Délia
Bon, conseil de guerre chez nous... quoi qu'on fait? York i'me dit que faut pas qu'ils attaquent les premiers, sinon que c'est nous qu'on sera raide comme un baton d'invocateur! Bon donc on attaque? oui... Bah faut d'abord que toute la clic ramene sa lune, les Atha, Nasty, Arriom rappliquent, on appel même des Vickings pas loin... (sont cool eux, ils sont venu nous aider rapidos)
Bref, on planifie une attaque massive et sans appel contre les nihilistes. Leurs 12 h on n'y croit pas, est-ce qu'ils savent compter d'abord? Puis on est sûr que c'est eux qu'il vont commencer en plus.
BAh tu me croiras ou pas, ils ne voulaient même pas nous attaquer... ou alors ils ont pris peur, faut dire qu'on commencait à être nombreux. Puis, ils s'organisent pour ramasser le tas d'armure qu'on avait bien rangé apres l'affrontement contre les morbacks d'élite, ils font un passage, et ils se barent avec nos armures, les fourbes. Ils se sont dit, qu'on était des fillettes à la recherche du prince charmant ou quoi? Qu'on allait les regarder partir sans rien faire, et leur envoyer des roses en plus si ca se trouve...
Bon, on dira ce que l'on veux, nous on s'est déja fait volé beaucoup de choses, des runes, des arcs turquois... et on n'a jamais rien fait d'autre que de gueuler (spéciale dédicace à une voleuse elfe qui à volé York d'un arc turquois, de 3 runes main et d'une cotte de maille, d'ailleur ce con de York il était pret à lui donner son coeur en prime, 'reusement qu'elle a refusé)
Mais cette fois ci fallait pas abuser... bah il z'ont... un innocent nous vole... on lui fout un coup dans le derch' et il se bare, mais là, une bande d'enragés avec du sang CdJ encore sur les lèvres.. ca ne passe pas... voila, c'est dit! Fallait pas être méchant. Qui sème le sang, récolte les soins des dispensaires comme disait jsais plus qui.
Tous à nos hormones, on se lance à l'attaque contre les 7 nihilistes trainant la pate... direct au temple les gars, sans passer par la case j'implore le pardon... Bon on n'a pas fait dans la dentelle... mais ils nous prennent pour des faibles les mains du mal, ils nous chauffent à blanc comme une naine... et ils nous pillent. On en laisse un blessé, 6 morts c'etait valable.
ET p'tain voila que les femelles et les elfes du groupe commencent à nous reprocher notre action, que c'est pas digne des CdJ... Et Gnagnagna c'est pas ca la justice, et gnagnagna c'est des vies humaines...
Ils nous jouent la scène des regrets. Des bons qui ne doivent pas agir comme les méchants. Yen a même une qui maintient une correspondance avec Sunfire... c'est pas croyable, m'étonnerait pas qu'elle parte avec ce #$%!& de @¶Ð@& (pourquoi vous me censurez lorsque je veux dire que Sunfire est un #$%!& de @¶Ð@& ? Rhaaaa). Parrait qu'il était furieux et qu'elle était d'accord avec lui.
On n'est pas là pour faire de la bronzette au bord d'un donjon les fillettes!! Les bisounours c'est pour les elfes en mal d'amour. On n'est pas là pour triquotter des petites culottes tous les soirs au bord du feu. J'ai jamais tué un seul monstre qui avait tué autant d'aventuriers que ces Nihilistes j'vous jure, alors les monstres faudra apprendre à les reconnaitre avant de se pleindre.
Les CdJ n'ont presque jamais fait meilleur action pour lutter contre Malkiar.
Bref, on planifie une attaque massive et sans appel contre les nihilistes. Leurs 12 h on n'y croit pas, est-ce qu'ils savent compter d'abord? Puis on est sûr que c'est eux qu'il vont commencer en plus.
BAh tu me croiras ou pas, ils ne voulaient même pas nous attaquer... ou alors ils ont pris peur, faut dire qu'on commencait à être nombreux. Puis, ils s'organisent pour ramasser le tas d'armure qu'on avait bien rangé apres l'affrontement contre les morbacks d'élite, ils font un passage, et ils se barent avec nos armures, les fourbes. Ils se sont dit, qu'on était des fillettes à la recherche du prince charmant ou quoi? Qu'on allait les regarder partir sans rien faire, et leur envoyer des roses en plus si ca se trouve...
Bon, on dira ce que l'on veux, nous on s'est déja fait volé beaucoup de choses, des runes, des arcs turquois... et on n'a jamais rien fait d'autre que de gueuler (spéciale dédicace à une voleuse elfe qui à volé York d'un arc turquois, de 3 runes main et d'une cotte de maille, d'ailleur ce con de York il était pret à lui donner son coeur en prime, 'reusement qu'elle a refusé)
Mais cette fois ci fallait pas abuser... bah il z'ont... un innocent nous vole... on lui fout un coup dans le derch' et il se bare, mais là, une bande d'enragés avec du sang CdJ encore sur les lèvres.. ca ne passe pas... voila, c'est dit! Fallait pas être méchant. Qui sème le sang, récolte les soins des dispensaires comme disait jsais plus qui.
Tous à nos hormones, on se lance à l'attaque contre les 7 nihilistes trainant la pate... direct au temple les gars, sans passer par la case j'implore le pardon... Bon on n'a pas fait dans la dentelle... mais ils nous prennent pour des faibles les mains du mal, ils nous chauffent à blanc comme une naine... et ils nous pillent. On en laisse un blessé, 6 morts c'etait valable.
ET p'tain voila que les femelles et les elfes du groupe commencent à nous reprocher notre action, que c'est pas digne des CdJ... Et Gnagnagna c'est pas ca la justice, et gnagnagna c'est des vies humaines...
Ils nous jouent la scène des regrets. Des bons qui ne doivent pas agir comme les méchants. Yen a même une qui maintient une correspondance avec Sunfire... c'est pas croyable, m'étonnerait pas qu'elle parte avec ce #$%!& de @¶Ð@& (pourquoi vous me censurez lorsque je veux dire que Sunfire est un #$%!& de @¶Ð@& ? Rhaaaa). Parrait qu'il était furieux et qu'elle était d'accord avec lui.
On n'est pas là pour faire de la bronzette au bord d'un donjon les fillettes!! Les bisounours c'est pour les elfes en mal d'amour. On n'est pas là pour triquotter des petites culottes tous les soirs au bord du feu. J'ai jamais tué un seul monstre qui avait tué autant d'aventuriers que ces Nihilistes j'vous jure, alors les monstres faudra apprendre à les reconnaitre avant de se pleindre.
Les CdJ n'ont presque jamais fait meilleur action pour lutter contre Malkiar.
Tout cela s’était passé très vite. La nuit il s’était décidé, avait rédiger les messages à ceux qui méritaient une explication : Arriom, Oli, Nastywoks et bien sûr Athalante.
Et il était parti, prenant Délia dans ses bras et n’espérant qu’une chose : qu’Athalante les suive. Cela pouvait passer pour égoïste. Mais après tant de temps, tant de sacrifices, alors qu’il pensait pouvoir profiter d’un peu d’intimité avec celle qu’il aimait et sa fille… il n’en était rien. Sa fille, il était père, cela il ne le réalisait pas encore. Et pourtant en voyant à la naissance de Délia les chevaliers de Justice rappliquer de toute part, la traiter d’une manière si étrange, s’agenouiller pour certains devant elle, il ressentait un danger. Et à cela s’ajouta la présence de Nenya dans le même dispensaire que Délia, que lui.
Il en avait pourtant déjà parlé à Athalante mais elle ne semblait pas y accorder d’importance. Il lui avait dit après leur entrevue avec l’archidiacre Siméon combien la proximité de Nenya lui était douloureuse. Il ne savait pas exactement pourquoi mais il ne pouvait pas supporter la présence de la traitresse qui un jour avait été Renard Mercenaire et qui était à présent vampire. Bien que la fille de celle-ci et Délia soient liées, ( et l’étaient-elles encore ? ) comment Athalante pouvait-elle permettre que leur fille soit si proche d’une telle abomination ?
Il était donc parti, ne supportant plus malgré tous ses efforts la pression de cet étau formé par Nenya et les chevaliers de Justice, en priant pour qu’Athalante les rejoigne afin qu’ils puissent se retrouver.
Mais jamais il n’aurait imaginé que cela tourne ainsi. Le Prima des chevaliers de Justice ordonna qu’on lui donne la chasse, qu’on lui tire dessus dans le but de le blesser et de le ralentir. Une flèche fila vers lui, une flèche fila vers lui qui tenait Délia dans ses bras. Elle se brisa contre son armure mais étaient-ils fous ? Tirer au risque de blesser Délia ? Le seul chevalier qui semblait raisonnable transmit alors à Charéos un message qui le glaça, son cœur manqua quelques battements avant de reprendre par nécessité son œuvre. Athalante, le message retranscrivait sa réaction, « traître » c’était le mot qu’elle avait employé. La chute semblait infinie pour Charéos et seule la présence de Délia l’empêcha de trébucher. Comment Athalante pouvait-elle penser cela ? N’arrivait-elle plus à lire en lui comme autrefois, il n’y avait pas si longtemps. Cela confirma son idée, il avait trop attendu, il aurait dû parler plus tôt avec Athalante, s’isoler un peu plus, plus régulièrement. Mais il fallait pour cela qu’elle l’ait aussi voulu, or elle ne semblait pas pouvoir s’écarter un tant soit peu des autres chevaliers. C’était sans doute le premier problème de couple, mais ni elle ni lui ne l’avaient vu à temps.
