10/02/04
L'inactivité devenait insupportable particulièrement pour les Risk Breakers et les Chevaliers de Justice qui manquaient de monstres à se mettre sous le glaive. Par ailleurs, une rumeur dont l'exactitude se renforçait d'heures en heures, voulait qu'Ash Mo, se trouvait actuellement tout près de l'escalier dans les extérieurs.
Lorsque Liselle entendit la nouvelle, la nécessité de rencontrer l'Auteur des notes qui accompagnaient son grimoire lui parut évidente : aurait-elle jamais une autre occasion de le questionner et de tenter d'optenir des indices sur ce qu'ils ignoraient encore ? Aussitôt elle alla trouver le paladin des CdJ et lui fit part de son désir de capturer Ash Mo... S'il en fut surpris, il ne le montra pas trop et Liselle obtint très facilement de faire remonter les troupes. La présence sûre de monstres au premier sous-sol n'y était sans doute pas pour rien... Mais ce fut ainsi que Liselle, accompagnée d'Assasin, remonta dans la soirée et s'approcha déjà de l'escalier suivant, tandis que le gros des troupes faisait lentement mouvement.
[!] Un Ouvrage disparait du temple de Mars...
12/02/04
L'information était confirmée et précisée à présent : Ash Mo était bel et bien au niveau 0, tout proche de l'escalier et son dernier défenseur était tombé dans la journée, à la fois sous les coups des nuées de scarabées qui pullulaient alors dans les extérieurs et sous ceux de quelques "justiciers" trop heureux de pouvoir afficher des meurtriers de la Main à leur palmaresse sans prendre le moindre risque.
Le temps pressait ! Paradoxalement, il fallait sauver Ash Mo : s'il était tué, Liselle ne pourrait rien en tirer. Le principal soucis venait malheureusement de la pierre... Elle ne voulait pas l'exposer et le porteur n'était pas encore arrivé... C'est alors que, perdue dans ses pensées, une voix la fit sursauter. Liselle se retourna immédiatement mais ne découvrit son interlocuteur qu'en baissant les yeux : Daïn III, tout de métal armuré, arborant les couleurs des transfuges de Nordock, la saluait galamment. La jeune femme le reconnut aussitôt mais il lui fallut encore quelques secondes pour se rappeler d'où elle le connaissait : Le roi des trolls ! Le nain, alors nouvel arrivant dans les souterrains, avait été la victime de trop qui avait fait que Liselle déclare la guerre à l'énorme créature. Que de chemin parcourut depuis ! Et le nain semblait plus que capable de se défendre sans elle désormais !
La jeune femme lui rendit son salut poliment, lui demandant des nouvelles de son amie Kouet Kouet mais le sourire qui accompagnait ses paroles, elle devait bien l'avouer, ne fut peut-être pas tout à fait désintéressé : elle vit tout de suite en lui l'opportunité d'amener en toute sécurité la pierre au porteur qui ne serait pas là à temps.
L'information était confirmée et précisée à présent : Ash Mo était bel et bien au niveau 0, tout proche de l'escalier et son dernier défenseur était tombé dans la journée, à la fois sous les coups des nuées de scarabées qui pullulaient alors dans les extérieurs et sous ceux de quelques "justiciers" trop heureux de pouvoir afficher des meurtriers de la Main à leur palmaresse sans prendre le moindre risque.
Le temps pressait ! Paradoxalement, il fallait sauver Ash Mo : s'il était tué, Liselle ne pourrait rien en tirer. Le principal soucis venait malheureusement de la pierre... Elle ne voulait pas l'exposer et le porteur n'était pas encore arrivé... C'est alors que, perdue dans ses pensées, une voix la fit sursauter. Liselle se retourna immédiatement mais ne découvrit son interlocuteur qu'en baissant les yeux : Daïn III, tout de métal armuré, arborant les couleurs des transfuges de Nordock, la saluait galamment. La jeune femme le reconnut aussitôt mais il lui fallut encore quelques secondes pour se rappeler d'où elle le connaissait : Le roi des trolls ! Le nain, alors nouvel arrivant dans les souterrains, avait été la victime de trop qui avait fait que Liselle déclare la guerre à l'énorme créature. Que de chemin parcourut depuis ! Et le nain semblait plus que capable de se défendre sans elle désormais !
La jeune femme lui rendit son salut poliment, lui demandant des nouvelles de son amie Kouet Kouet mais le sourire qui accompagnait ses paroles, elle devait bien l'avouer, ne fut peut-être pas tout à fait désintéressé : elle vit tout de suite en lui l'opportunité d'amener en toute sécurité la pierre au porteur qui ne serait pas là à temps.
Daïn était d'une humeur massacrante. Remonter de plusieurs niveaux pour revoir la lumière du soleil, voilà bien une idée saugrenue. Mais le faire avec des mages, c'était le bouquet.
- Mais qu'est se qu'ils peuvent donc trouver d'interessant à discuter pendant plusieurs heures de la façon de placer une rune sur le sol !
Il fallait ajouter à celà Frenela et Amherawdyr continuellement dans les nuages et qui ne semblaient pas devoir être touchés par les contraintes matérielles.
- Voilà un voyage dont on est pas pret de voir le bout.
Daïn ressassait ses idées noires quand il aperçu une ancienne connaissance : Dame Liselle. Il se précipita à sa rencontre trop heureux de pouvoir échaper au quotidien. Liselle semblait troublée. On devinait aisément qu'elle portait un bien lourd fardeau. Mais il y a bien une chose qui n'avait pas changé :
- Qu'est se qu'elle pouvait parler !
Daïn commençait à se demander s'il ne conviendrait pas de prendre l'initiative de la conversation en parlant de se dont il était fier. Sa dernière beuverie avec Bifurr, voilà au moins un sujet interessant. Quand il entendit Liselle demander s'il serait possible d'avoir un peu d'aide.
- Qu'importe le travail à accomplir, pourvu que ces casse-pieds de mages me fichent la paix.
Il semblait y avoir une liste interminable de détail autour de cet affaire, mais Daïn n'est pas un nain à s'en formaliser. Aussi, fit il l'impasse sur tout se qu'on lui demandait si se n'est l'essenciel :
- Et à qui vais-je devoir apporter cette ridicule petite chose ?
- Mais qu'est se qu'ils peuvent donc trouver d'interessant à discuter pendant plusieurs heures de la façon de placer une rune sur le sol !
Il fallait ajouter à celà Frenela et Amherawdyr continuellement dans les nuages et qui ne semblaient pas devoir être touchés par les contraintes matérielles.
- Voilà un voyage dont on est pas pret de voir le bout.
Daïn ressassait ses idées noires quand il aperçu une ancienne connaissance : Dame Liselle. Il se précipita à sa rencontre trop heureux de pouvoir échaper au quotidien. Liselle semblait troublée. On devinait aisément qu'elle portait un bien lourd fardeau. Mais il y a bien une chose qui n'avait pas changé :
- Qu'est se qu'elle pouvait parler !
Daïn commençait à se demander s'il ne conviendrait pas de prendre l'initiative de la conversation en parlant de se dont il était fier. Sa dernière beuverie avec Bifurr, voilà au moins un sujet interessant. Quand il entendit Liselle demander s'il serait possible d'avoir un peu d'aide.
- Qu'importe le travail à accomplir, pourvu que ces casse-pieds de mages me fichent la paix.
Il semblait y avoir une liste interminable de détail autour de cet affaire, mais Daïn n'est pas un nain à s'en formaliser. Aussi, fit il l'impasse sur tout se qu'on lui demandait si se n'est l'essenciel :
- Et à qui vais-je devoir apporter cette ridicule petite chose ?
[HRP : La date est toujours celle annoncée dans le message précédent 
Oui oui on a toujours 10 mois de retard 
]
Liselle sourit, réjouie de voir le nain accepter sans autre forme de procés ce qui semblait être pour lui une distraction. Elle lui décrivit en détail le coursier qu'on lui envoyait et lui donna son nom et le parcours qu'il avait prévu de prendre, répétant plusieurs fois les choses pour être certaine que rien ne soit oublié. Elle s'arrêta enfin quand Daïn commenca à réellement marquer des signes d'impatience mais elle n'oublia pas toutefois de le remercier chaleureusement pour le service qu'il lui rendait et elle le regarda partir avec ses compagnons, le coeur soulagé d'un grand poids.
Cette affaire réglée au mieux de ses espérances, Liselle s'assura d'être suivie plus ou moins à distance par les troupes et elle prit les devants. Assassin et elle décidèrent de monter seuls dans un premier temps en attendant que les RM et CdJ les rejoignent. Si la situation était bien telle qu'on le leur avait décrite, elle n'aurait de toute façon pas réellement besoin de soutien et le retard des troupes l'arrangeait, car elle ne tenait pas à ce que tous les aventuriers qui les accompagnaient entendent les confessions du Dépravé si elle parvenait à en tirer quelque chose...
Elle s'avança finalement, sur ses gardes, dans les escaliers qui remontaient vers la surface. Elle gravit prudemment les dernières marches, Assassin sur ses talons et elle aperçut aussitôt Ash Mo, déjà presque mort, noyé sous des centaines d'insectes volant, qui l'attaquaient par nuées entières. Pourtant, il ne semblait pas réagir et il restait étonnament immobile malgré, en outre, plusieurs membres de guildes de justiciers qui convergeaient peu à peu vers lui. La jeune femme l'interpella aussitôt pour lui signifier de se rendre mais elle n'eut guère le temps de lui poser des questions : plusieurs aventuriers qui arrivaient dans ce lieu de passage très fréquenté voulaient renvoyer le Maître de la Main dans un temple, séance tenante ! Elle dût négocier et parler pendant des heures pour qu'ils ne mettent pas leur projet à exécution, particulièrement avec TigreRouge des Loups Solitaires qui ne comprenait pas quel intérêt on pouvait avoir à garder cet homme vivant. Et quand les premiers groupes s'en allaient, d'autres arrivaient et il lui fallait tout recommencer de sorte qu'elle ne put guère se consacrer à son prisonnier toujours anormalement impassible. Heureusement, une elfe de passage lui dispensait des soins, mais elle finit par reprendre sa route en se plaignant de ne recevoir aucune récompense pour ses efforts.
