Au nom d'Apiera

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Khazâd
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Au nom d'Apiera

Message par Khazâd » 01 févr. 2008 15:58

Khazâd avait donc pris la route du pays des Ogres en compagnie d’un certain nombre d’aventuriers tous plus vaillants et valeureux les uns que les autres. Leur progression était particulièrement lente car les Ogres avaient l’ouïe fine. Il n’était d’ailleurs pas rare d’en voir certains surgir au détour un couloir et sauter sur les aventuriers passant entre deux blocs de roche. Les aventuriers se montraient preux et efficaces. Rare étaient les ogres qui leur résistaient plus de deux jours, mais au grand désespoir de Khazâd, elle n’y était pas pour grand chose. Chaque coup d’épée qui ricochait sur l’épaisse peau des monstres décourageait un peu plus la naine. C’est d’ailleurs pour cette raison que Khazâd se tourna un peu plus vers sa déesse, lui demandant parfois de faire intervenir la lame du destin ou de soigner ses blessures. Mais pas une fois Apiera ne laissa Khazâd en mauvaise posture.
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Message par Khazâd » 01 févr. 2008 16:01

Un soir, le groupe d’aventuriers décida d’établir un campement pour plusieurs jours. La fatigue gagnait certain tandis que d’autres avaient besoin de soin ou de réparer leur équipement. Khazâd décida alors de se mettre un peu à l’écart. Elle avait besoin de réfléchir à une certain nombre de chose. Lorsque l’on est Mestre Marchande, ce ne sont pas les préoccupations qui manquent. Alors que sa promenade l’avait amené à ne plus voir le feu du campement, son pied heurta quelque chose. L’objet en question était étrange, il ressemblait a un paquet. Voilà un bien étrange endroit pour laisser traîner ses affaires se dit la naine. Sans la moindre hésitation, elle ramassa le paquet et l’ouvrit. Certains se seraient attendus à trouver de l’or, des runes ou toute autre chose précieuse. Il n’en était rien, à l’intérieur se trouvait un morceau de cuir souple beige. Probablement un aventurier désireux de se débarrasser d’une armure de cuir en mauvaise état. Toute autre aventurier ne se serait pas posé de question et aurait jeté le paquet sans plus de remord, mais c ne fut pas le cas de Khazâd. Son intime conviction lui disait de ne rien en faire et que le paquet était beaucoup plus précieux qu’il n’y paraissait. Khazâd décida de sortir le morceau de cuir pour pouvoir mieux l’examiner et au moment où sa main entra en contact avec le cuir, un événement se produisit, une marque de lumière apparu à l’endroit où elle avait touché le cuir. Cela ne dura d’une seconde, mais Khazâd reconnu immédiatement le symbole, celui d’Apiera sa déesse. Aucun doute n’était possible, il s’agissait bien d’une Faveur d'Apiera, objet précieux du culte de la Déesse de la lune, des arts et de l'illusion
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Message par Khazâd » 07 févr. 2008 09:57

Khazâd s’était remise en route. Elle n’avait pas parlé de sa découverte à ses compagnons de route, non pas qu’elle n’ait pas confiance en eux, mais elle pensait que sa découverte ne les intéresserait pas, après tout, il n’y avait a sa connaissance aucun prêtre d’Apiera parmi eux.

Le reste du voyage se passa sans trop de problème, les ogres ne faisaient pas long feu face à au groupe d’aventuriers. Il y eu bien des moments où Khazâd entendit des carreaux d'arbalétriers Ogres passer tout près d'elle, mais rien de vraiment dangereux. Après plusieurs semaines de marche, ils arrivèrent enfin au village des Ogres. Alors que Khazâd s’attendait à trouver un ville grouillant de monde et de bâtiments en tous genres, elle ne trouva qu’un désert avec des constructions à moitié finies ou à peine commencées. Le seul bâtiment qui tenait debout et qui permettait au village de porter vraiment ce nom était le nouveau magasin de la Corporation Marchande du RADIS, le bien nommé Carouf'. La déception de Khazâd fût immense. Les travaux avait commencé depuis plusieurs mois déjà et depuis les dernières nouvelles qu’elle avait pu avoir, rien ne semblait avoir bougé. Aussi étrange que cela puisse paraître, les rares aventuriers présent dans ce lieu fantôme étaient occupés à se battre contre des gros rats ou des diablotins. Inutile de réfléchir bien longtemps pour comprendre que ces créatures n’avaient rien à faire là et que si elles étaient présentes, c’est qu’elles avaient été invoquées par des aventuriers pour se distraire d'un monotonie trop bien installée.
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Message par Khazâd » 07 févr. 2008 11:35

