Une fois un dîner correct préparé, tout le monde se réunit autour du feu, assis par terre ou sur des cailloux. Délia jouait autour d’eux, taquinant les uns puis les autres, sous les regards plus ou moins bienveillants. Sunfire prit la parole :
"- Maintenant que nous sommes tous là, commençons à nous connaître. Pourquoi êtes vous tous venus dans ces foutus souterrains, et quel âge avez vous? J'attends une réponse de TOUT le monde, afin que les barrières entre nos équipes tombent."
Nastywoks enchaîna aussitôt :
« - Très bonne idée !
Ben, je vais donc commencer...
Tout d'abord, laissez moi vous assurez que le pseudonyme dont je suis affublé, et qui sans nul doute peut paraître ridicule, ben... comme dit : n'est qu'un sobriquet. Certaines personnes m'ont surnommé ainsi il ya fort longtemps dans le clan d'où je viens. Cela m'est resté, et j'ai pris l'habitude de vivre avec, à tel point que j'avoue ne pas vraiment me souvenir de mon nom.
L'âge y est sans doute aussi pour quelque chose. Quoique, ces considérations sont très relatives pour un elfe. Enfin, il arrive un moment où l'on perd le fil du temps. Je n'ai pas l'air vieux, donc j'estimerais ne pas l'être. Après, s'arrêter sur une date précise heu... aucune idée.
Ah, et la raison de ma venue ici bas ? Le hasard des rencontres... En quête d'action, voire d'aventure, enfin quoique ce soit qui puisse rompre la monotonie d'une longue vie, je suis arrivé ici-bas. De fil en aiguille, après quelques chemins empruntés, j'ai trouvé ma vocation.
Mais heu, hum, je parle, je parle... A vous. »
Athalante regarda son ami, attendri, il était beaucoup plus âgé qu'elle et pourtant restait si jeune d'esprit. Elle prit la suite.
"- J'ai vingt-deux ans, j'en aurai vingt-trois en octobre prochain. Je suis arrivée dans les Souterrains il y aura bientôt un an et demi.
Je vivais dans un temple dédié à Falis. Elevée par les prêtresses qui m’avaient recueillie, à la mort de mes parents, je devais devenir prêtresse. Mais j'ai eu peur de m'enfermer si vite... Un soir, j'ai quitté le temple et je suis partie à l'aventure. J'ai rencontré des personnes adorables qui allaient dans ces Souterrains. Je les ai accompagnées.
Bien vite, j'ai fait connaissance avec Eomer et je suis rentrée chez les Chevaliers de Justice. Depuis, j'ai trouvé de vrais amis, sur lesquels je peux compter sans faille." finit-elle en baissant les yeux.
Sunfire reprit la parole :
« - Comme Nasty, Sunfire n'est pas mon vrai nom, je l'ai obtenu quand j'ai eu une quinzaine d'année environ... J'ai vingt-quatre ans actuellement, et je suis entré dans ces souterrains avec les Maraudeurs sous les ordres de la Main, pour aider Jeanne à retrouver et abattre Merrick, et à les transformer en terrains.
Je suis un ancien joueur de bloodbowl, tout comme Puck et Slaine, qui ont respectivement cent-cinquante-sept ans et cent-vingt-huit ans,oui Slaine a l'équivalent de mon âge, et qui sont venus dans ces souterrains pour les mêmes raisons. »
Alors qu'il écoutait les différents récits d'une manière distraite, Hoeg' sentit son corps basculer en arrière. La jeune Délia semblait avoir trouvé un nouveau jouet : sa longue chevelure blanche. L'elfe lui jeta un regard empli de quiétude. Visiblement, ce n'était pas la bonne méthode, Délia tirait avec de plus en plus de vigueur. Il fut heureusement sauvé par la brusque arrivée de la souris de York. Profitant de ce sursis, Hoeg' prit la parole :
"- Comme vous le savez tous, je me nomme Hoeg' Ringëril. Autrefois, j'étais un artiste. Je jouais de la lyre. e n'aspirais qu'à une vie paisible auprès des miens. Mais quatre-vingt-dix-sept ans après ma naissance, je retrouvai mon village en ruine, mis à feu et à sang par une horde de trolls. Et depuis bientôt un an, une nouvelle communauté m'a accueilli en ces souterrains, les Renards Mercenaires."
Hoeg' se tut quelques secondes, puis ajouta :
"- Faites particulièrement attention à Délia si nous croisons des trolls.
En leur présence, mes yeux virent au rouge sang et je perds quelque peu le contrôle de moi-même."
Récit écrit par Sunfire, Hoeg', Nastywoks et Athalante.
Délia
Apres s'être servi du ragoût préparé par... les cuistots.. York parla à son tour :
"Pour ma part, je suis ici suite à une histoire avec une humaine... c'était une histoire d'amour, mais un jour elle m'a laissé tombé, j'ai jamais compris pourquoi. Je me suis réfugié dans l'alcool, j'ai écumé les bars les plus pourris de la ville. La pire déchéance pour un Elfe.
Dans un de ces bars j'y ai croisé Oli... il était dans un sale état ! Je lui ai sauvé la vie suite à une baston qu'il avait engagée. On est devenu potes, pour nous refaire on a décidé de changer de vie et de faire quelque chose de bien... on est donc venu liquider Malkiar.
Oli, lui je ne connais pas grand chose de lui, il n'a jamais rien raconté sur son passé. Je ne pense pas que ce nom à la con soit le sien.
A oui, j'ai environ un age de trois-cents lunaisons. Ou si vous préférez quelque chose autour des cent-cinquante ans "
Arriom remît des bûches sur le feu :
"- Cela fait maintenant plus d'un et demi que j'arpente ces souterrains en tant que Renards Mercenaires à la recherche de Malkiar.
Mon âge est incertain mais on me prête une grande sagesse due à celui-ci.
Arriom n'est pas mon vrai nom, seule une poignée d'érudits connait ma véritable identité.
Enfin dans une vie antérieure, j'étais un Dieu vivant pour Sunfire "
Sunfire releva aussitôt la remarque :
« - Quand tu étais un orc ou un dragon? »
A la surprise de chacun, Léger Gâtisme se mit alors à discourir :
« - En ce qui nous concerne, nobles seigneurs et gentes dames, permettez-nous de ne pas avoir à dévoiler ainsi notre vie devant vous... Mais je peux vous dire que nous avons tout trois été appelés à entrer dans les souterrains de manière surnaturelle. En ce qui me concerne, il s'agissait de rêves, mais de rêves qui se poursuivaient également durant la journée. Au bout de quelques jours, les visions sont devenues tellement obsédantes que je me suis mis en route.
J'ai rencontré mes deux compagnons, qui sont comme moi désormais affublés de sobriquets, mais qui jadis portaient bel et bien un nom. Nous savions, dès le premier regard, que nous portions la marque du Seigneur La Folie, et que notre rencontre était sa volonté.
Nous avons rejoint la guilde des Compagnons du Maul, un troupe d'aventurier sans peur, avides d'en découdre avec les créatures des souterrains, et nous nous sommes lancés à l'aventure.
L'enthousiasme des Compagnons fut cependant de courte durée : décimés, errants, découragés, ils abandonnèrent, l'un après l'autre, leurs projets aventureux. J'espère qu'ils ont trouvé une vie paisible.
Mais la folie, elle, ne nous lâchait pas la bride. Elle nous poussait toujours plus avant dans les dédales de couloirs, sans aucune explication.
Lorsque le dernier Compagnon renonça, il nous fit envoyer un messager. Celui-ci portait le parchemin qui officialisait la guilde, et nous désignait comme son responsable.
Guilde bien ridicule, réduite à trois membre jusqu'il y a peu, qui a continué tant bien que mal sa progression. »
Les autres aventuriers auraient peut-être aimé se présenter à leur tour. Mais Délia en décida autrement...
Récit écrit par York, Arriom, Sunfire et Léger Gâtisme.
"Pour ma part, je suis ici suite à une histoire avec une humaine... c'était une histoire d'amour, mais un jour elle m'a laissé tombé, j'ai jamais compris pourquoi. Je me suis réfugié dans l'alcool, j'ai écumé les bars les plus pourris de la ville. La pire déchéance pour un Elfe.
Dans un de ces bars j'y ai croisé Oli... il était dans un sale état ! Je lui ai sauvé la vie suite à une baston qu'il avait engagée. On est devenu potes, pour nous refaire on a décidé de changer de vie et de faire quelque chose de bien... on est donc venu liquider Malkiar.
Oli, lui je ne connais pas grand chose de lui, il n'a jamais rien raconté sur son passé. Je ne pense pas que ce nom à la con soit le sien.
A oui, j'ai environ un age de trois-cents lunaisons. Ou si vous préférez quelque chose autour des cent-cinquante ans "
Arriom remît des bûches sur le feu :
"- Cela fait maintenant plus d'un et demi que j'arpente ces souterrains en tant que Renards Mercenaires à la recherche de Malkiar.
Mon âge est incertain mais on me prête une grande sagesse due à celui-ci.
Arriom n'est pas mon vrai nom, seule une poignée d'érudits connait ma véritable identité.
Enfin dans une vie antérieure, j'étais un Dieu vivant pour Sunfire "
Sunfire releva aussitôt la remarque :
« - Quand tu étais un orc ou un dragon? »
A la surprise de chacun, Léger Gâtisme se mit alors à discourir :
« - En ce qui nous concerne, nobles seigneurs et gentes dames, permettez-nous de ne pas avoir à dévoiler ainsi notre vie devant vous... Mais je peux vous dire que nous avons tout trois été appelés à entrer dans les souterrains de manière surnaturelle. En ce qui me concerne, il s'agissait de rêves, mais de rêves qui se poursuivaient également durant la journée. Au bout de quelques jours, les visions sont devenues tellement obsédantes que je me suis mis en route.
J'ai rencontré mes deux compagnons, qui sont comme moi désormais affublés de sobriquets, mais qui jadis portaient bel et bien un nom. Nous savions, dès le premier regard, que nous portions la marque du Seigneur La Folie, et que notre rencontre était sa volonté.
