser ni leur langue ni leurs charmes.
Le Chevalier de Justice vit Mythrion ouvrir un deuxième passage vers le nord pour rejoindre York. Athalante se retourna embrassa dans un regard douloureux ses compagnons et attendit de connaître la décision de Délia.
"- J'arrive Maman.
Je ne veux pas que York et Oli nous quittent.
Et puis Pucky aime bien jouer avec Topolino"
Et Délia emprunta le passage afin de suivre Athalante dans sa course pour stopper York.
Elle n'était pas encore très habituée à ce mode de transport et il lui fallut un moment pour ne plus avoir la tête qui tourne et pouvoir prendre le suivant.
"- Dites, vous avez vu Pucky ? Elle était avec moi dans le passage pourtant."
Au moment elle demandait cela, elle vit que sa poupée était entre les mains d'un démon. Celui-ci semblait très amusé par cette chose de tissu animée.
"- Laisse-la vilain démon où mes tontons vont te tuer !!!"
Le démon serrait la petite poupée de chiffon dans ses mains. Celle-ci cria :
"- Déliaaaa, Déliaaa, au secours !"
Cet appel fit rire le démon qui ouvrit sa bouche en un rictus cruel :
« - Elle est à toi cette petite chose .... Ah ah ah ah !!!! Je crois bien que tu peux lui dire au revoir. Regarde bien ma jolie, je pense que le spectacle va être de toute beauté. Je t'en prie, petite, fais-moi plaisir, pleure pour moi. »
Et les yeux du démon brillèrent d'une lueur de plaisir sadique. Au même moment, il prit la tête de la poupée et la fit tourner de 90°. Les cris de douleur de la poupée résonnèrent dans le couloir et sans doute au-delà. Puis d'un coup sec, la tête fut séparée du tronc. Le démon, avec un plaisir non dissimulé jeta les morceaux de Pucky aux pieds de Délia :
"- Tiens ma petite chérie, ta poupée était très ludique ... la prochaine fois, tu ne laisseras pas traîner tes jouets ... AH ahahahahah !"
Sunfire, en rage, prit aussitôt la défense de Délia :
"- Dis donc, Duron, ça te dit de lui faire bouffer ta semelle à celui-là?"
Délia regardait les restes de Pucky, incrédule et désorientée. Elle était encore trop surprise par tant de cruauté pour pouvoir pleurer. Puis elle regarda le démon droit dans les yeux. Un sentiment inconnu vint alors la submerger.
"- Pourquoi ?" dit-elle d'un ton plaintif
La douleur qu'elle ressentait se mua en rage, puis en haine.
"- Pourquoi ?" répéta-t-elle, mais cette fois la voix contenait sa haine.
La colère qui montait en elle déborda de son enveloppe charnelle, créant une sorte de bulle d'énergie parcourue d'arcs électriques, visible par tous ceux présents sur le champ de bataille. Et tous sans exception, amis ou ennemis, furent parcourus par un frisson d'angoisse. On pouvait lire la panique dans le regard du démon. Les larmes jaillirent alors des yeux de l'enfant, et avec elles, un déluge de feu se déversa sur le démon et ceux qui se trouvaient à proximité. Cette puissance eut raison de la petite fille. Elle s'écroula, inconsciente.
Le champ de bataille s’immobilisa, pétrifié. Tous les combattants avaient été frappés indirectement par la pluie de boules de feu qui avaient jailli de l’aura de Délia. Athalante, qui était près du passage, à l’écart, avait contemplé, stupéfaite, la puissance de sa fille. Quand celle-ci sombra dans l’inconscience, la jeune femme se précipita pour prendre Délia dans ses bras. Elle la berça, tout en lui caressant les joues, pour la faire revenir à elle. Ce faisant, le Chevalier regarda autour d’elle le désastre. Plus de la moitié de ses compagnons portaient des marques de brûlure. Mortharon frémissait de rage devant le cadavre de sa panthère. Les aventuriers que son groupe était venu aider émettaient des remarques acerbes…
Les larmes lui vinrent aux yeux. Elle jeta un regard déchiré vers le passage qu’elle devait prendre pour rejoindre York, puis baissa la tête. Sa main gauche, qui ne soutenait pas Délia, s’agita gracieusement en direction d’Arriom et de Duron. Leurs plaies disparurent.
La petite humaine resta là, l’âme en pleurs, à bercer sa fille en attendant son réveil.
Récit raconté par Délia, un démon, Pucky, Sunfire et Athalante.
Le Chevalier de Justice vit Mythrion ouvrir un deuxième passage vers le nord pour rejoindre York. Athalante se retourna embrassa dans un regard douloureux ses compagnons et attendit de connaître la décision de Délia.
"- J'arrive Maman.
Je ne veux pas que York et Oli nous quittent.
Et puis Pucky aime bien jouer avec Topolino"
Et Délia emprunta le passage afin de suivre Athalante dans sa course pour stopper York.
Elle n'était pas encore très habituée à ce mode de transport et il lui fallut un moment pour ne plus avoir la tête qui tourne et pouvoir prendre le suivant.
"- Dites, vous avez vu Pucky ? Elle était avec moi dans le passage pourtant."
Au moment elle demandait cela, elle vit que sa poupée était entre les mains d'un démon. Celui-ci semblait très amusé par cette chose de tissu animée.
"- Laisse-la vilain démon où mes tontons vont te tuer !!!"
Le démon serrait la petite poupée de chiffon dans ses mains. Celle-ci cria :
"- Déliaaaa, Déliaaa, au secours !"
Cet appel fit rire le démon qui ouvrit sa bouche en un rictus cruel :
« - Elle est à toi cette petite chose .... Ah ah ah ah !!!! Je crois bien que tu peux lui dire au revoir. Regarde bien ma jolie, je pense que le spectacle va être de toute beauté. Je t'en prie, petite, fais-moi plaisir, pleure pour moi. »
Et les yeux du démon brillèrent d'une lueur de plaisir sadique. Au même moment, il prit la tête de la poupée et la fit tourner de 90°. Les cris de douleur de la poupée résonnèrent dans le couloir et sans doute au-delà. Puis d'un coup sec, la tête fut séparée du tronc. Le démon, avec un plaisir non dissimulé jeta les morceaux de Pucky aux pieds de Délia :
"- Tiens ma petite chérie, ta poupée était très ludique ... la prochaine fois, tu ne laisseras pas traîner tes jouets ... AH ahahahahah !"
Sunfire, en rage, prit aussitôt la défense de Délia :
"- Dis donc, Duron, ça te dit de lui faire bouffer ta semelle à celui-là?"
Délia regardait les restes de Pucky, incrédule et désorientée. Elle était encore trop surprise par tant de cruauté pour pouvoir pleurer. Puis elle regarda le démon droit dans les yeux. Un sentiment inconnu vint alors la submerger.
"- Pourquoi ?" dit-elle d'un ton plaintif
La douleur qu'elle ressentait se mua en rage, puis en haine.
"- Pourquoi ?" répéta-t-elle, mais cette fois la voix contenait sa haine.
La colère qui montait en elle déborda de son enveloppe charnelle, créant une sorte de bulle d'énergie parcourue d'arcs électriques, visible par tous ceux présents sur le champ de bataille. Et tous sans exception, amis ou ennemis, furent parcourus par un frisson d'angoisse. On pouvait lire la panique dans le regard du démon. Les larmes jaillirent alors des yeux de l'enfant, et avec elles, un déluge de feu se déversa sur le démon et ceux qui se trouvaient à proximité. Cette puissance eut raison de la petite fille. Elle s'écroula, inconsciente.
Le champ de bataille s’immobilisa, pétrifié. Tous les combattants avaient été frappés indirectement par la pluie de boules de feu qui avaient jailli de l’aura de Délia. Athalante, qui était près du passage, à l’écart, avait contemplé, stupéfaite, la puissance de sa fille. Quand celle-ci sombra dans l’inconscience, la jeune femme se précipita pour prendre Délia dans ses bras. Elle la berça, tout en lui caressant les joues, pour la faire revenir à elle. Ce faisant, le Chevalier regarda autour d’elle le désastre. Plus de la moitié de ses compagnons portaient des marques de brûlure. Mortharon frémissait de rage devant le cadavre de sa panthère. Les aventuriers que son groupe était venu aider émettaient des remarques acerbes…
Les larmes lui vinrent aux yeux. Elle jeta un regard déchiré vers le passage qu’elle devait prendre pour rejoindre York, puis baissa la tête. Sa main gauche, qui ne soutenait pas Délia, s’agita gracieusement en direction d’Arriom et de Duron. Leurs plaies disparurent.