Oui oui on a toujours 10 mois de retard ]Liselle sourit, réjouie de voir le nain accepter sans autre forme de procés ce qui semblait être pour lui une distraction. Elle lui décrivit en détail le coursier qu'on lui envoyait et lui donna son nom et le parcours qu'il avait prévu de prendre, répétant plusieurs fois les choses pour être certaine que rien ne soit oublié. Elle s'arrêta enfin quand Daïn commenca à réellement marquer des signes d'impatience mais elle n'oublia pas toutefois de le remercier chaleureusement pour le service qu'il lui rendait et elle le regarda partir avec ses compagnons, le coeur soulagé d'un grand poids.
Cette affaire réglée au mieux de ses espérances, Liselle s'assura d'être suivie plus ou moins à distance par les troupes et elle prit les devants. Assassin et elle décidèrent de monter seuls dans un premier temps en attendant que les RM et CdJ les rejoignent. Si la situation était bien telle qu'on le leur avait décrite, elle n'aurait de toute façon pas réellement besoin de soutien et le retard des troupes l'arrangeait, car elle ne tenait pas à ce que tous les aventuriers qui les accompagnaient entendent les confessions du Dépravé si elle parvenait à en tirer quelque chose...
Elle s'avança finalement, sur ses gardes, dans les escaliers qui remontaient vers la surface. Elle gravit prudemment les dernières marches, Assassin sur ses talons et elle aperçut aussitôt Ash Mo, déjà presque mort, noyé sous des centaines d'insectes volant, qui l'attaquaient par nuées entières. Pourtant, il ne semblait pas réagir et il restait étonnament immobile malgré, en outre, plusieurs membres de guildes de justiciers qui convergeaient peu à peu vers lui. La jeune femme l'interpella aussitôt pour lui signifier de se rendre mais elle n'eut guère le temps de lui poser des questions : plusieurs aventuriers qui arrivaient dans ce lieu de passage très fréquenté voulaient renvoyer le Maître de la Main dans un temple, séance tenante ! Elle dût négocier et parler pendant des heures pour qu'ils ne mettent pas leur projet à exécution, particulièrement avec TigreRouge des Loups Solitaires qui ne comprenait pas quel intérêt on pouvait avoir à garder cet homme vivant. Et quand les premiers groupes s'en allaient, d'autres arrivaient et il lui fallait tout recommencer de sorte qu'elle ne put guère se consacrer à son prisonnier toujours anormalement impassible. Heureusement, une elfe de passage lui dispensait des soins, mais elle finit par reprendre sa route en se plaignant de ne recevoir aucune récompense pour ses efforts.
14/02/04
Liselle pensait avoir enfin convaincu à peu près tout le monde qu'Ash Mo était plus utile vivant ici que mort et rescussité ailleurs et elle s'interrogeait toujours sur la manière d'en obtenir les informations qu'elle espérait. Mais depuis qu'elle l'avait rejoint, il n'avait toujours pas eu la moindre réaction. Il n'avait pas protesté, il n'avait pas tenté de fuir et ne répondait même pas aux attaques des monstres ! C'était tout juste s'il en esquivait une de temps à autre, par réflexe et cela laissait Liselle quelque peu perplexe et ne facilitait guère son travail. Elle tenta bien de le secouer, voire de le menacer mais rien n'y fit ! C'était comme si Malkiar l'avait désigné comme l'une de ses prochaines victimes. Elle se décida alors à demander aux chevaliers de monter pour lui donner davantage de poids dans toutes ses épuisantes discussions...
A la fois déçue et déconcertée, Liselle relacha sa surveillance et dût revenir aux Loups solitaires pour qui le silence du Dépravé était une raison supplémentaire de l'occire... Elle resta néanmoins à côté de celui-ci afin que tous voient qu'il y avait des pourparlers, mais c'est à ce moment précis où elle tournait le dos à son prisonnier le temps d'un instant que toute la bande des Vicieux Vivisecteurs, Régis en tête, surgit des escaliers et, voyant la belle cible qui s'offrait à eux en la personne d'Ash Mo, les frères Namasspamouss passèrent aussitôt à l'attaque. Il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que le MdM passe de vie à trépas, sans un cri... Lorsque la jeune femme s'en aperçut, il était trop tard... Tous les efforts qu'elles avaient fournis ces deux derniers jours venaient d'être réduis à néant.
Dire que Liselle était de mauvaise humeur à ce moment là aurait été un peu en dessous de la réalité. Comment donc pouvait-on ôter la vie à un homme avec un temps de réflexion aussi proche du zéro absolu ?! Grosbill lui-même devait se poser davantage de question lorsqu'il frappait quelqu'un ! Pleine de cette colère que beaucoup aurait trouvé légitime, elle alla dire à Régis et sa troupe sa façon de pensée en des mots, certes élégants, mais qui traduisaient parfaitement son sentiment et si son éducation ne le lui avait pas interdit, elle aurait sans doute saisi l'elfe au col pour bien marquer ses paroles ! Elle félicita même les nouveaux venus, non sans cynisme, de rendre de tel service à la Main du Mal...
La nuit tombait et Liselle fixait l'obscurité de l'escalier avec amertume se demandant si elle allait descendre tout de suite ou profiter encore d'une dernière nuit étoilée. Elle se retourna finalement pour voir où était Assassin, mais elle sursauta en découvrant Raoul Namasspamouss exactement devant elle, l'épée haute, et sur le point de la frapper... Elle recula précipitamment, manquant de peu de tomber dans les escaliers et alors que le nain la poursuivait battant l'air de son arme et sans même lui laisser le temps de dégainer son glaive, elle vint butter contre Quisort qui l'attendait à deux pas de là, la lame au clair également. Prise entre deux feux, la jeune femme ne put rien faire pour éviter leurs attaques dont certaines étaient d'une violence qu'elle n'avait jamais rencontré, à tel point qu'elle se demanda s'il n'y avait pas là quelque sorcellerie. Les deux nains la blessèrent griévement et tentant toujours de s'écarter d'eux, elle ne dût sa survie qu'à la magnifique armure de plate dont l'avait équipée Almisius au temple de Mars. Finalement, à force de tentative et avec l'énergie du désespoir, elle parvint à s'engouffrer dans les escaliers descendant, poursuivie par la voix de Régis qui s'excusait avec ironie de l'avoir interrompue dans sa conversation avec Ash Mo et qui lui promettait de l'envoyer le rejoindre au temple en guise de pardon afin qu'elle puisse continuer ses pourparlers en toute tranquillité.
Elle arriva au premier sous sol assez mal en point, presque dans les bras des CdJ qui se demandaient alors quels étaient ces bruits de pas précipités. Avant même qu'elle ait balbutié quelques mots d'explications, une bonne part des troupes de Carmelo avait tiré ses armes ou préparer ses sorts...
Liselle pensait avoir enfin convaincu à peu près tout le monde qu'Ash Mo était plus utile vivant ici que mort et rescussité ailleurs et elle s'interrogeait toujours sur la manière d'en obtenir les informations qu'elle espérait. Mais depuis qu'elle l'avait rejoint, il n'avait toujours pas eu la moindre réaction. Il n'avait pas protesté, il n'avait pas tenté de fuir et ne répondait même pas aux attaques des monstres ! C'était tout juste s'il en esquivait une de temps à autre, par réflexe et cela laissait Liselle quelque peu perplexe et ne facilitait guère son travail. Elle tenta bien de le secouer, voire de le menacer mais rien n'y fit ! C'était comme si Malkiar l'avait désigné comme l'une de ses prochaines victimes. Elle se décida alors à demander aux chevaliers de monter pour lui donner davantage de poids dans toutes ses épuisantes discussions...
A la fois déçue et déconcertée, Liselle relacha sa surveillance et dût revenir aux Loups solitaires pour qui le silence du Dépravé était une raison supplémentaire de l'occire... Elle resta néanmoins à côté de celui-ci afin que tous voient qu'il y avait des pourparlers, mais c'est à ce moment précis où elle tournait le dos à son prisonnier le temps d'un instant que toute la bande des Vicieux Vivisecteurs, Régis en tête, surgit des escaliers et, voyant la belle cible qui s'offrait à eux en la personne d'Ash Mo, les frères Namasspamouss passèrent aussitôt à l'attaque. Il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que le MdM passe de vie à trépas, sans un cri... Lorsque la jeune femme s'en aperçut, il était trop tard... Tous les efforts qu'elles avaient fournis ces deux derniers jours venaient d'être réduis à néant.
Dire que Liselle était de mauvaise humeur à ce moment là aurait été un peu en dessous de la réalité. Comment donc pouvait-on ôter la vie à un homme avec un temps de réflexion aussi proche du zéro absolu ?! Grosbill lui-même devait se poser davantage de question lorsqu'il frappait quelqu'un ! Pleine de cette colère que beaucoup aurait trouvé légitime, elle alla dire à Régis et sa troupe sa façon de pensée en des mots, certes élégants, mais qui traduisaient parfaitement son sentiment et si son éducation ne le lui avait pas interdit, elle aurait sans doute saisi l'elfe au col pour bien marquer ses paroles ! Elle félicita même les nouveaux venus, non sans cynisme, de rendre de tel service à la Main du Mal...