Khazâd était furieuse de voir que les aventuriers préféraient « taper du monstre » plutôt que d’aider les artisans à construire le village. Que croyaient-ils, que les bâtiments allaient se construire tout seul. Khazâd alla à l’échoppe afin de déposer ses affaires. Celle-ci était déserte et il n’y avait pas grand chose comme équipement exposé dans les vitrines. Aerielle n’avait très certainement pas pu achalander les rayons avant de partir pour Orlanthi. Encore une chose dont il faudra qu’elle s’occupe, mais pour l’heure, il y avait plus urgent. Khazâd trouva un coffre dans l’arrière boutique et y mis ses affaires et donna un tour de clé. Elle mit cette dernière au bout d’une cordelette de cuir et la passa à son cou. Après une rapide inspection de l’arrière boutique, Khazâd trouva une dizaine de pioches. Comment diable les artisans pouvaient-ils travailler sans pioche. Il faudra qu’elle aille voir le responsable des travaux pour l’informer qu’il restait des pioches dans sa boutique et que s’il en avait besoin, il pourrait s’en servir. Khazâd sortit de l’arrière boutique

Boum Boum Boum

Khazâd se retourna immédiatement prête à se servir de pioche pour se défendre. Rien. Probablement l’un de ces gros rats qui s’était caché dans la boutique. Elle se dit qu’elle l’en chassera plus tard et se dirigea vers la sortie.

Boum Boum Boum

Khazâd se retourna à nouveau et vit que le coffre là suivait. Un coffre que nenni, une créature des plus étranges ayant la forme d’un coffre mais ar l’ouverture de celui-ci sortait une puissante mâchoire aux dents aiguisées comme des poignards ainsi qu’une langue excessivement longue et deux yeux jaunes. Khazâd brandit sa pioche prêt à frapper.


Maîtresse … dit la chose d’une voix trop grave pour être humaine
Pardon
Slurgh vouloir venir avec maîtresse

Khazâd resta bouche bée puis après une minute à regarder fixement la créature, la naine se décida à questionner à nouveau la créature.

Que veux-tu ?
Slurgh vouloir venir avec maîtresse …
Pourquoi veux-tu me suivre ?
Parce que toi maîtresse, toi porter clé …

Khazâd baissa doucement sa pioche

Comment es-tu arrivé ici, qui t’as amené ?
Moi être coffre-fort de Carouf’, moi toujours avoir été là, moi être propriété officielle du Grand Conseil Orlanthi mis à disposition du RADIS.

Décidément, pensa Khazâd, ces Orlanthis ne manquaient pas de ressources.

Tu me suivras partout et tu obéiras aux moindres de mes ordres ?
Temps que toi porter clé, moi suivre toi et moi faire ce que toi dire. Miam, moi avoir faim. Toi avoir quelque chose à donner moi à manger ? Moi avoir ventre vide et moi pas aimer avoir ventre vide

Khazâd se gratta la tête, que pouvait bien manger un coffre fort ? Probablement des objets, des objets de valeur.

Si je te donne à manger, me rendras-tu ce que je t’aurai donné à manger lorsque je te le demanderai ?
Toi dire, moi faire.

Khazâd ramassa une grosse armure de cuir renforcée qui traînait sur le comptoir et la jeta au coffre. Heureusement qu’elle n’y avait pas mise les mains, les deux mâchoires se refermèrent dans un claquement sinistre de ferraille à la manière d’un piège à loup.

BURP !!!

Khazâd ne savait encore quoi penser de cette créature. Il lui faudra très certainement encore plusieurs jours avant d’oser lui confier sa bourse ou certaines de ses runes. En attentant, elle l’invita à la suivre, il lui serait peut-être utile pour aider à la construction du village.
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Message par Khazâd » 07 févr. 2008 13:40

Khazâd se rendit sur le chantier suivit de près par son nouveau compagnon. Elle voulait se rendre utile mais par quoi commencer ? Il n’y avait que deux bâtiments en construction, mais rien ne permettait encore d’identifier leur futur utilité. Khazâd décida donc de se rendre au prêt d’un chef de chantier afin de se renseigner.