La petite humaine resta là, l’âme en pleurs, à bercer sa fille en attendant son réveil.
Récit raconté par Délia, un démon, Pucky, Sunfire et Athalante.
Double face
-
Stella Artmuir
- Gros bill du forum
- Messages : 1081
- Inscription : 03 nov. 2003 22:15
La Compagnie était acculée depuis plusieurs jours au fond de cette impasse. Cernés par la lave de trois côtés de l'espace, par un flot presque continu de séides Malkiarien.
Leur seul répit : une échoppe qui avait accepté de fermer ses portes afin de laisser le groupe panser ses blessures, et se préparer au combat. Répit ? Sursis plutôt... Car les hordes démoniaques n'entendaient pas se laisser faire. Et, loin de s'écarter de l'échoppe, pensant leurs cibles en fuite, ils continuaient à s'aglutiner tout autour. Les Compagnons ne s'en rendaient pas compte de l'intérieur. Et quand ils tentèrent une sortie, ils furent bien accueillis.
Et d'une seconde bérézina... Retour à la case départ : l'échoppe pour les plus chanceux, le temple pour les moins résistants.
Aussi, l'arrivée du groupe de Protection de Délia fut une très agréable surprise. D'une, le groupe, quand même majoritairement composé de guerriers de la Main, s'était spontanément décidé à nous venir en aide. Et de deux, la présence de ce groupe composite, et surtout de la petite Délia était réconfortante. Après des jours, des semaines de combats sans répits, c'était un peu la preuve que tout n'était pas fini dans les souterrains, que Malkiar n'avait pas gagné encore, et même très loin de là.
Cette ptite fille aurait fait craquer n'importe quel nain, elfe, ou humain. Ses petits yeux intérogateurs, toujours à la recherche de la connaissance et de la compréhension de ce monde qui l'entourait... Peu étonnant qu'elle aie définitivement changée, en partie, certains des membres du groupe...
Voire la petiote poupée de Délia qui semblait animée se faire exécuter par un démon fut un spectacle bien plus dramatique que le déluge de feu qui s'ensuivit. C'était un rappel cassant aux dures réalités : les démons étaient là, présents en nombre, et le combat devait reprendre. Et c'est bien ce à quoi s'occupaient le groupe d'Escorte et les Compagnons conjointement. Le jour, grands faits d'armes... La nuit, repos bien mérité au camp qui avait été monté juste à côté de l'échoppe, au cas où.
Enfin, repos... Pour les quelques uns qui avaient le sommeil lourd. Les autres devaient faire avec certains cris, bien inhabituels en ces lieux...
un Compagnon du Ni
Leur seul répit : une échoppe qui avait accepté de fermer ses portes afin de laisser le groupe panser ses blessures, et se préparer au combat. Répit ? Sursis plutôt... Car les hordes démoniaques n'entendaient pas se laisser faire. Et, loin de s'écarter de l'échoppe, pensant leurs cibles en fuite, ils continuaient à s'aglutiner tout autour. Les Compagnons ne s'en rendaient pas compte de l'intérieur. Et quand ils tentèrent une sortie, ils furent bien accueillis.
Et d'une seconde bérézina... Retour à la case départ : l'échoppe pour les plus chanceux, le temple pour les moins résistants.
Aussi, l'arrivée du groupe de Protection de Délia fut une très agréable surprise. D'une, le groupe, quand même majoritairement composé de guerriers de la Main, s'était spontanément décidé à nous venir en aide. Et de deux, la présence de ce groupe composite, et surtout de la petite Délia était réconfortante. Après des jours, des semaines de combats sans répits, c'était un peu la preuve que tout n'était pas fini dans les souterrains, que Malkiar n'avait pas gagné encore, et même très loin de là.
Cette ptite fille aurait fait craquer n'importe quel nain, elfe, ou humain. Ses petits yeux intérogateurs, toujours à la recherche de la connaissance et de la compréhension de ce monde qui l'entourait... Peu étonnant qu'elle aie définitivement changée, en partie, certains des membres du groupe...
Voire la petiote poupée de Délia qui semblait animée se faire exécuter par un démon fut un spectacle bien plus dramatique que le déluge de feu qui s'ensuivit. C'était un rappel cassant aux dures réalités : les démons étaient là, présents en nombre, et le combat devait reprendre. Et c'est bien ce à quoi s'occupaient le groupe d'Escorte et les Compagnons conjointement. Le jour, grands faits d'armes... La nuit, repos bien mérité au camp qui avait été monté juste à côté de l'échoppe, au cas où.
Enfin, repos... Pour les quelques uns qui avaient le sommeil lourd. Les autres devaient faire avec certains cris, bien inhabituels en ces lieux...
un Compagnon du Ni
We are the Knights who say Ni.
STTOOOPPP !!! Je crois qu'un petit correctif s'impose quant à la motivation qui nous a pris pour venir aider la compagnie du Ni.
Bah oui quoi ! L'escorte est en majorité composée de membres viriles de la Main du Mal ... et de moi aussi.
Alors croire à un élan de générosité spontanée pour aller défendre l'orphelin et surtout la veuve, c'est un truc de bonne femme à vous casser une réputation.
Dame Stella Artmuir n'était pas sur les lieux, et je ne doute pas une seconde que les faits qu'on lui a rapporté taisent quelques petits détails intéressants que je vais me faire un plaisir de vous exposer sur le champs.
Ce fut York qui nous fit remarquer la détresse de la compagnie de Ni. Mets avis que ses intentions étaient tout aussi pures que celles qui furent les notres par la suite mais bon, c'est un elfe alors, ca fait ça en fourbe.
Et ce fut Sunfire qui formula l'idée brillante qui avait germé dans nos têtes à la vue des compagnonnes du Ni. Qu'il soit loué pour cet acte pour les dix générations à venir : Aller les aider ... OK mais il fallait y mettre le prix
Car aprés l'effort, rien ne vaut le réconfort des bras du femme, des épaules, de la poitrine aussi ...
Aaaah Tiliane ... Rhumm ...
Bref, un marché fut donc lancé à toutes les femmes du Ni présentes sur le champs de bataille.
Bien sûr, Sunfire y mit les formes pour faire passer le message en douceur et éviter un maximum de refus :
"dites les filles, c'est OK pour vous aider mais il va falloir être gentille avec nous aprés"
Il sait y faire le bougre avec les femmes ...
Les réponses ne se firent pas attendre et certaines nous firent l'effet d'une douche froide. D'autres ne furent pas si négatives que cela pour des membres de la compagnie du "Ni".
Il sembla à tous que Lorelai jetait son dévolu sur Sun et que j'attirais la sympathie de Tiliane (Rrrrouh, la tigresse, quand j'y repense)
Mais bon, les promesses, je connais, alors j'ai pris le risque d'en demander plus : une avance.
Et je ne fus pas deçu. Vous auriez vu ce pied, si mignon et gracile, et cette jambe ... longue, si longue et tellement bien mise en valeur par cette ... jarretière.
Je me jetais donc dans la bataille, prêt a mettre en pièces tous les monstres qui m'empêcheraient de toucher au but, de voir plus haut. Les monstres y passèrent trés vite et ce, malgré et sans doute aussi grace au coup de chaud que nous offrit Délia.
Et chaud, cela le fut aussi durant les nuits qui suivirent notre victoire sur Malkiar.
Tiliane tint sa promesse et nous nous aimâmes comme des Bêtes.
Voici un petit aperçu d'un matin enfiévré
:
Tiliane :
"Whouaaaaaaa
** Se réveille, le sourire aux lèvres **
Hé bien, ma foi, j'ai passé une bonne nuit... Dommage que ma couche ne soit pas plus confortable... En tout cas, ça va miex, merci Duron..."
Duron :
"On remets ca quand tu veux ma tigresse
maintenant ? "
Tiliane :
"Hé bien, quel fougue... Hum, je suis d'accord, mais je ne voudrais pas que nos ébats t'empèche de mener ta mission à bien..."
Jin (une des frigides du Ni) :
"oui bon ben s'il vous plait faites ca en silence hein, les cris de fornication me dérange quand je tue du monstre moi....
et puis ya des auberges pour ca, mince."