C’est alors qu’un autre chevalier arriva, calimero. La seule chose que Charéos eut le temps de faire fut se retourner afin que la hache de se dernier n’inquiète pas Délia. Puis, après avoir porté quelques coups il lui ordonna (un chevalier de justice ordonner à un Renard Mercenaire, la situation aurait été moins grave, Charéos aurait souri) de ne pas bouger et qu’autrement il lui trancherait la tête. Ils étaient bien fous. Les paroles concordaient avec leurs actes, et s’ils se croyaient assez doués pour ne pas menacer Délia en attaquant celui qui la portait, alors ils n’avaient pas pensés à qui ils s’attaquaient. Ils pensaient s’en prendre au père, et cela semblait presque une raison suffisante pour eux, mais ils avaient oubliés, peut-être à force de le fréquenter, qu’il était Renard Argenté, un chef de guilde, une guilde nombreuse et ancienne. Comme de coutume Charéos fit parvenir une missive aux autres chefs de sa guilde, décrivant la situation, demandant de l’aide et demandant de ne laisser aucun Chevalier de Justice indemne sans pour autant inquiéter leur vie (ce qui les autres Renards Argentés tempérèrent).
Avant qu’il ne puisse réagir les missives d’un côté comme de l’autre avaient transformé cette échauffourée en une guerre potentielle dépassant toute proportions. Entre temps Athalante était arrivée, prenant Délia de ses bras sans un mot, mais avec un regard où Charéos pouvait lire ce même mot : traître. Puis Athalante l’emmena à l’écart, tous deux conscients qu’il fallait éviter le pire entre leurs guildes. Cependant avant de penser à cette solution la discussion porta sur le départ de Charéos avec Délia. Et ce dernier, voyant toujours le regard de celle qu’il aimait lui transpercer le cœur d’un tison ardent, plus douloureux que les coups de tridents qui l’avaient tués peut de temps auparavant alors qu’il protégeait Athalante , ne put se retenir. Il fallait crever l’abcès s’il n’était déjà trop tard. Pourquoi avait-il fait cela ? Mais parce qu’il était un homme ! Pas le surhomme qu’elle espérait peut-être. Parce que la plupart des évènements qui se produisaient autour de lui le dépassaient et que seule la présence d’Athalante à ses côtés le guidait. Mais voilà qu’elle semblait le reléguer tel un membre de sa compagnie, pire car il n’était pas chevalier de Justice. Tout ce que faisait Charéos semblait tellement naturel pour Athalante qu’elle semblait à peine se préoccuper de lui dernièrement… Elle lui avait fait un cadeau merveilleux lui donnant une fille, son premier enfant. Mais en quoi était-ce sa fille s’il ne pouvait décider de rien pour elle ?
Charéos vit le doute envahir Athalante et ressentit un creux à l’estomac. Il arrêta de parler et changea de sujet, car les deux guildes étaient toujours sur le point de se faire la guerre. Pour éviter cela un groupe mixte allait se mettre en place afin de protéger Délia.
Mais oui, il avait changé, les évènements l’avaient changé. Et il n’eut aucun réconfort à voir se confirmer le fait qu’Athalante ne l’ait pas remarqué, son sentiment était donc bien justifié...
Et il était parti, prenant Délia dans ses bras et n’espérant qu’une chose : qu’Athalante les suive. Cela pouvait passer pour égoïste. Mais après tant de temps, tant de sacrifices, alors qu’il pensait pouvoir profiter d’un peu d’intimité avec celle qu’il aimait et sa fille… il n’en était rien. Sa fille, il était père, cela il ne le réalisait pas encore. Et pourtant en voyant à la naissance de Délia les chevaliers de Justice rappliquer de toute part, la traiter d’une manière si étrange, s’agenouiller pour certains devant elle, il ressentait un danger. Et à cela s’ajouta la présence de Nenya dans le même dispensaire que Délia, que lui.
Il en avait pourtant déjà parlé à Athalante mais elle ne semblait pas y accorder d’importance. Il lui avait dit après leur entrevue avec l’archidiacre Siméon combien la proximité de Nenya lui était douloureuse. Il ne savait pas exactement pourquoi mais il ne pouvait pas supporter la présence de la traitresse qui un jour avait été Renard Mercenaire et qui était à présent vampire. Bien que la fille de celle-ci et Délia soient liées, ( et l’étaient-elles encore ? ) comment Athalante pouvait-elle permettre que leur fille soit si proche d’une telle abomination ?
Il était donc parti, ne supportant plus malgré tous ses efforts la pression de cet étau formé par Nenya et les chevaliers de Justice, en priant pour qu’Athalante les rejoigne afin qu’ils puissent se retrouver.
Mais jamais il n’aurait imaginé que cela tourne ainsi. Le Prima des chevaliers de Justice ordonna qu’on lui donne la chasse, qu’on lui tire dessus dans le but de le blesser et de le ralentir. Une flèche fila vers lui, une flèche fila vers lui qui tenait Délia dans ses bras. Elle se brisa contre son armure mais étaient-ils fous ? Tirer au risque de blesser Délia ? Le seul chevalier qui semblait raisonnable transmit alors à Charéos un message qui le glaça, son cœur manqua quelques battements avant de reprendre par nécessité son œuvre. Athalante, le message retranscrivait sa réaction, « traître » c’était le mot qu’elle avait employé. La chute semblait infinie pour Charéos et seule la présence de Délia l’empêcha de trébucher. Comment Athalante pouvait-elle penser cela ? N’arrivait-elle plus à lire en lui comme autrefois, il n’y avait pas si longtemps. Cela confirma son idée, il avait trop attendu, il aurait dû parler plus tôt avec Athalante, s’isoler un peu plus, plus régulièrement. Mais il fallait pour cela qu’elle l’ait aussi voulu, or elle ne semblait pas pouvoir s’écarter un tant soit peu des autres chevaliers. C’était sans doute le premier problème de couple, mais ni elle ni lui ne l’avaient vu à temps.
C’est alors qu’un autre chevalier arriva, calimero. La seule chose que Charéos eut le temps de faire fut se retourner afin que la hache de se dernier n’inquiète pas Délia. Puis, après avoir porté quelques coups il lui ordonna (un chevalier de justice ordonner à un Renard Mercenaire, la situation aurait été moins grave, Charéos aurait souri) de ne pas bouger et qu’autrement il lui trancherait la tête. Ils étaient bien fous. Les paroles concordaient avec leurs actes, et s’ils se croyaient assez doués pour ne pas menacer Délia en attaquant celui qui la portait, alors ils n’avaient pas pensés à qui ils s’attaquaient. Ils pensaient s’en prendre au père, et cela semblait presque une raison suffisante pour eux, mais ils avaient oubliés, peut-être à force de le fréquenter, qu’il était Renard Argenté, un chef de guilde, une guilde nombreuse et ancienne. Comme de coutume Charéos fit parvenir une missive aux autres chefs de sa guilde, décrivant la situation, demandant de l’aide et demandant de ne laisser aucun Chevalier de Justice indemne sans pour autant inquiéter leur vie (ce qui les autres Renards Argentés tempérèrent).
Avant qu’il ne puisse réagir les missives d’un côté comme de l’autre avaient transformé cette échauffourée en une guerre potentielle dépassant toute proportions. Entre temps Athalante était arrivée, prenant Délia de ses bras sans un mot, mais avec un regard où Charéos pouvait lire ce même mot : traître. Puis Athalante l’emmena à l’écart, tous deux conscients qu’il fallait éviter le pire entre leurs guildes. Cependant avant de penser à cette solution la discussion porta sur le départ de Charéos avec Délia. Et ce dernier, voyant toujours le regard de celle qu’il aimait lui transpercer le cœur d’un tison ardent, plus douloureux que les coups de tridents qui l’avaient tués peut de temps auparavant alors qu’il protégeait Athalante , ne put se retenir. Il fallait crever l’abcès s’il n’était déjà trop tard. Pourquoi avait-il fait cela ? Mais parce qu’il était un homme ! Pas le surhomme qu’elle espérait peut-être. Parce que la plupart des évènements qui se produisaient autour de lui le dépassaient et que seule la présence d’Athalante à ses côtés le guidait. Mais voilà qu’elle semblait le reléguer tel un membre de sa compagnie, pire car il n’était pas chevalier de Justice. Tout ce que faisait Charéos semblait tellement naturel pour Athalante qu’elle semblait à peine se préoccuper de lui dernièrement… Elle lui avait fait un cadeau merveilleux lui donnant une fille, son premier enfant. Mais en quoi était-ce sa fille s’il ne pouvait décider de rien pour elle ?
Charéos vit le doute envahir Athalante et ressentit un creux à l’estomac. Il arrêta de parler et changea de sujet, car les deux guildes étaient toujours sur le point de se faire la guerre. Pour éviter cela un groupe mixte allait se mettre en place afin de protéger Délia.
Mais oui, il avait changé, les évènements l’avaient changé. Et il n’eut aucun réconfort à voir se confirmer le fait qu’Athalante ne l’ait pas remarqué, son sentiment était donc bien justifié...
Khorhil, Epée du Vent.
Sirkin de l'Ordre d'Hermès.
Sirkin de l'Ordre d'Hermès.
Un mois après, la crise était loin d’être passée. Peu à peu, timidement, Charéos et Athalante renouaient quelques liens, tissaient quelques ponts au-dessus du gouffre de leur désaccord. Mais ces efforts demandaient du temps et de la disponibilité, notion dont il manquait en ce moment.
De plus, créer un groupe mixte composé de cinq Chevaliers et cinq Renards s’avéra extrêmement compliqué. Les Chevaliers furent tout de suite choisis, mais il fallut quinze jours pour trouver les Renards. Enfin, un groupe sembla se dessiner : Siobhan, York, Oli, Nastywoks et Athalante d’une part, FrappTou, Hoeg, Eithel Yvrin, Arriom et Charéos d’autre part. A peine ceci défini qu’il fallut y renoncer : Siobhan partit, puis FrappTou aussi. Oli tomba malade et York demeura avec lui dans un dispensaire pour le soigner. Le groupe partait à la dérive.
