Dans le désert des Mille Morts...

[La Conscience]

Malgré tous ses efforts, il avait du fuir la Citadelle ... Tout cela à cause de cette garce qu'il n'avait pas eu le courage de faire taire définitivement... Depuis ce temps, il errait dans le désert des Mille Morts, non loin du pays de Loth Kira et de Minas Balgur, vêtu de loques et amaigri par le manque de nourriture . Sans parler de son hygiène qui laissait plus qu'à désirer. Les voix le tourmentaient sans cesse, le rendant à moitié fou, et même sa dragonne ne parvenait plus à l'apaiser. Alors qu'il songeait sérieusement à se passer son épée au travers du corps , la voix le fit tressaillir :

"- Misérable ! Je ne t'ai pas donné tous ces pouvoirs pour en arriver là... Ta quête n'est pas terminée, et tu peux encore acquérir pouvoir et richesse, peu importe le sort de la Citadelle.
- Comment mon maître ? Je n'ai plus rien !
- Trouve le peuple du désert, et attise leurs rancœurs, corrompt leurs âmes, achètes leurs cœurs. Tu peux réunir une armée et marcher sur Delain, ce pays qui t'a tant pris."

La voix se tut alors, et Ymoroz se mit à la tâche, plein de nouveaux espoirs de domination. Il pouvait conquérir Delain pour la gloire du Maître !

[La Conscience]

Trouver le peuple du désert n'était pas chose aisée, car ces parias du monde civilisé ne se montraient que pour piller les convois imprudents qui s'aventuraient sur les pistes peu fréquentées des terres arides. Mais Ymoroz ne tarda finalement pas à les rencontrer. Avançant seul au milieu des dunes, il fut bientôt entouré par des cavaliers à l'air menaçant dont les chevaux avaient du mal tenir en place.
"Tu es bien loin de la ville, étranger, et bien seul... Je ne sais quelle folie t'as poussé à venir ici, mais tu vas bien vite le regretter. Si tu veux garder la vie, dépose ton or et tes objets précieux à tes pieds, et recule de dix pas !
Ymoroz eut un petit reniflement de dédain.
-Bien seul, dis-tu ? Sûrement pas..."

C'est alors que surgit Eltanin des dunes environnantes, volant au ras du sable et provoquant ainsi un brouillard aveuglant. Les chevaux ruèrent et mirent leurs cavaliers à terre. Encore sonnés, les brigands qui avaient cru voir en Ymoroz une proie facile étaient maintenant à la merci de son épée de feu et de sa dragonne. Ymoroz s'approcha de celui qui lui avait adressé la parole et pointa son épée sur sa gorge :

"Conduis moi à ton chef, misérable, si tu veux que je te laisse en vie. J'ai un marché qui pourrait intéresser ton peuple".

[La Conscience]

" - Pourquoi est-ce nous te suivrions dans ta quête ? questionna le chef des voleurs du désert, alors qu'Ymoroz s'était présenté devant lui et lui avait exposé son projet. Qu'avons nous à y gagner, à part voir mourir les nôtres ? Les caravanes marchandes que nous pillons suffisent largement à nous faire vivre, sans vouloir nous occuper des terres des autres...
Ymoroz renifla avec dédain.
- Vous ne faites que vivoter au milieu de vos dunes, exclus de la société des hommes. Vous vous pavanez dans votre médiocrité en pensant que vos vols représentent un quelconque intérêt..."

Une épée surgit alors de nulle part et sa lame vint caresser la gorge d'Ymoroz. Sans ciller, celui-ci continua :

"- Je vous offre le pouvoir, des richesses que vous ne pouvez encore imaginer si nous prenons possession de Delain et que nous favorisons l'avènement du Maître ! Nous serons tous récompensés, nous deviendrons ses lieutenants lors de son règne !"

Le chef des marchands fit un signe de paix vers l'acolyte à l'épée. Il se caressa le menton d'un air dubitatif, et annonça après un temps de réflexion:

"- Soit, ta hardiesse me plaît, étranger. Je veux bien te fournir une armée".

[La Conscience]

Eltanin battait paresseusement des ailes, surveillant les alentours de la frontière du pays de Delain. Ayant rassemblé assez d'informations sur les positions ennemies, elle piqua à une vitesse vertigineuse vers le camp dressé par Ymoroz et son armée.

Les postes de gardes du royaume d'Hormandre étaient tout proche maintenant, et l'heure était venue d'élaborer une stratégie pour mettre ses adversaires en déroute. Ymoroz comptait bien sur l'effet de surprise pour se frayer un passage jusqu'à la préfecture, en semant le chaos sur son passage pour la gloire du Maître. Ainsi pris en tenaille, les aventuriers qui osaient contester la suprématie de Malkiar le Rouge s'en mordraient les doigts....

[La Conscience]

L'attaque fut brève et concentrée sur un poste de garde précis. La victoire éclatante... Les gardes du royaume furent submergés par la vague des combattants du désert et n'eurent d'autres solutions que de fuir ou mourir. L'exode commençait vers la préfecture, où les badauds pensaient trouver la protection du comte évêque Varifus, le représentant d'Hormandre à la préfecture.