Khrô le bô:
"Eyh Tiliane, avant la baise, tu me bs steupl'?
'tain ces elfes, toutes des dépravées... Vous comprenez pourquoi j'dis qu'les souterrains c'est pas faits pour les gamines?"
Duron :
"Ca t'étonne que je veuille remettre le couvert Tiliane ?
Tu en es pourtant la cause ... tu devrais en être flattée au contraire.
Et puis, je ne suis pas un elfe, et nous les nains, nous avons comme les hommes la virilité, mais l'endurance en plus.
Encore un domaine ou je surpasse Sunfire.
Il va vraiment falloir que je trouve quelque chose pour lui remonter le moral sinon à ce train la, il va devenir impuissant. "
Shinobu (l'autre frigides reconnue du Ni) :
"Ne fais pas de généralités mon petit khrô !!! On est pas toutes comme Tiliane...
Tu pourrais perdre le peu qui te reste de ta barbe... Tu sais comme je suis toute feu toute flamme des fois... surtout maintenant...
"
Duron :
"Shinobu, tout feu tout flamme .... hummm ... interessant
Plus on est de feux, plus on jouit"
Dis moi Tiliane, je suis sur qu'on pourrait expérimenter plein de trucs nouveaux.
Et si tu invitais ton amie ... hein ??"
Et c'est là que j'ai merdé. Elle était pour, la bougresse
.
Bon, avec Shinobu, ca a capoté comme vous pouvez vous en douter. Elle s'est faite toute petite. On ne l'a plus revu.
Adieu la flamèche de plaisir
Tiliane a voulu user de magie pour nos ébats et notamment de bipbip
Mange ta soupe n'était pas vraiment utile pour moi vu mon ... ... enfin vous voyez ce que je veux dire . J'ai même proposé qu'il soit plutôt lancé sur Sun, qui apparemment était moins chanceux que moi.
Ca partait d'un bon sentiment et j'étais plutôt pour le bipbip mais voilà, si ce sort accélère les mouvements, il n'accélère pas que ça
Et ce qui devait arriver arriva. Elle ne macha pas ces mots et notre relation se termina peu de temps aprés, malgré mes promesses de me rattraper. Merde, j'ai même supplié pour prouver ma bonne foi
Tout s'est passé tellement vite ... si j'ose dire
Mais je ne regrette rien ... moi au moins, j'ai conclu
Bah oui quoi ! L'escorte est en majorité composée de membres viriles de la Main du Mal ... et de moi aussi.
Alors croire à un élan de générosité spontanée pour aller défendre l'orphelin et surtout la veuve, c'est un truc de bonne femme à vous casser une réputation.
Dame Stella Artmuir n'était pas sur les lieux, et je ne doute pas une seconde que les faits qu'on lui a rapporté taisent quelques petits détails intéressants que je vais me faire un plaisir de vous exposer sur le champs.
Ce fut York qui nous fit remarquer la détresse de la compagnie de Ni. Mets avis que ses intentions étaient tout aussi pures que celles qui furent les notres par la suite mais bon, c'est un elfe alors, ca fait ça en fourbe.
Et ce fut Sunfire qui formula l'idée brillante qui avait germé dans nos têtes à la vue des compagnonnes du Ni. Qu'il soit loué pour cet acte pour les dix générations à venir : Aller les aider ... OK mais il fallait y mettre le prix
Car aprés l'effort, rien ne vaut le réconfort des bras du femme, des épaules, de la poitrine aussi ...
Aaaah Tiliane
... Rhumm ...Bref, un marché fut donc lancé à toutes les femmes du Ni présentes sur le champs de bataille.
Bien sûr, Sunfire y mit les formes pour faire passer le message en douceur et éviter un maximum de refus :
"dites les filles, c'est OK pour vous aider mais il va falloir être gentille avec nous aprés
"Il sait y faire le bougre avec les femmes ...
Les réponses ne se firent pas attendre et certaines nous firent l'effet d'une douche froide. D'autres ne furent pas si négatives que cela pour des membres de la compagnie du "Ni".
Il sembla à tous que Lorelai jetait son dévolu sur Sun et que j'attirais la sympathie de Tiliane (Rrrrouh, la tigresse, quand j'y repense)
Mais bon, les promesses, je connais, alors j'ai pris le risque d'en demander plus : une avance.
Et je ne fus pas deçu. Vous auriez vu ce pied, si mignon et gracile, et cette jambe ... longue, si longue et tellement bien mise en valeur par cette ... jarretière.
Je me jetais donc dans la bataille, prêt a mettre en pièces tous les monstres qui m'empêcheraient de toucher au but, de voir plus haut. Les monstres y passèrent trés vite et ce, malgré et sans doute aussi grace au coup de chaud que nous offrit Délia.
Et chaud, cela le fut aussi durant les nuits qui suivirent notre victoire sur Malkiar.
Tiliane tint sa promesse et nous nous aimâmes comme des Bêtes.
Voici un petit aperçu d'un matin enfiévré
:Tiliane :
"Whouaaaaaaa
** Se réveille, le sourire aux lèvres **
Hé bien, ma foi, j'ai passé une bonne nuit... Dommage que ma couche ne soit pas plus confortable... En tout cas, ça va miex, merci Duron..."
Duron :
"On remets ca quand tu veux ma tigresse
maintenant ?
"Tiliane :
"Hé bien, quel fougue... Hum, je suis d'accord, mais je ne voudrais pas que nos ébats t'empèche de mener ta mission à bien..."
Jin (une des frigides du Ni) :
"oui bon ben s'il vous plait faites ca en silence hein, les cris de fornication me dérange quand je tue du monstre moi....
et puis ya des auberges pour ca, mince."
Khrô le bô:
"Eyh Tiliane, avant la baise, tu me bs steupl'?
'tain ces elfes, toutes des dépravées... Vous comprenez pourquoi j'dis qu'les souterrains c'est pas faits pour les gamines?"
Duron :
"Ca t'étonne que je veuille remettre le couvert Tiliane ?
Tu en es pourtant la cause ... tu devrais en être flattée au contraire.
Et puis, je ne suis pas un elfe, et nous les nains, nous avons comme les hommes la virilité, mais l'endurance en plus.
Encore un domaine ou je surpasse Sunfire.
Il va vraiment falloir que je trouve quelque chose pour lui remonter le moral sinon à ce train la, il va devenir impuissant. "
Shinobu (l'autre frigides reconnue du Ni) :
"Ne fais pas de généralités mon petit khrô !!! On est pas toutes comme Tiliane...
Tu pourrais perdre le peu qui te reste de ta barbe... Tu sais comme je suis toute feu toute flamme des fois... surtout maintenant...
"Duron :
"Shinobu, tout feu tout flamme .... hummm ... interessant
Plus on est de feux, plus on jouit"
Dis moi Tiliane, je suis sur qu'on pourrait expérimenter plein de trucs nouveaux.
Et si tu invitais ton amie ... hein ??"
Et c'est là que j'ai merdé. Elle était pour, la bougresse
.Bon, avec Shinobu, ca a capoté comme vous pouvez vous en douter. Elle s'est faite toute petite. On ne l'a plus revu.
Adieu la flamèche de plaisir
Tiliane a voulu user de magie pour nos ébats et notamment de bipbip
Mange ta soupe n'était pas vraiment utile pour moi vu mon ...
... enfin vous voyez ce que je veux dire . J'ai même proposé qu'il soit plutôt lancé sur Sun, qui apparemment était moins chanceux que moi.Ca partait d'un bon sentiment et j'étais plutôt pour le bipbip mais voilà, si ce sort accélère les mouvements, il n'accélère pas que ça
Et ce qui devait arriver arriva. Elle ne macha pas ces mots et notre relation se termina peu de temps aprés, malgré mes promesses de me rattraper. Merde, j'ai même supplié pour prouver ma bonne foi
Tout s'est passé tellement vite ... si j'ose dire
Mais je ne regrette rien ... moi au moins, j'ai conclu
Korgrim était debout, il parcourait du regard le champ de bataille, regroupant les dons de tous afin de les répartir, ajoutant ceux de Délia. Il fallait repartir, aussi eut-il une attention pour chacun, il distribua les runes à chacun et se sentit plus léger de quelques kilos. Il sautilla sur place de soulagement.