Sa harrangue terminée, sans vraiment laisser le temps à ses interlocuteurs de répondre et sans même attendre Assassin qui s'était éloigné, Liselle prit la direction des escaliers puisqu'elle n'avait désormais plus rien à faire en ces lieux... Elle se calma assez rapidement et elle réfléchit à ce qu'elle allait faire à présent. Redescendre ? Malheureusement les Vicieux Vivisecteurs qui se remettaient de leur première surprise quant aux reproches qu'on leur avait adressés avec verve, optèrent pour une toute autre solution...Merci vraiment !
N'aviez vous pas vu que j'étais en train de négocier ??!
Pourquoi donc faut-il toujours que la violence soit la première solution employée ?! Cet homme avait des informations à nous livrer et vous venez de mettre une croix sur tout ce que nous aurions pu apprendre. Quel intérêt aviez-vous donc à l'envoyer dans un temple alors qu'il ne vous avez rien fait personnellement ?! Maintenant il sera libre de tuer à loisirs et nous ne serons pas plus avancé quant aux projets de la Main du Mal...
Vraiment vous me sembler vouloir prouver que vous êtes pire qu'eux...
La colère m'envahit de voir qu'il n'y a finalement que les "Méchants" qui comprennent la diplomatie...
La nuit tombait et Liselle fixait l'obscurité de l'escalier avec amertume se demandant si elle allait descendre tout de suite ou profiter encore d'une dernière nuit étoilée. Elle se retourna finalement pour voir où était Assassin, mais elle sursauta en découvrant Raoul Namasspamouss exactement devant elle, l'épée haute, et sur le point de la frapper... Elle recula précipitamment, manquant de peu de tomber dans les escaliers et alors que le nain la poursuivait battant l'air de son arme et sans même lui laisser le temps de dégainer son glaive, elle vint butter contre Quisort qui l'attendait à deux pas de là, la lame au clair également. Prise entre deux feux, la jeune femme ne put rien faire pour éviter leurs attaques dont certaines étaient d'une violence qu'elle n'avait jamais rencontré, à tel point qu'elle se demanda s'il n'y avait pas là quelque sorcellerie. Les deux nains la blessèrent griévement et tentant toujours de s'écarter d'eux, elle ne dût sa survie qu'à la magnifique armure de plate dont l'avait équipée Almisius au temple de Mars. Finalement, à force de tentative et avec l'énergie du désespoir, elle parvint à s'engouffrer dans les escaliers descendant, poursuivie par la voix de Régis qui s'excusait avec ironie de l'avoir interrompue dans sa conversation avec Ash Mo et qui lui promettait de l'envoyer le rejoindre au temple en guise de pardon afin qu'elle puisse continuer ses pourparlers en toute tranquillité.
Elle arriva au premier sous sol assez mal en point, presque dans les bras des CdJ qui se demandaient alors quels étaient ces bruits de pas précipités. Avant même qu'elle ait balbutié quelques mots d'explications, une bonne part des troupes de Carmelo avait tiré ses armes ou préparer ses sorts...
Charéos n’était que lieutenant des Risk Breakers à cette époque. C’est donc comme lieutenant qu’il coordonnait leurs déplacements, en effet Balthor avait un sens de l’orientation bien a lui, il lui permettait de se perdre même avec les meilleures indications !
La jeune humaine avait impressionné Charéos, la mission qui pesait sur ses épaules était de celles dont on préférerait se passer, mais elle la prenait avec ce qui semblait une bonne humeur contagieuse qui détendait tous le monde autour d’elle. Après avoir discuté avec les forces en présence et une fois que tous les Risk Breakers furent d’accord pour aider Liselle (ce qui ne pris pas longtemps) il fut décidé que nous l’escorterions lors de sa remontée vers les étages supérieurs.
Liselle avait pris un peu d’avance (le groupe était encore jeune et parfois un peu indiscipliné ce qui ne facilitait pas toujours les déplacements) lorsqu’elle nous envoya une missive indiquant qu’elle était entrée en pourparlers avec Ash Mo. Elle souhaitait notre présence, ainsi que celle des Chevaliers de Justice de Carmelo, afin de faire pencher la balance en sa faveur.
Alors que nous allions monter la rejoindre dans les extérieurs, là où elle s’entretenait avec Ash Mo, celui-ci fut lâchement assassiné par les Vicieux Vivisecteurs. Liselle ne décolérait pas de cette intrusion ruinant de longues négociations. Alors qu’elle s’apprêtait à redescendre les escaliers, Régis Namasspamouss s’en prit à elle. Elle ne put éviter les premiers coup et réussi à s’engouffrer dans l’escalier, alertant aussitôt ses alliés du danger qui la suivait.
Les Risk Breakers s’arrêtèrent de s’occuper des monstres pour se préparer à recevoir les Vicieux Vivisecteurs. Rapidement ceux-ciescendirent l’escalier à la poursuite de leur proie. Les Risk Breakers et les Chevaliers de Justice se regroupèrent afin de protéger Liselle et d’en découdre avec eux. Ils n’étaient pas à prendre à la légère et lorsqu’ils arrivèrent une de leurs premières victimes fut Tigre rouge, un aventurier de passage, qui voyant Liselle attaquée avait frappé un Namasspamouss. La tactique fut de s’en prendre à Pierre Namasspamouss, leur mage. Lorsqu’il fut gravement blessé, les négociations purent être entamées afin d’éviter un bain de sang (dont une bonne partie eut été le nôtre).
La jeune humaine avait impressionné Charéos, la mission qui pesait sur ses épaules était de celles dont on préférerait se passer, mais elle la prenait avec ce qui semblait une bonne humeur contagieuse qui détendait tous le monde autour d’elle. Après avoir discuté avec les forces en présence et une fois que tous les Risk Breakers furent d’accord pour aider Liselle (ce qui ne pris pas longtemps) il fut décidé que nous l’escorterions lors de sa remontée vers les étages supérieurs.
Liselle avait pris un peu d’avance (le groupe était encore jeune et parfois un peu indiscipliné ce qui ne facilitait pas toujours les déplacements) lorsqu’elle nous envoya une missive indiquant qu’elle était entrée en pourparlers avec Ash Mo. Elle souhaitait notre présence, ainsi que celle des Chevaliers de Justice de Carmelo, afin de faire pencher la balance en sa faveur.
Alors que nous allions monter la rejoindre dans les extérieurs, là où elle s’entretenait avec Ash Mo, celui-ci fut lâchement assassiné par les Vicieux Vivisecteurs. Liselle ne décolérait pas de cette intrusion ruinant de longues négociations. Alors qu’elle s’apprêtait à redescendre les escaliers, Régis Namasspamouss s’en prit à elle. Elle ne put éviter les premiers coup et réussi à s’engouffrer dans l’escalier, alertant aussitôt ses alliés du danger qui la suivait.
Les Risk Breakers s’arrêtèrent de s’occuper des monstres pour se préparer à recevoir les Vicieux Vivisecteurs. Rapidement ceux-ciescendirent l’escalier à la poursuite de leur proie. Les Risk Breakers et les Chevaliers de Justice se regroupèrent afin de protéger Liselle et d’en découdre avec eux. Ils n’étaient pas à prendre à la légère et lorsqu’ils arrivèrent une de leurs premières victimes fut Tigre rouge, un aventurier de passage, qui voyant Liselle attaquée avait frappé un Namasspamouss. La tactique fut de s’en prendre à Pierre Namasspamouss, leur mage. Lorsqu’il fut gravement blessé, les négociations purent être entamées afin d’éviter un bain de sang (dont une bonne partie eut été le nôtre).
Khorhil, Epée du Vent.
Sirkin de l'Ordre d'Hermès.
Sirkin de l'Ordre d'Hermès.
« Saloperie d’escalier! »
Raoul en sueur émerge enfin à la surface de Delain. Tant de mois sans voir le soleil, ni sentir l’air frais. Mais une drôle d’odeur flotte dans l’air, une odeur bien connu, celle du sang.
« Bon, vous faites quoi, vous la dessous ? » dit il en s’affalant dans l’herbe.
Régis fini de gravir les escaliers en sueur. Bientôt une petite troupe les rejoint. Ils sont désormais une petite quinzaine de guerriers. Ce sont les Vicieux Vivisecteurs, une troupe de chasseurs nomades, parmi les plus efficaces des souterrains. Ils avaient combattu chez les Renards Mercenaires lors de la guerre du –2. Ils étaient ensuite parti dans les entrailles de Delain, à la pointe de l’exploration. Ils étaient connu comme de grand guerriers à la réputation étincelante.
Et les voici de nouveaux à la surface, pour venir aux secours de compagnons qui avaient sollicité leur aide.
«Quisort! File moi le tonneau ! »
Régis, tout en se désaltérant évalue la situation autour d’eux. Un beau bazar, en fait. Des hordes de rats et d’autre bestioles se jetant sur des groupes d’aventuriers qui semblent se battent entre eux. Les vermines font des ravages parmi les novices.
« Il va nous falloir des jours pour nettoyer ce bazar et pour pouvoir enfin avancer ». Aucune peur n’émane d’eux. Ils ont connu des situations bien pire, bien trop souvent. Régis se dit qu’il a sacrément vieilli depuis la dernière fois qu’il a vu le soleil.
« Qu’est-ce qu’on fout là ? On redescend, on va quand même pas manger du rat ?»
C’est alors que son regard est attirer par une silhouette connue.
« RAOUL ! Regarde c’est Ash Mo ! Mais qu’est-ce qu’il fout là ! » dit Régis le doigt tendu dans la direction de l’homme.