« Bonjour, je viens d’arriver au village et j’aimerai savoir si mon aide pourrait vous être utile ? J’ai cru remarquer que vous manquiez de main d’œuvre aussi je vous propose mes services. Oorgùn Sypht m’avait parlé de la construction de temple. Etant donné que je suis prêtresse d’Apiera, je me ferai un devoir de vous aider dans la construction de celui-ci. »

L’homme rit aux éclats puis après avoir essuyé ses larmes de joie d’un revers de la main, dit :


« Ma pauvre Dame, vous n’êtes pas prêt de construire un temple pour Apiera. Nous n’avons toujours pas fini de construire le bâtiment administratif, alors un temple, vous pensez bien. Qui plus est, nous n’avons toujours pas été payé pour la réalisation de temple. Pas de brouzoufs, pas de temple. Repassez l’an prochain, nous aurons peut-être commencé »

Khazâd était prête à exploser comme un volcan et si Slurgh ne lui avait pas mordu le mollet, il est plus que probable qu’elle aurait planté sa pioche entre les deux yeux du chef de chantier. Furieuse, Khazâd partie sans demander son reste.
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Message par Khazâd » 07 févr. 2008 16:56

Khazâd devait à tout prix construire un temple pour Apiera. Elle avait d’ailleurs contacté il y a déjà plusieurs semaines de ça Othillie, Grande prêtresse d’Apiera pour lui annoncer qu’elle descendrait personnellement pour construire un temple. Pour qui passerait-elle si elle ne tenait pas sa parole. Non, il ne pouvait en être ainsi, il fallait coût que coût construire un temple. Khazâd retourna à l’échoppe désappointée et passa une bonne partie de la nuit à réfléchir aux possibilités qui s’offraient à elle.

Au petit matin, elle avait prise sa décision. Ne pouvant retourner seule chercher de l’aide dans les étages supérieurs, elle devait tout gérer du village en ruine. Khazâd posa sa lourde armure ainsi que son épée dans son coffre sur patte et passa une légère chemise blanche. Le village était sécurisé, inutile de se promener avec 42 kg d’équipement. Elle ne prit qu’une grosse bourse en cuir qu'elle accrocha à sa ceinture. Celle-ci contenait l’argent qu’elle avait récupéré tout au long de son voyage à travers le pays des Ogres. Lorsque Khazâd sortie, son nouveau compagnon à patte lui emboîta le pas et tous deux partir à la découverte du village encore en construction.
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Message par Khazâd » 16 févr. 2008 14:18

Après quelques minutes à parcourir le village en construction, Khazâd trouva enfin ce qu’elle cherchait. Une petite tente blanche était dressée dans un coin des souterrains, assez à l’écart pour ne pas gêner les constructions mais ayant un emplacement qui donnait vue sur toutes les constructions en cours. Khazâd s’approcha de la tente. On y entendait des personnes qui discutaient de métrage, de poteaux de soutènement et autres vocabulaires d’architecte. De jeunes garçons entraient et sortaient de la tente avec des rouleaux de diverses tailles sous le bras.

Khazâd aventura sa tête sous la tente afin d’évaluer le nombre d’architectes et de maîtres d’œuvre travaillant ici. A sa grande surprise, au lieu de trouver une dizaine d’entre eux à faire des plans et une autre dizaine à faire des calculs et autre chose savantes que tous architectes savaient faire, elle ne trouva que cinq personnes. Deux d’entre eux étaient en grande discussion sur la résistance du bois de chêne par rapport au bois de hêtre pour consolider les tunnels, le troisième et le quatrième faisait des va-et-vient avec les bras chargés de plans, les déroulant, prenant une cote puis et repliant pour les ranger. Quant dernier, c’était un très jeune homme, concentré sur le tracé d’un nouveau plan. Khazâd entra dans la tente mais aucun des architectes ne prêta attention à la naine ni à son étrange compagnon. S’approchant doucement des deux ingénieurs parlant bois, elle resta planté là quelques minutes espérant que l’un d’eux la remarque. Mais il n’en fut rien, ceux-ci après s‘être querellé sur le bois à employer quittèrent rapidement la tente laissant Khazâd sans voix. Khazâd s’approcha alors des deux autres hommes brassant de l’air. Mais elle fut obligée de se résoudre à reculer de quelques pas car ces derniers la bousculaient à chaque fois que la naine était sur leur chemin. Khazâd était sur le point d’exploser, ses joues devenaient pourpres, ses phalanges blanchissaient tellement elle serrait les poings. Puis comme un élémentaire d’air balayant tous sur son passage, faisant voler les plans dans tous les sens et écartant d’une main de fer les deux individus l’avaient bousculée, elle allait se planter devant le bureau du jeune apprenti. Le pauvre garçon était terrorisé et protégea son visage de ses mains. Il n’entendit qu’un seul bruit, grave, métallique et reconnaissable entre tous. Le garçon resta immobile quelques instant et ne sentant venir ni les coups, ni les cris que la naine, il baissa les bras pour voir ce qui se passait. Devant lui, une énorme bourse était posée sur ses plans. Le garçon regarda Khazâd les yeux pleins de stupeur, l’interrogeant du regard ne sachant ce qui se passait.