Ymoroz était maintenant arrivé dans le pays qui l'avait tant fait souffrir... Il ne ferait pas de cadeaux à sa population...

[La Conscience]

La traversée de la vaste prairie au delà du poste de garde ne fut qu'une formalité... Les rares aventuriers qui tentèrent de s'interposer et de freiner l'avancée de la colonne guerrière durent vite avouer leur faiblesse et laisser passer l'armée d'Ymoroz. Celle-ci arrivait en vue de la préfecture et des grands escaliers et c'est avec un sourir non feint qu'Ymoroz ordonna à ses troupes de commencer le siège du symbole de la royauté et de briser la protection magique du grand escalier non loin : il s'agissait d'éviter toutes mauvaises surprises, sa victoire devait être totale.
Comme pour ponctuer ces ordres, Eltanin cracha le feu sur les alentours, pour libérer le passage.

[La Conscience]

Alors que l'armée du désert était aux portes de la préfecture, le comte évêque Varifus s'était barricadé au sein de l'édifice. Le royaume d'Hormandre devait tenir coûte que coûte contre cette invasion brutale et barbare, et l'évêque était fort aise de voir qu'au péril de leurs vies, de loyaux sujets d'Hormandre se dressaient face aux guerriers adverses malgré leur infériorité numérique. Mais force était de constater que leur courage seul ne suffirait pas à endiguer la marée guerrière qui encerclait maintenant la préfecture et le comte évêque Varifus espérait voir arriver les renforts sans lesquels tout serait perdu.

La préfecture ne tiendrait pas longtemps ce siège, tout au plus 30 jours, et le compte à rebours avait déjà commencé !

[Acid]

Dans l'antichambre de l'enfer, les chsoes bougeaint rapidement. Sereniel, et des métas barons accompagnés de KRANS et de métas barons se promenaient au gés des runes, la collecte avancant doucement.

Puis Malkiar sembla s'acharné sur eux. Ils étaient près du grand escalier dans des créatures nombreuses les attaquèrent. Le combat fut rude et dura. A la fin de celui ci alors que de nombreux monstres avaient péris sous les coups, de plus en plus d'aventuriers passaient dans le coin . Intriguée par autant d'agitation, Sereniel tendait l'oreille et entendait des brides de conversation, on parlait de dragon, de préfecture, de siège ...

Intriguée, Sereniel se mit en quête de trouver une tête connue pour essayer d'y voir plus clair.

[Difool]

Dalifool, qui était parti rechercher l'équipement d'un compagnon mort au combat, avait quand a lui déjà eu pas mal d'informations issu de ce dernier, Qui avais d'ailleurs essayé de parler au présumé chef Ymoroz, qui semble toute avais plutôt l'air bien décidé à poursuivre sa marche folle !

Il paraitrai que le combat a déjà commencé et fait rage la haut. Mais n'étant plus sur les lieux dafaal ne peux plus nous tenir informer. Il nous faudrait des nouvelles fraiches des extérieurs.

Dalifool essaya d'interpeler l'un des nombreux passant.

[La Conscience]

Le siège de la préfecture se poursuivait, malgré les tentatives infructueuses pour mettre un frein aux ambitions de l'Archonte de Balgur déchu. Les aventuriers épars ne pouvaient tenir longtemps face à la puissance de l'armée du désert qui était venue ébranler les fondations de la monarchie hormandienne. Beaucoup périrent même en attaquant seuls la troupe, des raids suicidaires qui restèrent vains, car peu d'adversaires avait succombé jusqu'à présent...

La situation alla de mal en pis pour le comte évêque Varifus, lorsqu'il vit Ymoroz procéder à une petite litanie qu'il ne comprenait pas... Mais à la fin de celle-ci, son corps se couvrit de chaire de poule en contemplant la rivière derrière la préfecture. Celle-ci commençait à s'agiter de façon anormale et inquiétante...

[Oct Av]

Oct reçu une bien étrange missive, non pas dans le fond mais plutôt dans la forme.

En effet il était question du demande d'aide pour sauver un aventurier en détresse ce qui est plutôt courant dans l'antichambre mais ce qui surprit Oct c'est le ton étonnement familier de la missive venant d'un illustre inconnu.

Bien que le sauvetage n'ait pas pu être mené à bien (paix à son âme), les deux compères continuèrent de s'échanger quelques missives et Oct eut sa réponse rapidement.

Le ton familier venait de ce qu'Oct arborait : "Lotus Rouge". Il aurait du s'en douter, bonnes ou mauvaises, ça dépendait des rencontres mais ce tag passait rarement inaperçu.

Bien vite le groupe de M&Ms se rassembla à quelques pas de Difool et Acid tandis que la conversation déviait sur ce qui avait amené les M&Ms à passer par ici : L'armée des sables dans les extérieurs.

En effet Calinn de la Rune de Vie avait appelé au secours, une armée d'hommes du désert assiégeaient la préfecture dans les extérieurs aidés par un chef mégalo et un dragon.