A ces mots, Raoul se leva d’un bon, dégaine son glaive et fond comme un fou sur l’individu. L’homme devait être déjà mal en point car sa mort fut rapide.
« On peut manger maintenant ! »
Ce n’était pas leur première rencontre. Et les rares fois ou ils s’étaient rencontré le sang avait coulé. C’était une sorte de coutume. Il y a des choses comme ça.
Le groupe organisa rapidement son campement. Les vermines furent tenu à l’écart, la tente fut dressée et le foyer allumé. Des tranches d’une viande indéterminée fut mis à cuir. De toute évidence, ces gens étaient las de plusieurs semaines de marche. C’est pourquoi, le repas était si calme. Assit autour du feu de camp, ils s’imaginaient silencieusement dégustant un plat raffiné tout en mordant à pleine dents dans cette barbaque infâme. Mais que ce silence reposant était bon.
Les bonnes choses ne durent jamais assez longtemps. C’est alors que fit irruption une femme en armure, hurlant et gémissant des phrases incompréhensives que personnes ne souhaitait entendre. Glapissant par ci, vociférant par là, elle gesticule et ventile comme une folle chassant des mouches imaginaires. La surprise est grande chez nos compagnons. Complètement incapable de donner un sens au discours de la damnée, ils se regardent médusé.
Mais la colère remplace bientôt la surprise ! Raoul est déjà debout et assène de terribles coups de glaive sur «Liselle» pour faire taire cette désœuvrée qui retrouvant ses esprits au fur et à mesure qu’elle perd son sang, plongent dans le souterrain par l’escalier qu’ils venaient de gravir. Raoul, ivre de colère se jète à sa poursuite suivi de quelques fidèles et coléreux compagnons.
Régis, lâchât alors son plus long soupir. Il voyait en effet se regrouper rapidement des groupes de guerriers autour du campement. Les fanions portaient le nom « les loups solitaires ».
« Ils sont pas un peu nombreux pour des solitaires ? » se dit-il.
« FORMATION DE COMBAT ! PROTEGER LA RESERVE DE NOURRITURE ! » Une fois les ordres donnés, Régis se résignât à redescendre l’escalier pour voir dans quel guépier s’était mis son ami Raoul.
En bas, Raoul était déjà assailli par des guerriers de la même espèce à poil, toujours aussi peu solitaire. Le « A L’ATTAQUE !» de Régis fut si puissant que même les hommes restaient à l’air libre l’entendit et obéir.
Les loups n’étant que des louveteaux, les vicieux et aguerris combattant firent leur vivisection. Profitant de la confusion, Liselle prit la fuite. Devant l’ampleur des pertes en haut comme en bas de l’escalier, les loups firent appel à des renfort d’une autre espèce : les Renards Mercenaires.
Ceux-ci reconnurent leurs anciens compagnons d’armes. Chacun s’avaient que beaucoup de sang allaient couler si le combat durait. Tout le monde rengainât les armes, Raoul et Régis remontèrent les marches tandis que les guerriers s’éloignaient des escaliers emportant leurs morts invengés.
La remonté fût silencieuse. Mais Raoul comme Régis savait que quelques choses d’important avait eu lieu. Ils ressentaient en eux l’amertume de l’inachevé, cette insidieuse sensation de puissance que leur avait donné ces mises à morts. Et si leur voie n’avait jamais était là ou ils l’avaient cherché. Que seraient-ils alors s’ils n’étaient pas les preux chevaliers et les fiers paladins que tout le monde voyait ?
Ils réapparurent à la surface au petit matin. Leurs compagnons les attendaient, prêt pour une nouvelle journée de chasse. Raoul et Régis étaient impatient de reprendre la chasse. Le champs de bataille grouillait de monstres de tout poil et carapace, rampant et volant, et d’aventuriers de toutes race et de tout sexe. Aujourd’hui, la chasse sera bonne et les proies nombreuses. Et c’est avec un plaisir pervers que Régis empalât sa première victime, un jeune elfe qui se pensait sauvé en voyant ce paladin venir vers lui avec ce grand sourire.
Raoul en sueur émerge enfin à la surface de Delain. Tant de mois sans voir le soleil, ni sentir l’air frais. Mais une drôle d’odeur flotte dans l’air, une odeur bien connu, celle du sang.
« Bon, vous faites quoi, vous la dessous ? » dit il en s’affalant dans l’herbe.
Régis fini de gravir les escaliers en sueur. Bientôt une petite troupe les rejoint. Ils sont désormais une petite quinzaine de guerriers. Ce sont les Vicieux Vivisecteurs, une troupe de chasseurs nomades, parmi les plus efficaces des souterrains. Ils avaient combattu chez les Renards Mercenaires lors de la guerre du –2. Ils étaient ensuite parti dans les entrailles de Delain, à la pointe de l’exploration. Ils étaient connu comme de grand guerriers à la réputation étincelante.
Et les voici de nouveaux à la surface, pour venir aux secours de compagnons qui avaient sollicité leur aide.
«Quisort! File moi le tonneau ! »
Régis, tout en se désaltérant évalue la situation autour d’eux. Un beau bazar, en fait. Des hordes de rats et d’autre bestioles se jetant sur des groupes d’aventuriers qui semblent se battent entre eux. Les vermines font des ravages parmi les novices.
« Il va nous falloir des jours pour nettoyer ce bazar et pour pouvoir enfin avancer ». Aucune peur n’émane d’eux. Ils ont connu des situations bien pire, bien trop souvent. Régis se dit qu’il a sacrément vieilli depuis la dernière fois qu’il a vu le soleil.
« Qu’est-ce qu’on fout là ? On redescend, on va quand même pas manger du rat ?»
C’est alors que son regard est attirer par une silhouette connue.
« RAOUL ! Regarde c’est Ash Mo ! Mais qu’est-ce qu’il fout là ! » dit Régis le doigt tendu dans la direction de l’homme.
A ces mots, Raoul se leva d’un bon, dégaine son glaive et fond comme un fou sur l’individu. L’homme devait être déjà mal en point car sa mort fut rapide.
« On peut manger maintenant ! »
Ce n’était pas leur première rencontre. Et les rares fois ou ils s’étaient rencontré le sang avait coulé. C’était une sorte de coutume. Il y a des choses comme ça.
Le groupe organisa rapidement son campement. Les vermines furent tenu à l’écart, la tente fut dressée et le foyer allumé. Des tranches d’une viande indéterminée fut mis à cuir. De toute évidence, ces gens étaient las de plusieurs semaines de marche. C’est pourquoi, le repas était si calme. Assit autour du feu de camp, ils s’imaginaient silencieusement dégustant un plat raffiné tout en mordant à pleine dents dans cette barbaque infâme. Mais que ce silence reposant était bon.
Les bonnes choses ne durent jamais assez longtemps. C’est alors que fit irruption une femme en armure, hurlant et gémissant des phrases incompréhensives que personnes ne souhaitait entendre. Glapissant par ci, vociférant par là, elle gesticule et ventile comme une folle chassant des mouches imaginaires. La surprise est grande chez nos compagnons. Complètement incapable de donner un sens au discours de la damnée, ils se regardent médusé.
Mais la colère remplace bientôt la surprise ! Raoul est déjà debout et assène de terribles coups de glaive sur «Liselle» pour faire taire cette désœuvrée qui retrouvant ses esprits au fur et à mesure qu’elle perd son sang, plongent dans le souterrain par l’escalier qu’ils venaient de gravir. Raoul, ivre de colère se jète à sa poursuite suivi de quelques fidèles et coléreux compagnons.
Régis, lâchât alors son plus long soupir. Il voyait en effet se regrouper rapidement des groupes de guerriers autour du campement. Les fanions portaient le nom « les loups solitaires ».
« Ils sont pas un peu nombreux pour des solitaires ? » se dit-il.
« FORMATION DE COMBAT ! PROTEGER LA RESERVE DE NOURRITURE ! » Une fois les ordres donnés, Régis se résignât à redescendre l’escalier pour voir dans quel guépier s’était mis son ami Raoul.
En bas, Raoul était déjà assailli par des guerriers de la même espèce à poil, toujours aussi peu solitaire. Le « A L’ATTAQUE !» de Régis fut si puissant que même les hommes restaient à l’air libre l’entendit et obéir.
Les loups n’étant que des louveteaux, les vicieux et aguerris combattant firent leur vivisection. Profitant de la confusion, Liselle prit la fuite. Devant l’ampleur des pertes en haut comme en bas de l’escalier, les loups firent appel à des renfort d’une autre espèce : les Renards Mercenaires.
Ceux-ci reconnurent leurs anciens compagnons d’armes. Chacun s’avaient que beaucoup de sang allaient couler si le combat durait. Tout le monde rengainât les armes, Raoul et Régis remontèrent les marches tandis que les guerriers s’éloignaient des escaliers emportant leurs morts invengés.
La remonté fût silencieuse. Mais Raoul comme Régis savait que quelques choses d’important avait eu lieu. Ils ressentaient en eux l’amertume de l’inachevé, cette insidieuse sensation de puissance que leur avait donné ces mises à morts. Et si leur voie n’avait jamais était là ou ils l’avaient cherché. Que seraient-ils alors s’ils n’étaient pas les preux chevaliers et les fiers paladins que tout le monde voyait ?
Ils réapparurent à la surface au petit matin. Leurs compagnons les attendaient, prêt pour une nouvelle journée de chasse. Raoul et Régis étaient impatient de reprendre la chasse. Le champs de bataille grouillait de monstres de tout poil et carapace, rampant et volant, et d’aventuriers de toutes race et de tout sexe. Aujourd’hui, la chasse sera bonne et les proies nombreuses. Et c’est avec un plaisir pervers que Régis empalât sa première victime, un jeune elfe qui se pensait sauvé en voyant ce paladin venir vers lui avec ce grand sourire.