« Voilà 70.000 brouzoufs. Je te demande de me construire un temple dans les plus brefs délais à la gloire d’Apiera et de Lorg. Je ne veux rien de cossu, pas de dorure, pas de pierres précieuses, pas de fioriture dans la décoration et encore un moins un édifice que cent pieds de haut. Je veux un temple sobre fait pour la prière et le recueillement, quelque chose de simple. Inutile de faire venir du calcaire de la surface, la pierre extraite ici même fera très bien l’affaire. Si tu as besoin de matériel, contact Aeirelle de ma part, elle te fournira en pelle et en pioche. Dit lui simplement de mettre la facture à mon nom. Tu as carte blanche sur tout les reste comme l’emplacement, la main d’œuvre recrutée. Si tu as encore besoin d’argent pour poursuivre la construction, viens me voir, je t’en redonnerai et s’il te manque des bras, je travaillerai moi-même sur le chantier. Si ton travail me plait, je saurai te récompense comme il se doit As-tu bien compris ? »

Le jeune homme resta bouche bée. Jamais il n’avait autant d’argent dans une bourse et il lui fallut quelques minutes pour comprendre ce qui se passait.

« Et bien que fais–tu encore ici à papillonner, tu devrais déjà être en train de travailler sur tes plans. Allez, au travail !!! »
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Message par Khazâd » 18 févr. 2008 16:22

Khazâd pensait que le plus dur était fait. Le matin elle était passée voir le jeune ingénieur et ce dernier semblait des plus enthousiastes à l'idée de construire un temple à sa guise. Certes, ils avait proposé quelques idées abracadabrantes comme construire le temple en cristal afin de rendre hommage à la déesse de l'illusion ou encore l'utilisation d'une brique divine pour la construction de l'autel du temple, mais Khazâd lui remit vite les pied sur terre à l'apprenti lorsqu'elle demanda le cout et le délai supplémentaire de livraison? Elle n'avait pas les moyens de rajouter 1.000.000 bzf ou d'attendre un an de plus. Mis à part quelques petits détails de ce genre motivés par l'enthousiasme et la jeunesse du jeune architecte, Khazâd sembla agréablement surpris par la qualité du travail du garçon.

Tout allait pour le mieux jusqu'au jour où l'apprenti architecte vient voir Khazâd et lui posa la question "Et comment allez sanctifier le temple ? Moi je suis ingénieur, je construis des bâtiments mais je ne suis pas prêtres, je ne peux pas les sanctifier". Aïe, Khazâd avait oublié ce détail. Pourtant Othillie lui en avait parlé. Malheureusement, Khazâd n'avait pas la moindre idée de la manière de procéder. Certes, elle avait dernièrement récupéré un objet précieux de son culte, mais cela allait-il être suffisant et surtout comment devait-elle procéder ? Il n'y avait plus une minutes à perdre, Khazâd devait contacter la seule personne à sa connaissance qui aurait plus d'aider dans cette démarche. Elle se rendit à l'échoppe d'Aerielle et sortit tout son nécessaire à écrire de son coffre sur pattes. Après quelques minutes à griffonner son parchamin, Khazâd rédigea un lettre à Othillie

Khazâd a écrit :Ma très chère Dame Othillie,

lorsque je vous ai contacté la dernière fois, je vous faisais part de ma volonté de descendre au pays des Ogres afin d'y construire un temple à la gloire d'Apiera et de Lorg. Je sais bien que ce dernier nom vous fera sourire mais vous connaissez ma préférence pour Lorg bien qu'il ne soit qu'une sous-divinité d'Apiera. Toutefois est-il que je progresse bien dans mon entreprise malgré quelques mauvaises surprises. L'avance du village est au point mort et la quasi totalité des bâtiments sont encore au stade d'embryon. Cependant, j'ai réussi à trouver un jeune ingénieur des plus prometteurs qui ma foi semble des plus motivés par cette tache. Je ne vous cacherai pas que le temple qui sera construit ne sera pas à la hauteur de la Gloire d'Apiera car il sera plutôt humble compte tenu de la situation actuelle, mais n'est-ce pas la foi des fidèles qui fait la grandeur du Dieu et non pas la taille de ses temples ?

J'en arrive à la raison qui me pousse à vous contacter. En effet, la construction avance bien mais mon ingénieur, loué soit-il, m'a fait remarquer quelque chose. Je n'ai pas prévu la sanctification du temple. La construction est bien du ressort de l'ingénieur mais la sanctification est à la charge du culte. Malheureusement, je n'ai pas la moindre idée de la manière de procéder et j'espère que vous saurez m'apporter les connaissances qui me manquent. Comme je vous l'ai expliqué dans ma dernière lettre, j'ai récupéré la Faveur d'Apiera et peut-être que cette dernière pourra nous être utile mais j'attendrai vos conseils avant de tenter quoique ce soit.