Athalante s’isolait de plus en plus avec son enfant, focalisant toute son attention sur la petite fille qui l’émerveillait. Elle grandissait si vite ! Bientôt, elle se tint sur ses jambes, puis se mit à marcher. Son babillage commença à s’orner de quelques mots, et ce n’est pas sans une profonde émotion qu’Athalante reçut un jour le nom de « Maman ».
De plus, il fallait maintenant que la jeune femme trouve des runes pour soutenir le groupe par la magie. Elle ne pouvait, de toute façon, plus tenir une épée et combattre, ayant très souvent Délia dans ses bras. Elles partaient donc en vadrouille en quête des petits cailloux. Délia ramassait aussi sa collection, imitant sa mère dans des gestes qui les ravissaient toutes les deux.
Un matin, alors qu’elles s’étaient isolées près d’un feu pour se reposer, elles furent réveillées par un brouhaha. Soulevant sa tête, Athalante vit une dizaine de personnes s’agiter à côté d’elle. Non sans effroi elle aperçut leur blason : Main du Mal, Valshcecz, Contrebandiers… Elle se redressa et prépara ses affaires, tout en jetant un regard inquiet sur Délia qui dormait encore profondément. Les redoutables aventuriers qui l'entouraient semblaient l'ignorer. Et puis, elle sentit un flux magique l’atteindre. C’était des flux bénéfiques. L’apprenti-magicienne se retourna et vit un aiglon et une sorte de petit dragon qui la regardaient avec bonté. Athalante était ravie. Elle réveilla doucement sa fille, et quand la petite eut bu son infusion, et mangé un peu de pain, elles s'approchèrent toutes deux des animaux.
D'une main douce, Athalante caressa les plumes soyeuses de l'aiglon, tendit que Délia, dans un cri de joie, prenait les deux pattes du dragonnet.
"- Je vous remercie de m'avoir soignée, charmantes créatures. Même si je n'en avais pas réellement besoin, vos attentions m'ont touchée." déclara le Paladin d'une voix feutrée.
Puis elle prit sa petite dans ses bras et s'en alla.
…
Le dragonnet avait vu beaucoup de sang couler depuis peu.
Beaucoup de douleur, de cris, de cruauté et de bassesse.
Aussi, lorsqu'il vit passer cette étrange équipage : une jeune femme dont on pouvait voir la noblesse de son âme, tenant une petite fille dans ses bras, il ne pu réprimer une étrange impulsion... tenter de faire le bien, aussi futile soit son action...
Il se fit intérieurement la réfexion suivante, bien que son âme ne fut pas noire, loin de là : il était persuadé que la vraie Pureté pouvait toucher les âmes les plus noires et les émouvoir.
récit raconté par Athalante et par le familier de Cornegidouille.
De plus, créer un groupe mixte composé de cinq Chevaliers et cinq Renards s’avéra extrêmement compliqué. Les Chevaliers furent tout de suite choisis, mais il fallut quinze jours pour trouver les Renards. Enfin, un groupe sembla se dessiner : Siobhan, York, Oli, Nastywoks et Athalante d’une part, FrappTou, Hoeg, Eithel Yvrin, Arriom et Charéos d’autre part. A peine ceci défini qu’il fallut y renoncer : Siobhan partit, puis FrappTou aussi. Oli tomba malade et York demeura avec lui dans un dispensaire pour le soigner. Le groupe partait à la dérive.
Athalante s’isolait de plus en plus avec son enfant, focalisant toute son attention sur la petite fille qui l’émerveillait. Elle grandissait si vite ! Bientôt, elle se tint sur ses jambes, puis se mit à marcher. Son babillage commença à s’orner de quelques mots, et ce n’est pas sans une profonde émotion qu’Athalante reçut un jour le nom de « Maman ».
De plus, il fallait maintenant que la jeune femme trouve des runes pour soutenir le groupe par la magie. Elle ne pouvait, de toute façon, plus tenir une épée et combattre, ayant très souvent Délia dans ses bras. Elles partaient donc en vadrouille en quête des petits cailloux. Délia ramassait aussi sa collection, imitant sa mère dans des gestes qui les ravissaient toutes les deux.
Un matin, alors qu’elles s’étaient isolées près d’un feu pour se reposer, elles furent réveillées par un brouhaha. Soulevant sa tête, Athalante vit une dizaine de personnes s’agiter à côté d’elle. Non sans effroi elle aperçut leur blason : Main du Mal, Valshcecz, Contrebandiers… Elle se redressa et prépara ses affaires, tout en jetant un regard inquiet sur Délia qui dormait encore profondément. Les redoutables aventuriers qui l'entouraient semblaient l'ignorer. Et puis, elle sentit un flux magique l’atteindre. C’était des flux bénéfiques. L’apprenti-magicienne se retourna et vit un aiglon et une sorte de petit dragon qui la regardaient avec bonté. Athalante était ravie. Elle réveilla doucement sa fille, et quand la petite eut bu son infusion, et mangé un peu de pain, elles s'approchèrent toutes deux des animaux.
D'une main douce, Athalante caressa les plumes soyeuses de l'aiglon, tendit que Délia, dans un cri de joie, prenait les deux pattes du dragonnet.
"- Je vous remercie de m'avoir soignée, charmantes créatures. Même si je n'en avais pas réellement besoin, vos attentions m'ont touchée." déclara le Paladin d'une voix feutrée.
Puis elle prit sa petite dans ses bras et s'en alla.
…
Le dragonnet avait vu beaucoup de sang couler depuis peu.
Beaucoup de douleur, de cris, de cruauté et de bassesse.
Aussi, lorsqu'il vit passer cette étrange équipage : une jeune femme dont on pouvait voir la noblesse de son âme, tenant une petite fille dans ses bras, il ne pu réprimer une étrange impulsion... tenter de faire le bien, aussi futile soit son action...
Il se fit intérieurement la réfexion suivante, bien que son âme ne fut pas noire, loin de là : il était persuadé que la vraie Pureté pouvait toucher les âmes les plus noires et les émouvoir.
récit raconté par Athalante et par le familier de Cornegidouille.
Double face
Après son ramassage, Athalante fut rejointe par Charéos et Nastywoks. Ils lirent en silence les nombreuses missives qui circulaient actuellement entre différentes guildes pour savoir qui déciderait de l'heure et de la date d'ouverture des portes de l'antichambre de l'enfer. Les tractations duraient depuis une semaine.
Tout cela semblait vain à Athalante, qui trouvait que certains aventuriers devaient singulièrement manquer d'assurance, pour vouloir écraser plus de cent cinquante personnes de leurs prérogatives à posséder un simple médaillon. C'est pourquoi elle se garda bien de se mêler à se débat. Charéos n'était pas du même avis.
Ils décidèrent néanmoins de se diriger vers l'escalier central. York, et Oli qui était guéri, devaient les y attendre. Ils se mirent donc en route, rapidement. Alors que l'apprenti-magicienne s'était endormie près du feu, sa fille dans ses bras, des déplacements furtifs la réveillèrent. Elle ne vit presque rien. Un flux magique vint la frapper, une crevette se précipita sur elle et la mordit violemment tendit qu'un bras puissamment armé s'abattait à plusieurs reprises sur elle. Grièvement blessée, elle sombra dans l'inconscience.
Lorsqu'elle en sortit, au petit matin, ce fut pour constater que sa fille était dans les bras d'une inconnue. Six individus l'entouraient, empêchant Charéos et Nastywoks d'approcher. Athalante pansa rapidement les plaies les plus urgentes et se redressa avec difficulté. Elle était terrorisée. Qui étaient ces aventuriers ? Comment pouvaient-ils être si forts pour l'avoir vaincue si vite, avec si peu d'effort ? Pourquoi l'avaient-ils attaquée ? Et qu'allaient-ils faire d'elle et de Délia ?
Prenant son courage à deux mains, elle fixa ses agresseurs dans les yeux et réclama qu'on lui rende son enfant, jurant, en contrepartie, de ne pas chercher à s'enfuir.
Tout cela semblait vain à Athalante, qui trouvait que certains aventuriers devaient singulièrement manquer d'assurance, pour vouloir écraser plus de cent cinquante personnes de leurs prérogatives à posséder un simple médaillon. C'est pourquoi elle se garda bien de se mêler à se débat. Charéos n'était pas du même avis.
Ils décidèrent néanmoins de se diriger vers l'escalier central. York, et Oli qui était guéri, devaient les y attendre. Ils se mirent donc en route, rapidement. Alors que l'apprenti-magicienne s'était endormie près du feu, sa fille dans ses bras, des déplacements furtifs la réveillèrent. Elle ne vit presque rien. Un flux magique vint la frapper, une crevette se précipita sur elle et la mordit violemment tendit qu'un bras puissamment armé s'abattait à plusieurs reprises sur elle. Grièvement blessée, elle sombra dans l'inconscience.
Lorsqu'elle en sortit, au petit matin, ce fut pour constater que sa fille était dans les bras d'une inconnue. Six individus l'entouraient, empêchant Charéos et Nastywoks d'approcher. Athalante pansa rapidement les plaies les plus urgentes et se redressa avec difficulté. Elle était terrorisée. Qui étaient ces aventuriers ? Comment pouvaient-ils être si forts pour l'avoir vaincue si vite, avec si peu d'effort ? Pourquoi l'avaient-ils attaquée ? Et qu'allaient-ils faire d'elle et de Délia ?
Prenant son courage à deux mains, elle fixa ses agresseurs dans les yeux et réclama qu'on lui rende son enfant, jurant, en contrepartie, de ne pas chercher à s'enfuir.