Nous avons rejoint la guilde des Compagnons du Maul, un troupe d'aventurier sans peur, avides d'en découdre avec les créatures des souterrains, et nous nous sommes lancés à l'aventure.
L'enthousiasme des Compagnons fut cependant de courte durée : décimés, errants, découragés, ils abandonnèrent, l'un après l'autre, leurs projets aventureux. J'espère qu'ils ont trouvé une vie paisible.
Mais la folie, elle, ne nous lâchait pas la bride. Elle nous poussait toujours plus avant dans les dédales de couloirs, sans aucune explication.
Lorsque le dernier Compagnon renonça, il nous fit envoyer un messager. Celui-ci portait le parchemin qui officialisait la guilde, et nous désignait comme son responsable.
Guilde bien ridicule, réduite à trois membre jusqu'il y a peu, qui a continué tant bien que mal sa progression. »
Les autres aventuriers auraient peut-être aimé se présenter à leur tour. Mais Délia en décida autrement...
Récit écrit par York, Arriom, Sunfire et Léger Gâtisme.
Double face
Habituée à voyager depuis sa naissance, Délia ne comprenait pas pourquoi tout d'un coup les grands ne cessaient de parler. Elle papillonnait donc entre les différents groupes, jouait de ci de la, tirait sur les cheveux blancs d'un grand aux oreilles pointues et au teint cendré. Il avait été gentil avec elle mais visiblement, le jeu ne l'intéressait pas. Il était occupé ailleurs. Toujours ces discussions que les grands faisaient et qui la laissaient seule.
Si seulement elle avait un compagnon de jeu. Topolino était bien sympathique mais sa mère lui avait interdit d'y toucher. Et puis maintenant, la petite bête semblait la fuir.
Quand soudain ......
"- Ooooli ayou !!!!"
Nastywoks réagit immédiatement :
« - Ah non ! Pas déjà les cailloux !
Non, mais non, pas déjà. Elle est trop précoce. »
Athalante se leva aussitôt :
"- Délia, reviens près de nous ! Tu ne dois pas t'éloigner autant, c'est dangereux !"
Mais la petite fille n’obéit pas le moins du monde et fila vers un tas de runes situés à quelque pas d’un portail démoniaque. A peine arrivée, elle ramassa les runes et joua avec, inconsciente du danger tout proche. Nasty chercha à localiser la petite fille, puis York créa un passage, tandis que Sunfire lançait un sort de célérité sur la jeune mère. Dès que York eut créé le passage, Athalante s'engouffra dedans, non sans lancer un rapide :
"- Nasty, York, Sun, merci beaucoup !"
Puis elle courut rattraper sa fille.
Elle l'attrapa par le bras, le coeur battant encore la chamade d'affolement, et lui colla une légère fessée sur ses langes. Puis elle la serra très fort dans ses bras.
"- Bonté divine, Délia ! Mais qu'est-ce qui t'a pris ? Tu ne dois JAMAIS partir comme ça sans me le demander au préalable ! Pourquoi crois-tu que nous restions tous ensemble près de l'échoppe ?"
Elle montra du doigt le portail démoniaque.
"- Ce sont des monstres qui sortent de ce portail et ils vont nous attaquer ! Tu veux que nous mourions toutes les deux ? C'est ça ?"
"- Mannmannn !!"
Et une fois de plus, la petite partit en pleurs, avec cette fois-ci des cris hauts perchés à peine étouffés par le fait qu'elle se soit enfouie la tête contre l'épaule de sa mère.
Elle semblait inconsolable.
"- Chut, ma puce, c'est fini, allons, c'est fini" murmura la jeune femme.
Elle berça alors sa petite fille en fredonnant à son oreille une chanson que seule Délia pouvait entendre.
Sun arriva, avec Puck et Slaine, tout essoufflés auprès de la petite inconsciente et de la mère.
"- Sun? Est-ce qu'on se voit comme des amis alors?"
Athalante rougit :
"- Je devais être quelque peu troublée pour m'oublier ainsi, Seigneur Sunfire..."
"- Ok, comme vous voudrez. Je peux raconter mon histoire à Délia pour la consoler? Parce que les pleurs, c'est... pas reposant..."
Récit écrit par Délia, Nastywoks, Sunfire et Athalante.
Si seulement elle avait un compagnon de jeu. Topolino était bien sympathique mais sa mère lui avait interdit d'y toucher. Et puis maintenant, la petite bête semblait la fuir.
Quand soudain ......
"- Ooooli ayou !!!!"
Nastywoks réagit immédiatement :
« - Ah non ! Pas déjà les cailloux !
Non, mais non, pas déjà. Elle est trop précoce. »
Athalante se leva aussitôt :
"- Délia, reviens près de nous ! Tu ne dois pas t'éloigner autant, c'est dangereux !"
Mais la petite fille n’obéit pas le moins du monde et fila vers un tas de runes situés à quelque pas d’un portail démoniaque. A peine arrivée, elle ramassa les runes et joua avec, inconsciente du danger tout proche. Nasty chercha à localiser la petite fille, puis York créa un passage, tandis que Sunfire lançait un sort de célérité sur la jeune mère. Dès que York eut créé le passage, Athalante s'engouffra dedans, non sans lancer un rapide :
"- Nasty, York, Sun, merci beaucoup !"
Puis elle courut rattraper sa fille.
Elle l'attrapa par le bras, le coeur battant encore la chamade d'affolement, et lui colla une légère fessée sur ses langes. Puis elle la serra très fort dans ses bras.
"- Bonté divine, Délia ! Mais qu'est-ce qui t'a pris ? Tu ne dois JAMAIS partir comme ça sans me le demander au préalable ! Pourquoi crois-tu que nous restions tous ensemble près de l'échoppe ?"
Elle montra du doigt le portail démoniaque.
"- Ce sont des monstres qui sortent de ce portail et ils vont nous attaquer ! Tu veux que nous mourions toutes les deux ? C'est ça ?"
"- Mannmannn !!"
Et une fois de plus, la petite partit en pleurs, avec cette fois-ci des cris hauts perchés à peine étouffés par le fait qu'elle se soit enfouie la tête contre l'épaule de sa mère.
Elle semblait inconsolable.
"- Chut, ma puce, c'est fini, allons, c'est fini" murmura la jeune femme.
Elle berça alors sa petite fille en fredonnant à son oreille une chanson que seule Délia pouvait entendre.
Sun arriva, avec Puck et Slaine, tout essoufflés auprès de la petite inconsciente et de la mère.
"- Sun? Est-ce qu'on se voit comme des amis alors?"
Athalante rougit :
"- Je devais être quelque peu troublée pour m'oublier ainsi, Seigneur Sunfire..."
"- Ok, comme vous voudrez. Je peux raconter mon histoire à Délia pour la consoler? Parce que les pleurs, c'est... pas reposant..."
Récit écrit par Délia, Nastywoks, Sunfire et Athalante.
Double face
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Sunfire
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Aux mots de Sunfire, Délia redressa la tête aussitôt :
"- itoire" dit-elle avec un grand sourire !
Malgré les yeux encore gonflés, Délia venait de tourner la page dans l'espoir d'une bonne histoire rien que pour elle .... allait-elle retenir la leçon ?
Athalante tendit sa fille à Sunfire, qui la prit sans ses bras. Il commença à marcher doucement, tout en la berçant.
"- C’est tiré d’une histoire vraie, petite Délia. Tu es prête?
"Il était une fois, un prince qui régnait sur un royaume. Il s’appelait Sunfire. Il était super populaire, en plus d’être beau, fort, intelligent et courageux, le genre de gars que toutes les filles s’arrachent."
Tu demanderas à ta maman ce que ça veut dire, dans une quinzaine d’années.
"Il avait plein d’amis avec qui il aimait s’amuser, à faire des blagues aux gens. Les gens n'aimaient pas trop, parce qu'ils n'avaient pas le sens de l'humour, mais bon... Bref, la vie était belle, pour cette bande de rigolards.
Mais un jour, une méchante sorcière est arrivée. Elle s’appelait Liselle. Avec elle, son garde du corps, le chevalier des ténèbres, Galarion et son bouffon Assassin. Ces trois-là ne faisaient qu’embêter le beau prince et ses amis, par plaisir, par méchanceté, parce qu’ils étaient jaloux de leur bonheur. "
Tu as peur ? Ca devrait pas exister des gens comme ça, hein ?
"C’était horrible, ils ne causaient que des ennuis au prince Sunfire. La sorcière Liselle, Assassin l’idiot et le chevalier noir Galarion lui avaient même un jour volé un livre, et depuis, ils ne font que de se moquer de lui. Les vilains, bouh ! En plus, ce livre permet de sauver plein de gens, mais les trois méchants ne veulent pas.
Sunfire et ses amis ont tenté de récupérer le livre, d’être gentils avec eux, mais non, ils sont trop vilains, ils ne les écoutent pas, et sont partis se cacher. Ils ont même jeté un sort sur la princesse Siobhan, pour qu’elle n’aime plus son beau prince, et ils l’ont enfermée dans une prison. "
Et oui, c’est horrible.
"Et puis un jour, une petite fille courageuse arriva (Sun chatouilla le petit nez de Délia). Elle ne pleurait pas, parce qu’elle était courageuse, et ne faisait pas de bêtise pour ne pas trop énerver sa maman. Elle aida le prince à vaincre les méchants, et tout rentra dans l’ordre. La petite fille grandit, et devint forte, pour aider d’autres gens comme Sunfire. "
Ca t'a plu?"
"- Vi" repondit-elle avec un hochement de tête ferme et sans équivoque.
Puis un "Encore" fut enchaîné. Elle fit également les yeux doux, et déposa un bisou sur la joue de Sunfire. Athalante ne put réprimer une pensée sombre pour Charéos et loua Falis qu'il ne fut pas témoin de cette scène.
récit écrit par Sunfire et Délia.
"- itoire" dit-elle avec un grand sourire !
Malgré les yeux encore gonflés, Délia venait de tourner la page dans l'espoir d'une bonne histoire rien que pour elle .... allait-elle retenir la leçon ?