Une dernière chose, je suppose que comme moi vous avez reçut la missive de Dame Sunetra concernant les pièce manquante pour la réalisation du masque. Sachez que je suis à la recherche de toute chose qui pourrai faire office de colle et suivant une idée de Gippel, je suis partit à la recherche de béchamel daubée. Je sais qu'il en reste un peu dans le pays des Ogres et je compte sur quelques bonne volontés pour m'aider à en récupérer. Si malheureusement je ne parviens pas à en trouver, je pense que nous nous rabattrons sur un mélange de soie d'araignée et de mélasse de bière réduite.

Khazâd,
Entropiste d'Apiera,
Grande Prêtresse de Lorg
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Message par Othillie » 26 févr. 2008 09:48

Khazad,

je suis surprise par ton efficacité, je ne pensais pas que tu arriverais si vite au village des ogres. Nul doute que ton zèle Lui plaira !

Tu fais bien de faire appel à moi. Lorsque je vivais dans le temple d'Apiera, durant mon enfance, les prêtresses m'ont emmené par deux fois assister à la sanctification d'un nouveau temple en Son honneur. C'était toujours un moment d'intense émotion et rien que le souvenir m'émeut encore. Tout d'abord, la prêtresse en charge de la sanctification doit se placer devant l'autel, ou le centre du sanctuaire, s'il n'y a pas d'autel (Tu sais qu'Elle est facétieuse et aime la diversité, aussi, la structure de Ses temples sont parfois si originaux qu'ils ne ressemblent pas à des temple, pour tout dire).
Ensuite, la prêtresse se concentre et adresse une longue prière à Apiera. Cette prière peut prendre la forme d'un monologue, d'un chant, d'un poème, d'une danse, d'une composition musicale, d'une création... Je n'en ai vu que deux exemples, mais on m'a dit que l'inspiration était le coeur de la réussite d'une bonne sanctification.
Puis, de façon plus concrète, la prêtresse doit utiliser un objet divin et l'intégrer à la structure du temple, que ce soit en posant un vase sacré sur l'autel, ou bien en disposant des voiles sacrés à la voûte du temple (tu as dû voir ceux du temple du pays des Pas Perdus) ou autre chose. Il peut même être inséré dans les murs, si la prêtresse le désire. L'objet sacré est très important car c'est grâce à lui qu'Elle saura que ce lieu est à Elle et que son aura pourra venir s'y installer; S'il n'est pas assez puissant, le temple n'attirera pas assez son esprit et le temple ne sera pas visité par Sa Divine Présence. Et que peut-on espérer de l'avenir d'un temple si le dieu auquel il est consacré l'ignore ?

Quand elle a achevé cette tâche, elle fait parfois, pour conclure, une dernière prière, mais ce n'est pas obligatoire, d'après ce qu'on m'avait confié.

En ce qui concerne le dernier masque, substituer des matières basiques à la colle, peut être une bonne solution. Cependant, le dernier masque risque d'être moins puissant que les autres. enfin, peut-être vaut-il mieux un masque au pouvoir amoindri que pas de masque du tout ?

Je me tiens à ta disposition pour t'apporter toute l'aide nécessaire. je ne pourrai pas aller rapidement dans le royaume des ogres, ne l'ayant encore jamais exploré. Toutefois, je peux me rendre à ton appel dans n'importe quel autre temple connu, puisque je les ai tous visité en pèlerinage.


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Message par Khazâd » 27 févr. 2008 09:23

Les mots d’Othillie tournait en boucle dans la tête de Khazâd « Cette prière peut prendre la forme d'un monologue, d'un chant, d'un poème, d'une danse, d'une composition musicale, d'une création... » . Khazâd n’avait rien d’une artiste. Chanter, composer un poème, danser ou même écrire une musique, elle en était bien incapable. Certes, sous l’effet de l’alcool, elle était capable de prouesse, mais ce temple était sensé rendre hommage à Apiera et non à Tonto.