Double face
Contrairement à ce qu'elle craignait, les Planctons ne lui donnèrent pas de nouveaux coups, mais lui rendirent aussitôt son enfant en jurant que leur intention n'était de la lui dérober. Ils expliquèrent clairement qu'ils voulaient faire pression pour accélérer l'ouverture des portes menant à l'étage inférieur. Ils avaient aperçu Athalante et Délia, sans protection, à leur merci. Ils savaient que Délia était la fille de Charéos, un des Renards Argentés, et avaient donc pris en otage la mère et la fille afin de faire pression sur les Renards.
Les guildes concernées par l'ouverture entrèrent en effervescence. Chacun y allant de sa stratégie ou de ses alliances pour parvenir à un accord.
Pendant ce temps, les Planctons tentaient de pouponner. Délia se conduisit étrangement avec eux, abandonnant son babillage et ses paroles hésitantes pour un langage stupéfiant, et un peu menaçant... Nastywoks avait obtenu la permission de s'approcher et sa présence était un réconfort pour Athalante. Charéos restait à proximité d'eux, fulminant à l'idée de ne pouvoir rien faire pour sa fille et Athalante.
Athalante craignait les Planctons, mais force lui fut de constater qu'ils n'étaient pas agressifs envers elle, regrettant presque d'avoir dû la mêler à tout cela de manière si désagréable. La jeune femme n'en restait pas moins sur ses gardes vis-à-vis de ses ravisseurs.
Enfin, l'ouverture des portes fut programmée.
Les Planctons relâchèrent leurs otages et rejoignirent l'escalier le plus proche. Athalante, Délia, Charéos et Nastywoks gagnèrent l'escalier central. C'est avec joie qu'Athalante y retrouva Oli et York, puis Arriom.
Le soir, une violente dispute éclata entre les deux amants. Le lendemain, les portes s'ouvrirent, Athalante prit la main de Délia et descendit les escaliers, précédée de York, Oli, Arriom et Nastywoks. Charéos resta au pays des gelées.
Les guildes concernées par l'ouverture entrèrent en effervescence. Chacun y allant de sa stratégie ou de ses alliances pour parvenir à un accord.
Pendant ce temps, les Planctons tentaient de pouponner. Délia se conduisit étrangement avec eux, abandonnant son babillage et ses paroles hésitantes pour un langage stupéfiant, et un peu menaçant... Nastywoks avait obtenu la permission de s'approcher et sa présence était un réconfort pour Athalante. Charéos restait à proximité d'eux, fulminant à l'idée de ne pouvoir rien faire pour sa fille et Athalante.
Athalante craignait les Planctons, mais force lui fut de constater qu'ils n'étaient pas agressifs envers elle, regrettant presque d'avoir dû la mêler à tout cela de manière si désagréable. La jeune femme n'en restait pas moins sur ses gardes vis-à-vis de ses ravisseurs.
Enfin, l'ouverture des portes fut programmée.
Les Planctons relâchèrent leurs otages et rejoignirent l'escalier le plus proche. Athalante, Délia, Charéos et Nastywoks gagnèrent l'escalier central. C'est avec joie qu'Athalante y retrouva Oli et York, puis Arriom.
Le soir, une violente dispute éclata entre les deux amants. Le lendemain, les portes s'ouvrirent, Athalante prit la main de Délia et descendit les escaliers, précédée de York, Oli, Arriom et Nastywoks. Charéos resta au pays des gelées.
Double face
Le petit groupe prit lestement un passage pour se rendre au grand escalier. Là, chacun commença la longue ascension.
Lorsqu’ils débouchèrent en plein soleil, leurs yeux furent éblouis. Il y avait si longtemps qu’ils n’avaient vu la lumière du jour ! Délia découvrait l’herbe et le ciel pour la première fois… Voulant profiter de la chaleur des rayons sur sa peau, la jeune femme décida de passer la journée au grand air. Qu’il était bon de s’asseoir dans l’herbe en regardant Délia ramasser des brins d’herbe et de minuscules fleurs, s’étonner à la vue des insectes qui couraient sous la végétation… Cet instant de bonheur, si rare, resta à jamais gravée dans l’esprit de l’apprenti-magicienne. Surtout, elle devait se concentrer sur le présent. Ne pas penser au passé, surtout pas, uniquement l’instant présent…. Elle espéra malgré tout qu’un jour, elle retournerait avec Délia aux extérieurs afin que celle-ci bénéficie d’un environnement meilleur…
Mais il y avait presse sur l’escalier, et des aventuriers à la mine patibulaire arrivaient à chaque instant, toujours plus nombreux. Reconnaissant sans peine leur blason, la Main du Mal, les Contrebandiers… la jeune femme se dit qu’il valait mieux redescendre au plus vite, regrouper tout le monde et s’éloigner.
Après une pénible descente dans un escalier bondé, elles débouchèrent à nouveau dans l’antichambre de l’enfer. Athalante vit que Hoeg’ les avait rejoint, et le salua de loin. Mais elle ne put s’approcher de lui. Un jeune homme à la mine sombre venait de l’accoster. Il lui présentait une lettre.
Athalante la lut rapidement, et son visage se décomposa. La missive, envoyée par Sunfire, lui annonçait que, suite à un accord entre Ré-Münde et les Maîtres de la Main, Nenya et Ecate restaient sous la protection de la Prima, tandis que Délia était pourvue d’une nouvelle escorte composée de Sunfire et d’une dizaine de ses compagnons.
Le Paladin du Phoenix ne savait que faire. Elle échangea quelques paroles avec Arriom et Hoeg’, consulta du regard Nastywoks et York… Elle hésitait à livrer ainsi Délia aux mains de tueurs réputés. Mais que pensait donc Ré-Münde en faisant cet accord ?
Le jeune homme, qui se nommait Korgrim le Valeureux s’impatienta. D’un ton brusque et arrogant, il leur prouva l’inefficacité actuelle de l’escorte de Délia. Le ton autoritaire ne plut pas du tout à la guerrière. Elle hésitait de plus en plus à accepter. Mais avait-elle le choix, au fond ? peut-être est-ce le fait de croiser le regard de l’aiglon installé sur l’épaule du jeune homme qui l’incita à donner son accord, l’aiglon qu’elle reconnut comme celui qui l’avait soignée, au pays des gelées…
Elle acquiesça.
Lorsqu’ils débouchèrent en plein soleil, leurs yeux furent éblouis. Il y avait si longtemps qu’ils n’avaient vu la lumière du jour ! Délia découvrait l’herbe et le ciel pour la première fois… Voulant profiter de la chaleur des rayons sur sa peau, la jeune femme décida de passer la journée au grand air. Qu’il était bon de s’asseoir dans l’herbe en regardant Délia ramasser des brins d’herbe et de minuscules fleurs, s’étonner à la vue des insectes qui couraient sous la végétation… Cet instant de bonheur, si rare, resta à jamais gravée dans l’esprit de l’apprenti-magicienne. Surtout, elle devait se concentrer sur le présent. Ne pas penser au passé, surtout pas, uniquement l’instant présent…. Elle espéra malgré tout qu’un jour, elle retournerait avec Délia aux extérieurs afin que celle-ci bénéficie d’un environnement meilleur…
Mais il y avait presse sur l’escalier, et des aventuriers à la mine patibulaire arrivaient à chaque instant, toujours plus nombreux. Reconnaissant sans peine leur blason, la Main du Mal, les Contrebandiers… la jeune femme se dit qu’il valait mieux redescendre au plus vite, regrouper tout le monde et s’éloigner.
Après une pénible descente dans un escalier bondé, elles débouchèrent à nouveau dans l’antichambre de l’enfer. Athalante vit que Hoeg’ les avait rejoint, et le salua de loin. Mais elle ne put s’approcher de lui. Un jeune homme à la mine sombre venait de l’accoster. Il lui présentait une lettre.
Athalante la lut rapidement, et son visage se décomposa. La missive, envoyée par Sunfire, lui annonçait que, suite à un accord entre Ré-Münde et les Maîtres de la Main, Nenya et Ecate restaient sous la protection de la Prima, tandis que Délia était pourvue d’une nouvelle escorte composée de Sunfire et d’une dizaine de ses compagnons.
Le Paladin du Phoenix ne savait que faire. Elle échangea quelques paroles avec Arriom et Hoeg’, consulta du regard Nastywoks et York… Elle hésitait à livrer ainsi Délia aux mains de tueurs réputés. Mais que pensait donc Ré-Münde en faisant cet accord ?
Le jeune homme, qui se nommait Korgrim le Valeureux s’impatienta. D’un ton brusque et arrogant, il leur prouva l’inefficacité actuelle de l’escorte de Délia. Le ton autoritaire ne plut pas du tout à la guerrière. Elle hésitait de plus en plus à accepter. Mais avait-elle le choix, au fond ? peut-être est-ce le fait de croiser le regard de l’aiglon installé sur l’épaule du jeune homme qui l’incita à donner son accord, l’aiglon qu’elle reconnut comme celui qui l’avait soignée, au pays des gelées…
Elle acquiesça.
Double face
Après avoir récupéré Délia, qui avait profité de la discussion pour se vautrer sur un énorme chat roux, familier de Groon, ils s’engouffrèrent tous dans un passage, à la suite de Korgrim. Dans un endroit plus calme, le paladin put regarder plus en détail ceux qui allaient désormais veiller sur sa fille.
Il y avait York et Nastywoks, les deux elfes Chevaliers qui étaient ses amis les plus chers, les deux rares personnes en qui elle avait totalement confiance. Les deux nains : Oli, le guerrier CDJ un peu poète, et Arriom, le Renard toujours fidèle à Délia depuis sa naissance, les accompagnaient également, ainsi qu’Hoeg’, un elfe Renard qu’Athalante connaissait à peine, et qui semblait être un mage confirmé.
Elle se tourna vers l’autre partie du groupe. Seules deux personnes féminines en faisaient partie. Une elfe, Aerielle, qui se proclamait Contrebandière. Son accoutrement minimaliste laissait peu de place à l’imagination. Athalante se demanda comment elle pouvait s’exhiber ainsi sans courir de gros risque. L’aguicheuse demoiselle paraissait très attachée à Korgrim, nota aussitôt le Paladin.