Il passa la main dans le sac et se rendit compte qu'il lui restait une part. C'était la part d'Athalante. Il ne l'avait pas vu caché par le mur de l’auberge.
Il se dirigea vers elle et revit sa colère, son emportement et les paroles blessantes qu'avaient eues la jeune femme à son égard, comment elle le considérait, il fit un pas qu'il stoppa, hésitant. Etait ce le bon moment ? Fallait-il qu'il aille la voir ? En avait-il envie ? Allait-il pouvoir lui parler avec cette image dans la tête ? Tout se bousculait de nouveau dans la tête du conseiller.
Finalement, il secoua la tête chassant ses pensées et prit son courage à deux mains pour se diriger vers l'humaine qui lui tournait le dos.
Arrivé à deux pas d'elle dans son dos, il tenait son sac de la main gauche pendant dans le vide, il se gratta la tête de sa main droite, la tête sur le côté, et avait l'air gêné de s'adresser à elle ainsi :
"Heu... Excusez-moi mais je venais vous donner votre part du butin." La jeune femme ne bougeait et avait une attitude bizarre, elle qui d'habitude pétillait, elle semblait amorphe. N'ayant pas de réponses, il fut étonné et commença à se placer devant elle, demandant :
"un problème ?"
Et il vit le visage terrassé de la jeune femme et ses yeux rouges et vides. Elle semblait perdue, déboussolée, anéantie... Le sac qu'il tenait tomba sur le sol dans un bruit de chocs de pierres. Il fut surpris de la voir dans cet état, elle qui aimait tant sa fille et qui avait eu enfin l'occasion de la voir agir toute seule, faisant preuve de maturité. Dans un élan de pitié ou de sympathie qu'il n'aurait su s'expliquer. Korgrim saisit délicatement le visage de la guerrière entre ses mains et demanda d'un ton doux mais légèrement affolé :
"Athalante ? Est-ce que .... Est-ce que ça va ?
Que... Que se passe-t-il ?"
Elle resta un long moment ainsi à le regarder fixement. Petit à petit, le guerrier eut l’impression de voir des sentiments apparaître dans ce regard : la déception, la peur, le chagrin, la douleur…
Alors qu’il ne s’y attendait plus, elle murmura d’une voix rauque :
« - Que vous importe ? N’avez-vous pas exigé que je m’en aille ? »
Les deux jeunes gens parvinrent à expliquer le quiproquo malencontreux sans se fâcher. Athalante demanda alors d’une petite voix fragile :
« - Alors, vous voulez bien que je… que Délia et moi restions avec vous ? »
Korgrim fixa ses yeux d'onyx, ils brillaient étrangement, d'une lueur profonde et en même temps si claire. Un sourire timide se dessina sur ses lèvres et son regard s'attendrit :
"Je mourrais si je devais encaisser en plus ton départ... Votre départ."
La jeune femme esquissa un timide sourire aux paroles de Korgrim. Ses traits décomposés parurent à nouveau s'épanouir. Cela ne dura qu'un instant, et pourtant, son regard semblait moins tourmenté.
Elle le regarda longtemps, intensément, sans parler. Peut-être ne savait-elle pas quoi dire, peut-être n'osait-elle pas, ou n'en avait-elle pas envie...
« - Je vous remercie, Korgrim. »
Les yeux de la jeune femme brillaient, ils étaient irrésistibles, il aurait voulu se noyer dans cet océan d'onyx. Inexplicablement il se sentait attirer par ses yeux. Son regard tomba sur les lèvres de la petite humaine, elles étaient entrouvertes. Il ne put détacher son regard de sa bouche, il était sous le charme. Son corps ne lui obéissait plus, ses yeux remontèrent dans ceux de la jeune femme dans ses bras, un frisson le parcourut, puis un deuxième. Il pouvait sentir les palpitations d’Athalante dans son cou, sa main était chaude, elle tira lentement la jeune femme vers lui.
Il se pencha vers elle lentement, la fixant de ses yeux d'un bleu intense, il ferma lentement les yeux et ouvrit la bouche pour déposer un baiser sur les lèvres de la femme dans ses bras. Le temps semblait s'être arrêté.
Athalante et Korgrim avait lutté contre cela. Chacun des deux savait qu’ils allaient au-devant de graves problèmes et complications diverses. Malgré cela, ils avaient succombé à la tentation. Ils étaient perdus.
Récit raconté par Athalante et Korgrim. (6 pages mixées en ce petit bout de texte)
Il passa la main dans le sac et se rendit compte qu'il lui restait une part. C'était la part d'Athalante. Il ne l'avait pas vu caché par le mur de l’auberge.
Il se dirigea vers elle et revit sa colère, son emportement et les paroles blessantes qu'avaient eues la jeune femme à son égard, comment elle le considérait, il fit un pas qu'il stoppa, hésitant. Etait ce le bon moment ? Fallait-il qu'il aille la voir ? En avait-il envie ? Allait-il pouvoir lui parler avec cette image dans la tête ? Tout se bousculait de nouveau dans la tête du conseiller.
Finalement, il secoua la tête chassant ses pensées et prit son courage à deux mains pour se diriger vers l'humaine qui lui tournait le dos.
Arrivé à deux pas d'elle dans son dos, il tenait son sac de la main gauche pendant dans le vide, il se gratta la tête de sa main droite, la tête sur le côté, et avait l'air gêné de s'adresser à elle ainsi :
"Heu... Excusez-moi mais je venais vous donner votre part du butin." La jeune femme ne bougeait et avait une attitude bizarre, elle qui d'habitude pétillait, elle semblait amorphe. N'ayant pas de réponses, il fut étonné et commença à se placer devant elle, demandant :
"un problème ?"
Et il vit le visage terrassé de la jeune femme et ses yeux rouges et vides. Elle semblait perdue, déboussolée, anéantie... Le sac qu'il tenait tomba sur le sol dans un bruit de chocs de pierres. Il fut surpris de la voir dans cet état, elle qui aimait tant sa fille et qui avait eu enfin l'occasion de la voir agir toute seule, faisant preuve de maturité. Dans un élan de pitié ou de sympathie qu'il n'aurait su s'expliquer. Korgrim saisit délicatement le visage de la guerrière entre ses mains et demanda d'un ton doux mais légèrement affolé :
"Athalante ? Est-ce que .... Est-ce que ça va ?
Que... Que se passe-t-il ?"
Elle resta un long moment ainsi à le regarder fixement. Petit à petit, le guerrier eut l’impression de voir des sentiments apparaître dans ce regard : la déception, la peur, le chagrin, la douleur…
Alors qu’il ne s’y attendait plus, elle murmura d’une voix rauque :
« - Que vous importe ? N’avez-vous pas exigé que je m’en aille ? »
Les deux jeunes gens parvinrent à expliquer le quiproquo malencontreux sans se fâcher. Athalante demanda alors d’une petite voix fragile :
« - Alors, vous voulez bien que je… que Délia et moi restions avec vous ? »
Korgrim fixa ses yeux d'onyx, ils brillaient étrangement, d'une lueur profonde et en même temps si claire. Un sourire timide se dessina sur ses lèvres et son regard s'attendrit :
"Je mourrais si je devais encaisser en plus ton départ... Votre départ."
La jeune femme esquissa un timide sourire aux paroles de Korgrim. Ses traits décomposés parurent à nouveau s'épanouir. Cela ne dura qu'un instant, et pourtant, son regard semblait moins tourmenté.
Elle le regarda longtemps, intensément, sans parler. Peut-être ne savait-elle pas quoi dire, peut-être n'osait-elle pas, ou n'en avait-elle pas envie...
« - Je vous remercie, Korgrim. »
Les yeux de la jeune femme brillaient, ils étaient irrésistibles, il aurait voulu se noyer dans cet océan d'onyx. Inexplicablement il se sentait attirer par ses yeux. Son regard tomba sur les lèvres de la petite humaine, elles étaient entrouvertes. Il ne put détacher son regard de sa bouche, il était sous le charme. Son corps ne lui obéissait plus, ses yeux remontèrent dans ceux de la jeune femme dans ses bras, un frisson le parcourut, puis un deuxième. Il pouvait sentir les palpitations d’Athalante dans son cou, sa main était chaude, elle tira lentement la jeune femme vers lui.