Athalante tendit sa fille à Sunfire, qui la prit sans ses bras. Il commença à marcher doucement, tout en la berçant.
"- C’est tiré d’une histoire vraie, petite Délia. Tu es prête?
"Il était une fois, un prince qui régnait sur un royaume. Il s’appelait Sunfire. Il était super populaire, en plus d’être beau, fort, intelligent et courageux, le genre de gars que toutes les filles s’arrachent."
Tu demanderas à ta maman ce que ça veut dire, dans une quinzaine d’années.
"Il avait plein d’amis avec qui il aimait s’amuser, à faire des blagues aux gens. Les gens n'aimaient pas trop, parce qu'ils n'avaient pas le sens de l'humour, mais bon... Bref, la vie était belle, pour cette bande de rigolards.
Mais un jour, une méchante sorcière est arrivée. Elle s’appelait Liselle. Avec elle, son garde du corps, le chevalier des ténèbres, Galarion et son bouffon Assassin. Ces trois-là ne faisaient qu’embêter le beau prince et ses amis, par plaisir, par méchanceté, parce qu’ils étaient jaloux de leur bonheur. "
Tu as peur ? Ca devrait pas exister des gens comme ça, hein ?
"C’était horrible, ils ne causaient que des ennuis au prince Sunfire. La sorcière Liselle, Assassin l’idiot et le chevalier noir Galarion lui avaient même un jour volé un livre, et depuis, ils ne font que de se moquer de lui. Les vilains, bouh ! En plus, ce livre permet de sauver plein de gens, mais les trois méchants ne veulent pas.
Sunfire et ses amis ont tenté de récupérer le livre, d’être gentils avec eux, mais non, ils sont trop vilains, ils ne les écoutent pas, et sont partis se cacher. Ils ont même jeté un sort sur la princesse Siobhan, pour qu’elle n’aime plus son beau prince, et ils l’ont enfermée dans une prison. "
Et oui, c’est horrible.
"Et puis un jour, une petite fille courageuse arriva (Sun chatouilla le petit nez de Délia). Elle ne pleurait pas, parce qu’elle était courageuse, et ne faisait pas de bêtise pour ne pas trop énerver sa maman. Elle aida le prince à vaincre les méchants, et tout rentra dans l’ordre. La petite fille grandit, et devint forte, pour aider d’autres gens comme Sunfire. "
Ca t'a plu?"
"- Vi" repondit-elle avec un hochement de tête ferme et sans équivoque.
Puis un "Encore" fut enchaîné. Elle fit également les yeux doux, et déposa un bisou sur la joue de Sunfire. Athalante ne put réprimer une pensée sombre pour Charéos et loua Falis qu'il ne fut pas témoin de cette scène.
récit écrit par Sunfire et Délia.
Les chances sur un million se réalisent neuf fois sur dix
Sunfire sourit après le petit bisou de Délia. Comment résister à un petit bout de chou comme ça ? Il remarqua les regards de Puck et Slaine qui en disaient long.
"- Bon d’accord, mais parce que c’est toi. Et après, tu iras auprès de ta maman, car je dois combattre des monstres. Cette histoire n’est pas aussi bien que l’autre, car elle était ma meilleure.
« C’est l’histoire de Jeanne, une jeune femme un peu bizarre. Jeanne était la fille d’un duc. Son père avait plein d’ouvriers qui travaillaient pour lui. Un jour un homme avec plein de défauts et de vices avait besoin d’argent, alors il se présenta au papa de la fille et devint un ouvrier pour une courte période. Il s’appelait Merrick.
Il devait sûrement travailler dans les champs, je ne sais plus. Mais il était très paresseux et ne travaillait pas beaucoup. En tout cas, Jeanne et Merrick se rencontrèrent un jour, et la jeune femme tomba amoureuse de lui. Ils allèrent souvent dans la grange pour… »
Hum, comment t’expliquer ça… ? Tu vois, quand les gens s’aiment, ils se font plein de bisous.
« Donc ils allèrent souvent dans la grange, se faire des bisous en cachette car le papa de Jeanne n’aurai pas aimé savoir. Mais Merrick n’était pas un gentil monsieur. Il n’aimait pas Jeanne, il voulait juste rigoler un coup. Jeanne n’était pas contente d’avoir été trahie par Merrick.
Elle voulait lui donner la fessée pour le punir, mais Merrick partit, car il avait peur, et il avait honte. Alors, elle partit à sa poursuite, à dos de dragon, et brûla toute les cachettes du méchant. D’ailleurs, il passait souvent du bon temps avec d’autres princesses et il n’en aimait aucune.
Jeanne le retrouva. Alors Merrick monta sur son dragon noir, et un combat eu lieu dans le ciel. Les deux dragons détruisaient tout durant cette formidable bataille. Merrick en profita pour lancer un sortilège sur Jeanne, qui fut maudite à jamais, et il s’enfuit loin, très loin. »
La moralité de cette histoire, c’est que les jeunes femmes ne gagnent pas souvent…
Bon allez, tiens, je te rends à ta maman. La prochaine fois, je te raconterai l’histoire de la reine Nenya et de la princesse Ecate."
Tout le monde avait écouté ces histoires avec attention, certains avec consternation. Athalante se promit d’avoir très prochainement une petite discussion avec Sunfire, sur ses « histoires pour enfants ». Nastywoks ne put s’empêcher d’émettre une remarque :
« - Très bien ces histoires, très bien !
Il me semble qu'il manque juste un tout petit élément pour qu'elles soient parfaites pour Délia...A la fin, il faut rajouter :
"Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes, ou ayant existé, ne saurait être que fortuite."
Récit écrit par Sunfire, Athalante et Nastywoks.
"- Bon d’accord, mais parce que c’est toi. Et après, tu iras auprès de ta maman, car je dois combattre des monstres. Cette histoire n’est pas aussi bien que l’autre, car elle était ma meilleure.
« C’est l’histoire de Jeanne, une jeune femme un peu bizarre. Jeanne était la fille d’un duc. Son père avait plein d’ouvriers qui travaillaient pour lui. Un jour un homme avec plein de défauts et de vices avait besoin d’argent, alors il se présenta au papa de la fille et devint un ouvrier pour une courte période. Il s’appelait Merrick.
Il devait sûrement travailler dans les champs, je ne sais plus. Mais il était très paresseux et ne travaillait pas beaucoup. En tout cas, Jeanne et Merrick se rencontrèrent un jour, et la jeune femme tomba amoureuse de lui. Ils allèrent souvent dans la grange pour… »
Hum, comment t’expliquer ça… ? Tu vois, quand les gens s’aiment, ils se font plein de bisous.
« Donc ils allèrent souvent dans la grange, se faire des bisous en cachette car le papa de Jeanne n’aurai pas aimé savoir. Mais Merrick n’était pas un gentil monsieur. Il n’aimait pas Jeanne, il voulait juste rigoler un coup. Jeanne n’était pas contente d’avoir été trahie par Merrick.
Elle voulait lui donner la fessée pour le punir, mais Merrick partit, car il avait peur, et il avait honte. Alors, elle partit à sa poursuite, à dos de dragon, et brûla toute les cachettes du méchant. D’ailleurs, il passait souvent du bon temps avec d’autres princesses et il n’en aimait aucune.
Jeanne le retrouva. Alors Merrick monta sur son dragon noir, et un combat eu lieu dans le ciel. Les deux dragons détruisaient tout durant cette formidable bataille. Merrick en profita pour lancer un sortilège sur Jeanne, qui fut maudite à jamais, et il s’enfuit loin, très loin. »
La moralité de cette histoire, c’est que les jeunes femmes ne gagnent pas souvent…
Bon allez, tiens, je te rends à ta maman. La prochaine fois, je te raconterai l’histoire de la reine Nenya et de la princesse Ecate."
Tout le monde avait écouté ces histoires avec attention, certains avec consternation. Athalante se promit d’avoir très prochainement une petite discussion avec Sunfire, sur ses « histoires pour enfants ». Nastywoks ne put s’empêcher d’émettre une remarque :
« - Très bien ces histoires, très bien !
Il me semble qu'il manque juste un tout petit élément pour qu'elles soient parfaites pour Délia...A la fin, il faut rajouter :
"Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes, ou ayant existé, ne saurait être que fortuite."
Récit écrit par Sunfire, Athalante et Nastywoks.
Double face
Alors qu’il pensait avoir bien agit en éloignant dès que possible Délia des ravisseurs (Hell’s Planctons) Athalante piqua une crise croyant qu’il avait voulu encore enlevé Délia. C’était après avoir retrouvé le groupe sur l’escalier descendant dans l’antichambre de l’enfer que Charéos appris cela, comme toujours il était accusé de tous les mots, jamais ce qu’il faut et jamais elle n’essayait de comprendre. Certes il était parti si vite qu’il s’était trompé de direction mais rien ne justifiait qu’Athalante pensât cela de lui. D’ailleurs qu’elle l’accusât tout comme la réaction qu’elle avait eu à son arrivée : à peine un regard et le repousser alors qu’il tendait la main vers elle, le fit tomber des nues. Elle qui dix jours plus tôt l’appelait encore « mon âme ».
Il comprit qu’elle n’était plus celle qu’il aimait, Falis est peut-être juste mais elle ne partage pas. Toute la confiance et l’amour qu’avait, par le passé, Athalante pour Charéos, Falis les avait détourné vers elle. C’était donc la fin, la fin de leur relation et avec celle-ci il savait que venait sa propre fin.
Alors que les escaliers s’ouvraient et que le groupe commençait à descendre les marches, Charéos envoya son sac de rune à Athalante, répartit ses armes entre ses (déjà) anciens compagnons et enfin donna son armure à Delia, dernier geste protecteur d’un père qui n’avait jamais pu l’être, puis s’en fut.
Il ne pouvait mettre fin à sa vie, pas après avoir survécu à tant de guerres pas après en avoir pris tant. Il se réfugia quelques temps sur un dispensaire, le temps de prier Balgur afin qu’il protège sa fille… et celle qu’il aimait encore. Puis alors qu’il apprenait qu’elles étaient escortées par la Main du Mal, les ennemis presque héréditaires, dernière souffrance comme pour le conforter dans sa décision, il quitta le refuge.