La deuxième était aussi une elfe bien qu’Athalante ne l’eut pas deviné au départ. Son corps était tellement décati, décharné qu’elle ressemblait plus à une goule d’ailleurs. Son nom était aussi étrange : Niaiserie Touchante. Elle était accompagnée de deux autres personnes du même genre qu’elle : Léger Gâtisme, un elfe, et Démence Précoce, un humain. Leur aspect était franchement repoussant, mais ce n’était pas cela qui effrayait la jeune femme, elle avait vécu suffisamment de temps avec les Prétoriens pour passer outre un aspect physique délabré. Ce qui l’effrayait dans ces trois personnages, c’était la folie qui envahissait leurs regards.
Il y avait également Slaine, un elfe qui semblait un peu perturbé et portait des sortes de griffes, Mythrion, un autre elfe qui avait des marques de torture sur le visage, et un regard un peu fou. Le dernier elfe était Kharon, un beau blond à la mine avenante. « - Enfin un qui n’a pas une tête de tueur », se dit Athalante en elle-même, et cela la rassura quelque peu.
En ce qui concernait les nains, il y en avait deux. Leurs visages aussi peu amicaux l’un que l’autre, Puck se distinguait par l’énorme cicatrice qui ornait son crâne chauve et Schyron par son regard particulièrement féroce.
Les humains étaient les plus nombreux, et leurs mines achevèrent d’affoler Athalante. Entre Mortharion, sorte de géant qui exhibait ses muscles, Korgrim qui s’était montré autoritaire et peu aimable et semblait incapable de sourire, et Fridorik, qui ressemblait à Korgrim avec ses cheveux blancs et son regard sombre, il y avait de quoi perdre le peu d'espoir que la jeune femme fondait sur une possible entente avec ce nouveau groupe. Mais celui qui impressionna le plus Athalante était sans conteste Sunfire. C’était le seul qu’elle connaissait un peu, pour avoir correspondu de nombreuses fois avec lui. Il était beau, la jeune femme se devait de l’admettre, mais cela ne l’étonnait guère, tant Sunfire s’en était vanté à plusieurs reprises. Ce qui surprenait le plus la guerrière c’était la jovialité du jeune homme, qui contrastait d’autant plus avec la morosité affichée de ses compagnons. Elle s’attendait à découvrir un jeune homme amer, or c’était loin d’être le cas. Quelque part, cette joie de vivre rasséréna un peu le jeune Paladin. Cependant, le découragement prévalait.
Mais comment allait-elle faire pour élever Délia selon les préceptes de Falis au milieu d’une troupe pareille ?
Et ses compagnons et elle allaient-ils tout simplement survivre ? N’était-ce pas plutôt un horrible traquenard que ces personnes peu recommandables leur avaient tendu ?
Il y avait York et Nastywoks, les deux elfes Chevaliers qui étaient ses amis les plus chers, les deux rares personnes en qui elle avait totalement confiance. Les deux nains : Oli, le guerrier CDJ un peu poète, et Arriom, le Renard toujours fidèle à Délia depuis sa naissance, les accompagnaient également, ainsi qu’Hoeg’, un elfe Renard qu’Athalante connaissait à peine, et qui semblait être un mage confirmé.
Elle se tourna vers l’autre partie du groupe. Seules deux personnes féminines en faisaient partie. Une elfe, Aerielle, qui se proclamait Contrebandière. Son accoutrement minimaliste laissait peu de place à l’imagination. Athalante se demanda comment elle pouvait s’exhiber ainsi sans courir de gros risque. L’aguicheuse demoiselle paraissait très attachée à Korgrim, nota aussitôt le Paladin.
La deuxième était aussi une elfe bien qu’Athalante ne l’eut pas deviné au départ. Son corps était tellement décati, décharné qu’elle ressemblait plus à une goule d’ailleurs. Son nom était aussi étrange : Niaiserie Touchante. Elle était accompagnée de deux autres personnes du même genre qu’elle : Léger Gâtisme, un elfe, et Démence Précoce, un humain. Leur aspect était franchement repoussant, mais ce n’était pas cela qui effrayait la jeune femme, elle avait vécu suffisamment de temps avec les Prétoriens pour passer outre un aspect physique délabré. Ce qui l’effrayait dans ces trois personnages, c’était la folie qui envahissait leurs regards.
Il y avait également Slaine, un elfe qui semblait un peu perturbé et portait des sortes de griffes, Mythrion, un autre elfe qui avait des marques de torture sur le visage, et un regard un peu fou. Le dernier elfe était Kharon, un beau blond à la mine avenante. « - Enfin un qui n’a pas une tête de tueur », se dit Athalante en elle-même, et cela la rassura quelque peu.
En ce qui concernait les nains, il y en avait deux. Leurs visages aussi peu amicaux l’un que l’autre, Puck se distinguait par l’énorme cicatrice qui ornait son crâne chauve et Schyron par son regard particulièrement féroce.
Les humains étaient les plus nombreux, et leurs mines achevèrent d’affoler Athalante. Entre Mortharion, sorte de géant qui exhibait ses muscles, Korgrim qui s’était montré autoritaire et peu aimable et semblait incapable de sourire, et Fridorik, qui ressemblait à Korgrim avec ses cheveux blancs et son regard sombre, il y avait de quoi perdre le peu d'espoir que la jeune femme fondait sur une possible entente avec ce nouveau groupe. Mais celui qui impressionna le plus Athalante était sans conteste Sunfire. C’était le seul qu’elle connaissait un peu, pour avoir correspondu de nombreuses fois avec lui. Il était beau, la jeune femme se devait de l’admettre, mais cela ne l’étonnait guère, tant Sunfire s’en était vanté à plusieurs reprises. Ce qui surprenait le plus la guerrière c’était la jovialité du jeune homme, qui contrastait d’autant plus avec la morosité affichée de ses compagnons. Elle s’attendait à découvrir un jeune homme amer, or c’était loin d’être le cas. Quelque part, cette joie de vivre rasséréna un peu le jeune Paladin. Cependant, le découragement prévalait.
Mais comment allait-elle faire pour élever Délia selon les préceptes de Falis au milieu d’une troupe pareille ?
Et ses compagnons et elle allaient-ils tout simplement survivre ? N’était-ce pas plutôt un horrible traquenard que ces personnes peu recommandables leur avaient tendu ?
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- Sunfire
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Cela faisait déjà quelques heures que le nouveau groupe de protection de Délia était formé, et une chose était sure, la cohabitation allait vraiment être difficile. Les deux groupes, maintenant alliés, avaient un mal fou à se mélanger. Mais chacun avait eu le temps de se faire son opinion sur l’autre équipe.
Sunfire avait vu Athalante les étudier tous, un à un. Il se demandait quelle opinion elle avait pu se faire sur chacun d’entre eux. Athalante, la seule humaine de son groupe, sans compter Délia. Elle était assez jolie, mais assez petite. Il s’imaginait qu’elle mesurait un peu plus. En tout cas, elle avait fait fort. Elle et Korgrim ne cessaient de se chercher et s’engueuler. Le voyage risquait d’être fort mouvementé. Mais elle avait un petit air triste. Cela concernait probablement quelque chose qui avait dû se produire avant de descendre dans l’Antichambre.
Les autres membres n’étaient pas vraiment du genre à se mettre en avant. Prenons Hoeg par exemple. C’était un Elfe Noir, vu la couleur de sa peau. Et il avait tué plusieurs aventuriers, plus que certains membres de la Main ou des Maraudeurs non affiliés à la MDM présents. Etrange quand même qu’Athalante se soit entourée d’un assassin. En tout cas, ce Drow ne parlait pas souvent, et restait toujours dans son coin.
L’autre Renard Mercenaire comme Hoeg, était Arriom. Un nain qui ne semblait pas manchot, mais ce n’était pas un bavard non plus.
Les trois autres, des Chevaliers de Justice, étaient les deux elfes York, Nastywoks et le nain Oli. Sunfire craignait déjà que lui et York n’aillent se lancer des piques pendant tout le voyage. Il ne fallait pas oublier que les CDJs n’en rataient pas une pour leur rappeler qu’ils les avaient aidés au Masque de Mort, et que York et Sunfire s’étaient presque battus à la citadelle. Nastywoks était assez effacé par rapport à York, et Oli ressemblait dans le fond assez à Puck. Un nain, quoi.
Et enfin, la petite Délia. Une fillette de 2 ans, attachante et attendrissante, qui serait capable de faire fondre le cœur de glace du pire tueur. Mais il ne fallait pas oublier qu’elle détenait un immense pouvoir et qu’il ne fallait pas la prendre à la légère.
En tout cas, ce voyage allait être très intéressant, pour un camp comme pour l’autre…
Sunfire avait vu Athalante les étudier tous, un à un. Il se demandait quelle opinion elle avait pu se faire sur chacun d’entre eux. Athalante, la seule humaine de son groupe, sans compter Délia. Elle était assez jolie, mais assez petite. Il s’imaginait qu’elle mesurait un peu plus. En tout cas, elle avait fait fort. Elle et Korgrim ne cessaient de se chercher et s’engueuler. Le voyage risquait d’être fort mouvementé. Mais elle avait un petit air triste. Cela concernait probablement quelque chose qui avait dû se produire avant de descendre dans l’Antichambre.
Les autres membres n’étaient pas vraiment du genre à se mettre en avant. Prenons Hoeg par exemple. C’était un Elfe Noir, vu la couleur de sa peau. Et il avait tué plusieurs aventuriers, plus que certains membres de la Main ou des Maraudeurs non affiliés à la MDM présents. Etrange quand même qu’Athalante se soit entourée d’un assassin. En tout cas, ce Drow ne parlait pas souvent, et restait toujours dans son coin.
