Rencontre au temple ...

[oldarhir mousse de chene]

L'écriture redevient brouillonne et le rapport comporte un certain nombre de tache d'encre indiquant que l'auteur pourrait l'avoir écrit rapidement.

- Compte rendu numéro six : A l’attention de son altesse Basilius, dix
septième Prima du saint ordre des Chevaliers de Justice et grand
défenseur de notre déesse Falis.

Mon seigneur, un évènement incroyable vient de ce produire. En ce soir
précèdent notre départ de ce lieu maudit, le commandeur en second Cynéal vient de surgir du boyau servant d’entrée au souterrains.

Mis a part sa lassitude apparente, la fatigue creusant ses traits et la blancheur de son visage révélatrice de son état de faiblesse physique, aucune blessure ne semble lui avoir été faite.

Le commandeur en second semble véritablement soulagé de nous avoir rejoint avant notre départ et notre bonheur de voir encore l’un des nôtres revenir saint et sauf de cette mission désastreuse nous redonne du baume au cœur quant a la survie éventuelle de certains autres de nos frères portés disparut.

Noble Primus je me dois toutefois de vous tenir informé d'un fait rarissime. Le Commandeur en second Cynéal et le seigneur Ventarion ce sont par la suite rapidement écartés du groupe afin de dialoguer d’un sujet d’une grande importance semble t’il.

Rien de bien étrange la dedans, en revanche et pour la première fois depuis que j’ai eu l’honneur d’intégrer la Garde Prétorienne, le commandeur et son second ce sont disputés d'une manière assez équivoque, en venant presque aux mains !

N’ayant pas reçu l’avale de mes supérieurs direct je n’entrerai pas
plus dans le détail, mais le seigneur Cynéal semble avoir découvert
quelque chose de terriblement important en regard des informations que
veux apporter au plus vite le commandeur Ventarion à votre sainteté.

[laogoon]

Le jeune prêtre lisait le livre et ne faisait plus attention à ce qui l'entourait. Chaque nouvelle ligne accroissait un peu plus sa curiosité. Il était décidé à lire le livre jusqu'au bout.
Au bout de quelques pages, il prit tout de même le temps de prendre de quoi écrire, afin de prendre des notes sur sa lecture....

[Grimm Varzek]

- Compte rendu numéro sept : A l’attention de son altesse Basilius, dix
septième Prima du saint ordre des Chevaliers de Justice et grand
défenseur de notre déesse Falis.

Votre sainteté voilà le dernier message que je vous adresserai
concernant cette mission. Le seigneur Cynéal est venu me trouver cette
nuit, moi et un certain nombre d’entre nous dans lesquels il place sa
confiance. Il nous a brièvement parlé de la source de pouvoir qu’il a
découvert et qui nous permettra de vaincre le mal et de brandir encore
plus haut l’étendard de notre déesse.

C’est semble t’il grâce a celui ci que seul et après avoir été séparé de
nos frères tombés au combat a la suite d’une lutte acharné contre
d’innombrables démons, qu'il aurait pu parvenir nous rejoindre.

Nous ayant fait démonstration de ses nouvelles aptitudes en broyant a
main nue un gantelet de métal, il nous a exhorter a le suivre dès ce
soir afin d’être prêt lorsque le moment viendra.

Tous nous ne souhaitonspas trahir la mémoire de nos défunts frères d'armes et c'est également pour cela qu'il nous demande notre concour.

Le commandeur Ventarion selon les explications de notre commandeur en second serait lui aussi au courant du grand danger qui menacera bientôt notre ordre, mais il ne souhaite pas redescendre et mettre nos vie en jeu.

Le commandeur Ventarion n’a pas découvert ce pouvoir lui et n’est peut
être pas en mesure de juger de l’importance de cette mission.

Le seigneur Cynéal me semble être dans le vrai et c’est dans ce genre de
situation qu’un commandeur en second doit savoir ce montrer digne de sa
charge.

Si ce nouveau pouvoir peut nous permettre de faire la différence
dans les luttes a venir, il serait stupide de s’en priver. Ainsi comme
mes compagnons, je le suivrai des ce soir, car je sais qu’il nous
guidera en s’inspirant de la volonté de notre déesse.

Bien a vous, votre dévoué serviteur le Chevalier de Justice Modanon.