Il alla seul contre des commandos d’élite morbelin. Mais trop d’anciens compagnons étaient présents, tous à le soigner et prolonger ainsi ses souffrances. Il dut s’éloigner, trouver un portail démoniaque plus isolé afin d’affronter ses derniers adversaires : ceux qui auraient enfin raison de lui. Une dernière pensée le transperça alors qu’il se remémorait les fois où avec ses compagnons passés, compagnons qu’il ne pourrait plus voir à cause d’elle… les fois donc où il avait dû ruser pour qu’elle, Athalante, ne se précipite pas seule sur un portail, exactement comme il le faisait en ce moment même. Une larme roula le long de sa joue et il murmura :
« Délia te souviendras-tu de ton père ? …Et toi Athalante comprendras-tu un jour combien je t’aime ? »
Et lorsque sous leurs coups, pas sans en avoir donné quelques uns, son âme entra dans le tourbillon magique des dispensaires il lutta une dernière fois afin de s’en extraire, d’échapper aux prêtres qui voulaient ramener son âme. Et mourut pour de bon. Le guerrier qui arborait au bras un foulard grenat n'était plus.
Il comprit qu’elle n’était plus celle qu’il aimait, Falis est peut-être juste mais elle ne partage pas. Toute la confiance et l’amour qu’avait, par le passé, Athalante pour Charéos, Falis les avait détourné vers elle. C’était donc la fin, la fin de leur relation et avec celle-ci il savait que venait sa propre fin.
Alors que les escaliers s’ouvraient et que le groupe commençait à descendre les marches, Charéos envoya son sac de rune à Athalante, répartit ses armes entre ses (déjà) anciens compagnons et enfin donna son armure à Delia, dernier geste protecteur d’un père qui n’avait jamais pu l’être, puis s’en fut.
Il ne pouvait mettre fin à sa vie, pas après avoir survécu à tant de guerres pas après en avoir pris tant. Il se réfugia quelques temps sur un dispensaire, le temps de prier Balgur afin qu’il protège sa fille… et celle qu’il aimait encore. Puis alors qu’il apprenait qu’elles étaient escortées par la Main du Mal, les ennemis presque héréditaires, dernière souffrance comme pour le conforter dans sa décision, il quitta le refuge.
Il alla seul contre des commandos d’élite morbelin. Mais trop d’anciens compagnons étaient présents, tous à le soigner et prolonger ainsi ses souffrances. Il dut s’éloigner, trouver un portail démoniaque plus isolé afin d’affronter ses derniers adversaires : ceux qui auraient enfin raison de lui. Une dernière pensée le transperça alors qu’il se remémorait les fois où avec ses compagnons passés, compagnons qu’il ne pourrait plus voir à cause d’elle… les fois donc où il avait dû ruser pour qu’elle, Athalante, ne se précipite pas seule sur un portail, exactement comme il le faisait en ce moment même. Une larme roula le long de sa joue et il murmura :
« Délia te souviendras-tu de ton père ? …Et toi Athalante comprendras-tu un jour combien je t’aime ? »
Et lorsque sous leurs coups, pas sans en avoir donné quelques uns, son âme entra dans le tourbillon magique des dispensaires il lutta une dernière fois afin de s’en extraire, d’échapper aux prêtres qui voulaient ramener son âme. Et mourut pour de bon. Le guerrier qui arborait au bras un foulard grenat n'était plus.
Khorhil, Epée du Vent.
Sirkin de l'Ordre d'Hermès.
Sirkin de l'Ordre d'Hermès.
Tiens au passage j'ai trouvé un truc... les monstres je leur saute au cou et je leur mort la carotide... Efficace !!
Revenons à nos moutons... Tiens en parlant de mouton, je vais vous décrire un des Elfe du groupe. Cet elfe a une humeurs plutot constante, et je dirais de plus que cet humeur est toujours joyeuse. C'est rare qu'il ouvre sa bouche, mais à chaque fois qu'il le fait je vois un sourrir se dessiner sur les lèvres de l'Humaine appelée Athalante, et presque aussi souvant sur les lèvres de l'elfe qui me porte. Il faut croire que Nastywoks est quelqu'un de spirituel.
Par contre il n'a pas l'air vraiment exigent, il suit Athalante et Délia sans se pleindre jamais.
Il a une couleur de peau qui me rappelle le soleil des champs... AAaaah nostalgie lorsque tu nous prends !! Je suis pas un rat d'égouts moi
C'est un archer, il touche toujours la cible et tape très fort. Mais je ne l'ai jamais vu tuer de monstre, ou pas souvent, à chaque coup c'est la même chose, il entame la bête, et c'est toujours quelqu'un d'autre qui l'achève. Je ne crois pas qu'il s'en pleigne, probablement que personne ne lui à jamais dit qu'il était mauvais archer (pourtant vous pouvez me croire que les nains n'en on pas pensé moins). Et puis peut etre qu'il est bon archer mais qu'il fait expres de laisser les autres tuer les engances de Malkiar.
Revenons à nos moutons... Tiens en parlant de mouton, je vais vous décrire un des Elfe du groupe. Cet elfe a une humeurs plutot constante, et je dirais de plus que cet humeur est toujours joyeuse. C'est rare qu'il ouvre sa bouche, mais à chaque fois qu'il le fait je vois un sourrir se dessiner sur les lèvres de l'Humaine appelée Athalante, et presque aussi souvant sur les lèvres de l'elfe qui me porte. Il faut croire que Nastywoks est quelqu'un de spirituel.
Par contre il n'a pas l'air vraiment exigent, il suit Athalante et Délia sans se pleindre jamais.
Il a une couleur de peau qui me rappelle le soleil des champs... AAaaah nostalgie lorsque tu nous prends !! Je suis pas un rat d'égouts moi
C'est un archer, il touche toujours la cible et tape très fort. Mais je ne l'ai jamais vu tuer de monstre, ou pas souvent, à chaque coup c'est la même chose, il entame la bête, et c'est toujours quelqu'un d'autre qui l'achève. Je ne crois pas qu'il s'en pleigne, probablement que personne ne lui à jamais dit qu'il était mauvais archer (pourtant vous pouvez me croire que les nains n'en on pas pensé moins). Et puis peut etre qu'il est bon archer mais qu'il fait expres de laisser les autres tuer les engances de Malkiar.
Je venais de voir au loin le groupe des maraudeurs avec les Valshcezc au complet. Ils s'approchaient comme nous de l'échope runique. Nous voyagons avec des [MdM] Ordre des Templiers Crépusculaires, des [MdM]Ordre des Enatäks de Kal Torak et une contrebandière. Les mercenaires continuent à affirmer après les meurtres qu'ils sont payés par la main du mal pour faire leur forfait. Une série de meurtres venait de se produire, et Monsieur Korgrim affirmait que la main du mal n'avait rien à voir avec tout ca, que les groupes étaient indépendants, que tout ce qui n'avait pas l'aval du conseil n'était pas de la responsabilité de la Main.
Cette hypocrisie m'a quelque peu énervé. Comment peut-on dire que les vampires sont indépendants si ils font tout avec les Maraudeurs (et quand je dit tout... j'ai peur pour ses pauvre maraudeurs que ce soit vraiment tout, ca doit être un joyeux bordel au sens propre du terme chez eux).
Soucieux de lui montrer à quel point il n'était pas crédible, je lui ai donc fait part de mes remarques quand aux responsabilités qu'a une Guilde, et plus particulièrement qu'ont chaque groupe sur les membres qui le compose. Pour ma part, j'assume en effet chaque act des Main du Mal qui nous accompagnent. Si un meurtre injustifié était perpétré alors que je suis présent, il faudrait que j'agisse soit pour aider la victime, soit, pour la sécurité de Délia que je quite définitivement le groupe sur le champ.
Bien entendu, Korgrim étant completement aveuglé par son hypocrisie, croyant tellement à cette indépendance de tous ces souffifres rampants devant la Main qu'il s'est emporté dans des menaces de mort à mon encontre, comme à son habitude. Lorsque les arguments manquent, certains n'ont plus comme solution que d'utiliser la force.
Et c'est à ce moment précis que Délia a utilisé le sort le plus puissant qu'elle connaisse..
Dans un flux magique sortant de ses petites mains, et sans savoir ce qu'elle faisait, la jeune fille envoya à sa grande surprise deux Bernardos sur moi même et sur Krogrim. Je m'appretais à lui faire remarquer son idiotie... mais... rien. Rien ne voulait plus sortir de ma bouche. Quelle horreur. Je ne pouvais plus être que spectateur des évenements m'entourant. Athalante grondant Délia, Oli approuvant Délia, Délia venant faire des excuses les mieux simulées au monde...
Cette hypocrisie m'a quelque peu énervé. Comment peut-on dire que les vampires sont indépendants si ils font tout avec les Maraudeurs (et quand je dit tout... j'ai peur pour ses pauvre maraudeurs que ce soit vraiment tout, ca doit être un joyeux bordel au sens propre du terme chez eux).
Soucieux de lui montrer à quel point il n'était pas crédible, je lui ai donc fait part de mes remarques quand aux responsabilités qu'a une Guilde, et plus particulièrement qu'ont chaque groupe sur les membres qui le compose. Pour ma part, j'assume en effet chaque act des Main du Mal qui nous accompagnent. Si un meurtre injustifié était perpétré alors que je suis présent, il faudrait que j'agisse soit pour aider la victime, soit, pour la sécurité de Délia que je quite définitivement le groupe sur le champ.
Bien entendu, Korgrim étant completement aveuglé par son hypocrisie, croyant tellement à cette indépendance de tous ces souffifres rampants devant la Main qu'il s'est emporté dans des menaces de mort à mon encontre, comme à son habitude. Lorsque les arguments manquent, certains n'ont plus comme solution que d'utiliser la force.
Et c'est à ce moment précis que Délia a utilisé le sort le plus puissant qu'elle connaisse..