Oct en parla à ceux qu'il croisaient. L'imposant groupe des M&Ms inspira tellement la confiance que tous lui répondirent d'une voix qu'ils le suivraient : la caste des Meta-Barons, les Chevaliers de Justice, les Tontons Poutreurs...

Aussi Oct donna les premières consignes et la marée d'aventuriers se mit en marche au pas forcé jusqu'au Grand Escalier.


Durant le trajet les plans allaient bon train et une idée embrasa les esprits...

Edit pour la continuité de l'histoire, je pensais pas qu'on irait aussi vite !!

[magicbaleine]

Guidora avait entendu, il y a plusieurs semaines de cela, quelques rumeurs dans les auberges, à propos de Dragon en direction du Désert des Mille Morts.
Son village natal, en bordure de cette contrée, avait déjà subi par le passé une attaque de dragonnets. Il était donc hors de question que cela ne se reproduise... Inquiète du devenir de ses proches, elle les avait informés du danger, et écrit à un ancien contact commerçant de la Citadelle, afin d'en savoir plus.

Voici un extrait de la réponse reçue à ce moment:

Concernant le sieur Ymoroz de Zerkal, il fut un temps le Grand Archonte de la Citadelle, après avoir défié et mis à mort Zakary d'Ulor, son prédécesseur... Celui-ci lui reprochait alors sa passivité et son impuissance face au déchainement des cieux et aux transes inexpliquées qui secouaient le Temple de Balgur. Il imposa suite à sa victoire sa vision radicale du culte, profitant de l'absence des autres Archontes qu'il avait en fait fait prisonnier ou tué par sa secte maudite, la secte Noire...

Mais ça ne m'étonne pas qu'il en veuille maintenant à Delain, c'est en effet de cette contrée qu'est venu notre salut. Le culte de Balgur des souterrains a en effet mis en déroute la secte d'Ymoroz et libéré le dernier Archonte encore en vie, Luciana de Myzar. La sybille de Balgur est donc rentrée à la Citadelle pour dénoncer le complot du dragonnier, mais peut avant que celle-ci n'arrive, le Grand Archonte avait déjà pris la fuite à l'insu de tous... Depuis, nous n'avons plus de nouvelles de lui, et tant mieux. Luciana a repris sa place et nous vivons en paix maintenant.

"Rassurée" que son Camp de la Nuit ne courait donc aucun risque, elle avait poursuivi la mission de sauvetage en cours avec les "Fils de Melniboné", qui faillit mal tourner. En plein noir à cause d'une étoile qui ne faisait pas son boulot, , avec une soixantaine de monstres, ... Rejoints ensuite par les guildes du "Peuple des Loups", et "Un de Pendu, dix de troués", plus quelques aventuriers courageux !
La missive envoyée à un contact du culte de Balgur avait bien failli s'égarer, mais de toutes façons, leurs chefs devaient bien être au courant de la situation...

Finalement, cette histoire semblait regrouper plusieurs anciens évènements liés à Delain. Il suffisait de les retrouver dans les histoires de taverne... Quêtes, ou bien histoires encore racontées par les bardes de passage...

[Lotus Rouge]

Encore une fois, le Lotus Rouge avait entendu parler d'une menace planant sur Delain. Les combattants du désert, menés par Ymoroz, saccageaient tout sur leur passage. Il fallait en finir, et rapidement.

Ainsi, ces hommes du désert allaient devoir en découdre avec un détachement Rouge envoyé en conséquence. Les courageux M&Ms, menés par le brave Oct Av', seraient de la partie afin d'éradiquer toute menace alentour.

Aucun Mal ne rongera plus les Souterrains. Le Lotus est là. Le Lotus agit.

[Difool]

Difool et son maitre Dalifool arrivèrent en haut du Grand escalier tout essoufflés.

*piouf.. ça fait une sacré montée tout de même*

Ils se retournèrent et virent l'atroce armée du désert; des Mage des Mille Morts entrain de marmonner des formules magiques, devant eux des Frondeur du désert entrain de pilonner les quelques aventuriers présent et des Voleur des sables usant de leur dague contre les quelques survivants.

Derrière le grand dragon faisait jaillir d'énormes boules de feu qui venaient s'écraser dans toutes cette pagaille.

Les quelques aventuriers qui se frottais à Ymoroz de Zerkal succombais à tour de bras...

Mais la Caste des méta-barons n'allais pas laisser perdurer ce massacre, Difool Poussa un énorme cri de guerre afin de se préparer au combat.

*Ça va saigner !!!!*

Il regarda fixement Ymoroz de Zerkal les yeux imprégnés de sang afin de déceler ses éventuels faiblesse avant l'assaut.

[yapi]

Et ce n'était pas fini... Des pas résonnaient dans l'escalier... et une série de boules de feu précéda les aventuriers sortant des profondeurs! Les nomades, trop occupés à dépouiller leurs victimes, ne virent vraisemblablement que trop tard le danger ; Les flammes faisaient sans distinction des morts, seule la préfecture n'était pas enflammée!
Sauf que l'armée des bandits du désert ne comprenait désormais plus aucun mage susceptible d'apaiser leurs brulures...