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Exirel
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"C'était y a bien…10 mois… ouais… comme j'te l'dis… dans les souterrains… c'était donc… y a 10 mois… attend… j'ai plus d'bière dans ma chope. Tu m'remplis ça et je continue mon histoire. Là, vala… c'est bon. J'me baladais tranquillement au -2, ouais, le pays des Pas perdu comme on l'appelle, un immense labyrinthe avec des murs partout. Mal éduqué ces murs d'ailleurs… ça poussent n'importe où les murs… mais bon c'est pas l'sujet. Je marchais tranquillement, tuant au passage quelques morbelins un peu trop téméraire, à défaut d'être courageux, et me payant une bonne tranche de basilic au coin du feu. J'avais appris par messager renard, que Liselle allait bientôt redescendre par l'escalier, et qu'elle avait quelque problème apparemment... encore ces histoires là, avec un bouquin et ce genre de chose qu'on est pas sensé comprendre quand on est pas un mago... ouais, ressert moi s'te plait. Et donc... les Renards Mercenaires, c'était la Guilde d'Amaï Ethen, un bon ami à moi, enfin, c'était. Depuis il a plutôt mal tourné, tu sais, quand on fricote avec la magie tout ça, et les hautes instances, on peut s'attendre à du grabuge. Mais bon, j'avais participé au fondement de cette guilde, ouais nan pas l'arrière train idiot ! Le fondement, comme dans fondationnement ! Ouais… comme tu veux. J'avais aidé Amaï, Mathelven et d'autre, à tenir tout ça. Est arrivé Vinie, Ira et Ice, enfin, des gens bien quoi. Moi je suis resté longtemps, jusqu'à ce que je ne trouve plus rien dans ces souterrains, mais bon, revenons à nos moutons. Ah Liselle… une charmante demoiselle, bien éduquée, et tout et tout. Et de plus, une fameuse combattante ! A ça oui... je me souviens des récits d'Amaï, lorsqu'il décrivait son style si beau... enfin, lui il avait les mots qu'il faut, moi je sais pas...
Et bien, elle avait des ennuis avec la bande à Régis... ouais... c'te bande de... groumph, je sais, faut pas que je m'énerve ! M'enfin quand même ! Des enfoirés ces types là ! Tu sais qu'ils avaient bossé pour les RM pendant un temps ? Ouais quoi ? Déjà raconté ? Ouais ben ça va ! J'y peux rien moi, c'est qu'une bande de voyou sans cervelle, des petites frappes sans avenir ! J'te paris pas même deux sous qu'ils sont devenu la lie de la merde vaseuse de ces souterrains puants !
Et j'disais... ouais, j'approchais donc de l'escalier vers le -1, j'avais vu pas mal de monstres, et aussi pas mal de Renard Mercenaire. Certains même que je ne connaissais pas, des jeunes recrues. Et il y avait aussi d'autre guilde, des gens biens eux aussi.
Et là donc, j'arrive, plein de bile que j'étais, et je vois la pauvre Liselle, fatigué, avec son Assassin d'amour... et pas loin, les Vicieux Vivisecteurs... et ben crois moi si tu veux, mais j'ai même pas sorti mon arme ! Et nan ! Tu me diras, j'avais une armée à mes cotés... j'allais pas sortir une épée quand même, nan...
Et donc, j'me suis dis "Herdek… fait gaffe, y a plein d'gens là, des RM, des jeunots et des moins jeunots, faudrait que tu fasses bien, devant tout les autres… fait comme Amaï !" et c'est ce que j'ai fais ! De la Di-Plo-Ma-Tie... Et ouais... c'était pas facile tu peux me croire, mais j'y suis arrivé.
Quelques arguments de poids, des excuses, des séparations en bonnes et dues formes, et tout c'est bien passé. Tu sais, il n'y aurait pas eut Liselle, j'aurais demandé l'assaut général. Ils n'avaient pas beaucoup d'armure, ils frappaient vite et fort, mais si on s'y prenait à plusieurs, on aurait facilement pu les submerger. Mais voilà, tu sais des fois, il faut savoir prendre la bonne décision. C'était des malandrins, sans mérite, sans honneur, sans rien de ce qui fait un vrai guerrier. Je te parie ce que tu veux qu'ils n'avaient même pas compris ce qui venait de se passer... des idiots ! des enflures je te dis !
Mais bon je m'emporte... je disais... oui... des vies étaient en jeux. Comprend ça gamin, c'est une chose importante. Ce n'est pas toujours en utilisant sa hache qu'on obtient ce que l'on veut. Moi ce que je voulais, c'était sauvé des vies, et garder l'honneur de la guilde des Renards Mercenaires en me conduisant comme un vrai Chef de cette magnifique Guilde. D'autant plus que les Vicieux Vivisecteurs étaient d'ancien RM. Il y avait beaucoup de facteur en jeux...
Mais vala que je me remets à parler sérieusement ! C'est n'importe quoi tout ça...
Tout ce qu'il faut que tu saches sur cette histoire, c'est que ce n'était qu'un évènement parmi tant d'autre. Tout c'est bien terminé, mais ça aurait pu être très différent...
Alors ressert moi donc une chope, trinquons, et pose moi encore des questions sur mes hauts faits !"
Et bien, elle avait des ennuis avec la bande à Régis... ouais... c'te bande de... groumph, je sais, faut pas que je m'énerve ! M'enfin quand même ! Des enfoirés ces types là ! Tu sais qu'ils avaient bossé pour les RM pendant un temps ? Ouais quoi ? Déjà raconté ? Ouais ben ça va ! J'y peux rien moi, c'est qu'une bande de voyou sans cervelle, des petites frappes sans avenir ! J'te paris pas même deux sous qu'ils sont devenu la lie de la merde vaseuse de ces souterrains puants !
Et j'disais... ouais, j'approchais donc de l'escalier vers le -1, j'avais vu pas mal de monstres, et aussi pas mal de Renard Mercenaire. Certains même que je ne connaissais pas, des jeunes recrues. Et il y avait aussi d'autre guilde, des gens biens eux aussi.
Et là donc, j'arrive, plein de bile que j'étais, et je vois la pauvre Liselle, fatigué, avec son Assassin d'amour... et pas loin, les Vicieux Vivisecteurs... et ben crois moi si tu veux, mais j'ai même pas sorti mon arme ! Et nan ! Tu me diras, j'avais une armée à mes cotés... j'allais pas sortir une épée quand même, nan...
Et donc, j'me suis dis "Herdek… fait gaffe, y a plein d'gens là, des RM, des jeunots et des moins jeunots, faudrait que tu fasses bien, devant tout les autres… fait comme Amaï !" et c'est ce que j'ai fais ! De la Di-Plo-Ma-Tie... Et ouais... c'était pas facile tu peux me croire, mais j'y suis arrivé.
Quelques arguments de poids, des excuses, des séparations en bonnes et dues formes, et tout c'est bien passé. Tu sais, il n'y aurait pas eut Liselle, j'aurais demandé l'assaut général. Ils n'avaient pas beaucoup d'armure, ils frappaient vite et fort, mais si on s'y prenait à plusieurs, on aurait facilement pu les submerger. Mais voilà, tu sais des fois, il faut savoir prendre la bonne décision. C'était des malandrins, sans mérite, sans honneur, sans rien de ce qui fait un vrai guerrier. Je te parie ce que tu veux qu'ils n'avaient même pas compris ce qui venait de se passer... des idiots ! des enflures je te dis !
Mais bon je m'emporte... je disais... oui... des vies étaient en jeux. Comprend ça gamin, c'est une chose importante. Ce n'est pas toujours en utilisant sa hache qu'on obtient ce que l'on veut. Moi ce que je voulais, c'était sauvé des vies, et garder l'honneur de la guilde des Renards Mercenaires en me conduisant comme un vrai Chef de cette magnifique Guilde. D'autant plus que les Vicieux Vivisecteurs étaient d'ancien RM. Il y avait beaucoup de facteur en jeux...
Mais vala que je me remets à parler sérieusement ! C'est n'importe quoi tout ça...
Tout ce qu'il faut que tu saches sur cette histoire, c'est que ce n'était qu'un évènement parmi tant d'autre. Tout c'est bien terminé, mais ça aurait pu être très différent...
Alors ressert moi donc une chope, trinquons, et pose moi encore des questions sur mes hauts faits !"
-- Epilogue --
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
[Amaï Ethen] Disparu
[Eléria Doucepluie] Décédée
[Les autres] ???
15/02/04
Quelques heures plus tard à peine après leur premier assaut, les Vicieux Vivisecteurs redescendirent les escaliers en groupe... Peut-être s'étonnèrent-ils de voir que Liselle avait reçu des soins, néanmoins Raoul revint immédiatement vers elle sans s'inquiéter des aventuriers alentours qui tentaient de s'interposer. Pourtant petit à petit, tous les "justiciers" que Liselle avait pu convaincre de passer leur route lorsqu'Ash Mo était vivant, se rallièrent alors à sa cause pour le défendre, les loups solitaires en tête.
La bande à Régis compris soudain que le poisson était plus gros qu'ils ne l'avait prévus et ils conclurent rapidement que pour leur survie, la promesse faite à Liselle de la renvoyer auprès d'Ash Mo ne serait pas vraiment rentable était donné sa lourde armure. Ils s'en prirent donc, au grand désespoir de la jeune femme, à leur adversaires les plus véhéments et, en fin de journée, un loup solitaire tomba sous leurs coups combinés. De l'autre côté, les Risk Breakers et leurs alliés présentèrent une certaine désorganisation dûe essentiellement à la présence de nombreux monstres dans la zone. Leur temps de réaction fut décuplé et aucun assaut significatif n'eut lieu de leur initiative.