Dans un flux magique sortant de ses petites mains, et sans savoir ce qu'elle faisait, la jeune fille envoya à sa grande surprise deux Bernardos sur moi même et sur Krogrim. Je m'appretais à lui faire remarquer son idiotie... mais... rien. Rien ne voulait plus sortir de ma bouche. Quelle horreur. Je ne pouvais plus être que spectateur des évenements m'entourant. Athalante grondant Délia, Oli approuvant Délia, Délia venant faire des excuses les mieux simulées au monde...
Environ une à deux semaines avant les évènements décrits dans les trois chapitres précédents…
Le soir même de la fuite de Délia, Athalante s’approcha de Korgrim pour le remercier. Peine perdue, leur discussion tourna très vite au vinaigre et ils se querellèrent à nouveau. Elle se demandait ce qui l’empêchait encore de souffleter le conseiller, cela lui aurait remis les idées en place ! Elle en était là de ses réflexions quand Slaine, puis Sunfire vinrent lui parler. L’échange avec le mage fut rapide : il voulait troquer des runes. Par contre, Elle conversa longuement avec Sunfire. Le Paladin des Chevalier de Justice commençait à s’attacher au Templier Crépusculaire, c’était un homme plein d’entrain, direct, qui ne semblait jamais se tracasser. La jeune femme appréciait de découvrir un point de vue le plus souvent totalement différent du sien. C’est ainsi qu’ils parlèrent de l’amour et qu’il la conforta sur la décision qu’elle avait prise, et qui l’emplissait de doute.
Au matin, ils apprirent la mort de Topolino, la petite souris apprivoisée par York. Athalante était navrée, à la fois pour son ami, et pour Délia, qui jouait beaucoup avec le rongeur. Elle lui annonça donc la nouvelle. Mais la petite fille de trois ans ne comprenait pas encore ce qu’était la mort. Elle chercha Topolino toute la matinée, pendant leur déplacement vers le Nord. De plus, York lui en voulait, car la mort de la souris était directement liée au fait que Délia les avait tous emmenés juste à côté du portail démoniaque.
Vers midi, la petite fille s’assit par terre.
La disparition de Topolino l'avait marquée car elle avait changé ses habitudes.
Il n'y avait plus son petit compagnon de jeu et surtout, York, qui d'ordinaire était doux et patient avec elle lui reprochait la mort du rongeur.
Même si elle ne comprenait pas son implication dans cette affaire ni même où était passé Topolino, elle avait senti l'amertume dans la voix de York à son égard.
Ses recherches dans la matinée n'avaient rien donné et personne n'avait pu lui fournir une réponse satisfaisante à cette disparition.
Elle était donc là, à chantonner une bouillie d'incompréhensible. Toutefois, régulièrement, les mots "opolino" ou "Déia" revenaient dans cette mélodie enfantine.
Puis quelque chose changea. Le chant devint litanie, puis incantation. Plus rien de connu ne pouvait être interprété dans la suite de bruits qui sortaient de la bouche de Délia.
Le regard vide expression, on l'aurait cru possédée par le démon.
Son visage était blême, mais aucune souffrance ne semblait affecter l'enfant.
Son corps tressautait par moments, comme secoué par des mains invisibles.
Puis ... plus rien ... enfin presque.
Les aventuriers sortirent comme d'un rêve, avec cette impression de hébétude qu’ils venaient de rater quelque chose d'incroyable.
Et elle était là, toujours assise comme tout à l'heure.
Mais quelque chose n’allait pas. Elle semblait se tenir le ventre.
Soudain, elle bascula vers l'arrière et resta sur le dos.
Quelques uns s’approchèrent, inquiets. Une forme semblait bouger sous sa cotte de maille, au niveau de son ventre ...
Et un cri strident monta dans les souterrains, le cri de Délia ...
... le cri d'un enfant qui jouait, qui s'amusait.
Incrédules mais soulagés, les adultes ne purent s’empêcher de sourire. Ils se dirent que le rire de cette enfant sauverait le monde un jour comme il était en train de sauver leurs âmes.
L'apparition d'une petite souris par l'encolure de la cotte mit fin aux derniers doutes quant à la sécurité de la déesse.
Et comme pour confirmer la vision des aventuriers, Délia rajoute un adorable :
"Ooooh opoino !!!!!"
York vit la petite souris dans les bras de Délia... Quelle surprise ce fut pour lui !! Alors même qu'il commençait à essayer d'oublier Topolino, la petite bestiole était réapparue comme par enchantement.
York s'approcha de Délia et lui fit un bisou tendre sur la joue...
il lui murmura ensuite un mot à l'oreille...
C’est ainsi que la troupe prit le chemin de l’échoppe runique, et s’arrêta pour combattre les monstres qui les empêchaient s’y parvenir, juste à côté des Adamantiums.
Récit écrit par Délia, York et Athalante.
Le soir même de la fuite de Délia, Athalante s’approcha de Korgrim pour le remercier. Peine perdue, leur discussion tourna très vite au vinaigre et ils se querellèrent à nouveau. Elle se demandait ce qui l’empêchait encore de souffleter le conseiller, cela lui aurait remis les idées en place ! Elle en était là de ses réflexions quand Slaine, puis Sunfire vinrent lui parler. L’échange avec le mage fut rapide : il voulait troquer des runes. Par contre, Elle conversa longuement avec Sunfire. Le Paladin des Chevalier de Justice commençait à s’attacher au Templier Crépusculaire, c’était un homme plein d’entrain, direct, qui ne semblait jamais se tracasser. La jeune femme appréciait de découvrir un point de vue le plus souvent totalement différent du sien. C’est ainsi qu’ils parlèrent de l’amour et qu’il la conforta sur la décision qu’elle avait prise, et qui l’emplissait de doute.
Au matin, ils apprirent la mort de Topolino, la petite souris apprivoisée par York. Athalante était navrée, à la fois pour son ami, et pour Délia, qui jouait beaucoup avec le rongeur. Elle lui annonça donc la nouvelle. Mais la petite fille de trois ans ne comprenait pas encore ce qu’était la mort. Elle chercha Topolino toute la matinée, pendant leur déplacement vers le Nord. De plus, York lui en voulait, car la mort de la souris était directement liée au fait que Délia les avait tous emmenés juste à côté du portail démoniaque.
Vers midi, la petite fille s’assit par terre.
La disparition de Topolino l'avait marquée car elle avait changé ses habitudes.
Il n'y avait plus son petit compagnon de jeu et surtout, York, qui d'ordinaire était doux et patient avec elle lui reprochait la mort du rongeur.
Même si elle ne comprenait pas son implication dans cette affaire ni même où était passé Topolino, elle avait senti l'amertume dans la voix de York à son égard.
Ses recherches dans la matinée n'avaient rien donné et personne n'avait pu lui fournir une réponse satisfaisante à cette disparition.
Elle était donc là, à chantonner une bouillie d'incompréhensible. Toutefois, régulièrement, les mots "opolino" ou "Déia" revenaient dans cette mélodie enfantine.
Puis quelque chose changea. Le chant devint litanie, puis incantation. Plus rien de connu ne pouvait être interprété dans la suite de bruits qui sortaient de la bouche de Délia.
Le regard vide expression, on l'aurait cru possédée par le démon.
Son visage était blême, mais aucune souffrance ne semblait affecter l'enfant.
Son corps tressautait par moments, comme secoué par des mains invisibles.
Puis ... plus rien ... enfin presque.
Les aventuriers sortirent comme d'un rêve, avec cette impression de hébétude qu’ils venaient de rater quelque chose d'incroyable.
Et elle était là, toujours assise comme tout à l'heure.
Mais quelque chose n’allait pas. Elle semblait se tenir le ventre.
Soudain, elle bascula vers l'arrière et resta sur le dos.
Quelques uns s’approchèrent, inquiets. Une forme semblait bouger sous sa cotte de maille, au niveau de son ventre ...
Et un cri strident monta dans les souterrains, le cri de Délia ...
... le cri d'un enfant qui jouait, qui s'amusait.
Incrédules mais soulagés, les adultes ne purent s’empêcher de sourire. Ils se dirent que le rire de cette enfant sauverait le monde un jour comme il était en train de sauver leurs âmes.
L'apparition d'une petite souris par l'encolure de la cotte mit fin aux derniers doutes quant à la sécurité de la déesse.
Et comme pour confirmer la vision des aventuriers, Délia rajoute un adorable :
"Ooooh opoino !!!!!"
York vit la petite souris dans les bras de Délia... Quelle surprise ce fut pour lui !! Alors même qu'il commençait à essayer d'oublier Topolino, la petite bestiole était réapparue comme par enchantement.
York s'approcha de Délia et lui fit un bisou tendre sur la joue...
il lui murmura ensuite un mot à l'oreille...
C’est ainsi que la troupe prit le chemin de l’échoppe runique, et s’arrêta pour combattre les monstres qui les empêchaient s’y parvenir, juste à côté des Adamantiums.
Récit écrit par Délia, York et Athalante.
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Sunfire
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Les Adamantiums et les membres du groupe de protection de Délia affrontaient côte à côte les sbires de Malkiar qui pullulaient dans la zone. Ils étaient si nombreux qu’on aurait dit que personne n’était passé par là pour dératiser le coin depuis fort longtemps. Bien que nombreux, les monstres ne résistaient guère à la tactique rondement menée des aventuriers aguerris.
Un semblant de pourparlers avait eu lieu au début avec les Adamantiums pour éviter tout conflit et s’entraider. Mais bien vite, ils s’enfermèrent dans leur mutisme, probablement au profit d’une meilleure concentration au combat. Seul l’un d’entre eux se distingua du groupe. Duron le nain était quelqu’un de bavard. Il aimait parler. Très vite, il abreuva l’équipe de Délia avec son bavardage incessant. D’ailleurs, il se prenait même pour le nain, voir l’être vivant le plus beau des souterrains, il se disait le meilleur coup possible. C’était un sacré vantard, au grand dam de Sunfire qui venait de se trouver un rival.
Les aventuriers vécurent le moment le plus saoulant de toute leur vie : Sunfire et Duron passaient leur temps à se chamailler, se lancer des piques, se vanter de leur physique, de leurs exploits, etc. Ils ne s’arrêtèrent jamais. Inconsciemment, ils étaient en train de devenir amis, en plus de rivaux.