L’autre Renard Mercenaire comme Hoeg, était Arriom. Un nain qui ne semblait pas manchot, mais ce n’était pas un bavard non plus.
Les trois autres, des Chevaliers de Justice, étaient les deux elfes York, Nastywoks et le nain Oli. Sunfire craignait déjà que lui et York n’aillent se lancer des piques pendant tout le voyage. Il ne fallait pas oublier que les CDJs n’en rataient pas une pour leur rappeler qu’ils les avaient aidés au Masque de Mort, et que York et Sunfire s’étaient presque battus à la citadelle. Nastywoks était assez effacé par rapport à York, et Oli ressemblait dans le fond assez à Puck. Un nain, quoi.
Et enfin, la petite Délia. Une fillette de 2 ans, attachante et attendrissante, qui serait capable de faire fondre le cœur de glace du pire tueur. Mais il ne fallait pas oublier qu’elle détenait un immense pouvoir et qu’il ne fallait pas la prendre à la légère.
En tout cas, ce voyage allait être très intéressant, pour un camp comme pour l’autre…
Les chances sur un million se réalisent neuf fois sur dix
Nous voila au -5 depuis quelques jours maintenant. Il fait bien chaud ici je trouve, et c'est difficile à respirer comme atmosphère. Sulfureux comme dirait l'autre.. La routine s'installe au fur et à mesure, je lance des sorts sur les quelques géants qui m'entourent principalement. Ils semblent apprécier sincèrement les ondes magiques que je leur envoie. Tant mieux pour eux, vous allez me dire, mais bon, moi il me faudrait un peu d'exercice de temps en temps.
Par contre ces géants ne comprennent rien aux messages que j'esseye de leur faire passer. Pourquoi ne parlent-ils pas le même language que moi? Je me demande si ils m'entendent d'ailleur.
Nous avont vite été rejoint par un groupe de familiers comme moi... aucun ne parle mon language. Alors je parle tout seul. Pas facile vous savez de se retrouver face à soi même tous les jours. Heureusement qu'il y a quelques sources d'intéret par-ci par-là. Tiens, un de mes passe temps favori est d'étudier les personnes qui m'entoure. Il y en a des choses à raconter je vous jure. Mais bon je vous garde tout ca pour plus tard.
OOooooh! il y a du monde vous m'en direz tant. Tous plus grands les uns que les autres. Mais ils n'ont pas l'air de tous se connaître. Je dirais même en affinant mon analyse que ca se regarde de travers entre eux. Bon, faut que je prenne parti, c'est décidé, je prend le parti de mon maître. Vous n'aites pas étonné vous me direz. Bah c'est lui qui me nourrit en même temps!!
Mais ! Mais.... Qui me tire la queue comme ca ?!?!?!?
Aaaaaaaah... c'est qui elle ? elle est minuscule par rapport aux autres
Ageu Ageu... "Opo ino" Qu'elle dit...(A ca ressemble à un son connu ca. je pense que mon nom doit ressembler à ca, Quel non à la con pour une souris je vous jure ! Ma mère m'aurait appelé Jerry si elle avait existé)
Par contre ces géants ne comprennent rien aux messages que j'esseye de leur faire passer. Pourquoi ne parlent-ils pas le même language que moi? Je me demande si ils m'entendent d'ailleur.
Nous avont vite été rejoint par un groupe de familiers comme moi... aucun ne parle mon language. Alors je parle tout seul. Pas facile vous savez de se retrouver face à soi même tous les jours. Heureusement qu'il y a quelques sources d'intéret par-ci par-là. Tiens, un de mes passe temps favori est d'étudier les personnes qui m'entoure. Il y en a des choses à raconter je vous jure. Mais bon je vous garde tout ca pour plus tard.
OOooooh! il y a du monde vous m'en direz tant. Tous plus grands les uns que les autres. Mais ils n'ont pas l'air de tous se connaître. Je dirais même en affinant mon analyse que ca se regarde de travers entre eux. Bon, faut que je prenne parti, c'est décidé, je prend le parti de mon maître. Vous n'aites pas étonné vous me direz. Bah c'est lui qui me nourrit en même temps!!
Mais ! Mais.... Qui me tire la queue comme ca ?!?!?!?

Aaaaaaaah... c'est qui elle ? elle est minuscule par rapport aux autres

La jeune fille c'est Délia... bon ok elle ne me fait pas si mal que ca en fait, elle rigole plutot, elle est même peut être gentille.
Bon heureusement que je suis perché sur l'épaule de mon maître maintenant, on marche on marche.. J'ai des petites pattes moi.
On marche on marche, mais je m'ennuiiiiie.
Allez, j'irais bien voir si je peu faire mal avec mes grosses dents ! Lui... il a un beau mollet... Tiens prend ca !!! Critique hein ! tu as mal
J'l'aime pas de toutes façons, il s'appele Sunfire, ils disent. J'vous en dirait des nouvelles un jour. Il cache son jeu en tous cas... c'est clair !
Et elle c'est Athalante... tout un roman c'te femme là, ca fait un bon moment que je l'observe particulièrement! Bon, ok, j'en profite un peu, c'est un joli brin de fille, mais elle est aussi intéressante à analyser, vous verrez!
Korgrim, le teigneux, le tacticien, mais sale caractère j'ai l'impression, j'aimerais le mettre à l'epreuve, le tester, mais j'ai peur pour ma pauvre constitution. Il a la lame facile.
Ah, elle je l'aime beaucoup, Niaiserie touchante! Elle me rappelle une autre vie, lorsque j'étais rat des champs. Il y avait un épouvantail à coté de chez moi. Son portrait craché! Que c'est agréable de la regarder, son magnifique teint gris orage... moi aussi je suis gris
Arriom et Hoeg'... sont plus bien bavard depuis quelque temps. Mais mon maître semble leur faire confience. Athalante aussi d'ailleur.
Oooooh, mais je ne vous ai pas parlé de York ni d'Oli...
Bon heureusement que je suis perché sur l'épaule de mon maître maintenant, on marche on marche.. J'ai des petites pattes moi.
On marche on marche, mais je m'ennuiiiiie.
Allez, j'irais bien voir si je peu faire mal avec mes grosses dents ! Lui... il a un beau mollet... Tiens prend ca !!! Critique hein ! tu as mal

J'l'aime pas de toutes façons, il s'appele Sunfire, ils disent. J'vous en dirait des nouvelles un jour. Il cache son jeu en tous cas... c'est clair !
Et elle c'est Athalante... tout un roman c'te femme là, ca fait un bon moment que je l'observe particulièrement! Bon, ok, j'en profite un peu, c'est un joli brin de fille, mais elle est aussi intéressante à analyser, vous verrez!
Korgrim, le teigneux, le tacticien, mais sale caractère j'ai l'impression, j'aimerais le mettre à l'epreuve, le tester, mais j'ai peur pour ma pauvre constitution. Il a la lame facile.
Ah, elle je l'aime beaucoup, Niaiserie touchante! Elle me rappelle une autre vie, lorsque j'étais rat des champs. Il y avait un épouvantail à coté de chez moi. Son portrait craché! Que c'est agréable de la regarder, son magnifique teint gris orage... moi aussi je suis gris

Arriom et Hoeg'... sont plus bien bavard depuis quelque temps. Mais mon maître semble leur faire confience. Athalante aussi d'ailleur.
Oooooh, mais je ne vous ai pas parlé de York ni d'Oli...
"L'appétissante petite créature..." pensait Niaiserie Touchante, qui louchait de temps en temps vers Topolino entre deux carreaux d'arbalète.
Ses traits filaient avec une précision diabolique, se fichant dans le corps des grotesques créatures infernales avec un bruit mat, chaque fois suivi d'un hurlement de douleur. Niaserie préférait le chant plus délicat des râles d'agonie, mais elle se contentait pour l'instant de ces cris, poursuivant sa macabre besogne avec une distance, un détachement, qui semblait surnaturel.
Ses traits filaient avec une précision diabolique, se fichant dans le corps des grotesques créatures infernales avec un bruit mat, chaque fois suivi d'un hurlement de douleur. Niaserie préférait le chant plus délicat des râles d'agonie, mais elle se contentait pour l'instant de ces cris, poursuivant sa macabre besogne avec une distance, un détachement, qui semblait surnaturel.
Cela faisait deux jours qu’ils voyageaient ensemble. Il fallait bien le reconnaître, c’était l’horreur ! Les groupes se regardaient en chien de faïence, se jaugeaient, se jugeaient sans la moindre complaisance. Les seuls échanges qui avaient lieu entre les différents groupes se résumaient à des critiques acerbes et à des répliques ironiques les uns sur les autres. Il régnait donc une ambiance détestable, qui appesantissait grandement l’atmosphère.
Athalante observait ce groupe. Elle se l’avouait elle-même, elle ne contribuait en rien à alléger la tension actuelle. Très affectée par l’échec de sa relation avec Charéos, elle avait les nerfs à vif. Elle s’en rendait compte, mais ne parvenait pas à contrôler cette colère et ce ressentiment qui bouillonnaient en elle. Alors, à la moindre réflexion de Slaine sur l’éducation qu’elle prodiguait à sa fille, la colère l’envahissait. Et dire qu’elle avait promis à Ventarion qu’elle maîtriserait sa colère ! Quel pathétique échec ! Le pire était Korgrim. Ce jeune homme avait le don pour enflammer son courroux à une vitesse phénoménale. Et le fait qu’il puisse à ce point l’affecter l’énervait encore plus. Cet état avait commencé dès le premier matin, alors qu’ils se dépêchaient de gagner le dispensaire, afin que toute la troupe s’inscrive. Le Paladin avait déjà eu un problème au réveil. En effet Délia était devenue assez grande pour marcher seule. La jeune mère avait espéré cet instant depuis longtemps, pour soulager ses bras durant les longues marches. Comment aurait-elle pu imaginer qu’une fois qu’elle saurait marcher, Délia n’irait pas dans le même sens qu’elle ? La petite fille vaquait à ses occupations, allant deci delà sans se préoccuper le moins du monde si elle s’éloignait de sa maman ou non, ce qui ajoutait une nouvelle source de tracas à la jeune femme. Heureusement, York et Nastywoks, ayant une meilleure vue qu’elle, l’aidaient dans cette surveillance. La jeune femme avait donc gagné le dispensaire, et attendait tout le monde à cet endroit.