[Grimm Varzek]

La page qui vient n'est pas un rapport officiel mais bien un feuille de
parchemin récente ou quelques mots ont été jeté avec elegance sur le papiers.

N'ayant pas été classés avec les précedents, il semble que les rapports restants dans ce volume n'auront plus grand interet a être lu.

L'écriture sur la page qui vient est sans nulle doute possible celle d'un nain, reconnaissable aux caractères massifs et anguleux. Celle ci reste tout de même facile a la lecture et l'auteur semble avoir pris le temps d'ecrire avec soin les quelques mots suivants :


Bon nous avançons bien ces derniers temps, mais comme me le signal
Oldarhir sans cesse aucun lieu exact n’étant mentionné et la nature de
ce pouvoir n’étant pas révélée, il est difficile d’exploiter tout cela.

Il nous reste a esperer qu’un dernier indice ressortira avant la fin de
cette compilation d'archives.

Le texte reprend un peu plus bas mais avec un encre différente preuve
que la suite a été ecrite probablement a un autre moment. Le style demeure le même cependant, laissant imaginer que l'auteur du message est bien la même personne

Comme Oldarhir me presse de laisser plus d'information concernant nos
recherches et d'expliquer un peu mieux notre classement de toute ces
pages.

Je tiens a préciser que les deux prochains documents qui
viendront sont des lettres que nous avons trouvés importantes a exposer et qui ont été les clefs de notre départ récent du temple de Falis pour moi même et de la forteresse des Chevaliers de Justice pour Oldarhir.

Si la première d’entre elle n’apportera pas de véritable indice, la seconde en revanche plus longue sera beaucoup plus détaillée.

La lecture de celles ci finira d'éclairer les lecteurs des
precedents rapports et par la même cela leur permettra de comprendre
pleinement le pourquoi de notre départ.

Grimm Varzek, Judice de Falis.

[laogoon]

Le jeune prêtre commençait à se poser des questions sur la teneur du grimoire et se demandait s'il fallait vraiment tout révéler aux chevaliers, il prendrait sa décision une fois qu'il aurait lu les lettres qui suivaient.
Déjà Athalante l'avait pressée de questions à propos du contenu et se posait des questions sur Cynéal, personne dont elle n'avait apparemment jamais entendu parler.

[Grimm Varzek]

La première lettre provient du Commandeur Ventarion et est adressée a une dénommée Oriane. L'écriture est clasique, propre et appliquée,
laissant apparaitre un grande rigueure.



Ma chère enfant, je suis enfin de retour. Si prêt de toi et a la fois si
loin, mes obligations me retiennent au sein de la citadelle, mais
j’espères que nous pourrons nous voir bientôt. Nous avons a parler et je
ne veux pas d’avantage reculer notre entrevue. Je sais que tu as quelque
chose d’important a me confier et je souhaite pouvoir t’écouter posément
pendant que j’en ai encore le temps.

J’ai récemment perdu beaucoup de mes hommes, ils m’avaient été confiés et aujourd’hui je crains de ne jamais les revoir.

Plus que des frères, ils étaient mes amis et leur disparition restera pour moi mon plus grand échec. Te conter cet épisode malheureux ne t’apporterai que du tracas et tu connais ma réticence a te parler des choses de la guerre.

Demain je prêterai un nouveau serment et tout le reste de la garde
également afin que nous ne soyons plus jamais séparés et que certaines
choses du passé nous serve de leçon tout en disparaissant dans l’oubli.


Sur mon sang et ma foi, je protégerai notre Primus contre tout ennemi et
je ne quitterai plus une seule seconde ses cotés jusqu’au jour béni de
la victoire.

Je sais qu’il est en grand danger et je ne veux pas être le premier a
faillir dans la tache qui est la mienne. Il te faudra donc me rejoindre
a la citadelle pour que nous parlions et il me faudra d’ici peut partir
a la guerre.

Les temps a venir seront difficiles et crois moi sur
parole, le monde ce souviendra de ce moment comme un des plus pénible
qu’aura eu surmonter notre royaume.

Je t’embrasse ma chérie.

Ton père qui t’aime, Ventarion.