Il se pencha vers elle lentement, la fixant de ses yeux d'un bleu intense, il ferma lentement les yeux et ouvrit la bouche pour déposer un baiser sur les lèvres de la femme dans ses bras. Le temps semblait s'être arrêté.
Athalante et Korgrim avait lutté contre cela. Chacun des deux savait qu’ils allaient au-devant de graves problèmes et complications diverses. Malgré cela, ils avaient succombé à la tentation. Ils étaient perdus.
Récit raconté par Athalante et Korgrim. (6 pages mixées en ce petit bout de texte
)Korgrim, Membre du Conseil de la Main du Mal, Index/Oppression.
Le poulpage c'est ma vie.
Le poulpage c'est ma vie.
Petit flashback : retournons au matin de cette fameuse journée.
Alors que Duron et Tiliane approfondissaient leur relation sous les regards plus ou moins jaloux, indifférents, envieux, réprobateurs du reste du groupe, Athalante passa la nuit à veiller sur Délia, toujours inconsciente. La jeune mère angoissait à l’idée que sa fille ne puisse revenir à elle. De plus, son esprit était abattu, car elle avait dû renoncer à partir à la poursuite de York, et elle désespérait de le convaincre de revenir avec eux. Enfin, sa dernière querelle avec Korgrim lui donnait l’impression qu’elle devait quitter le groupe avec Délia, que leur présence devenait inopportune.
Toutes à ses réflexions funestes, la jeune mère caressait le front de Délia, et tentait de la faire revenir à elle. Au petit matin, enfin, la petite fille de sept ans, environ, ouvrit ses yeux bleus. Elle reprit doucement conscience sous le regard soulagé d’Athalante, qui la serra dans ses bras. Délia avait un regard différent, plus mature. Elle ne ressemblait plus à une petite fille, une sagesse divine auréolait maintenant son regard. La fille de Falis se dirigea vers Mortharon, d’un pas mesuré, qui contrastait avec son habitude antérieure à courir sans arrêt.
Elle s’adressa au combattant qui pleurait la mort de son familier, tué par les boules de feu de Délia.
« - Je suis désolée pour la mort de Félindra. Je n’ai pas contrôlé mon geste. Mais j’ai changé, je ne laisserai plus la colère dominer ma magie. Je ne vois plus les autres de la même manière, je sens leurs sentiments qui les nimbent d’une aura particulière. Il ne faut pas s'attacher aux familiers. Ce ne sont que des enveloppes vides. Mais je garderai ma poupée de chiffon comme souvenir de l’amour d’Athalante. »
Puis, elle fit surgir une magie bénéfique et soigna le guerrier avec douceur. Mais Mortharon lui en gardait rancune. Trop chagriné par la mort de son familier, il préféra l’ignorer.
Athalante, qui avait entendu Délia, était atterrée. C’était la première fois que Délia ne l’appelait plus « Maman ». La petite humaine savait que le moment viendrait où la part de déesse chez sa fille prendrait le pas, mais elle ne pensait pas que ce moment viendrait si vite. Cette constatation acheva de la désespérer. Choquée, elle se releva et attaqua un démon, mécaniquement, ne pouvant plus réfléchir, ressentir ou réagir, face à trop de séparations brutales.
Sunfire vint aussitôt la voir, mais elle lui répondit à peine. Le Templier, obstiné, se promit de la secouer une bonne fois pour toute pour la faire réagir. Il mit ce projet en œuvre dès le soir. Alors qu’elle se dirigeait vers l’échoppe, Sunfire l’attrapa sans ménagement par le bras et l’entraîna derrière la bâtisse. Là, il la plaqua contre le mur en lui maintenant les deux épaules, et la regarda droit dans les yeux en lui ordonnant :
« - Maintenant, tu arrêtes de faire semblant de bien aller, et tu me dis ce qui se passe ! »
Athalante tenta de nier, mais devant l’insistance de Sunfire, ses barrières cédèrent. Elle fondit en larmes et pleura longuement dans les bras d’un Sunfire un peu décontenancé, mouillant sa chemise de ses larmes. Elle pleurait la perte de son plus cher ami, York, la perte de Délia, dont le déclenchement venait de se mettre en marche, la perte du groupe, qu’elle devait quitter, selon elle…
Sunfire la consola comme il put, et bientôt, les larmes se tarirent. Satisfait de voir que le Chevalier allait un peu mieux, Sunfire la laissa, et rejoignit leurs compagnons qui ramassaient le butin, après la bataille.
Athalante demeura seule, derrière l’échoppe, les yeux rouges, ressassant encore et encore ce qui était pour elle des échecs. Korgrim arriva bientôt derrière elle…
Alors que Duron et Tiliane approfondissaient leur relation sous les regards plus ou moins jaloux, indifférents, envieux, réprobateurs du reste du groupe, Athalante passa la nuit à veiller sur Délia, toujours inconsciente. La jeune mère angoissait à l’idée que sa fille ne puisse revenir à elle. De plus, son esprit était abattu, car elle avait dû renoncer à partir à la poursuite de York, et elle désespérait de le convaincre de revenir avec eux. Enfin, sa dernière querelle avec Korgrim lui donnait l’impression qu’elle devait quitter le groupe avec Délia, que leur présence devenait inopportune.
Toutes à ses réflexions funestes, la jeune mère caressait le front de Délia, et tentait de la faire revenir à elle. Au petit matin, enfin, la petite fille de sept ans, environ, ouvrit ses yeux bleus. Elle reprit doucement conscience sous le regard soulagé d’Athalante, qui la serra dans ses bras. Délia avait un regard différent, plus mature. Elle ne ressemblait plus à une petite fille, une sagesse divine auréolait maintenant son regard. La fille de Falis se dirigea vers Mortharon, d’un pas mesuré, qui contrastait avec son habitude antérieure à courir sans arrêt.
Elle s’adressa au combattant qui pleurait la mort de son familier, tué par les boules de feu de Délia.
« - Je suis désolée pour la mort de Félindra. Je n’ai pas contrôlé mon geste. Mais j’ai changé, je ne laisserai plus la colère dominer ma magie. Je ne vois plus les autres de la même manière, je sens leurs sentiments qui les nimbent d’une aura particulière. Il ne faut pas s'attacher aux familiers. Ce ne sont que des enveloppes vides. Mais je garderai ma poupée de chiffon comme souvenir de l’amour d’Athalante. »
Puis, elle fit surgir une magie bénéfique et soigna le guerrier avec douceur. Mais Mortharon lui en gardait rancune. Trop chagriné par la mort de son familier, il préféra l’ignorer.
Athalante, qui avait entendu Délia, était atterrée. C’était la première fois que Délia ne l’appelait plus « Maman ». La petite humaine savait que le moment viendrait où la part de déesse chez sa fille prendrait le pas, mais elle ne pensait pas que ce moment viendrait si vite. Cette constatation acheva de la désespérer. Choquée, elle se releva et attaqua un démon, mécaniquement, ne pouvant plus réfléchir, ressentir ou réagir, face à trop de séparations brutales.
Sunfire vint aussitôt la voir, mais elle lui répondit à peine. Le Templier, obstiné, se promit de la secouer une bonne fois pour toute pour la faire réagir. Il mit ce projet en œuvre dès le soir. Alors qu’elle se dirigeait vers l’échoppe, Sunfire l’attrapa sans ménagement par le bras et l’entraîna derrière la bâtisse. Là, il la plaqua contre le mur en lui maintenant les deux épaules, et la regarda droit dans les yeux en lui ordonnant :
« - Maintenant, tu arrêtes de faire semblant de bien aller, et tu me dis ce qui se passe ! »
Athalante tenta de nier, mais devant l’insistance de Sunfire, ses barrières cédèrent. Elle fondit en larmes et pleura longuement dans les bras d’un Sunfire un peu décontenancé, mouillant sa chemise de ses larmes. Elle pleurait la perte de son plus cher ami, York, la perte de Délia, dont le déclenchement venait de se mettre en marche, la perte du groupe, qu’elle devait quitter, selon elle…
Sunfire la consola comme il put, et bientôt, les larmes se tarirent. Satisfait de voir que le Chevalier allait un peu mieux, Sunfire la laissa, et rejoignit leurs compagnons qui ramassaient le butin, après la bataille.
Athalante demeura seule, derrière l’échoppe, les yeux rouges, ressassant encore et encore ce qui était pour elle des échecs. Korgrim arriva bientôt derrière elle…
Double face
Une semaine passa. Le groupe de protection de Délia avait quitté la Compagnie du Ni, saine et sauve, et cheminait vers le Nord, évitant les autres aventuriers, dans la mesure du possible.