A peine arrivée, Puck puis Korgrim se permirent de la critiquer et de la juger. Elle se fâcha et entraîna Korgrim à part pour lui faire comprendre tout le mal qu’elle pensait de ses observations. Le conseiller n’apprécia pas, il s’ensuivit une violente dispute, interrompue par un cri de York :
« - Délia apprend la liberté... Elle apprend également à faire des choix par elle même. C'est comme cela qu'elle vient de découvrir bip bip d'ailleurs...
Félicitation Délia !!!
Puis si il y a un problème je clos l'escorte, je peux ainsi la pousser un peu si elle prend trop de retard. »
En entendant les paroles de York, la jeune maman sentit sa poitrine se gonfler de fierté à l'idée que son bébé faisait déjà de la magie. Elle qui pensait justement lui montrer comment faire ce matin !
Puis la culpabilité s'abattit sur elle. Elle n'avait pas été là pour admirer comme il se doit ses premiers pas en magie. Le coeur gros, elle attendit que Délia arrive pour la serrer dans ses bras.
Récit raconté par York et par Athalante.
Athalante observait ce groupe. Elle se l’avouait elle-même, elle ne contribuait en rien à alléger la tension actuelle. Très affectée par l’échec de sa relation avec Charéos, elle avait les nerfs à vif. Elle s’en rendait compte, mais ne parvenait pas à contrôler cette colère et ce ressentiment qui bouillonnaient en elle. Alors, à la moindre réflexion de Slaine sur l’éducation qu’elle prodiguait à sa fille, la colère l’envahissait. Et dire qu’elle avait promis à Ventarion qu’elle maîtriserait sa colère ! Quel pathétique échec ! Le pire était Korgrim. Ce jeune homme avait le don pour enflammer son courroux à une vitesse phénoménale. Et le fait qu’il puisse à ce point l’affecter l’énervait encore plus. Cet état avait commencé dès le premier matin, alors qu’ils se dépêchaient de gagner le dispensaire, afin que toute la troupe s’inscrive. Le Paladin avait déjà eu un problème au réveil. En effet Délia était devenue assez grande pour marcher seule. La jeune mère avait espéré cet instant depuis longtemps, pour soulager ses bras durant les longues marches. Comment aurait-elle pu imaginer qu’une fois qu’elle saurait marcher, Délia n’irait pas dans le même sens qu’elle ? La petite fille vaquait à ses occupations, allant deci delà sans se préoccuper le moins du monde si elle s’éloignait de sa maman ou non, ce qui ajoutait une nouvelle source de tracas à la jeune femme. Heureusement, York et Nastywoks, ayant une meilleure vue qu’elle, l’aidaient dans cette surveillance. La jeune femme avait donc gagné le dispensaire, et attendait tout le monde à cet endroit.
A peine arrivée, Puck puis Korgrim se permirent de la critiquer et de la juger. Elle se fâcha et entraîna Korgrim à part pour lui faire comprendre tout le mal qu’elle pensait de ses observations. Le conseiller n’apprécia pas, il s’ensuivit une violente dispute, interrompue par un cri de York :
« - Délia apprend la liberté... Elle apprend également à faire des choix par elle même. C'est comme cela qu'elle vient de découvrir bip bip d'ailleurs...
Félicitation Délia !!!
Puis si il y a un problème je clos l'escorte, je peux ainsi la pousser un peu si elle prend trop de retard. »
En entendant les paroles de York, la jeune maman sentit sa poitrine se gonfler de fierté à l'idée que son bébé faisait déjà de la magie. Elle qui pensait justement lui montrer comment faire ce matin !
Puis la culpabilité s'abattit sur elle. Elle n'avait pas été là pour admirer comme il se doit ses premiers pas en magie. Le coeur gros, elle attendit que Délia arrive pour la serrer dans ses bras.
Récit raconté par York et par Athalante.
Double face
Ce n'est pas sans surprises que Korgrim lut la missive ce matin là. A peine venait il de supporter pendant des jours les conversations interminables avec les Renards, qui tournaient souvent à la joute verbale et à voir les Renards se montrer méfiant et arrogants. La perte d'un des médaillons qu'ils disaient détenir avait mis Korgrim hors de lui. D'ailleurs ces derniers temps, il était tout le temps hors de lui. Ses compagnons le savaient et personne ne disait mot devant la colère du guerrier.
Et cette missive n'arrangeait rien à l'affaire. Sunfire ne lui demandait rien de moins qu'encore une fois de l'aide pour jouer les gardes du corps de personnes qui ne le supportait pas, des ennemis qui voulaient la tête de chacun de ses compagnons !! Mais qu'est ce c'était que cette demande ?? Il ne comprenait plus rien !! Un jour ennemi, un jour il fallait tout faire pour qu'ils vivent...
C'est ainsi que Korgrim demanda des explications...
Elles vinrent mais elles furent évasives et peu convaincantes... Mais Sunfire insista sur le fait que de toute façon ils allaient dans la même direction et qu'ils pouvaient bien commencer par les guider pour un temps et si ça ne lui plaisait pas de partir.
Quelle erreur, quelle lourde erreur !! Insupportable, il n’y avait pas d’autres mots… La tension était palpable. Si bien que durant la première partie du voyage, aucun mot ne fut échangé. Ils se contentaient d’avancer chacun de leur côté. Mais son groupe était rompu à se déplacer rapidement, depuis le temps qu’ils se déplaçaient ensemble et qu’ils se connaissaient des habitudes s’étaient installées tout naturellement. Ils attendaient constamment le reste du groupe et cela avait le don d’énerver Korgrim au plus haut point. Comble de la chose, quand à bout de colère il tança les retardataires et Athalante le pris à part. Ce qui aboutit à une violente dispute.
Et ce fut Mythrion qui calma le jeu, qui prit Korgrim à part, le connaissant depuis longtemps, ils avaient partagés beaucoup de moments ensemble et c’était son compagnon depuis toujours. Ce fut le premier qu’il rencontra à son arrivée au royaume tourmenté de Delain. Nul n’entendit l’échange entre eux deux mais bien que cela ne plaisait visiblement pas à Korgrim, ils resteraient avec le groupe et les protègerait dut il devoir supporter le caractère d’Athalante.
Mythrion ne fit que faire comprendre à Korgrim ce qu’il ne voulait s’avouer, il ne fit rien d’exceptionnel ni ne dit rien de particulier, il ne dit que la vérité mas il savait pertinemment que Korgrim se masquait cet aspect.
Et cette missive n'arrangeait rien à l'affaire. Sunfire ne lui demandait rien de moins qu'encore une fois de l'aide pour jouer les gardes du corps de personnes qui ne le supportait pas, des ennemis qui voulaient la tête de chacun de ses compagnons !! Mais qu'est ce c'était que cette demande ?? Il ne comprenait plus rien !! Un jour ennemi, un jour il fallait tout faire pour qu'ils vivent...
C'est ainsi que Korgrim demanda des explications...
Elles vinrent mais elles furent évasives et peu convaincantes... Mais Sunfire insista sur le fait que de toute façon ils allaient dans la même direction et qu'ils pouvaient bien commencer par les guider pour un temps et si ça ne lui plaisait pas de partir.
Quelle erreur, quelle lourde erreur !! Insupportable, il n’y avait pas d’autres mots… La tension était palpable. Si bien que durant la première partie du voyage, aucun mot ne fut échangé. Ils se contentaient d’avancer chacun de leur côté. Mais son groupe était rompu à se déplacer rapidement, depuis le temps qu’ils se déplaçaient ensemble et qu’ils se connaissaient des habitudes s’étaient installées tout naturellement. Ils attendaient constamment le reste du groupe et cela avait le don d’énerver Korgrim au plus haut point. Comble de la chose, quand à bout de colère il tança les retardataires et Athalante le pris à part. Ce qui aboutit à une violente dispute.
Et ce fut Mythrion qui calma le jeu, qui prit Korgrim à part, le connaissant depuis longtemps, ils avaient partagés beaucoup de moments ensemble et c’était son compagnon depuis toujours. Ce fut le premier qu’il rencontra à son arrivée au royaume tourmenté de Delain. Nul n’entendit l’échange entre eux deux mais bien que cela ne plaisait visiblement pas à Korgrim, ils resteraient avec le groupe et les protègerait dut il devoir supporter le caractère d’Athalante.
Mythrion ne fit que faire comprendre à Korgrim ce qu’il ne voulait s’avouer, il ne fit rien d’exceptionnel ni ne dit rien de particulier, il ne dit que la vérité mas il savait pertinemment que Korgrim se masquait cet aspect.
Korgrim, Membre du Conseil de la Main du Mal, Index/Oppression.
Le poulpage c'est ma vie.
Le poulpage c'est ma vie.
La disparité du groupe ne causait aucun problème aux trois disciples de Folie, tous concentrés sur leur macabre besogne. Malgré les dissensions, la troupe avançait comme un rouleau compresseur.
Ah, si Chuz, le Maîtres des Illusions, pouvait voir par les yeux de ses disciples, il devait bien rire devant ces querelles incessantes, ces rages ravalées, ces amour-propres froissés... L'histoire des deux déesses réincarnées était une farce des plus amusantes, il devait regretter de ne pas en être l'auteur.