Duron draguait Athalante et Aerielle sans grand succès. Il voulait même présenter à son nouvel ami la gente féminine de son équipe : Séraphine, Adara, Leej, Jaana et même Séléna, la grande maîtresse des Toréadors…
D’ailleurs, assez bizarrement, Adara évitait Sunfire le plus possible. Selon lui, elle avait un petit air de famille avec ce benêt de Galarion.
Duron réussit également à grandement se faire apprécier par Délia. Il la faisait beaucoup rire et la portait même sur ses épaules massives (selon lui) tout en combattant l’ennemi.
Bien qu’Athalante trouvait cela dangereux, elle était assez ravie de cette rencontre, surtout qu’elle avait besoin de se changer les idées après toutes les disputes avec Korgrim et ses remords envers Charéos.
Après plusieurs jours de combat, et les créatures maléfiques décimées en grande partie, le magasin runique était en vue. Tout le monde se doutait qu’il n’y aurait jamais assez de runes pour combler les deux équipes, surtout qu’au loin, le groupe d’Ash Mo, Liloo et du Duc Stanislas se dirigeait aussi dans la même direction.
Séraphine et Athalante partirent en courant, faisant la course pour avoir les runes les plus rares. La jeune mère ressortit du magasin avec un sourire de triomphe et le sac plein. Le reste de l’équipe en profita également pour faire des achats et décida doucement de se diriger vers un escalier menant au château. Duron décida de devenir un des protecteurs de Délia et rejoignit le groupe tout en promettant à Séraphine qu’il reviendrait un jour.
Un semblant de pourparlers avait eu lieu au début avec les Adamantiums pour éviter tout conflit et s’entraider. Mais bien vite, ils s’enfermèrent dans leur mutisme, probablement au profit d’une meilleure concentration au combat. Seul l’un d’entre eux se distingua du groupe. Duron le nain était quelqu’un de bavard. Il aimait parler. Très vite, il abreuva l’équipe de Délia avec son bavardage incessant. D’ailleurs, il se prenait même pour le nain, voir l’être vivant le plus beau des souterrains, il se disait le meilleur coup possible. C’était un sacré vantard, au grand dam de Sunfire qui venait de se trouver un rival.
Les aventuriers vécurent le moment le plus saoulant de toute leur vie : Sunfire et Duron passaient leur temps à se chamailler, se lancer des piques, se vanter de leur physique, de leurs exploits, etc. Ils ne s’arrêtèrent jamais. Inconsciemment, ils étaient en train de devenir amis, en plus de rivaux.
Duron draguait Athalante et Aerielle sans grand succès. Il voulait même présenter à son nouvel ami la gente féminine de son équipe : Séraphine, Adara, Leej, Jaana et même Séléna, la grande maîtresse des Toréadors…
D’ailleurs, assez bizarrement, Adara évitait Sunfire le plus possible. Selon lui, elle avait un petit air de famille avec ce benêt de Galarion.
Duron réussit également à grandement se faire apprécier par Délia. Il la faisait beaucoup rire et la portait même sur ses épaules massives (selon lui) tout en combattant l’ennemi.
Bien qu’Athalante trouvait cela dangereux, elle était assez ravie de cette rencontre, surtout qu’elle avait besoin de se changer les idées après toutes les disputes avec Korgrim et ses remords envers Charéos.
Après plusieurs jours de combat, et les créatures maléfiques décimées en grande partie, le magasin runique était en vue. Tout le monde se doutait qu’il n’y aurait jamais assez de runes pour combler les deux équipes, surtout qu’au loin, le groupe d’Ash Mo, Liloo et du Duc Stanislas se dirigeait aussi dans la même direction.
Séraphine et Athalante partirent en courant, faisant la course pour avoir les runes les plus rares. La jeune mère ressortit du magasin avec un sourire de triomphe et le sac plein. Le reste de l’équipe en profita également pour faire des achats et décida doucement de se diriger vers un escalier menant au château. Duron décida de devenir un des protecteurs de Délia et rejoignit le groupe tout en promettant à Séraphine qu’il reviendrait un jour.
Les chances sur un million se réalisent neuf fois sur dix
<voix off>
Duron, c'est a toi, ton public t'attend. Je te veux en scène dans 5s.
<Duron>
Pfff! PPffff! PPffff! La vache, j'ai le trac ! Ffff! FFffff!
<voix off>
T'inquiète, ils vont t'aduler, tu vas devenir leur Dieu. Merrick a cote, bah ! ... ça deviendra un simple développeur
<Duron>
OK ! OK ! FFffff! FFffff! Allez c'est parti. Public chéri, me voilà
Nous avancions prudemment, je parle d'une partie des Adamantiums, éliminant les nombreux monstres les uns après les autres, préparant le terrain pour acheter des runes à l'échoppe non loin en toute tranquillité.
Mais notre quiétude fut troublée par l'arrivée d'une troupe braillarde et hétéroclite. Oh Joie ! Oh Allégresse ! Il y avait des femmes dans ce groupe … pas qu’il n’y en ait pas chez nous, bien au contraire, mais elles sont … comment dire … non réceptives à mon charme. Bref, je m’égare …
Donc, malgré la présence de ces femmes, voir des MdMs arrivaient sur nous n'était pas pour rassurer ma chef Séraphine. En plus, beaucoup d'entre eux avaient des têtes patibulaires, voir carrément repoussantes. (NDA : il s’avèrera que l’une de ces têtes deviendra un pote par la suite.)
Le premier à engager la conversation fut York, je crois, un elfe gringalet à la langue pendue. Il présenta son groupe et demanda à ce qu’un émissaire chez nous prenne la parole pour simplifier les échanges … Quand j’y pense, elle était bien bonne celle-la
.
L’erreur !!!, il comprit très vite qu’on ne fait pas taire Duron aussi facilement. Séraphine prit donc son rôle de chef et moi le mien : parasiter la conversation de traits d’humour et de questions pertinentes. (sur Athalante et Aerielle exclusivement)
Elles étaient charmantes : polie et distante pour Athalante, froide et cassante pour Aerielle. Et toutes deux joliment bien bâties.
Leur seul véritable défaut était d’être accompagnées d’un homme, un parasiteur de conversations de classe mondiale, un bellâtre qui n’en avait que le nom … bref, un RIVAL.
Sunfire, puisqu’il s’agit bien de lui ici, et moi avons beaucoup de points communs. Pas physiquement bien sur.
Lui est grand et moi nain, lui gringalet et moi bien monté.
Les femmes disent de lui qu’il est beau. On dira plutôt qu’il a du charisme … tout comme moi, sauf que moi, je suis réellement beau … si si, vraiment, en toute objectivité.
Non, nous nous ressemblons par nos intérêts communs : les femmes et la rigolade.
Duron, c'est a toi, ton public t'attend. Je te veux en scène dans 5s.
<Duron>
Pfff! PPffff! PPffff! La vache, j'ai le trac ! Ffff! FFffff!
<voix off>
T'inquiète, ils vont t'aduler, tu vas devenir leur Dieu. Merrick a cote, bah ! ... ça deviendra un simple développeur
<Duron>
OK ! OK ! FFffff! FFffff! Allez c'est parti. Public chéri, me voilà
Nous avancions prudemment, je parle d'une partie des Adamantiums, éliminant les nombreux monstres les uns après les autres, préparant le terrain pour acheter des runes à l'échoppe non loin en toute tranquillité.
Mais notre quiétude fut troublée par l'arrivée d'une troupe braillarde et hétéroclite. Oh Joie ! Oh Allégresse ! Il y avait des femmes dans ce groupe … pas qu’il n’y en ait pas chez nous, bien au contraire, mais elles sont … comment dire … non réceptives à mon charme. Bref, je m’égare …
Donc, malgré la présence de ces femmes, voir des MdMs arrivaient sur nous n'était pas pour rassurer ma chef Séraphine. En plus, beaucoup d'entre eux avaient des têtes patibulaires, voir carrément repoussantes. (NDA : il s’avèrera que l’une de ces têtes deviendra un pote par la suite.)
Le premier à engager la conversation fut York, je crois, un elfe gringalet à la langue pendue. Il présenta son groupe et demanda à ce qu’un émissaire chez nous prenne la parole pour simplifier les échanges … Quand j’y pense, elle était bien bonne celle-la
.L’erreur !!!, il comprit très vite qu’on ne fait pas taire Duron aussi facilement. Séraphine prit donc son rôle de chef et moi le mien : parasiter la conversation de traits d’humour et de questions pertinentes. (sur Athalante et Aerielle exclusivement)
Elles étaient charmantes : polie et distante pour Athalante, froide et cassante pour Aerielle. Et toutes deux joliment bien bâties.
Leur seul véritable défaut était d’être accompagnées d’un homme, un parasiteur de conversations de classe mondiale, un bellâtre qui n’en avait que le nom … bref, un RIVAL.
Sunfire, puisqu’il s’agit bien de lui ici, et moi avons beaucoup de points communs. Pas physiquement bien sur.
Lui est grand et moi nain, lui gringalet et moi bien monté.
Les femmes disent de lui qu’il est beau. On dira plutôt qu’il a du charisme … tout comme moi, sauf que moi, je suis réellement beau … si si, vraiment, en toute objectivité.
Non, nous nous ressemblons par nos intérêts communs : les femmes et la rigolade.
Adara se releva, plus riche d'une nouvelle rune... et elle sursauta quand elle aperçut l'attroupement qui s'approchait d'eux... Bon sang ! Reivax n'aurait-il pas pu les prévenir, lui qui se vantait d'être leur éclaireur ? D'un regard agité, elle regarda tout autour d'elle dans l'espoir de trouver un échappatoire mais il était trop tard pour qu'elle puisse s'éclipser discrètement... Et les deux groupes se rejoignirent...