Le jeune architecte venait d’informer que le temple serait prêt d’ici une semaine. Cela laissait un peu de temps à Khazâd pour trouver une idée originale et créatrice pour rendre hommage à Apiera. Cependant, Khazâd n’aimait pas tourner en rond dans une pièce et décida d’aller aider avec sa pioche des aventuriers qui venaient de trouver un filon. Peut-être l’inspiration viendrait en creusant.
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Message par Khazâd » 02 mars 2008 21:04

Cela faisait pratiquement une semaine que Khazâd exploitait son filon, n'ayant en tête que la recherche d'une idée originale pour rendre hommage à Apiera afin de sanctifier son nouveau temple. Mais malheureusement, rien ne lui était venu en tête, en tout cas rien de suffisamment bien pour une déesse. Elle avait composé un poème que même un ivrogne n'aurait pas osé lire en public après avoir bu 5 pintes de bière naine, élaborer une danse mais ses petites jambes elle avait plus l'air gnome que d'une danseuse d'Apiera.

Khazâd commençait à désespérer de trouver une idée originale. Elle s'était assise sur un rocher pendant l'une de ses pauses et lançait à morceau de charbon à Slurgh qui lui rapportait comme un chien l'aurait fait. Elle n'était vraiment pas douée pour les arts. Certes elle excellait dans le commerce, mais on ne se content pas de rapporter son livre de compte à un dieu pour lui faire un dévotion. Non, elle n'était bonne rien, à rien si ce n'est vendre et fabriquer des armes. "La vie est mal faite" se disait-elle, je vénère la déesse des arts qui ne reconnait pas mon art à moi et tout ce que contenait ce tunnel n'aurait jamais pu l'aider à confection quelque chose. Du charbon, du fer quand les coups de grisou ne s'en mêlaient pas. Non, rien de bien utile ... Khazâd leva les yeux vers la paroi. Tout à coup, son regard l"illumina.

"Slurgh, ramasses nos affaires, on retourne à Carouf'. J'ai du travail qui m'attends."
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Message par Othillie » 02 mars 2008 21:55

Au masque de mort, Othillie entonnait un petit air guilleret tout en vaquant dans la grande salle du temple. Elle pensait à ce futur temple qui s'érigerait bientôt en Son honneur dans le Pays des Ogres. La jeune fille était si impatiente et heureuse de cet évènement qu'elle se demandait même si elle n'allait pas partir en pèlerinage là-bas, quand le temple serait construit !

Soudain, un nuage assombrit la joie de son regard. Une pensée soucieuse venait de traverser son esprit... Othillie fit volte-face et courut dans sa petite cellule afin de préparer quelques affaires. Bientôt, baluchon sur le dos, Trille voletant près d'elle dans des pépiements excités, la jeune femme se téléporta dans le temple du Pays des Pas Perdus. Là-bas, elle trouverait les renseignements qui pourraient répondre à ses interrogations.
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Message par Khazâd » 03 mars 2008 16:25

Voilà une semaine que Khazâd n'était pas apparu dans le village en construction. Tout ce qu'on savait, c'est qu'elle s'était enfermée dans le magasin d'Aerielle et qu'elle n'en était plus ressortit depuis, pas même pour aller boire une choppe dans la nouvelle auberge. Il n'y avait que Slurgh qui sortait de temps à autre pour se rendre dans le filon exploité à deux pas du magasin. Tout ce que l'on savait, que le familier de Khazâd allait y chercher du charbon, des gravats et du fer en grande quantité.

Le temple était presque finit. Le jeune architecte voulut annoncer lui-même la nouvelle et se rendit à l'échoppe. Une épaisse fumée noire sortait de l'arrière boutique et un ronflement se faisait entendre, comme un râle d'ogre à l'agonie. Lorsque le râle se tue, un bruit de métal prit sa place, comme si deux morceaux de métal s'entrechoquaient, un comme le son tintant de deux lames de glaive lors d'un combat. Le jeune apprenti décida de se rapprocher et de regarder ce qui se passait dans l'atelier de l'échoppe à travers l'interstice laissé par deux planches mal fixées. Khazâd se tenait devant un foyer rougeoyant. Elle ne portait qu'un tablier de cuir ainsi qu'une paire de braies t'en la chaleur était insupportable. De dos, elle avait l'air de travailler sur quelque chose, mais vue la distance et la faible luminosité, il était très difficile de savoir ce à quoi elle travaillait. Ce fut la dernière vision de l'apprenti car à ce moment là, une vive douleur se manifesta tout le long de sa jambe et lorsqu'il se retourna, il ne vit qu'une chose, un abominable coffre hérissé de dents en train de finir de dévorer la jambe de son pantalon et un vague morceau de cuir qui aurait pu être sa botte. Le jeune apprenti n'attendit pas de savoir si le monstre avait encore faim et prit ses jambes à son cou.