Beaucoup étaient intrigués par le nouveau comportement de Délia. La petite fille, qui allait avoir trois mois, en semblait bien sept. Elle se déplaçait sagement, maintenant, et possédait une sagesse dans son regard qui impressionnait chacun. Athalante ne savait plus trop quelle attitude avoir avec sa fille. Après quelques doutes, elle décida de se comporter normalement. Délia restait sa fille, même si la présence de Falis en elle se faisait plus forte.
Sunfire aussi était curieux. Il passa un long moment, un après-midi, à parler avec la petite fille. Puis, son air devint sombre, déterminé. Athalante, quelque peu distraite, ne fit pas trop attention à cette conversation.
Quelques jours plus tard, alors que le groupe était rassemblé, Sunfire éclata, à la surprise de tout le monde :
« - J'ai un truc à vous dire. L'autre jour j'ai discuté avec Délia afin d'essayer d'avoir son opinion sur les souterrains, mais elle m'a parlé de ses problèmes et m'a dit que vous deux, Korgrim et Athalante, Sunfire les désigna, vous vous êtes rapprochés J'ai vu là une possibilité d'arriver à mes fins. J'ai contacté Ré-Munde, et je lui ai dit ça, en plus qu'Athalante glissait lentement vers le Mal. Je voulais ainsi leur rendre Délia, vu qu'Athalante l'aurait donc corrompue. Tout ça pour passer pour un héros aux yeux des Chevaliers, et aux yeux de... Mais, j'ai réfléchi, et ça va trop loin. Vous avez droit au bonheur, et je n'ai pas le droit de tout faire capoter. Je vais donc m'en aller, dès que les cinq démons là-bas seront morts, réparer mes fautes. Ne vous en faites pas, les Chevaliers de Justice ne connaissent pas notre position. Et vous pouvez me détester, ce n’est pas grave... »
Le Templier se tut, la mine encore plus sombre. Le silence s’installa. Tout le monde était atterré. Duron fut le plus rapide à réagir. Le nain réagit comme pour tout, avec mesure :
« - Putain Sun ! Tu me fais quoi comme merde ! Comment t'as pu faire ça ? Avant de partir, laisse répondre Athalante et Délia et les autres. Peut-être seras-tu pardonné ? Pour ma part, tu viens de perdre ma confiance, au moins temporairement. Si tu tiens à notre amitié, fais ce que tu peux pour réparer tes bêtises au lieu de fuir comme tu veux le faire. Plus que ta trahison, c'est ta lâcheté que je condamne… »
« - Si tu as écouté ce que j'ai dit, je vais partir réparer ça! Mais j'ai dit aussi que vous pouviez me détester, je ne vous blâmerai pas. » Répliqua le Templier. Duron répondit du tac au tac.
« - Bah alors, explique ton plan. Ce n'est pas parce que tu as fait une boulette, qu'on va te laisser tomber pour autant. Regarde Délia, elle a tué un familier. Regarde Démence, il a obéi à son maître et ça nous a coûté deux familiers. Et malgré ça, personne ne les condamne ... n'est-ce pas les gars et les filles ? »
Le nain regardait chacun avec insistance, l'épée venant rebondir sur le plat de sa main.
»- Et toi, tu n'as fait que supposer qu'Athalante semblait attirer par la voie du crime. Il suffit qu'elle démente officiellement et le tour est joué. Ca serait quand même bien une misère que les supérieurs d'Athalante croient un ennemi plutôt qu'un compagnon de guilde. »
"- Non mais attends, on dirait que tu n'as rien compris. Je suis en train d'exprès de monter les Chevaliers de Justice contre vous, pour leur faire croire que je sauve Délia, et Ré fait de moi un héros..."
« - Hein ? Je comprends rien à ton embrouille. Mais Délia, elle est en securite avec nous. Pourquoi Ré machin voudrait nous en vouloir ? Nous on l'aime notre p'tite poupette. Dis donc toi, tu ne serais pas un peu en manque ? Je t'assure, faut vraiment que tu lâches du leste. Tu veux que je t'arrange un truc avec Athalante ? ou Aerielle ? ou une petite du Ni. Il n'y avait pas la petite Lorelai qui en pinçait pour toi ? »
Récit raconté par Athalante, Sunfire et Duron.
Beaucoup étaient intrigués par le nouveau comportement de Délia. La petite fille, qui allait avoir trois mois, en semblait bien sept. Elle se déplaçait sagement, maintenant, et possédait une sagesse dans son regard qui impressionnait chacun. Athalante ne savait plus trop quelle attitude avoir avec sa fille. Après quelques doutes, elle décida de se comporter normalement. Délia restait sa fille, même si la présence de Falis en elle se faisait plus forte.
Sunfire aussi était curieux. Il passa un long moment, un après-midi, à parler avec la petite fille. Puis, son air devint sombre, déterminé. Athalante, quelque peu distraite, ne fit pas trop attention à cette conversation.
Quelques jours plus tard, alors que le groupe était rassemblé, Sunfire éclata, à la surprise de tout le monde :
« - J'ai un truc à vous dire. L'autre jour j'ai discuté avec Délia afin d'essayer d'avoir son opinion sur les souterrains, mais elle m'a parlé de ses problèmes et m'a dit que vous deux, Korgrim et Athalante, Sunfire les désigna, vous vous êtes rapprochés J'ai vu là une possibilité d'arriver à mes fins. J'ai contacté Ré-Munde, et je lui ai dit ça, en plus qu'Athalante glissait lentement vers le Mal. Je voulais ainsi leur rendre Délia, vu qu'Athalante l'aurait donc corrompue. Tout ça pour passer pour un héros aux yeux des Chevaliers, et aux yeux de... Mais, j'ai réfléchi, et ça va trop loin. Vous avez droit au bonheur, et je n'ai pas le droit de tout faire capoter. Je vais donc m'en aller, dès que les cinq démons là-bas seront morts, réparer mes fautes. Ne vous en faites pas, les Chevaliers de Justice ne connaissent pas notre position. Et vous pouvez me détester, ce n’est pas grave... »
Le Templier se tut, la mine encore plus sombre. Le silence s’installa. Tout le monde était atterré. Duron fut le plus rapide à réagir. Le nain réagit comme pour tout, avec mesure :
« - Putain Sun ! Tu me fais quoi comme merde ! Comment t'as pu faire ça ? Avant de partir, laisse répondre Athalante et Délia et les autres. Peut-être seras-tu pardonné ? Pour ma part, tu viens de perdre ma confiance, au moins temporairement. Si tu tiens à notre amitié, fais ce que tu peux pour réparer tes bêtises au lieu de fuir comme tu veux le faire. Plus que ta trahison, c'est ta lâcheté que je condamne… »
« - Si tu as écouté ce que j'ai dit, je vais partir réparer ça! Mais j'ai dit aussi que vous pouviez me détester, je ne vous blâmerai pas. » Répliqua le Templier. Duron répondit du tac au tac.
« - Bah alors, explique ton plan. Ce n'est pas parce que tu as fait une boulette, qu'on va te laisser tomber pour autant. Regarde Délia, elle a tué un familier. Regarde Démence, il a obéi à son maître et ça nous a coûté deux familiers. Et malgré ça, personne ne les condamne ... n'est-ce pas les gars et les filles ? »
Le nain regardait chacun avec insistance, l'épée venant rebondir sur le plat de sa main.
»- Et toi, tu n'as fait que supposer qu'Athalante semblait attirer par la voie du crime. Il suffit qu'elle démente officiellement et le tour est joué. Ca serait quand même bien une misère que les supérieurs d'Athalante croient un ennemi plutôt qu'un compagnon de guilde. »
"- Non mais attends, on dirait que tu n'as rien compris. Je suis en train d'exprès de monter les Chevaliers de Justice contre vous, pour leur faire croire que je sauve Délia, et Ré fait de moi un héros..."
« - Hein ? Je comprends rien à ton embrouille. Mais Délia, elle est en securite avec nous. Pourquoi Ré machin voudrait nous en vouloir ? Nous on l'aime notre p'tite poupette. Dis donc toi, tu ne serais pas un peu en manque ? Je t'assure, faut vraiment que tu lâches du leste. Tu veux que je t'arrange un truc avec Athalante ? ou Aerielle ? ou une petite du Ni. Il n'y avait pas la petite Lorelai qui en pinçait pour toi ? »
Récit raconté par Athalante, Sunfire et Duron.