[Khazâd]

Pour une raison inconnue d'elle même, Khazâd était revenu sur le lieu de son entretient avec Grimm et Oldharhir. Peut-être espérait-elle secrètement trouver de plus amples informations oubliées par Grimm sur le fameux bouclier. Elle en était à présent certaine, jamais elle n'aurait du donner cette pièce au prêtre de Falis et aurait du la mettre en exposition dans son échoppe comme les autre pièces de sa collection. Mais ce qui avait été fait ne pouvait être défait et ce qui avait été donné ne pouvait être reprit, mais qui sait, peut-être le Judice lui ferait le cadeau du bouclier pour la remercier lorsque sa quête serait termnée.

C'est alors que le regard de Khazâd fut capté par un grimoire posé sur l'autel du temple. Elle reconnu tout de suite à la tanche du l'ouvrage qu'il s'agissait du livre que Grimm tenait lors de leur denier entretient. Peut-être avait-il été oublié par le nain. Elle s'approcha silencieusement de l'autel vérifiant que personne ne l'espionnait alentour. Khazâd commença à lire le grimoire à la page à laquelle il était ouvert.

[laogoon]

Je peux vous aider madame? Vous avez perdu votre chemin, vous souhaitez adresser une prière à Falis?
Le prêtre s'avançait vers l'autel qu'il avait laissé pour aller chercher de quoi prendre des notes.
Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésitez pas à me demander, je me ferai un plaisir de vous aider si celà m'est possible.

[deledek]

deledek, avait été contacté par son ami et ancien parrain coutchoumein. Il lui avait demandé de venir le rejoindre, le plus vite possible, au temple de Falis... au sujet d'un livre concernant les recherche qu'ils avaient entrepris en secret par le passé chez eux à glenravenne...elle se posait des questions....
Elle savait que ce livre était important ,et elle se dépêcha de le rejoindre, car coutchoumein voulait en finir la lecture... ensuite ils décideraient ensemble à qui ils devraient le remettre....à la fin de sa lettre il lui disait combien il se sentait de plus en plus opréssé par les chevaliers de justice qui voulaient connaître le contenu du livre ....
elle entra doucement dans le temple, et se dirigea directement vers lui....il n'était pas seul....elle salua de la tête la personne qui était avec lui et embrassa son ami, puis elle lui demanda
bonjour mon ami, tom m'attends à l'extérieur...pouvons nous nous voir en privé....c'est urgent veuillez nous excusez madame.

[laogoon]

Ha te voilà ma chère, je suis heureux que tu ai pu venir si vite.

Le prêtre s'excusa auprès de Khazad et ferma le livre puis le pris avec lui.

Je suis au regret de ne pouvoir vous aider moi même, mais un jeune venael s'occupera tout aussi bien de vous, excusez moi mais une affaire urgente m'attends, Deledek si tu veux bien me suivre...

Coutchoumein s'assura tout de même que c'était le bon livre, il pris son matériel à écriture et invita Deledek à le suivre dans les quartiers réservés aux prêtres afin de lire le dernier passage à l'abri des regards indiscrets.

[La Conscience]

Alors que Coutchoumein s’apprêtait à fermer le livre, une feuille seule se sépara de l’ensemble, et voleta dans les airs quelques instants, avant de venir se poser aux pieds de Khazad.
Celle-ci, se baissant, pu ramasser le passage écrit d’une main hésitante et très nerveuse.
L’écriture n’était pas aussi appliquée que pour les autres correspondances, et son auteur était difficilement identifiable. A bien y regarder, on pouvait sans doute y trouver la marque du Chevalier Modanon. Mais d’autres auraient pu étonnamment y voir les traits caractéristiques de l’écriture du Seigneur Cynéal. La fébrilité des traits marquait la nervosité et l’état dans lequel l’auteur se trouvait à ce moment là, et pourtant, on ne pouvait s’empêcher de voir l’acte d’un désespéré.