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Message par Khazâd » 06 mars 2008 13:28


Khazâd avait prié Apiera et Lorg durant plusieurs jours afin d'être en parfaite communion avec eux. De longues prières avaient été faite dans un style plutôt épurer propre à la naine. S’en suivant de longue attente où elle méditait et essayait de percevoir les dessins de ses Dieux pour mieux les satisfaire. Ce petit rituel dura au moins une semaine et un matin à l’aube, Khazâd su que le grand jour était arrivé.

Khazâd avait revêtu un robe blanche relativement ample propre aux prêtres d’Apiera. Sur celle-ci, un savant mélange d’entrelacs étaient brodés avec du fil d’or faisait apparaître des visages ou des jeunes gens effectuant des danses. Khazâd s’était permise de rajouter un pendentif à son coup. Ce dernier représentait un petit marteau, lègue de son père quand elle avait quitté la demeure familiale. Elle mit soigneusement toutes ses affaires, armure, épée et autres babioles dans son coffre sur pattes. Elle ne garda sur elle que deux choses, un petit paquet ainsi qu’un objet à l’allure fuselé enveloppé dans un linge blanc. Khazâd ferma l’échoppe et prit la direction du temple d’Apiera.

Les mots pour décrire ce temple était particulièrement dure à trouver. Il était d’une sobriété déconcertante et pourtant de petits détails ça et là le mettait en valeur d’une manière extraordinaire. L’édifice était de couleur anthracite, d’un noir aussi profond qu’on aurait dit que la lumière n’en ressortirait jamais. Mesurant moins d’une dizaine de mètres de haut, avec deux colonnes de chaque cotés d’une porte à deux battants en chêne massif. En y regardant de plus prêt, on remarquait que la devanture de la maison d’Apiera était collé à la paroi. Le jeune apprenti architecte était là, portant lui aussi l’habit de cérémonie d’Apiera. Quoi de plus normal pour un architecte que de vénérer la déesse des arts et de l’inspiration. Il regarda Khazâd avec appréhension, guettant la moindre de ses réactions afin de savoir si son travail lui plaisait. Khazâd le salua un simple hochement de tête et se dirigea vers la porte à double battants. Deux anneaux doré ornaient chacune d’elle et à la grande surprise de Khazâd, les portes s’ouvrir comme si elles étaient portée par le vent et pas un seul grincement ne vint rompre ce moment solennelle.

Khazâd pénétra dans le temple. Des torches étaient disposées tout le long d’un grand couloir qui s’enfonçait dans la roche. Les murs étaient toujours aussi noir et malgré les nombreuses torches, on avait l‘impression d’être dans une ombre sans fin. Khazâd avança lentement, comme si elle voulait faire durer ce moment indéfiniment. Au fur et à mesure qu’elle avançait, des bas-reliefs apparaissaient. Certains de leurs détails ressortaient particulièrement bien car contrairement au mur anthracite, ils étaient sculptés dans un quartz d’une blancheur immaculée. On pouvait distinguer plusieurs scènes, des musiciens jouant du Psaltérion, du Cromorne ou encore de la Guiterne, des jeunes danseuses faisant flotter des voiles dans les airs, un poète assit sur un rocher contemplant un oiseau s’abreuvant dans un ruisseau, d’un homme et d’un femme portant chacun un masque ou encore un forgeron en train de donner forme à un morceaux de métal. Plus Khazâd avançait dans le couloir et plus le blanc devenait présent jusqu’au moment au le blanc devient dominant et que le noir n’apparaissent plus que ça et là. Le couloir et les scènes étaient parfois ponctués de portes donnant probablement accès à des cellules pour permettre aux prêtres de passage d’avoir un endroit où se recueillir sans être dérangé. Khazâd et le jeune architecte arrivèrent devant une porte à double battant, identique à celle de l’extérieur. Khazâd prit une profonde inspiration et ouvrit les portes.

La pièce dans laquelle Khazâd et l’architecte pénétrèrent était la salle de l’autel, lieu où l’on vient faire ses offrandes et les cérémonies afin de rendre hommage à Apiera. Pas de tenture, pas de tapisserie et une décoration des plus épurée. Ici, pas de scènes, juste quelques entrelacs pour donner un peu relief à la pièce sur des murs de granite blanc et noir . Les torches faisaient danser des ombres sur les murs donnant parfois l’impression qu’une créature se cachait derrière une colonne et rappelait ainsi que la déesse des arts était aussi la maîtresse des ombres et des illusions. Au centre de la pièce, ce tenait un autel de marbre blanc.