Cependant, ses 3 protégés s'éloignaient à présent des escaliers descendants, retardant le moment où ils pourraient porter la bonne paroles aux jeunes recrues des Compagnons du Maul.
Paladins, Maraudeurs, Main du mal, tous voulaient se défouler. Qu'il en soit ainsi. Ses hôtes, Démence Précoce, Léger Gâtisme et Niaiserie Touchante se débrouillaient bien et lui faisait honneur.
Et quel bonheur d'être au premières loges d'un spectacle aussi amusant.
Ah, si Chuz, le Maîtres des Illusions, pouvait voir par les yeux de ses disciples, il devait bien rire devant ces querelles incessantes, ces rages ravalées, ces amour-propres froissés... L'histoire des deux déesses réincarnées était une farce des plus amusantes, il devait regretter de ne pas en être l'auteur.
Cependant, ses 3 protégés s'éloignaient à présent des escaliers descendants, retardant le moment où ils pourraient porter la bonne paroles aux jeunes recrues des Compagnons du Maul.
Paladins, Maraudeurs, Main du mal, tous voulaient se défouler. Qu'il en soit ainsi. Ses hôtes, Démence Précoce, Léger Gâtisme et Niaiserie Touchante se débrouillaient bien et lui faisait honneur.
Et quel bonheur d'être au premières loges d'un spectacle aussi amusant.
Le lendemain, ils se remirent tous en route vers l’échoppe. Le danger ne rôdait pas. Chacun marchait à son rythme, quoique qu’un peu plus regroupé que la veille. Sunfire avait remarqué que les Chevaliers de Justice et les Renards restaient très méfiants avec les siens. Cependant, force lui fut de constater qu'Athalante ne cessait de l'observer, à la dérobée. Il se dirigea alors vers elle, en souriant avec charme.
"- Oui Athalante? Je vois que vous m'observez et malheureusement ce n'est pas pour mon physique, je sais que vous êtes au dessus de cela..."
Puis il se mit à rire:
"- Pas très fin, n'est-ce pas? Mais bon, chacun ses manières. Vous vouliez me dire quelque chose?"
Bonne joueuse, Athalante sourit de s'être faite démasquer.
"- Nous avons correspondu ensemble plusieurs fois, Seigneur Sunfire. Si je vous observe, c'est pour confronter l'image que je m'étais faite de vous avec la réalité."
Elle fit une pause, songeuse :
"- Je vous imaginais plus grand, et peut-être plus sombre aussi…
"- Plus grand? Vous pensiez que je mesurais 2 mètres? Mon mètre 80 me suffit.
Le terme sombre me fait sourire. Oui, peut être, ça arrive à certains moment, quand je ne suis pas d'humeur ou que je suis sérieux. Mais avec des gars comme Puck qui veulent danser devant des démons, c'est difficile de garder son sérieux. Mais les gens sombres, c'est surtout un style qu'ils se donnent. Mais c'est un secret, vous allez les vexer si vous leur en parlez un jour."
Il avait fini sa chute humoristique avec un sourire en coin et un petit clin d'œil.
"- D'ailleurs, combien mesurez-vous? Et j'avoue que votre poids m'intrigue aussi un peu. Vous n'êtes pas grosse, mais c'est juste pour savoir. Vous avez l'air assez en forme après votre grossesse."
Puis après un temps de réflexion:
"- Durant nos missives, je vous ai aussi bien tutoyée que vouvoyée. Vous préférez quoi ?"
L'avalanche de questions fit sourire la jeune femme.
"- Je mesure environ cinq pieds. Quant à ma taille, vous êtes le premier et le seul à me faire une remarque là-dessus. Ma grossesse a duré deux mois au lieu de neuf, et vu notre nourriture actuelle, comment aurai-je pu vraiment prendre de l'ampleur ? J'étais debout dès le lendemain de mon accouchement, je courais le surlendemain, et je n'ai depuis pas arrêtée de courir ou de marcher en tous sens. Il est donc logique que j’aie retrouvé mon apparence initiale très rapidement.
En ce qui concerne le vouvoiement, faites comme bon vous semble. Quant à moi, je ne suis familière qu'avec mes amis, Seigneur Sunfire." conclut-elle avec un sourire narquois.
"- Bien, je saisis le message,"Dame Athalante"..." dit le templier avec un sourire.
Au fait, où est le père de la gamine? Il y a bien Hoeg et Arriom, alors pourquoi pas Charéos?"
Le visage d'Athalante se ferma.
"- Je vous ai déjà dit que je ne voulais pas en parler !"
"- Je ne me souviens pas que vous ayez dit ça. Mais c'est vrai que je suis assez sélectif dans ce que je dois retenir. Mouais, désolé. Et j'imagine que vous n'allez rien me dire, vu que je ne suis pas un de vos amis comme York."
La jeune femme poussa un soupir douloureux.
"- je ne veux en parler à personne, que ce soit vous ou York. Cela fait encore trop mal... »
"- Ok je vois le tableau."
Puis pour changer de sujet, il proposa :
"- Bon, je vois qu'on est tous réunis pour le repas de ce soir, cela vous dit qu'on apprenne tous à mieux se connaître autour d'un feu?"
Elle jeta un oeil dubitatif vers ses compagnons qui évitaient soigneusement les membres de la Main.
"- Ce ne serait pas un mal en effet. Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à faire appel à moi, Seigneur Sunfire." termina-t-elle dans un sourire.
Ils arrivaient en vue de l’échoppe. Korgrim avait déjà commencé à installer le camp juste à côté. Après quelques discussions houleuses entre Sunfire et Athalante, les différentes tâches furent réparties entre les aventuriers et chacun s’affaira à la préparation de la soirée.
Récit écrit par Athalante et par Sunfire.
[EDIT par Erastide : Message de Liloo supprimé... Et ça commence à être lourd les pollutions de ce genre
]
"- Oui Athalante? Je vois que vous m'observez et malheureusement ce n'est pas pour mon physique, je sais que vous êtes au dessus de cela..."
Puis il se mit à rire:
"- Pas très fin, n'est-ce pas? Mais bon, chacun ses manières. Vous vouliez me dire quelque chose?"
Bonne joueuse, Athalante sourit de s'être faite démasquer.
"- Nous avons correspondu ensemble plusieurs fois, Seigneur Sunfire. Si je vous observe, c'est pour confronter l'image que je m'étais faite de vous avec la réalité."
Elle fit une pause, songeuse :
"- Je vous imaginais plus grand, et peut-être plus sombre aussi…
"- Plus grand? Vous pensiez que je mesurais 2 mètres? Mon mètre 80 me suffit.
Le terme sombre me fait sourire. Oui, peut être, ça arrive à certains moment, quand je ne suis pas d'humeur ou que je suis sérieux. Mais avec des gars comme Puck qui veulent danser devant des démons, c'est difficile de garder son sérieux. Mais les gens sombres, c'est surtout un style qu'ils se donnent. Mais c'est un secret, vous allez les vexer si vous leur en parlez un jour."
Il avait fini sa chute humoristique avec un sourire en coin et un petit clin d'œil.
"- D'ailleurs, combien mesurez-vous? Et j'avoue que votre poids m'intrigue aussi un peu. Vous n'êtes pas grosse, mais c'est juste pour savoir. Vous avez l'air assez en forme après votre grossesse."
Puis après un temps de réflexion:
"- Durant nos missives, je vous ai aussi bien tutoyée que vouvoyée. Vous préférez quoi ?"
L'avalanche de questions fit sourire la jeune femme.
"- Je mesure environ cinq pieds. Quant à ma taille, vous êtes le premier et le seul à me faire une remarque là-dessus. Ma grossesse a duré deux mois au lieu de neuf, et vu notre nourriture actuelle, comment aurai-je pu vraiment prendre de l'ampleur ? J'étais debout dès le lendemain de mon accouchement, je courais le surlendemain, et je n'ai depuis pas arrêtée de courir ou de marcher en tous sens. Il est donc logique que j’aie retrouvé mon apparence initiale très rapidement.
En ce qui concerne le vouvoiement, faites comme bon vous semble. Quant à moi, je ne suis familière qu'avec mes amis, Seigneur Sunfire." conclut-elle avec un sourire narquois.
"- Bien, je saisis le message,"Dame Athalante"..." dit le templier avec un sourire.
Au fait, où est le père de la gamine? Il y a bien Hoeg et Arriom, alors pourquoi pas Charéos?"
Le visage d'Athalante se ferma.
"- Je vous ai déjà dit que je ne voulais pas en parler !"
"- Je ne me souviens pas que vous ayez dit ça. Mais c'est vrai que je suis assez sélectif dans ce que je dois retenir. Mouais, désolé. Et j'imagine que vous n'allez rien me dire, vu que je ne suis pas un de vos amis comme York."
La jeune femme poussa un soupir douloureux.
"- je ne veux en parler à personne, que ce soit vous ou York. Cela fait encore trop mal... »
"- Ok je vois le tableau."
Puis pour changer de sujet, il proposa :
"- Bon, je vois qu'on est tous réunis pour le repas de ce soir, cela vous dit qu'on apprenne tous à mieux se connaître autour d'un feu?"
Elle jeta un oeil dubitatif vers ses compagnons qui évitaient soigneusement les membres de la Main.
"- Ce ne serait pas un mal en effet. Si vous avez besoin d'aide, n'hésitez pas à faire appel à moi, Seigneur Sunfire." termina-t-elle dans un sourire.
Ils arrivaient en vue de l’échoppe. Korgrim avait déjà commencé à installer le camp juste à côté. Après quelques discussions houleuses entre Sunfire et Athalante, les différentes tâches furent réparties entre les aventuriers et chacun s’affaira à la préparation de la soirée.
Récit écrit par Athalante et par Sunfire.
[EDIT par Erastide : Message de Liloo supprimé... Et ça commence à être lourd les pollutions de ce genre

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