Les Mains du Mal arrivèrent parmi eux... La jeune femme se fit le plus petit possible pour ne pas qu'on la remarque... Mais elle eut rapidement l'envie violente de trouer Duron de toutes les flèches de son carquois ! Le nain, plus bavard que jamais, avait trouvé en Sunfire un parfait adversaire pour ses jeux de vantardise et d'approches de la gente féminine qui venait de se renouveller pour leur plus grand bonheur... Cela n'était pas un problème en soit et Adara y était malheureusement plus qu'habituée... Mais promettre à Sunfire qu'il lui "arrangerait le coup" avec elle si celui-ci lui rendait la pareil, alors ça c'était trop fort ! Et surtout, cela l'obligeait à sortir de son mutisme... Mais pourquoi elle ?!!
D'ailleurs le templier se présenta bientôt devant elle, lui prenant le menton et la dévisageant comme on étudie une pouliche qu'on est sur le point d'acheter... Adara se demandait encore maintenant ce qui l'avait empêché de lui mettre sa main dans sa belle gueule plutôt que de se contenter de repousser son bras avec des paroles explicites quant à son mécontentement. Peut-être le fait qu'il fasse allusion à Galarion, à Liselle et à leurs "airs de famille"... Cela l'avait aussitôt calmée et elle avait tenté désespéremment de se débarrasser de son attention... Pourvu qu'elle ne mette pas sa soeur en danger...
Mais pourquoi donc Duron parlait-il autant...
Les Mains du Mal arrivèrent parmi eux... La jeune femme se fit le plus petit possible pour ne pas qu'on la remarque... Mais elle eut rapidement l'envie violente de trouer Duron de toutes les flèches de son carquois ! Le nain, plus bavard que jamais, avait trouvé en Sunfire un parfait adversaire pour ses jeux de vantardise et d'approches de la gente féminine qui venait de se renouveller pour leur plus grand bonheur... Cela n'était pas un problème en soit et Adara y était malheureusement plus qu'habituée... Mais promettre à Sunfire qu'il lui "arrangerait le coup" avec elle si celui-ci lui rendait la pareil, alors ça c'était trop fort ! Et surtout, cela l'obligeait à sortir de son mutisme... Mais pourquoi elle ?!!
D'ailleurs le templier se présenta bientôt devant elle, lui prenant le menton et la dévisageant comme on étudie une pouliche qu'on est sur le point d'acheter... Adara se demandait encore maintenant ce qui l'avait empêché de lui mettre sa main dans sa belle gueule plutôt que de se contenter de repousser son bras avec des paroles explicites quant à son mécontentement. Peut-être le fait qu'il fasse allusion à Galarion, à Liselle et à leurs "airs de famille"... Cela l'avait aussitôt calmée et elle avait tenté désespéremment de se débarrasser de son attention... Pourvu qu'elle ne mette pas sa soeur en danger...
Mais pourquoi donc Duron parlait-il autant...
Athalante ne prenait pas part à la bonne humeur ambiante, remplie de doutes quant à ses dernières décisions, elle ne cessait de se quereller avec Korgrim sur la conduite à tenir et l’organisation du groupe, et arborait une triste mine. C’est Sunfire qui réussit à la sortir de sa léthargie. Par ses questions directes et incessantes, il la mit au pied du mur. Elle craqua et fondit en larmes, lui racontant tous ces déboires et échecs avec Charéos. Lorsqu’il prit le Paladin dans ses bras pour la consoler, les regards qui se tournèrent vers eux étaient particulièrement réprobateurs.
Enfin, les monstres devinrent moins tenaces. La troupe hétéroclite décida de rejoindre l’échoppe runique le lendemain.
Au petit matin, la mère et la fille se mirent en route. Elles avançaient au rythme des pas de la petite fille. Elles franchirent le passage magique et continuèrent leur route vers le sud, en direction de l'échoppe.
Athalante profita de cet instant d'isolement pour aborder, pour la troisième fois, le sujet de Charéos avec sa fille. Elle ne savait trop comment sa petite fille allait réagir, et se sentait immensément coupable d'être la cause de la séparation de la fille et du père. Mais il fallait qu'elle en parle à Délia.
"- Ma puce, l'autre jour, dans tes affaires, j'ai trouvé une lettre que t'a écrite ton père.
Tu sais, mon coeur. Ton papa est un homme vaillant, courageux, il t'aime énormément et votre séparation a été un déchirement pour lui. Sois sûre que quel que soit l'endroit où tu seras, son amour t'accompagnera, comme le mien. Tu es son bien le plus précieux, ma chérie. Et même en étant loin de toi, il veille sur toi, en t'ayant offert sa cotte de mailles, par exemple..."
La jeune maman s'accroupit devant son enfant, la prit par les épaules et la regarda dans les yeux :
"- Retiens bien ça, Délia. Tu es l'être le plus cher au coeur de ton papa. Il t'aime de toute son âme. Tu le sais ?"
La petite fille prit un air grave à ce que venait de lui raconter Athalante et avec un hochement de tête ajouta :
"Papa ème Déia"
Une fois sa discussion avec Athalante terminée, Délia retourna se promener parmi les aventuriers. Elle chantait, parlait, gazouillait et tout cela se résumait à deux syllabes : papa. Cela laissait donc peu de doute sur la conversation mère / fille qui venait de se tenir. Toutefois, elle évitait de s'approcher des goules démentes. Au moins celles-ci seraient épargnées par le "papa" en boucle.
Arrivée auprès de Sunfire, le ton changea un peu. De simple affirmation, la double syllabe etait devenue interrogation. Et en regardant Sunfire dans les yeux :
"Papa ?" avec la tête légèrement penchée sur le côté.
La demande de Délia l'avait surpris. Papa? C'était la première fois qu'on l'appelait comme ça. C'est vrai aussi qu'il ne traînait jamais avec des petits enfants.
Il s'agenouilla pour se mettre au même niveau que Délia et posa sa main sur la tête de la petite fille. Papa? Il soupira. Il la prit dans ses bras pour la porter, et marcha un peu avec Délia.
"Non, fillette, je ne suis pas ton père. Je suis..."
Il réfléchit un instant, puis ajouta:
"Tu vois, tu as une soeur. On va dire que je suis son oncle. Donc par les liens de la famille, je suis le tien aussi. Ok? Je serai donc ton tonton préféré, celui qui t'apporte des cadeaux et te raconte des histoires, et qui t'autorise à faire quelques bêtises."
En entendant Délia appeler Sunfire "papa", Athalante pâlit. Délia n'avait rien compris ! La réponse de Sunfire ne fit qu'accentuer sa panique. Elle rectifia précipitamment :
"- Mais non, Délia, ton Papa est Charéos. Tu vois Arriom et Hoeg', ce sont les amis de ton papa. Charéos les a envoyés pour qu'ils veillent sur toi à sa place. Sunfire n'est pas ton papa ! Tu dois le considérer comme.... un ami, ma puce, comme York et Nastywoks, si tu veux. Mais ne l'appelle pas "Papa" s'il te plait. Ton Papa serait très chagriné s'il était au courant..."
Puck s'esclaffait en regardant toute la scène, Sunfire répliqua :
"- tonton, c'est pas bien? Mon explication tient la route pourtant."
Le regard que lui lança Athalante en disait long sur ce qu’elle pensait de ce surnom :
"- Non, vraiment, Sun, je ne préfère pas. Ce ne serait pas respectueux vis-à-vis de Charéos."
"Pff, pourquoi? Je trouvais mon explication plausible. Hein Délia, tu veux un tonton Sunny. Dis oui..."
"entil tonton unny !
une itoire ?"
Et Sunfire, proclamé conteur, prit Délia dans ses bras pour raconter les déboires du gentil Anakin. Sa mère en profita pour faire ses achats.
Récit raconté par Délia, Athalante, Sunfire et Puck.
Enfin, les monstres devinrent moins tenaces. La troupe hétéroclite décida de rejoindre l’échoppe runique le lendemain.
Au petit matin, la mère et la fille se mirent en route. Elles avançaient au rythme des pas de la petite fille. Elles franchirent le passage magique et continuèrent leur route vers le sud, en direction de l'échoppe.
Athalante profita de cet instant d'isolement pour aborder, pour la troisième fois, le sujet de Charéos avec sa fille. Elle ne savait trop comment sa petite fille allait réagir, et se sentait immensément coupable d'être la cause de la séparation de la fille et du père. Mais il fallait qu'elle en parle à Délia.
"- Ma puce, l'autre jour, dans tes affaires, j'ai trouvé une lettre que t'a écrite ton père.
Tu sais, mon coeur. Ton papa est un homme vaillant, courageux, il t'aime énormément et votre séparation a été un déchirement pour lui. Sois sûre que quel que soit l'endroit où tu seras, son amour t'accompagnera, comme le mien. Tu es son bien le plus précieux, ma chérie. Et même en étant loin de toi, il veille sur toi, en t'ayant offert sa cotte de mailles, par exemple..."
La jeune maman s'accroupit devant son enfant, la prit par les épaules et la regarda dans les yeux :
"- Retiens bien ça, Délia. Tu es l'être le plus cher au coeur de ton papa. Il t'aime de toute son âme. Tu le sais ?"
La petite fille prit un air grave à ce que venait de lui raconter Athalante et avec un hochement de tête ajouta :
"Papa ème Déia"
Une fois sa discussion avec Athalante terminée, Délia retourna se promener parmi les aventuriers. Elle chantait, parlait, gazouillait et tout cela se résumait à deux syllabes : papa. Cela laissait donc peu de doute sur la conversation mère / fille qui venait de se tenir. Toutefois, elle évitait de s'approcher des goules démentes. Au moins celles-ci seraient épargnées par le "papa" en boucle.
Arrivée auprès de Sunfire, le ton changea un peu. De simple affirmation, la double syllabe etait devenue interrogation. Et en regardant Sunfire dans les yeux :
"Papa ?" avec la tête légèrement penchée sur le côté.
La demande de Délia l'avait surpris. Papa? C'était la première fois qu'on l'appelait comme ça. C'est vrai aussi qu'il ne traînait jamais avec des petits enfants.
Il s'agenouilla pour se mettre au même niveau que Délia et posa sa main sur la tête de la petite fille. Papa? Il soupira. Il la prit dans ses bras pour la porter, et marcha un peu avec Délia.
"Non, fillette, je ne suis pas ton père. Je suis..."