Khazâd déposa son paquet sur l’autel qu’elle ouvrit avec précaution. A l’intérieur se trouvait la Faveur d’Apiera, un morceau de cuir souple de la dimension de l’autel. Elle le déroula et il se fixa de lui-même sur l’autel. Ensuite, elle posa sur l’autel recouvert du cuir l’autre objet enveloppé dans le linge blanc qu’elle portait. Du linge, Khazâd sortit un Cinqueda, un glaive dont la lame est large d’au moins 5 doigt à la base. Ce dernier était particulièrement travaillé au niveau de la décoration. La lame était recouverte d’une fine pellicule d’or qui donnait l’impression que les flammes des torches dansaient sur l’autel. Des runes naines parcourant la lame décrivant la mythologie d’Apiera faisait parfois allusion à des masques, à une bataille contre Balgur ou à la naissance d’une déesse de la Justice. La garde était recouverte des pierres précieuses du royaume de Delain. Les 5 pierres du pouvoirs des souterrains, la Cryptonite hémicaustique, l’Apophyllite diatropique, la Brazilianite épimystique, la Dolomite hyporhombique et enfin l’Erythrite hystésismique. Chacune d’entre elle faisait danser de petite forme lumineuses multicolores au plafond de la salle. La fusée (poignée) ainsi que le fourreau était recouvert du même cuir que l’autel. Celui-ci était repoussés de telle sorte que l’on voyaient des visages apparaîtrent au milieu d’entrelacs. Enfin, le pommeau tranchait pas sa sobriété, d’un seul bloc, parfaitement sphérique et polie au point que l’on pouvait se voir dedans. Inutile de préciser que ce Cinqueda se serait émoussé à la première attaque contre un morbelin. Cet objet initialement de guerre était devenu un objet d’art, mêlant forge, orfèvrerie et imagination. Khazâd était particulièrement fier du travail qu’elle avait accomplit et regrettait profondément que son père ne soit pas là pour admirer son travail.

Khazâd se recula de quelques pas de l’autel, regarda le plafond et commença sa litanies tandis que le jeune architecte ponctuait ses prières avec un petit tambour.

« Apiera, Déesse des arts
Entends la prière de ton humble serviteur, puisse celui qui vendra ici toujours trouver l’inspiration à son art. Guide le sur le chemin de la création et protège le de la mélancolie.

Apiera, Déesse des illusions
Entends la prière de ton humble serviteur, puisse l’illusion toujours habiter ce lieu et servir ceux qui en ont besoin. Protèges tes serviteurs en les masquant aux yeux de leurs ennemis.

Apiera, Déesse des ombres
Entends la prière de ton humble serviteur, puissent celles-ci toujours être présente et rattacher les hommes à la réalité et à la lumière. L’Ombre naît de la lumière et puise sa force en elle. Que celle soit a jamais présente mais de dévore pas le monde.

Apiera, Déesse de la Lune
Entends la prière de ton humble serviteur, puisse la Lune toujours éclairer nos nuits et nous guider dans les souterrains. Que chacune de ses phases guident tes serviteurs tout au long de leur vie.

Lorg, serviteur d’Apiera et du Commerce
Entends la prière de ton humble serviteur, puisses-tu apporter prospérité et richesse à celui qui viendra en ce lieu. Que le commerce le guide sur le chemin de la réussite et le protège de la convoitise.

Lorg, serviteur d’Apiera et Protecteur des Voyageurs
Entends la prière de ton humble serviteur, puisses-tu veiller sur le voyageur qui traversera le pays des Ogres pour venir en ce lieu saint. Que ce dernier trouve toujours le chemin qui le mène à sa destination.

Puissent vos puissantes investir ce lieu et donner à vos fidèles un lieu de paix où ils pourront communier avec vous. »


hrp : désolé pour le pavé, mais Apiera m'a inspiré ce matin ;)
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Avant d'entrer dans mon échoppe, merci de vous essuyer les pieds !
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Othillie
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Message par Othillie » 08 mars 2008 16:07

Alors que les derniers échos de la prière mouraient en s'affaiblissant dans les répercussions de la salle obscure, Khazad sentit que l'air prenait une consistance plus épaisse, comme si une présence se tenait soudain là, près d'elle et du jeune architecte.

La présence était chaleureuse et irradiait d'une joie sans mélange, rendant euphorique les âmes de la naine et de l'ingénieur.

Pourtant, un grand revirement se fit, Khâzad sentit une fêlure dans l'harmonie, puis plus rien. Le silence.

Quand Khâzad regarda autour d'elle, elle constata que le vieux parchemin de cuir, après s'être incrusté dans la plaque de l'autel, en était ressorti. Il restait son empreinte, mais il n'était pas "accepté", par le temple. Pourquoi ?
Dernière modification par Othillie le 11 mars 2008 20:39, modifié 1 fois.
Ars mundi magister est
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