Liselle était complétement dépassée. Elle avait appelé à l'aide naturellement lorsqu'elle avait été frappée par Raoul mais elle se le reprochait désormais amérement. Elle ignorait ce qu'il était advenu d'Assassin, elle ne pouvait rien faire pour améliorer l'organisation général des troupes et pire que tout : d'autres mourraient pour elle. Encore blessée, luttant pour tenir son glaive, elle ne savait que faire ni comment réagir et la panique la guettait. Malgré sa répulsion pour ce genre d'acte, elle tenta maladroitement d'attaquer un de ses ennemis mais ne parvint à rien de concluant, faute de conviction et lorsqu'un nouveau combattant céda aux coups des VV, il lui semblait que sa raison allait l'abandonner tout à fait. S'était-elle déjà seulement sentie aussi inutile et pitoyable à la fois ?
Sans doute la honte et le désespoir naissant aurait-il fait quelques ravages cette nuit-là si Assassin n'avait pas réapparu à ses côtés soulageant son corps et son esprit respectivement de soins magiques et de paroles rassurantes. Il lui parla longtemps jusqu'à ce qu'elle s'endorme à l'écart du combat, refoulant héroïquement sa propre colère pour s'occuper d'elle avec un calme bienveillant.
16/02/2004
Le réveil des combattants fut endeuillé par une nouvelle perte : celle de TigreRouge lui même, soit une victime de plus pour les Vicieux Vivisecteurs, guilde qui se prétendait résolument comme tueuse de monstres. Les Risk Breakers étaient parfaitement conscients qu'ils pourraient certainement tuer les VV avec un peu d'organisation mais cela impliquait des pertes conséquentes s'ajoutant aux 3 qu'ils avaient déjà eu parmi leurs alliés improvisés. Les Vivisecteurs étaient d'une efficacité et d'un violence surprenante et leurs adversaires se savaient trop fragiles : il ne se sentirent pas près à de tels sacrifices et des négociations furent entreprises...
Liselle, quant à elle, ne cessait de culpabiliser. Elle n'envisageait pas de revenir sur les mots qu'elle avait eu car ils se justifiaient de plus en plus mais elle n'aurait jamais cru qu'une telle ampleur dans leur impact aurait été possible. Toutefois, le calme revint peu à peu, les armes se rangèrent doucement et la magie se limita bientôt aux soins des blessures. Les deux groupes s'apprêtaient à reprendre leur route.
En fin de journée, une missive leur arriva en plusieurs exemplaires, arrachant une grimace à Régis lorsqu'il la lut ; elle lui était tout particulièrement adressée et les remerciements qu'il y trouva ne parurent pas l'enchanter...
Quelques heures plus tard à peine après leur premier assaut, les Vicieux Vivisecteurs redescendirent les escaliers en groupe... Peut-être s'étonnèrent-ils de voir que Liselle avait reçu des soins, néanmoins Raoul revint immédiatement vers elle sans s'inquiéter des aventuriers alentours qui tentaient de s'interposer. Pourtant petit à petit, tous les "justiciers" que Liselle avait pu convaincre de passer leur route lorsqu'Ash Mo était vivant, se rallièrent alors à sa cause pour le défendre, les loups solitaires en tête.
La bande à Régis compris soudain que le poisson était plus gros qu'ils ne l'avait prévus et ils conclurent rapidement que pour leur survie, la promesse faite à Liselle de la renvoyer auprès d'Ash Mo ne serait pas vraiment rentable était donné sa lourde armure. Ils s'en prirent donc, au grand désespoir de la jeune femme, à leur adversaires les plus véhéments et, en fin de journée, un loup solitaire tomba sous leurs coups combinés. De l'autre côté, les Risk Breakers et leurs alliés présentèrent une certaine désorganisation dûe essentiellement à la présence de nombreux monstres dans la zone. Leur temps de réaction fut décuplé et aucun assaut significatif n'eut lieu de leur initiative.
Liselle était complétement dépassée. Elle avait appelé à l'aide naturellement lorsqu'elle avait été frappée par Raoul mais elle se le reprochait désormais amérement. Elle ignorait ce qu'il était advenu d'Assassin, elle ne pouvait rien faire pour améliorer l'organisation général des troupes et pire que tout : d'autres mourraient pour elle. Encore blessée, luttant pour tenir son glaive, elle ne savait que faire ni comment réagir et la panique la guettait. Malgré sa répulsion pour ce genre d'acte, elle tenta maladroitement d'attaquer un de ses ennemis mais ne parvint à rien de concluant, faute de conviction et lorsqu'un nouveau combattant céda aux coups des VV, il lui semblait que sa raison allait l'abandonner tout à fait. S'était-elle déjà seulement sentie aussi inutile et pitoyable à la fois ?
Sans doute la honte et le désespoir naissant aurait-il fait quelques ravages cette nuit-là si Assassin n'avait pas réapparu à ses côtés soulageant son corps et son esprit respectivement de soins magiques et de paroles rassurantes. Il lui parla longtemps jusqu'à ce qu'elle s'endorme à l'écart du combat, refoulant héroïquement sa propre colère pour s'occuper d'elle avec un calme bienveillant.
16/02/2004
Le réveil des combattants fut endeuillé par une nouvelle perte : celle de TigreRouge lui même, soit une victime de plus pour les Vicieux Vivisecteurs, guilde qui se prétendait résolument comme tueuse de monstres. Les Risk Breakers étaient parfaitement conscients qu'ils pourraient certainement tuer les VV avec un peu d'organisation mais cela impliquait des pertes conséquentes s'ajoutant aux 3 qu'ils avaient déjà eu parmi leurs alliés improvisés. Les Vivisecteurs étaient d'une efficacité et d'un violence surprenante et leurs adversaires se savaient trop fragiles : il ne se sentirent pas près à de tels sacrifices et des négociations furent entreprises...
Liselle, quant à elle, ne cessait de culpabiliser. Elle n'envisageait pas de revenir sur les mots qu'elle avait eu car ils se justifiaient de plus en plus mais elle n'aurait jamais cru qu'une telle ampleur dans leur impact aurait été possible. Toutefois, le calme revint peu à peu, les armes se rangèrent doucement et la magie se limita bientôt aux soins des blessures. Les deux groupes s'apprêtaient à reprendre leur route.
En fin de journée, une missive leur arriva en plusieurs exemplaires, arrachant une grimace à Régis lorsqu'il la lut ; elle lui était tout particulièrement adressée et les remerciements qu'il y trouva ne parurent pas l'enchanter...
Liselle se sentit d'autant plus désespérée mais il n'y avait plus rien à faire à présent. Ash Mo lui échappait. Assassin tenta de la consoler en lui disant que tout aurait pu être pire et qu'il fallait surtout passer à autre chose. Elle renonça donc rapidement à chercher à comprendre pourquoi le Dépravé lui attribuait son absence mais elle s'abstint également de prendre la moindre décision en ce qui concernait la suite des opérations... Elle ne parvenait plus à regarder Carmelo en face bien qu'il n'eut absolument aucun reproche à lui faire...Merci messieurs,
Je ne sais pas qui m'a délivré... Mais je vous dois une fière chandelle !!! J'ai bien cru que j'allai être pris au piège... Je n'ai aucun souvenir de ce qu'il s'est passé, mais mes scouts m'ont fait un rapport qui a été confirmé par mes dernières investigations...
J'ai failli être figée... On m'a parlé d'une longue torpeur... Prêtresse jamais plus tu n'abatras ton pouvoir sur moi!!!
Puisque nous en sommes à l'entraide, si l'un de vous était amené à tuer la Sainte du Temple de Mars, je le rémunererai au plus haut prix... Elle doit avoir en sa possession des reliques qui m'appartiennent... Peut-être pourrez vous me sauver une seconde fois...
Je ne sais pas d'où tu as réussi à enclencher ce tour de passe-passe prêtresse, mais n'oublies jamais qu'Il veille sur sa Chose, et que les Avatars viendront en ces terres selon son vouloir...
Salut cette abruti d'Almisius pour moi... J'ai encore une leçon à lui donner... Et elle viendra...
Ha Ha HA HA HAAAAA !!!!!!!!
Ash Mo "La Hache", le Dépravé
18/02/2004
Les Vicieux Vivisecteurs s'en étaient allés, le champ de bataille était à présent envahi par les créatures de Malkiar que les Risk Breakers trucidaient joyeusement. Liselle restait très laconique et tous comprirent que les événements de ces derniers jours l'avaient beaucoup marquée. Elle avait passé le plus clair de sa journée à écrire des missives, dont une aux Loups Solitaires pour s'exuser encore.
Une bonne nouvelle lui vînt toutefois dans une lettre de Daïn III : le nain avait accompli sa mission au mieux, la pierre avait changé de main et il accompagnait désormais le porteur qui rejoignait les siens. La jeune femme resta pensive un long moment après la lecture... Des regrets et des remords se transformaient peu à peu en projet... Mais peut-être ces projets améneraient-ils d'autres regrets ou remords ? Elle garda un air préoccupé toute la soirée en continuant néanmoins son travail épistolaire et Assassin n'osa pas la déranger.
Pourtant, en pleine nuit, alors que le camp s'était endormi, Liselle ne trouvait pas le sommeil. Elle avait ressassé sans cesse son idée et les yeux posés sur Assassin assoupi, elle hésitait à aller jusqu'au bout. Mais de cette hésitation même venait sa résolution et elle finit pas se lever silencieusement avec cette phrase qui résonnait en elle : "Plus jamais ça". Elle voulait éviter à tout prix que les événements de ces derniers jours ne se répétent.