Double face
La révélation du templier frappa Korgrim de plein fouet. C'était la deuxième fois depuis qu'il l'avait rejoint que Sunfire lui mentait et lui cachait la vérité. Cet homme qui participait au conseil de la Main, qui avait rejoint l'ordre des Templiers, à qui il avait porté secours autrefois et qu'il avait accepté d'aider sans aucune question. Voilà qu'il le trahissait en lui mentant pour la deuxième fois. Une rage furieuse s'empara du conseiller, les muscles de ses bras se raidirent sous la colère. Ses mains se crispèrent et sa tête se baissa, il ferma les yeux sentant la colère monter en lui.
Il n'avait pas seulement trahi le conseiller, il avait aussi trahi l'ensemble des membres du groupe. Pour une raison qui lui paraissait bien obscur, quel pouvait être son intérêt dans tout ceci ? Sunfire voulait-il se rapprocher des Chevaliers de Justice et trahir son serment aux Templiers ? Ces questions attisèrent la colère du guerrier qui était sur le point d'éclater.
Qu'il l'accuse de vouloir entraîner Délia et Athalante sur la voix du Mal lui qui était venu lui prêter main forte, lui rendant service. Lui qui s'était attaché à ce groupe, qu'il avait fini par comprendre et par apprécier, il ne le supportait pas. Mais quelle était cette voix du Mal dont il parlait ? Ne tenant plus, dans un accès de rage, sa voix gronda remplie de colère :
"- Mais qu'est ce qui t'as pris, imbécile ? Es-tu devenu fou ? De quel droit oses-tu me rendre responsable de choses qui ne le sont pas ? De quel droit oses-tu tous nous trahir ? Et pourquoi ? Pourquoi ? Les templiers seraient-ils un ordre de couards et de traîtres ? Le conseil me mentirait-il lui aussi sur le bien fondé de la Main et de ses ordres ? Tout le monde me mentirait-il donc ici ? Qui d'autre à quelque chose à se reprocher ? De quoi pourrait-on encore me rendre responsable ? Allez y dites le je suis prêt à l'entendre !! Je suis prêt à l'assumer !! Puisque c'est ainsi que l'on me traite !!" Il avait relevé la tête et ses yeux azur brûlaient d'une colère profonde.
Ses mots avaient dépassés ses pensées et il ne s'en rendit pas compte... Athalante était pâle comme la craie. Elle s’avança vers Sun, ses yeux soudain glacés braqués sur le Templier. D’une voix blanche et inexpressive, elle l’accusa :
« - J’ai écrit à Siobhan, dressant un portrait de toi favorable… Pendant ce temps, tu médisais sur mon compte, tu complotais pour me séparer de ma fille, pour me discréditer auprès de ma guilde et m’en faire chasser… Tu m’as trompée en me faisant croire que tu m’offrais ton amitié, pour mieux me manipuler… »
Elle était à présent arrivé tout près du Templier et levait un peu la tête pour lui parler. Sa voix se voila quelque peu.
« - Ne crois-tu pas que j’ai perdu suffisamment ? Fallait-il vraiment que tu m’ôtes ta soit-disant amitié, ma guilde et ma fille ? »
Sentant qu’elle perdait le contrôle de sa voix, elle inspira longuement, ferma les yeux un instant, puis les rouvrit. Ils étaient à nouveau froids, déterminés. Elle tapa du doigt le torse du jeune homme plusieurs fois, avec son index, pendant qu’elle condamnait :
« - Non, tu ne t’enfuiras pas. Je ne te donnerai pas l’occasion de me faire plus de mal que tu ne m’en as déjà fait. Il est hors de question que je te laisse partir raconter je ne sais quelles horreurs sur mon compte à Ré ou à Siobhan pour te promouvoir auprès d’elle. Tu resteras avec nous, jusqu’à ce que je sache tout, dussé-je t’attacher et te tenir en laisse s’il le faut ! »
Sunfire attrapa le poignet d'Athalante et le lui tordit légèrement afin qu'elle ne lui tape plus sur la poitrine avec son doigt.
"-Ha ouais? Et tu vas faire comment? Demander de l'aide aux autres?"
Il la foudroya du regard et dit d'une voix posée:
"-Je comprends parfaitement ta haine envers moi, mais sache que notre amitié n'était pas feinte, sans quoi je ne vous aurais rien dit et j'aurais donné la position aux Chevaliers de Justice ! Pourquoi tu crois que je veuille convaincre Ré-Munde, face à face, de vous laisser vivre votre vie?"
Il serra le poignet de la jeune femme de plus en plus fort.
"-Laisse-moi deviner ! Tu ne me fais pas confiance non plus pour réparer ça?"
"-Jeroen, arrête !"
C'était Slaine. Il l'avait remis à l'ordre par son prénom, son vrai prénom. Sunfire ne l'avait pas entendu depuis... La pression de sa main relâcha. Sans son intervention, qui sait ce qui serait arrivé au poignet d'Athalante. Il rejeta la main d'Athalante, et s'éloigna, sans avoir confirmé... Athalante avait gardé son regard déterminé braqué dans celui de Sunfire, ne cillant pas sous la douleur. Quand il lâcha sa main, et se détourna, la jeune femme massa doucement son poignet douloureux, mais son visage fermé était toujours tourné vers Sunfire.
« - Sunfire, ne sois pas lâche ! Explique-toi ! Qu’est-ce qui te pousse à vouloir nous utiliser et nous nuire ainsi ? »
Sunfire ne répondit pas et se mura dans un silence obstiné. Mais il resta dans le groupe. L’ambiance se refroidit nettement. Sunfire restait un peu à l'écart. Athalante l'évitait, désormais. Au fil du temps, l'affaire se tassa un peu.
Le groupe de protection de Délia rencontra Assassin, ce qui n'arrangea pas l'ambiance au sein du groupe. Puis ils croisèrent à nouveau la route des Adamantiums, un nouveau complot se mit alors en place.
Récit raconté par Sunfire, Slaine, Korgrim et Athalante.
Il n'avait pas seulement trahi le conseiller, il avait aussi trahi l'ensemble des membres du groupe. Pour une raison qui lui paraissait bien obscur, quel pouvait être son intérêt dans tout ceci ? Sunfire voulait-il se rapprocher des Chevaliers de Justice et trahir son serment aux Templiers ? Ces questions attisèrent la colère du guerrier qui était sur le point d'éclater.
Qu'il l'accuse de vouloir entraîner Délia et Athalante sur la voix du Mal lui qui était venu lui prêter main forte, lui rendant service. Lui qui s'était attaché à ce groupe, qu'il avait fini par comprendre et par apprécier, il ne le supportait pas. Mais quelle était cette voix du Mal dont il parlait ? Ne tenant plus, dans un accès de rage, sa voix gronda remplie de colère :
"- Mais qu'est ce qui t'as pris, imbécile ? Es-tu devenu fou ? De quel droit oses-tu me rendre responsable de choses qui ne le sont pas ? De quel droit oses-tu tous nous trahir ? Et pourquoi ? Pourquoi ? Les templiers seraient-ils un ordre de couards et de traîtres ? Le conseil me mentirait-il lui aussi sur le bien fondé de la Main et de ses ordres ? Tout le monde me mentirait-il donc ici ? Qui d'autre à quelque chose à se reprocher ? De quoi pourrait-on encore me rendre responsable ? Allez y dites le je suis prêt à l'entendre !! Je suis prêt à l'assumer !! Puisque c'est ainsi que l'on me traite !!" Il avait relevé la tête et ses yeux azur brûlaient d'une colère profonde.
Ses mots avaient dépassés ses pensées et il ne s'en rendit pas compte... Athalante était pâle comme la craie. Elle s’avança vers Sun, ses yeux soudain glacés braqués sur le Templier. D’une voix blanche et inexpressive, elle l’accusa :
« - J’ai écrit à Siobhan, dressant un portrait de toi favorable… Pendant ce temps, tu médisais sur mon compte, tu complotais pour me séparer de ma fille, pour me discréditer auprès de ma guilde et m’en faire chasser… Tu m’as trompée en me faisant croire que tu m’offrais ton amitié, pour mieux me manipuler… »
Elle était à présent arrivé tout près du Templier et levait un peu la tête pour lui parler. Sa voix se voila quelque peu.