Il réfléchit un instant, puis ajouta:
"Tu vois, tu as une soeur. On va dire que je suis son oncle. Donc par les liens de la famille, je suis le tien aussi. Ok? Je serai donc ton tonton préféré, celui qui t'apporte des cadeaux et te raconte des histoires, et qui t'autorise à faire quelques bêtises."
En entendant Délia appeler Sunfire "papa", Athalante pâlit. Délia n'avait rien compris ! La réponse de Sunfire ne fit qu'accentuer sa panique. Elle rectifia précipitamment :
"- Mais non, Délia, ton Papa est Charéos. Tu vois Arriom et Hoeg', ce sont les amis de ton papa. Charéos les a envoyés pour qu'ils veillent sur toi à sa place. Sunfire n'est pas ton papa ! Tu dois le considérer comme.... un ami, ma puce, comme York et Nastywoks, si tu veux. Mais ne l'appelle pas "Papa" s'il te plait. Ton Papa serait très chagriné s'il était au courant..."
Puck s'esclaffait en regardant toute la scène, Sunfire répliqua :
"- tonton, c'est pas bien? Mon explication tient la route pourtant."
Le regard que lui lança Athalante en disait long sur ce qu’elle pensait de ce surnom :
"- Non, vraiment, Sun, je ne préfère pas. Ce ne serait pas respectueux vis-à-vis de Charéos."
"Pff, pourquoi? Je trouvais mon explication plausible. Hein Délia, tu veux un tonton Sunny. Dis oui..."
"entil tonton unny !
une itoire ?"
Et Sunfire, proclamé conteur, prit Délia dans ses bras pour raconter les déboires du gentil Anakin. Sa mère en profita pour faire ses achats.
Récit raconté par Délia, Athalante, Sunfire et Puck.
Double face
Quelques jours plus tard, un conflit dégénéra entre York et Korgrim. Le conseiller avait tiré son épée et menaçait le Chevalier de Justice. Athalante tentait de calmer les deux adversaires tandis que Schyron et Puck encourageaient Korgrim à passer à l’attaque. La tension était à son comble. Sans que personne ne la vit, Délia s’approcha alors des deux protagonistes.
Délia commençait à connaître tout le monde à présent. Et en dehors des goules démentes qu'elle évitait soigneusement, elle trouvait en chacun d'eux des raisons de ne plus les fuir, voir même d'en apprécier.
Korgrim l'impressionnait par sa grosse voix mais elle ne le craignait pas, elle avait foi en lui. York, avec une souris aussi attachée à son maître, et qui a plusieurs reprises avait joué avec elle, était tout aussi apprécié.
Et les voir se quereller pour une raison qui lui échappait la choquait, l'agaçait même.Ses petits yeux se plissèrent et tendant une main vers chacun d'eux, elle leur cria :
"- Yok, Koguim, pas entils"
Et ne sachant pas ce qu'elle faisait, un fourmillement partit de chacune de ses mains. Korgrim et York en restèrent bouche bée. Sa maman en lâcha les bras de York et de Korgrim d'effarement. La commissure de ses lèvres remontait malgré les efforts qu'elle faisait pour l'éviter. Partagée entre la consternation et le fou rire, elle tâcha de faire les gros yeux à Délia, et de lui asséner un : "- Délia ! Ce n'est pas très gentil ce que tu as fait !" absolument pas crédible.
Battant en retraite, elle s'éloigna en tournant le dos à sa fille pour pouvoir rire tout à son aise.
Mythrion regarda la petite, intrigué.
"- Pourquoi avoir fait cela ? Pourquoi ne pas avoir laissé régler les différents entre eux ? Je crains que cela ne tente pas Korgrim à continuer de telles pratiques malheureusement. Ne faites plus jamais cela ou vous pourriez vous retrouver bien plus gêné que par un simple bernardo... » Jamais l'elfe n'avait proférer de telles menaces... Que se passait il ?
Par contre, les nains s’en donnaient à cœur joie, entre Puck qui se roulait à terre tant il riait et Oli qui lança joyeusement :
"- Ouaou... j'ai jamais vu l'elfette aussi calme que ça... que c'est reposant !! Tu ne trouves pas Athalante ?
On peu même le vaner.... Tapeeeeettte...Il ne répond pas ! "
Slaine quant à lui, regarda attentivement l'enfant. Il avait dit depuis le début qu'il fallait quelqu'un pour la surveiller, qu'elle se tienne à carreaux. De si grands pouvoirs pour quelqu'un d'irresponsable au possible. Folie...
Enfin, Athalante réussit à reprendre son sérieux. Elle entraîna d’autorité sa fille à part et lui expliqua fermement ce qu’elle pensait de ce comportement.
Après une nouvelle discussion avec sa mère, Délia était à nouveau toute penaude.
Décidément, elle n'était pas à la fête en ce moment, tout semblait aller de travers.
Elle ne se sentait pourtant pas coupable. Mais elle était obéissante et d'un pas traînant, elle alla trouver York et Korgrim. Dans cette marche qui ressemblait à un chemin de croix, elle entendit toute sorte de commentaires.
Elle sourit à Oli avec un malin plaisir, ce dernier l'ayant presque félicitée de son exploit. Elle prit néanmoins bien garde de ne pas être vue d'Athalante.
Et elle foudroya Slaine du regard. Sans être aussi repoussant que les goules démentes, Slaine ne lui montrait aucune affection, bien au contraire. Et si elle n'avait plus le droit d'user de magie sur York et Korgrim, Slaine, lui, n'était pas a l'abri d'un accident.
Arrivée à la hauteur des deux muets, elle demanda un timide pardon, quasi inaudible, les yeux remplis de chagrin.
"padon !"
Quand sa fille se fut exécutée, la jeune mère alla voir chacun des deux muets et présenta à son tour des excuses au nom de sa fille. Que cette responsabilité était pesante, parfois ! Mais elle avait saisi le regard que Korgrim avait lancé à Délia, et elle craignait que leur escorte ne s’en aille. Aussi dit-elle ce qu’elle put pour convaincre le conseiller de rester avec eux.
Récit raconté par Athalante, Délia, Mythrion, Oli, Puck, Slaine, et la participation muette de Korgrim et York.
Délia commençait à connaître tout le monde à présent. Et en dehors des goules démentes qu'elle évitait soigneusement, elle trouvait en chacun d'eux des raisons de ne plus les fuir, voir même d'en apprécier.
Korgrim l'impressionnait par sa grosse voix mais elle ne le craignait pas, elle avait foi en lui. York, avec une souris aussi attachée à son maître, et qui a plusieurs reprises avait joué avec elle, était tout aussi apprécié.
Et les voir se quereller pour une raison qui lui échappait la choquait, l'agaçait même.Ses petits yeux se plissèrent et tendant une main vers chacun d'eux, elle leur cria :
"- Yok, Koguim, pas entils"
Et ne sachant pas ce qu'elle faisait, un fourmillement partit de chacune de ses mains. Korgrim et York en restèrent bouche bée. Sa maman en lâcha les bras de York et de Korgrim d'effarement. La commissure de ses lèvres remontait malgré les efforts qu'elle faisait pour l'éviter. Partagée entre la consternation et le fou rire, elle tâcha de faire les gros yeux à Délia, et de lui asséner un : "- Délia ! Ce n'est pas très gentil ce que tu as fait !" absolument pas crédible.
Battant en retraite, elle s'éloigna en tournant le dos à sa fille pour pouvoir rire tout à son aise.
Mythrion regarda la petite, intrigué.
"- Pourquoi avoir fait cela ? Pourquoi ne pas avoir laissé régler les différents entre eux ? Je crains que cela ne tente pas Korgrim à continuer de telles pratiques malheureusement. Ne faites plus jamais cela ou vous pourriez vous retrouver bien plus gêné que par un simple bernardo... » Jamais l'elfe n'avait proférer de telles menaces... Que se passait il ?
Par contre, les nains s’en donnaient à cœur joie, entre Puck qui se roulait à terre tant il riait et Oli qui lança joyeusement :
"- Ouaou... j'ai jamais vu l'elfette aussi calme que ça... que c'est reposant !! Tu ne trouves pas Athalante ?
On peu même le vaner.... Tapeeeeettte...Il ne répond pas ! "
Slaine quant à lui, regarda attentivement l'enfant. Il avait dit depuis le début qu'il fallait quelqu'un pour la surveiller, qu'elle se tienne à carreaux. De si grands pouvoirs pour quelqu'un d'irresponsable au possible. Folie...
Enfin, Athalante réussit à reprendre son sérieux. Elle entraîna d’autorité sa fille à part et lui expliqua fermement ce qu’elle pensait de ce comportement.
Après une nouvelle discussion avec sa mère, Délia était à nouveau toute penaude.
Décidément, elle n'était pas à la fête en ce moment, tout semblait aller de travers.
Elle ne se sentait pourtant pas coupable. Mais elle était obéissante et d'un pas traînant, elle alla trouver York et Korgrim. Dans cette marche qui ressemblait à un chemin de croix, elle entendit toute sorte de commentaires.
Elle sourit à Oli avec un malin plaisir, ce dernier l'ayant presque félicitée de son exploit. Elle prit néanmoins bien garde de ne pas être vue d'Athalante.
Et elle foudroya Slaine du regard. Sans être aussi repoussant que les goules démentes, Slaine ne lui montrait aucune affection, bien au contraire. Et si elle n'avait plus le droit d'user de magie sur York et Korgrim, Slaine, lui, n'était pas a l'abri d'un accident.
Arrivée à la hauteur des deux muets, elle demanda un timide pardon, quasi inaudible, les yeux remplis de chagrin.
"padon !"
Quand sa fille se fut exécutée, la jeune mère alla voir chacun des deux muets et présenta à son tour des excuses au nom de sa fille. Que cette responsabilité était pesante, parfois ! Mais elle avait saisi le regard que Korgrim avait lancé à Délia, et elle craignait que leur escorte ne s’en aille. Aussi dit-elle ce qu’elle put pour convaincre le conseiller de rester avec eux.
Récit raconté par Athalante, Délia, Mythrion, Oli, Puck, Slaine, et la participation muette de Korgrim et York.
Double face