Je ne sais qui pourra lire ces lignes, certains me prétendent fou, mais Notre Déesse reconnaîtra les siens.
J’ai maintenant compris son message. Certains sont morts pour elle, et d’autres toujours plus nombreux de jour en jour la parjure.
Il faut que cette situation cesse, et pour cela, nous devons lui donner les moyens de sa puissance. De nombreux compagnons ont pensé trouver le savoir ultime, mais ces maudits Dieux pervertissent tout ! Seule Notre Déesse, foi en la Justice, est capable de s’imposer et de donner aux hommes les moyens de chasser le mal. Certains nous mettrons certainement des bâtons dans les roues, mais je me dois d’agir. Le Seigneur Ventarion n’accepte pas la vérité aussi éclatante soit-elle, mais ce qu’il ne sait pas encore, c’est que Notre Déesse a besoin de nous, de nous tous. Si l’équilibre est rompu, il faut que notre Déesse en soit la bénéficiaire.
Maudit soit ce jour où j’ai fait cette découverte, celle où Falis m’a parlé, celle qui aujourd’hui me torture l’esprit. Ventarion a eu peur de Notre Déesse, un jour il en subira les conséquences, c’est sûr. Nul ne peut vivre éternellement sans comprendre les messages que Notre Déesse nous envoie. Il a cru pouvoir se moquer de Son message.
Mais demain, je repartirais, je me rendrais au pays des gelées.
Il faut que cette puissance soit réveillée, il faut que le mal contre lequel nous luttons tous les jours soit vaincu, et seule la puissance des hommes peut mettre à mal le rouge Démon.
Un jour, ils comprendront, et tout leur semblera clair.
Notre Déesse nous montre la voie, et certains s’en gaussent, d’autres luttent contre nous ! Que ceux là soient maudits, et que la vérité de la Justice éclate.
Au sud ouest du pays des gelées, par le sud la croix sera marquée, voilà le chemin que je dois suivre. Je me dois de me mettre en route, certains me suivront certainement. La route ne sera pas de tout repos, mais tant que la Justice me guidera, mon bras armé pourra abattre tous mes détracteurs et ces impies qui pensent détenir la vérité. Une fois sur place, je suis sûr que Falis reconnaîtra les siens.
Prenez garde, d’autres suivront, ceci est sûr. Et ils reviendront, car Notre Déesse Falis se met à notre niveau pour accomplir notre destinée. Sa survie en dépend autant que la notre. Si elle échoue, alors nous Humains aurons échoué. Et les Chevaliers les premiers.
Je me mets en route … Le cœur lourd face à la tache à accomplir. Ce secret je l’espère n’en sera bientôt plus un. Et enfin, nous comprendrons ce qu’Elle a voulu nous dire. En route, je me méfierais, mais ma Foi et Elle me guideront. Elle l’a déjà fait une fois, et m’a appelé. A son appel je ne peux résister, pour sa Gloire, pour notre survie, pour notre salut, et pour notre lutte dans les profondeurs, telle est Sa décision.


Une légère annotation marqua la fin du document « Il nous faut maintenant comprendre quel était ce mystère. Que Sa force nous guide ! »

[Thantalas]

Les portes du temple s'ouvrirent. Un nain entra. Il portait la robe de Judice et l'insigne des Purificateurs de la Dame. Il se dirigea vers un autel, s'agenouilla et fit une prière à Falis. Apres quelques minutes, il se releva et se dirigea vers l'autel principal du temple. Il regarda partout mais il ne le trouvait pas... Ou etait il ?
- Zut ! Ou est ce maudit grrimoirre ! Il devrrait êtrre ici ! Ce n'est pas possible ! grrr !

[laogoon]

Coutchoumein toussota pour réclamer l'attention de Khazad...

" Si vous avez satisfait votre curiosité ma dame, pourriez vous me rendre le document s'il vous plait? Je vous en serait reconnaissant et prierai pour vous."

Le jeune prêtre sourit amicalement et tendit la main vers Khazad.

[Thantalas]

le nain aperçut Coutchoumein avec un livre dans les mains. Il réclamait une feuille qui s'en était échappé. A la lecture de cette feuille, il s'aperçut qu'elle provenait du Grimoire qu'il recherchait.

-Bonjourr Coutchoumein. Ne serrait-ce pas le Grrimoirre que tu aurrais entrre tes mains ? Ou comptes tu aller avec ceci ? Il n'est pas ta prroprriété. Puisqu'il est ici, je dirrai qu'il est trres bien dans un temple où tout le monde peut le consulter. Rreposes le s'il te plait...

[Khazâd]

Khazâd était tellement absorbée par la lecture de la page qu'elle n'avait pas entendu Coutchoumein revenir. L'arrivée de Tasslehof interpela Khazâd qui préféra camper là la page entre ses mains pour voir ce qui allait ce passer.