Elle regroupa ses quelques affaires sans un bruit puis elle resta debout plusieurs minutes près d'Assassin... Par tous les dieux, que cela lui coûtait ! Mais il lui semblait que c'était la seule solution... Hélas... Elle ajusta la sangle de sa sacoche bien lourde ce soir-là... puis après un dernier regard circulaire au camp calme en cette heure, elle déposa une lettre près de son compagnon et partit vers le Nors sans se retourne, la mort dans l'âme...
Les Vicieux Vivisecteurs s'en étaient allés, le champ de bataille était à présent envahi par les créatures de Malkiar que les Risk Breakers trucidaient joyeusement. Liselle restait très laconique et tous comprirent que les événements de ces derniers jours l'avaient beaucoup marquée. Elle avait passé le plus clair de sa journée à écrire des missives, dont une aux Loups Solitaires pour s'exuser encore.
Une bonne nouvelle lui vînt toutefois dans une lettre de Daïn III : le nain avait accompli sa mission au mieux, la pierre avait changé de main et il accompagnait désormais le porteur qui rejoignait les siens. La jeune femme resta pensive un long moment après la lecture... Des regrets et des remords se transformaient peu à peu en projet... Mais peut-être ces projets améneraient-ils d'autres regrets ou remords ? Elle garda un air préoccupé toute la soirée en continuant néanmoins son travail épistolaire et Assassin n'osa pas la déranger.
Pourtant, en pleine nuit, alors que le camp s'était endormi, Liselle ne trouvait pas le sommeil. Elle avait ressassé sans cesse son idée et les yeux posés sur Assassin assoupi, elle hésitait à aller jusqu'au bout. Mais de cette hésitation même venait sa résolution et elle finit pas se lever silencieusement avec cette phrase qui résonnait en elle : "Plus jamais ça". Elle voulait éviter à tout prix que les événements de ces derniers jours ne se répétent.
Elle regroupa ses quelques affaires sans un bruit puis elle resta debout plusieurs minutes près d'Assassin... Par tous les dieux, que cela lui coûtait ! Mais il lui semblait que c'était la seule solution... Hélas... Elle ajusta la sangle de sa sacoche bien lourde ce soir-là... puis après un dernier regard circulaire au camp calme en cette heure, elle déposa une lettre près de son compagnon et partit vers le Nors sans se retourne, la mort dans l'âme...
Cher amour,
Plus que jamais je crois qu'il vaut mieux que je parte... Je pars pour ne plus provoquer de morts par ma seule présence et par mes bonnes intentions qui tournent au drame... Je pars pour ne plus voir d'autres se sacrifier pour moi alors que je ne le mérite pas plus qu'un autre... Et surtout je pars, seule, pour ne plus vous mettre en danger.
Plusieurs fois déjà vous vous êtes retrouvé au temple pour m'aider... Me laissant à chaque fois dans la douleur et la tristesse la plus extrême. Et je me rends compte maintenant à quel point cela était injuste et égoïste de ma part de vous laisser faire, comme ce l'a été de le laisser faire aux autres qui sont morts ces derniers jours. Tout ce que j'ai espéré dans ses heures où j'étais la cible des Vicieux Vivisecteurs, c'est qu'ils ne détournent pas leur épées sur vous parce que vous m'accompagniez. A ma grande honte, votre sacrifice m'est plus coûteux que celui d'un autre et je vous aime trop pour accepter encore que vous mourriez pour me protéger sans que rien tenter pour l'empêcher.
La meilleure des protections est finalement l'anonymat et au moins ainsi, si je suis attaquée, personne ne mourra à ma place... Je pars donc, continuer à suivre ce que Almisius voudra que je fasse et attirer la Main du Mal loin de la pierre... Je tâcherais d'être discrète cette fois et j'espère leur faire perdre du temps et nous en faire gagner...
Remerciez pour moi Herdek des Renards Mercenaires et Carmelo... et tous ceux qui nous ont aidé... Transmettez leur mes excuses aussi...
Peut-être que lorsque tout ceci sera fini...
Liselle, qui vous aime plus que tout...
19/02/2004
Elle avait marché la moitié de la nuit et encore le lendemain matin. Elle s'efforçait avec difficulté de ne pas penser... ni à Assassin... ni aux raisons de sa fuite... ni à toutes ces bonnes autres raisons qui lui expliquaient maintenant en détail pourquoi elle n'aurait pas dû partir.
Liselle marchait droit devant elle sans même savoir où elle allait puisqu'elle ne connaissait pas ce niveau des souterrains. Elle s'en allait au loin, "rencontrer son Destin" comme elle l'imaginait pour détourner son esprit de ce qu'elle laissait derrière elle et si elle regarda encore en arrière c'était pour s'assurer de ne pas être suivie.
Ce ne fut qu'au milieu de la journée qu'elle décida enfin de s'accorder une pause. Elle avait besoin de dormir, mais auparavant elle écrivit à Almisius afin de l'avertir et, sans vraiment se l'avouer, trouver un peu de réconfort dans ses conseils, ou mieux, dans ses ordres.
Puis elle sombra dans un sommeil lourd et sans rêves dont elle fut sorti en sursaut par un cri lointain.
- Liiiiseeeelle !
Aussitôt elle posa la main sur le grimoire pour s'assurer de sa présence puis sur son glaive, au cas où... Mais lorsqu'elle se redressa et qu'elle entendit à nouveau ce même cri, les larmes lui montèrent aux yeux... Assassin, seul un peu plus au sud, courrait en l'appelant, regardant de tout côté, à sa recherche... Alors que son regard revenait dans sa direction, il s'arrêta brusquement en l'apercevant, comme pour vérifier que sa vue ne le trompait pas... Elle pleurait... de lâcheté peut-être, nerveusement sans doute, mais de bonheur aussi assurément.
Assassin se remit alors à courir jusqu'à elle, il se jeta au sol près d'elle et l'entoura de ses bras...
- Liselle, je vous en supplie, ne me faites plus jamais une telle frayeur ! Jamais je ne vous laisserais partir seule ! Qu'est-ce qui a donc pu vous faire croire que je vous abandonnerais ?!
Et pour toute réponse, Liselle pleurait, blottie dans les bras de son chevalier servant...
Elle avait marché la moitié de la nuit et encore le lendemain matin. Elle s'efforçait avec difficulté de ne pas penser... ni à Assassin... ni aux raisons de sa fuite... ni à toutes ces bonnes autres raisons qui lui expliquaient maintenant en détail pourquoi elle n'aurait pas dû partir.
Liselle marchait droit devant elle sans même savoir où elle allait puisqu'elle ne connaissait pas ce niveau des souterrains. Elle s'en allait au loin, "rencontrer son Destin" comme elle l'imaginait pour détourner son esprit de ce qu'elle laissait derrière elle et si elle regarda encore en arrière c'était pour s'assurer de ne pas être suivie.
Ce ne fut qu'au milieu de la journée qu'elle décida enfin de s'accorder une pause. Elle avait besoin de dormir, mais auparavant elle écrivit à Almisius afin de l'avertir et, sans vraiment se l'avouer, trouver un peu de réconfort dans ses conseils, ou mieux, dans ses ordres.
Puis elle sombra dans un sommeil lourd et sans rêves dont elle fut sorti en sursaut par un cri lointain.
- Liiiiseeeelle !
Aussitôt elle posa la main sur le grimoire pour s'assurer de sa présence puis sur son glaive, au cas où... Mais lorsqu'elle se redressa et qu'elle entendit à nouveau ce même cri, les larmes lui montèrent aux yeux... Assassin, seul un peu plus au sud, courrait en l'appelant, regardant de tout côté, à sa recherche... Alors que son regard revenait dans sa direction, il s'arrêta brusquement en l'apercevant, comme pour vérifier que sa vue ne le trompait pas... Elle pleurait... de lâcheté peut-être, nerveusement sans doute, mais de bonheur aussi assurément.
Assassin se remit alors à courir jusqu'à elle, il se jeta au sol près d'elle et l'entoura de ses bras...
- Liselle, je vous en supplie, ne me faites plus jamais une telle frayeur ! Jamais je ne vous laisserais partir seule ! Qu'est-ce qui a donc pu vous faire croire que je vous abandonnerais ?!
Et pour toute réponse, Liselle pleurait, blottie dans les bras de son chevalier servant...
23/02/04
Aucun des CdJ n'avaient suivi Assassin faute de l'avoir vu partir et sans doute ne savaient-ils même pas pourquoi le couple avait ainsi disparu. Liselle se promit de leur envoyer ses excuses et ses explications mais elle n'eut guère le courage de le faire dans la foulée. Une personne toutefois les avait rejoints : Herdek ! Le Renard Mercenaire, ami d'Amai Ethen s'était invité s'imaginant sans doute qu'il y aurait davantage de combat avec eux. Il suivait donc les deux humains à distance les interpelant régulièrement sans vraiment les rejoindre tout à fait, ce qui convenait somme toute assez bien à Liselle. Non pas qu'elle n'appréciait pas le nain, mais elle aspirait à la discrétion et au calme, deux notions qui semblaient parfaitement étrangère à Herdek.
Elle lui demanda tout de même, presque par politesse, s'il savait où ils pourraient trouver un portail démoniaque, histoire d'occuper leur temps tout en restant discrétement au premier sous sol, mais lorsqu'il lui indiqua le Nord, elle n'écouta même pas la fin des explications quant au mur qui lui barrait la route et elle partit d'un pas rapide dans la direction qui lui ferait le plus de détour, suivie par Assassin qui de toute façon ne se posait pas tant de questions...