« - Ne crois-tu pas que j’ai perdu suffisamment ? Fallait-il vraiment que tu m’ôtes ta soit-disant amitié, ma guilde et ma fille ? »
Sentant qu’elle perdait le contrôle de sa voix, elle inspira longuement, ferma les yeux un instant, puis les rouvrit. Ils étaient à nouveau froids, déterminés. Elle tapa du doigt le torse du jeune homme plusieurs fois, avec son index, pendant qu’elle condamnait :
« - Non, tu ne t’enfuiras pas. Je ne te donnerai pas l’occasion de me faire plus de mal que tu ne m’en as déjà fait. Il est hors de question que je te laisse partir raconter je ne sais quelles horreurs sur mon compte à Ré ou à Siobhan pour te promouvoir auprès d’elle. Tu resteras avec nous, jusqu’à ce que je sache tout, dussé-je t’attacher et te tenir en laisse s’il le faut ! »
Sunfire attrapa le poignet d'Athalante et le lui tordit légèrement afin qu'elle ne lui tape plus sur la poitrine avec son doigt.
"-Ha ouais? Et tu vas faire comment? Demander de l'aide aux autres?"
Il la foudroya du regard et dit d'une voix posée:
"-Je comprends parfaitement ta haine envers moi, mais sache que notre amitié n'était pas feinte, sans quoi je ne vous aurais rien dit et j'aurais donné la position aux Chevaliers de Justice ! Pourquoi tu crois que je veuille convaincre Ré-Munde, face à face, de vous laisser vivre votre vie?"
Il serra le poignet de la jeune femme de plus en plus fort.
"-Laisse-moi deviner ! Tu ne me fais pas confiance non plus pour réparer ça?"
"-Jeroen, arrête !"
C'était Slaine. Il l'avait remis à l'ordre par son prénom, son vrai prénom. Sunfire ne l'avait pas entendu depuis... La pression de sa main relâcha. Sans son intervention, qui sait ce qui serait arrivé au poignet d'Athalante. Il rejeta la main d'Athalante, et s'éloigna, sans avoir confirmé... Athalante avait gardé son regard déterminé braqué dans celui de Sunfire, ne cillant pas sous la douleur. Quand il lâcha sa main, et se détourna, la jeune femme massa doucement son poignet douloureux, mais son visage fermé était toujours tourné vers Sunfire.
« - Sunfire, ne sois pas lâche ! Explique-toi ! Qu’est-ce qui te pousse à vouloir nous utiliser et nous nuire ainsi ? »
Sunfire ne répondit pas et se mura dans un silence obstiné. Mais il resta dans le groupe. L’ambiance se refroidit nettement. Sunfire restait un peu à l'écart. Athalante l'évitait, désormais. Au fil du temps, l'affaire se tassa un peu.
Le groupe de protection de Délia rencontra Assassin, ce qui n'arrangea pas l'ambiance au sein du groupe. Puis ils croisèrent à nouveau la route des Adamantiums, un nouveau complot se mit alors en place.
Récit raconté par Sunfire, Slaine, Korgrim et Athalante.
Double face
-
Sunfire
- Pilier
- Messages : 671
- Inscription : 08 juil. 2003 22:08
- Localisation : Mulhouse (68)
- Contact :
Sunfire restait à l’écart et réfléchissait à la situation. Rien ne marchait comme il le voulait. Se servir d’Athalante et Korgrim pour se rapprocher de Siobhan n’avait pas fonctionné comme prévu. Certes, elle avait répondu à sa lettre, et cette affaire l’intriguait, mais c’est tout. Elle ne semblait pas se ranger de son côté… Et Ré-Munde ne semblait pas vouloir faire de lui un héros aux yeux des Chevaliers ! Et ce satané (mais néanmoins super ami ) Duron ne voulait pas qu’il quitte le groupe pour remonter au Masque de Mort.
**Tout fout le camp ! Qu’ils aillent tous se faire voir alors !**
Slaine s’approcha de lui et lui fit part de sa découverte. Assassin était en vue. Le chéri de Liselle était là ! Il y avait un espoir après tout ! Avec Puck, ils lui sautèrent dessus et le ligotèrent. Ash Mo allait être content. Le livre qu’il recherchait allait venir à eux…
Assassin leur demanda quel était tout ce cirque. Sunfire lui expliqua qu’il comptait se servir de lui pour faire venir Liselle afin qu’elle leur rende le livre. Par la même occasion, Siobhan serait forcée de venir quand elle saurait que sa cousine aurait été capturée. Bien entendu, le Crépusculaire promit qu’il n’arriverait rien de fâcheux à personne. Mais Assassin gâcha le plaisir en annonçant qu’entre lui et Liselle, c’était fini depuis belles lurettes. Super…
Le Templier se promit que c’était le dernier coup contre Liselle et que si ça foirait, il laisserait tomber le livre que la Main du Mal voulait à tout prix. Il envoya donc une lettre à l’ancienne douce d’Assassin, en espérant une réponse rapidement.
C’est là que le groupe de protection vint se mêler de ses affaires et voulu savoir de quoi il en retournait. Sunfire resta assez vague dans ses explications et les autres n’eurent d’autre choix que d’accepter la présence du prisonnier. Athalante, toute fois, vint le harceler de question, et il finit par répondre qu’il avait capturé Assassin pour réveiller les sentiments de Liselle, quand elle saurait ce qui lui était arrivé. Une excuse bidon comme une autre, non ? Assez crédible, selon lui mais personne n’y croyait. Mais au fond de lui, il espérait quand même que ça arriverait, pour se faire bien voir par Siobhan.
Plusieurs jours passèrent, et le groupe de protection de Délia croisa à nouveau la route des Adamantiums. La décision fut prise d’installer le camp avec eux. D’ailleurs, on pouvait remarquer que la surveillance diminuait, à tel point qu’Assassin ne fut même plus ligoté. Il ne s’enfuit pas, non, il préféra plutôt profiter de la nuit pour…
) Duron ne voulait pas qu’il quitte le groupe pour remonter au Masque de Mort. **Tout fout le camp ! Qu’ils aillent tous se faire voir alors !**
Slaine s’approcha de lui et lui fit part de sa découverte. Assassin était en vue. Le chéri de Liselle était là ! Il y avait un espoir après tout ! Avec Puck, ils lui sautèrent dessus et le ligotèrent. Ash Mo allait être content. Le livre qu’il recherchait allait venir à eux…
Assassin leur demanda quel était tout ce cirque. Sunfire lui expliqua qu’il comptait se servir de lui pour faire venir Liselle afin qu’elle leur rende le livre. Par la même occasion, Siobhan serait forcée de venir quand elle saurait que sa cousine aurait été capturée. Bien entendu, le Crépusculaire promit qu’il n’arriverait rien de fâcheux à personne. Mais Assassin gâcha le plaisir en annonçant qu’entre lui et Liselle, c’était fini depuis belles lurettes. Super…
Le Templier se promit que c’était le dernier coup contre Liselle et que si ça foirait, il laisserait tomber le livre que la Main du Mal voulait à tout prix. Il envoya donc une lettre à l’ancienne douce d’Assassin, en espérant une réponse rapidement.
C’est là que le groupe de protection vint se mêler de ses affaires et voulu savoir de quoi il en retournait. Sunfire resta assez vague dans ses explications et les autres n’eurent d’autre choix que d’accepter la présence du prisonnier. Athalante, toute fois, vint le harceler de question, et il finit par répondre qu’il avait capturé Assassin pour réveiller les sentiments de Liselle, quand elle saurait ce qui lui était arrivé. Une excuse bidon comme une autre, non ? Assez crédible, selon lui mais personne n’y croyait. Mais au fond de lui, il espérait quand même que ça arriverait, pour se faire bien voir par Siobhan.
Plusieurs jours passèrent, et le groupe de protection de Délia croisa à nouveau la route des Adamantiums. La décision fut prise d’installer le camp avec eux. D’ailleurs, on pouvait remarquer que la surveillance diminuait, à tel point qu’Assassin ne fut même plus ligoté. Il ne s’enfuit pas, non, il préféra plutôt profiter de la nuit pour…
Les chances sur un million se réalisent neuf fois sur dix