Aucun des CdJ n'avaient suivi Assassin faute de l'avoir vu partir et sans doute ne savaient-ils même pas pourquoi le couple avait ainsi disparu. Liselle se promit de leur envoyer ses excuses et ses explications mais elle n'eut guère le courage de le faire dans la foulée. Une personne toutefois les avait rejoints : Herdek ! Le Renard Mercenaire, ami d'Amai Ethen s'était invité s'imaginant sans doute qu'il y aurait davantage de combat avec eux. Il suivait donc les deux humains à distance les interpelant régulièrement sans vraiment les rejoindre tout à fait, ce qui convenait somme toute assez bien à Liselle. Non pas qu'elle n'appréciait pas le nain, mais elle aspirait à la discrétion et au calme, deux notions qui semblaient parfaitement étrangère à Herdek.
Elle lui demanda tout de même, presque par politesse, s'il savait où ils pourraient trouver un portail démoniaque, histoire d'occuper leur temps tout en restant discrétement au premier sous sol, mais lorsqu'il lui indiqua le Nord, elle n'écouta même pas la fin des explications quant au mur qui lui barrait la route et elle partit d'un pas rapide dans la direction qui lui ferait le plus de détour, suivie par Assassin qui de toute façon ne se posait pas tant de questions...
25/02/04
A peine étaient-ils arrivés près du portail démoniaque - les uns par la droite, l'autre un peu plus tôt pas la gauche - que celui-ci s'était refermé craintivement. Il n'avait que peu craché dans ses dernières heures et les quelques créatures de Malkiar encore présentes vivaient également leurs dernières minutes face à l'affluence des aventuriers. La jeune femme constata un peu déçue qu'elle n'aurait encore rien à combattre cette fois-ci, mais alors qu'elle soupirait se demandant où ils pourraient désormais diriger leurs pas, un grand bruit retentit derrière eux : un nouveau portail semblait s'être ouvert à deux jours de marche environ.
Parfait ! pensait-elle presque gaiement. C'était là sa première occasion de tester sa nouvelle armure face à des monstres et un certain sentiment d'invulnérabilité la poussait de l'avant tandis qu'Assassin brûlait d'utiliser les dernières runes qu'il avait trouvées pour peut-être apprendre quelques secrets de magie. Ils laissèrent donc Herdek, toujours distancé, leur courir derrière de ses courtes jambes et ils reprirent leur route en revenant sur leurs pas.
Il ne leur fallut pas bien longtemps pour voir les premières lignes de monstres. Une jeune humaine avait d'ailleurs été prise au piége et risquait de ne pas passer la nuit. Le coeur de Liselle se serra quand elle aperçut la jeune fille portant les couleurs d'Adamantium : il lui sembla un instant voir sa jeune soeur qu'elle savait dans les souterrains... Elle reconnut bien vite qu'il ne s'agissait pas d'elle, mais cette courte vision lui suffit pour décider que cette personne ne devait pas mourrir. Sans plus de réflexion et animée à nouveau de cette fièvre du combat, elle s'élança parmi les monstres pour libérer l'Adamantium, dont elle apprit un peu plus tard le nom : Flamèche...
A peine étaient-ils arrivés près du portail démoniaque - les uns par la droite, l'autre un peu plus tôt pas la gauche - que celui-ci s'était refermé craintivement. Il n'avait que peu craché dans ses dernières heures et les quelques créatures de Malkiar encore présentes vivaient également leurs dernières minutes face à l'affluence des aventuriers. La jeune femme constata un peu déçue qu'elle n'aurait encore rien à combattre cette fois-ci, mais alors qu'elle soupirait se demandant où ils pourraient désormais diriger leurs pas, un grand bruit retentit derrière eux : un nouveau portail semblait s'être ouvert à deux jours de marche environ.
Parfait ! pensait-elle presque gaiement. C'était là sa première occasion de tester sa nouvelle armure face à des monstres et un certain sentiment d'invulnérabilité la poussait de l'avant tandis qu'Assassin brûlait d'utiliser les dernières runes qu'il avait trouvées pour peut-être apprendre quelques secrets de magie. Ils laissèrent donc Herdek, toujours distancé, leur courir derrière de ses courtes jambes et ils reprirent leur route en revenant sur leurs pas.
Il ne leur fallut pas bien longtemps pour voir les premières lignes de monstres. Une jeune humaine avait d'ailleurs été prise au piége et risquait de ne pas passer la nuit. Le coeur de Liselle se serra quand elle aperçut la jeune fille portant les couleurs d'Adamantium : il lui sembla un instant voir sa jeune soeur qu'elle savait dans les souterrains... Elle reconnut bien vite qu'il ne s'agissait pas d'elle, mais cette courte vision lui suffit pour décider que cette personne ne devait pas mourrir. Sans plus de réflexion et animée à nouveau de cette fièvre du combat, elle s'élança parmi les monstres pour libérer l'Adamantium, dont elle apprit un peu plus tard le nom : Flamèche...
27/02/04
La jeune Adamantium avait réussi à fuir rapidement grâce à l'aide et aux soins de Liselle et Assassin et elle s'éloigna à travers les monstres d'un air insoucient qui aurait sans doute exaspéré Liselle si elle en avait eu le temps. Malheureusement le portail avait craché un nouveau régiment de monstres et deux basilics avaient pris la jeune femme à parti en la frappant d'emblée dans les défauts de son armure. Elle se maintint debout avec difficulté mais de se voir blessée alors que le combat commencait à peine l'inquiéta au plus haut point... Etait-elle encore trop peu aguerrie et trop mal équipée pour affronter un portail démoniaque au premier sous-sol ?
Hélas, la dure réalité de la réponse lui semblait maintenant tout à fait évidente et Liselle en conçut une certaine déception... Malheureusement, il leur faudrait tenter un repli stratégique dans les plus brefs délais... Herdek arrivait mais il ne suffirait certainement pas à contenir les débordements monstrueux.
Elle allait faire part, entre deux coups d'épée, de cette réflexion à son compagnon, mais en le voyant concentré sur ses runes, elle s'abstint un instant de la déranger. Elle le vit briser les deux pierres en même temps et elle sentit aussitôt la magie spirituelle entrer en elle pour la soulager un peu. Le soin était réussi et alors qu'elle s'apprétait à remercier Assassin le sourire aux lèvres, celui-ci releva soudain la tête, une lueur de triomphe dans le regard :
- J'ai compris !
Le sourire de Liselle se transforma d'abord en un regard hésitant et incrédule puis en une expression de joie débordante lorsqu'Assassin lui confirma qu'il venait d'apprendre pour de bon le sort ancestrale des elfes. Mais le visage de la jeune femme arbora brusquement une expression tout autre : la frayeur ! Elle voulut crier pour l'avertir mais un troll qui venait de surgir dans le dos d'Assassin, un sourire crétin accroché à ce qui lui servait de figure, abattit sa masse sur l'humain... D'avertissement, le cri de la jeune femme se changea en hurlement d'horreur alors que deux gros reptiles sifflant se jetaient sur Assassin à terre... Tout se termina tellement vite !
- Eh ben ! On dirait que vous avez besoin de moi, fit joyeusement Herdek qui venait d'arriver dans le dos de la jeune femme. Mais toute sa bonne humeur s'envola brusquement lorsqu'il aperçut le visage figé de Liselle et le corps sans vie d'Assassin dans le prolongement de son regard...
La jeune Adamantium avait réussi à fuir rapidement grâce à l'aide et aux soins de Liselle et Assassin et elle s'éloigna à travers les monstres d'un air insoucient qui aurait sans doute exaspéré Liselle si elle en avait eu le temps. Malheureusement le portail avait craché un nouveau régiment de monstres et deux basilics avaient pris la jeune femme à parti en la frappant d'emblée dans les défauts de son armure. Elle se maintint debout avec difficulté mais de se voir blessée alors que le combat commencait à peine l'inquiéta au plus haut point... Etait-elle encore trop peu aguerrie et trop mal équipée pour affronter un portail démoniaque au premier sous-sol ?
Hélas, la dure réalité de la réponse lui semblait maintenant tout à fait évidente et Liselle en conçut une certaine déception... Malheureusement, il leur faudrait tenter un repli stratégique dans les plus brefs délais... Herdek arrivait mais il ne suffirait certainement pas à contenir les débordements monstrueux.
Elle allait faire part, entre deux coups d'épée, de cette réflexion à son compagnon, mais en le voyant concentré sur ses runes, elle s'abstint un instant de la déranger. Elle le vit briser les deux pierres en même temps et elle sentit aussitôt la magie spirituelle entrer en elle pour la soulager un peu. Le soin était réussi et alors qu'elle s'apprétait à remercier Assassin le sourire aux lèvres, celui-ci releva soudain la tête, une lueur de triomphe dans le regard :
- J'ai compris !
Le sourire de Liselle se transforma d'abord en un regard hésitant et incrédule puis en une expression de joie débordante lorsqu'Assassin lui confirma qu'il venait d'apprendre pour de bon le sort ancestrale des elfes. Mais le visage de la jeune femme arbora brusquement une expression tout autre : la frayeur ! Elle voulut crier pour l'avertir mais un troll qui venait de surgir dans le dos d'Assassin, un sourire crétin accroché à ce qui lui servait de figure, abattit sa masse sur l'humain... D'avertissement, le cri de la jeune femme se changea en hurlement d'horreur alors que deux gros reptiles sifflant se jetaient sur Assassin à terre... Tout se termina tellement vite !
- Eh ben ! On dirait que vous avez besoin de moi, fit joyeusement Herdek qui venait d'arriver dans le dos de la jeune femme. Mais toute sa bonne humeur s'envola brusquement lorsqu'il aperçut le visage figé de Liselle et le corps sans vie d'Assassin dans le prolongement de son regard...